Dansl’encĂ©phalite Ă  VEB, les patients peuvent prĂ©senter de la fiĂšvre, des maux de tĂȘte, une raideur de la nuque, une altĂ©ration de l’état mental, une irritabilitĂ©, une lĂ©thargie et, rarement, un Ă©tat comateux. Le virus d’Epstein-Barr doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un agent causal possible pour tout enfant atteint d’encĂ©phalite aiguĂ«, car les rĂ©sultats cliniques de l
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Les animaux vaccinĂ©s peuvent excrĂ©ter la souche vaccinale de Bordetella bronchiseptica pendant 6 semaines, avec possibilitĂ© d'une excrĂ©tion intermittente pendant au moins un an. Vaccinated animals can spread the vaccine strain of Bordetella bronchiseptica for six weeks, and there may be intermittent shedding for at least one year. Le virus peut continuer d'ĂȘtre excrĂ©tĂ© longtemps par le pharynx; une excrĂ©tion intermittente peut ĂȘtre observĂ©e pendant le reste de la vie du client. Pharyngeal excretion of virus may persist for a prolonged time, with intermittent shedding of the virus occurring for the rest of the client's life History Le virus peut continuer d'ĂȘtre excrĂ©tĂ© longtemps par le pharynx; une excrĂ©tion intermittente peut ĂȘtre observĂ©e pendant le reste de la vie du client. Pharyngeal excretion of virus may persist for a prolonged time, with intermittent shedding of the virus occurring for the rest of the client's life Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Plus de rĂ©sultats À l'opposĂ©, l'excrĂ©tion du FHV est intermittente et associĂ©e Ă  des pĂ©riodes de stress, mais les chats touchĂ©s restent porteurs Ă  vie. On the other hand, cats with FHV remain carriers for life, but shedding is intermittent and generally associated with periods of stress. Cependant, l'excrĂ©tion des Ɠufs est intermittente et les rĂ©sultats de l'examen parasitologique des selles s'avĂšrent gĂ©nĂ©ralement nĂ©gatifs. However, excretion is intermittent and usually stool examination for eggs or parasites are negative. L'Ă©limination de l'abacavir se fait par mĂ©tabolisme hĂ©patique suivie d'une excrĂ©tion des mĂ©tabolites prĂ©fĂ©rentiellement dans les urines. Elimination of abacavir is via hepatic metabolism with subsequent excretion of metabolites primarily in the urine. Les donnĂ©es physico-chimiques suggĂšrent une excrĂ©tion du ranĂ©late de strontium dans le lait maternel. Physico-chemical data suggest excretion of Strontium ranelate in human milk. On trouve Ă©galement une excrĂ©tion lipidique accrue. Increased lipid excretion is also found. Action trĂšs courte en raison d'un mĂ©tabolisme et d'une excrĂ©tion rapides. Very short acting due to rapid metabolism and excretion. MĂ©tabolisme La glucuronidation constitue la voie mĂ©tabolique principale du dĂ©fĂ©rasirox, suivie d'une excrĂ©tion biliaire. Glucuronidation is the main metabolic pathway for deferasirox, with subsequent biliary excretion. Plusieurs maladies non liĂ©es aux porphyries peuvent provoquer une excrĂ©tion urinaire accrue de porphyrines; ce phĂ©nomĂšne est dĂ©signĂ© comme une porphyrinurie secondaire. Several diseases unrelated to porphyrias may involve increased urinary excretion of porphyrins; this phenomenon is described as secondary porphyrinuria. Les limitations en P et plus particuliĂšrement en N entraĂźnent une excrĂ©tion de glucides. P and especially N limitation cause glucose secretion. C'est une excrĂ©tion rapide et active aprĂšs application. It has a fast and active excretion after application. Le praziquantel subit le mĂ©tabolisme hĂ©patique suivi d'une excrĂ©tion rĂ©nale. Praziquantel undergoes hepatic metabolism followed by renal excretion. La glucuronidation constitue la voie mĂ©tabolique principale du dĂ©fĂ©rasirox, suivie d'une excrĂ©tion biliaire. Glucuronidation is the main metabolic pathway for deferasirox, with subsequent biliary excretion. Dans l'insuffisance rĂ©nale, il y a une excrĂ©tion de retard Pramiracetam. In renal insufficiency, there is a delay excretion Pramiracetam. Des Ă©tudes conduites chez l'animal ont montrĂ© une excrĂ©tion du bromfĂ©nac dans le lait de rates aprĂšs des doses orales trĂšs Ă©levĂ©es voir rubrique Animal studies have shown excretion of bromfenac in the milk of rats following very high oral doses see section Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 179. Exacts 6. Temps Ă©coulĂ© 189 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200

Contrairementaux précédentes études menées sur le sujet, les chercheurs suggÚrent que la maladie COVID-19 se propage par : contact indirect : objets contaminés (fomites) et transmission par voie aérienne ; ces données soutiennent une excrétion du virus au cours de la respiration, la toilette et le contact avec les fomites ainsi donc

ActualitĂ© SantĂ© MĂ©dicaments Anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique Antiviraux Ă  usage systĂ©mique Valganciclovir teva 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 Valganciclovir teva est un mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique sous forme de comprimĂ© pelliculĂ© 60 Ă  base de Valganciclovir 450 mg.Autorisation de mise sur le marchĂ© le 31/08/2016 par TEVA SANTE au prix de 590,11€. À propos Principes actifs Valganciclovir chlorhydrate Excipients Noyau Cellulose microcristalline Mannitol MagnĂ©sium stĂ©arate Silice colloĂŻdale Crospovidone Pelliculage Opadry II 32K54870 rose Hypromellose Titane dioxyde Lactose monohydratĂ© TriacĂ©tine Fer oxyde Classification ATC anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique antiviraux Ă  usage systĂ©mique antiviraux a action directe nuclĂ©osides et nuclĂ©otides, inhibiteurs de la transcriptase inverse exclus valganciclovir Statut Ce mĂ©dicament est autorisĂ© sur le marchĂ© depuis le 31/08/2016. Indications pourquoi le prendre? VALGANCICLOVIR TEVA est indiquĂ© dans le traitement d'attaque et le traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV chez les adultes atteints de syndrome d'immunodĂ©ficience acquise SIDA. VALGANCICLOVIR TEVA est indiquĂ© en traitement prophylactique des infections Ă  CMV chez les adultes et les enfants de la naissance Ă  18 ans CMV-nĂ©gatifs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide Ă  partir d'un donneur CMV-positif. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? HypersensibilitĂ© au valganciclovir, au ganciclovir ou Ă  l'un des excipients mentionnĂ©s Ă  la rubrique Liste des excipients. Du fait de la similaritĂ© de structure chimique du valganciclovir substance active de VALGANCICLOVIR TEVA avec celle de l'aciclovir et du valaciclovir, une rĂ©action d'hypersensibilitĂ© croisĂ©e entre ces mĂ©dicaments est possible. De ce fait, VALGANCICLOVIR TEVA est contre-indiquĂ© chez les patients prĂ©sentant une hypersensibilitĂ© Ă  l'aciclovir ou au valaciclovir. VALGANCICLOVIR TEVA est contre-indiquĂ© durant l'allaitement voir rubrique FertilitĂ©, grossesse et allaitement. Posologie et mode d'administration Posologie Attention - Il est essentiel d'observer strictement les recommandations posologiques afin d'Ă©viter un surdosage ; voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et Surdosage. Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir aprĂšs administration orale. Un traitement par le valganciclovir per os Ă  la posologie de 900 mg deux fois par jour Ă©quivaut Ă  un traitement par le ganciclovir administrĂ© par voie IV Ă  la posologie de 5 mg/kg deux fois par jour. Traitement de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV Adulte Traitement d'attaque de la rĂ©tinite Ă  CMV Pour les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg deux fois par jour pendant 21 jours ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Un traitement d'attaque prolongĂ© peut accroĂźtre le risque de toxicitĂ© mĂ©dullaire voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  CMV En poursuite d'un traitement d'attaque ou chez les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV non Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Le traitement d'attaque peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© chez les patients dont la rĂ©tinite s'aggrave ; toutefois, la possibilitĂ© d'une rĂ©sistance virale au mĂ©dicament devra ĂȘtre envisagĂ©e. Traitement prophylactique de la maladie Ă  CMV en transplantation d'organes solides Adultes Chez les patients ayant reçu une greffe de rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour, le traitement doit ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. La prophylaxie peut ĂȘtre poursuivie jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi, Effets indĂ©sirables et PropriĂ©tĂ©s pharmacodynamiques. Chez les patients transplantĂ©s d'un organe solide autre que le rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA dosĂ©s Ă  450 mg une fois par jour, le traitement devant ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. Les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Population pĂ©diatrique Chez des enfants ayant reçu une greffe d'organe solide, dĂšs la naissance, qui ont un risque de dĂ©velopper une infection Ă  CMV, la dose quotidienne unique recommandĂ©e de VALGANCICLOVIR TEVA est calculĂ©e en fonction de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr, calculĂ©e avec la formule de Schwartz ClCrS, selon l'Ă©quation suivante Posologie pĂ©diatrique mg = 7 × SC × ClCrS voir la formule de la surface corporelle de Mosteller et la formule de la clairance de la crĂ©atinine de Schwartz ci-dessous. Si la clairance de la crĂ©atinine calculĂ©e selon la formule de Schwartz dĂ©passe 150 ml/min/1,73 mÂČ, alors une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 mÂČ doit ĂȘtre utilisĂ©e dans l'Ă©quation k = 0,45* pour les patients ĂągĂ©s de moins de 2 ans ; 0,55 pour les garçons ĂągĂ©s de 2 Ă  moins de 13 ans et pour les filles ĂągĂ©es de 2 Ă  16 ans ; et 0,7 pour les garçons ĂągĂ©s de 13 Ă  16 ans. Pour les patients ĂągĂ©s de plus de 16 ans, se rĂ©fĂ©rer Ă  la posologie de l'adulte. Les valeurs de k sont basĂ©es sur la mĂ©thode de JaffĂ© pour la mesure de la crĂ©atinine sĂ©rique et peuvent nĂ©cessiter une correction lorsque des mĂ©thodes enzymatiques sont utilisĂ©es. * Pour certaines sous-populations, une diminution de la valeur du k peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire par exemple chez les enfants ayant un faible poids Ă  la naissance. Pour les enfants ayant reçu une greffe de rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation. Pour les enfants ayant reçu une greffe d'organe solide autre que le rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  100 jours aprĂšs la transplantation. Toutes les doses calculĂ©es doivent ĂȘtre arrondies Ă  l'incrĂ©ment de 25 mg le plus proche pour la dose rĂ©elle administrable. Si la dose calculĂ©e dĂ©passe 900 mg, une dose maximum de 900 mg doit ĂȘtre administrĂ©e. La solution buvable est la formulation recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle permet d'administrer une dose calculĂ©e selon la formule ci-dessus. Cependant, les comprimĂ©s pelliculĂ©s de VALGANCICLOVIR TEVA peuvent ĂȘtre utilisĂ©s si la dose calculĂ©e est comprise dans une fenĂȘtre de plus ou moins 10 % des dosages disponibles en comprimĂ©s, et si le patient est en mesure d'avaler des comprimĂ©s. Par exemple, si la dose calculĂ©e est comprise entre 405 mg et 495 mg, un comprimĂ© Ă  450 mg peut ĂȘtre administrĂ©. Il est recommandĂ© de contrĂŽler la crĂ©atinine sĂ©rique rĂ©guliĂšrement et de prendre en compte les variations de taille et de poids corporel, puis d'adapter la posologie en consĂ©quence au cours de la pĂ©riode de prophylaxie. Instructions posologiques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale La crĂ©atinine sĂ©rique ou la clairance de la crĂ©atinine doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©es. La posologie doit ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la clairance de la crĂ©atinine comme indiquĂ© dans le tableau ci-dessous voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Une estimation de la clairance de la crĂ©atinine ml/min peut ĂȘtre obtenue Ă  partir de la valeur de la crĂ©atinine sĂ©rique au moyen de la formule suivante Chez la femme = 0,85 x la valeur chez l'homme ClCr ml/min Posologie du valganciclovir Traitement d'attaque Posologie du valganciclovir Traitement d'entretien - Prophylaxie ≄ 60 900 mg 2 comprimĂ©s 2 fois par jour 900 mg 2 comprimĂ©s 1 fois par jour 40 - 59 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 25 - 39 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 10 - 24 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par semaine 600 copies/ml Ă  la fin de la prophylaxie et/ou patients qui ont une maladie Ă  CMV confirmĂ©e jusqu'Ă  12 mois 52 semaines aprĂšs la transplantation. Trois patients dans chaque groupe de traitement ont eu une mutation de rĂ©sistance au ganciclovir. Population pĂ©diatrique Traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV L'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments a accordĂ© une dispense vis-Ă -vis de l'obligation d'effectuer des Ă©tudes avec le valganciclovir dans tous les sous-groupes de la population pĂ©diatrique dans le traitement de l'infection Ă  CMV chez des patients immunodĂ©primĂ©s voir rubrique Posologie et mode d'administration pour les informations concernant l'usage pĂ©diatrique. PrĂ©vention des infections Ă  CMV en cas de transplantation Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© administrĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours selon un algorithme d'adaptation posologique permettant d'obtenir des expositions similaires Ă  celles de l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi aprĂšs le traitement Ă©tait de 12 semaines. Le statut sĂ©rologique CMV D/R initial Ă©tait D+/R- dans 40 % des cas, D+/R+ dans 38 %, D-/R+ dans 19 % et D-/R- dans 3 % des cas. La prĂ©sence du virus CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez 7 patients. Les effets indĂ©sirables observĂ©s Ă©taient de nature similaire Ă  ceux rapportĂ©s chez l'adulte voir rubrique Effets indĂ©sirables. Une Ă©tude de tolĂ©rance de phase IV chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de rein ĂągĂ©s de 1 Ă  16 ans, n = 57 recevant du valganciclovir une fois par jour jusqu'Ă  200 jours, selon l'algorithme posologique voir rubrique Posologie et mode d'administration, a mis en Ă©vidence une faible incidence du CMV. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de 24 semaines. Le statut sĂ©rologique des donneurs et des receveurs D/R vis-Ă -vis du CMV Ă  l'inclusion a Ă©tĂ© le suivant D+/R+ dans 45 % des cas ; D+/R- dans 39 % des cas ; D-/R+ dans 7 % des cas ; D-/R- dans 7 % des cas et non dĂ©terminĂ© ND/R+ dans 2 % des cas. Une virĂ©mie Ă  CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez trois patients et une maladie Ă  CMV a Ă©tĂ© suspectĂ©e chez un patient, mais non confirmĂ©e par une PCR effectuĂ©e sur le CMV par le laboratoire central. Les effets indĂ©sirables observĂ©s ont Ă©tĂ© de nature similaire Ă  ceux survenant chez les patients adultes voir rubrique Effets indĂ©sirables. Ces donnĂ©es soutiennent l'extrapolation des donnĂ©es d'efficacitĂ© des adultes Ă  des enfants, et permettent de fournir des recommandations posologiques pour les patients pĂ©diatriques. Une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de tolĂ©rance de phase I chez des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe cardiaque ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, traitĂ©s par une dose quotidienne unique de valganciclovir selon l'algorithme posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration pendant deux jours consĂ©cutifs, a mis en Ă©vidence des expositions similaires Ă  celles constatĂ©es chez l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de sept jours. Le profil de tolĂ©rance a Ă©tĂ© conforme Ă  celui observĂ© au cours d'autres Ă©tudes menĂ©es chez des enfants et des adultes, bien que le nombre de patients et l'exposition au valganciclovir aient Ă©tĂ© limitĂ©s au cours de cette Ă©tude. Infection Ă  CMV congĂ©nitale L'efficacitĂ© et la tolĂ©rance du ganciclovir et/ou du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans deux Ă©tudes chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Au cours de la premiĂšre Ă©tude, la pharmacocinĂ©tique et la tolĂ©rance d'une dose unique de valganciclovir Ă©cart de doses 14-16-20 mg/kg/dose ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours atteints d'une infection congĂ©nitale Ă  CMV symptomatique voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Les nouveau-nĂ©s ont reçu 6 semaines de traitement antiviral. Parmi les 24 patients, 19 ont reçu jusqu'Ă  4 semaines de traitement oral par valganciclovir suivi de ganciclovir par voie au cours des 2 semaines suivantes. Les 5 autres patients ont reçu le ganciclovir par voie pendant la pĂ©riode de suivi de l'Ă©tude. Dans la seconde Ă©tude, l'efficacitĂ© et la tolĂ©rance d'un traitement par le valganciclovir de six semaines par rapport Ă  six mois ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 109 nourrissons ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Tous les nourrissons ont reçu le valganciclovir par voie orale Ă  la posologie de 16 mg/kg deux fois par jour pendant six semaines. AprĂšs six semaines de traitement, les nourrissons ont Ă©tĂ© randomisĂ©s selon une proportion de 11 pour poursuivre le traitement par le valganciclovir Ă  la mĂȘme posologie ou recevoir un placebo afin de complĂ©ter les six mois de traitement. Le valganciclovir n'est actuellement pas recommandĂ© dans cette indication thĂ©rapeutique. Le design des Ă©tudes et les rĂ©sultats obtenus sont trop limitĂ©s pour conclure sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© du propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV, chez des patients atteints du SIDA et de rĂ©tinite Ă  CMV et chez des patients transplantĂ©s. Absorption Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir. Il est bien absorbĂ© Ă  partir du tube digestif et rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir dans la paroi intestinale et le foie. L'exposition systĂ©mique au valganciclovir est transitoire et faible. La biodisponibilitĂ© absolue du ganciclovir issu du valganciclovir est d'environ 60 % pour l'ensemble des populations de patients Ă©tudiĂ©es et l'exposition rĂ©sultante au ganciclovir est similaire Ă  celle obtenue aprĂšs administration intraveineuse de ganciclovir voir ci-dessous. En comparaison, la biodisponibilitĂ© du ganciclovir aprĂšs une administration orale de 1000 mg en gĂ©lules est de 6 Ă  8 %. Valganciclovir chez les patients VIH+, CMV+ L'exposition systĂ©mique de patients VIH+, CMV+ aprĂšs administration deux fois par jour de ganciclovir et de valganciclovir pendant une semaine est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 5 mg/kg, IV n = 18 Valganciclovir 900 mg, per os n = 25 Ganciclovir Valganciclovir ASC 0-12 h 28,6 ± 9,0 32,8 ± 10,1 0,37 ± 0,22 Cmax ”g/ml 10,4 ± 4,9 6,7 ± 2,1 0,18 ± 0,06 L'efficacitĂ© du ganciclovir Ă  accroĂźtre le dĂ©lai avant progression de la rĂ©tinite Ă  CMV s'est rĂ©vĂ©lĂ©e corrĂ©lĂ©e avec l'exposition systĂ©mique ASC. Valganciclovir chez les patients transplantĂ©s d'organes solides L'exposition systĂ©mique Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre de patients transplantĂ©s aprĂšs administration quotidienne orale de ganciclovir et de valganciclovir est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 1000 mg 3x/j n = 82 Valganciclovir 900 mg 1 fois par jour n = 161 Ganciclovir ASC 0-24 h 28,0 ± 10,9 46,3 ± 15,2 Cmax ”g/ml 1,4 ± 0,5 5,3 ± 1,5 L'exposition systĂ©mique au ganciclovir Ă©tait similaire chez les patients ayant reçu une greffe de coeur, de rein ou de foie aprĂšs administration orale de valganciclovir en respectant l'algorithme de rĂ©duction de la posologie tenant compte de l'Ă©tat de la fonction rĂ©nale. Effet de l'alimentation La proportionnalitĂ© Ă  la dose de l'ASC du ganciclovir aprĂšs administration de 450 Ă  2625 mg de valganciclovir n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e que chez le sujet ayant pris des aliments. Lorsque le valganciclovir Ă©tait administrĂ© en prĂ©sence d'aliments Ă  la dose recommandĂ©e de 900 mg, des augmentations Ă©taient constatĂ©es Ă  la fois pour l'ASC moyenne du ganciclovir environ 30 % et pour la Cmax moyenne du ganciclovir environ 14 %, par comparaison Ă  l'administration Ă  jeun. En outre, les variations interindividuelles de l'exposition au ganciclovir diminuent lorsque le valganciclovir est pris avec des aliments. Le valganciclovir a toujours Ă©tĂ© administrĂ© avec des aliments au cours des Ă©tudes cliniques. Il est par consĂ©quent recommandĂ© d'administrer le valganciclovir avec des aliments voir rubrique Posologie et mode d'administration. Distribution En raison de la conversion rapide du valganciclovir en ganciclovir, la liaison du valganciclovir aux protĂ©ines n'a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. La liaison du ganciclovir aux protĂ©ines plasmatiques Ă©tait de 1 Ă  2 % sur des concentrations de 0,5 et 51 ”g/ml. Le volume de distribution du ganciclovir Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre aprĂšs administration intraveineuse Ă©tait de 0,680 ± 0,161 l/kg n = 114. Biotransformation Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir ; aucun autre mĂ©tabolite n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Aucun mĂ©tabolite du ganciclovir marquĂ© par un isotope radioactif administrĂ© par voie orale dose unique de 1000 mg n'a reprĂ©sentĂ© plus de 1 Ă  2 % de la radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans les fĂšces ou dans l'urine. Élimination AprĂšs administration du valganciclovir, l'excrĂ©tion rĂ©nale sous forme de ganciclovir par filtration glomĂ©rulaire et sĂ©crĂ©tion tubulaire active est la principale voie d'Ă©limination du valganciclovir. La clairance rĂ©nale reprĂ©sente 81,5 % ± 22 % n = 70 de la clairance systĂ©mique du ganciclovir. La demi-vie du ganciclovir issu du valganciclovir est de 4,1 ± 0,9 heures chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV. PharmacocinĂ©tique dans des situations cliniques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale L'altĂ©ration de la fonction rĂ©nale a conduit Ă  une diminution de la clairance du ganciclovir issu du valganciclovir et Ă  une augmentation correspondante de la demi-vie terminale. Par consĂ©quent, une adaptation de la posologie est nĂ©cessaire chez l'insuffisant rĂ©nal voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. HĂ©modialyse Chez les patients hĂ©modialysĂ©s, il est impossible de recommander une posologie pour VALGANCICLOVIR TEVA 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©. En effet, la dose individuelle de valganciclovir nĂ©cessaire pour ces patients est infĂ©rieure au dosage du comprimĂ© 450 mg. De ce fait, le valganciclovir ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© chez ces patients voir rubriques Posologie et mode d'administration et Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Insuffisance hĂ©patique La sĂ©curitĂ© et l'efficacitĂ© des comprimĂ©s de Valganciclovir chez l'insuffisant hĂ©patique n'ont pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es. L'insuffisance hĂ©patique ne devrait pas affecter la pharmacocinĂ©tique du ganciclovir puisqu'il est excrĂ©tĂ© par voie rĂ©nale ; de ce fait, aucune recommandation posologique spĂ©cifique ne peut ĂȘtre donnĂ©e. Population pĂ©diatrique Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© donnĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours. Les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques obtenus ont Ă©tĂ© similaires quel que soit l'organe transplantĂ© et l'Ăąge et ils ont Ă©tĂ© comparables Ă  ceux obtenus chez l'adulte. Un modĂšle pharmacocinĂ©tique de population a dĂ©montrĂ© que la biodisponibilitĂ© Ă©tait d'environ 60 %. La clairance a Ă©tĂ© corrĂ©lĂ©e positivement Ă  la fois Ă  la surface corporelle et Ă  la fonction rĂ©nale. Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase I chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de coeur ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, le valganciclovir a Ă©tĂ© administrĂ© une fois par jour durant deux jours. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de population ont permis d'estimer une biodisponibilitĂ© moyenne de 64 %. Une comparaison des rĂ©sultats de ces deux Ă©tudes avec les rĂ©sultats pharmacocinĂ©tiques obtenus dans la population adulte montre que les intervalles de l'ASC0-24h ont Ă©tĂ© semblables dans toutes les tranches d'Ăąge, y compris les adultes. Les valeurs moyennes de l'ASC0-24h et de la Cmax ont Ă©galement Ă©tĂ© similaires dans toutes les tranches d'Ăąge pĂ©diatriques infĂ©rieures Ă  12 ans, bien qu'il ait Ă©tĂ© observĂ© une tendance Ă  une diminution des valeurs moyennes de l'ASC0-24h et de la Cmax dans l'ensemble de la population pĂ©diatrique, montrant une corrĂ©lation avec l'augmentation de l'Ăąge. Cette tendance a Ă©tĂ© plus prononcĂ©e pour les valeurs moyennes de la clairance et de la demi-vie tœ. Cependant, ces rĂ©sultats Ă©taient attendus dans la mesure oĂč la clairance est influencĂ©e par les changements du poids, de la taille et de la fonction rĂ©nale associĂ©s Ă  la croissance des patients, comme cela est indiquĂ© par la modĂ©lisation des propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques de population. Le tableau, ci-aprĂšs, rĂ©sume les intervalles des ASC0-24h estimĂ©s par le modĂšle pour le ganciclovir Ă  partir de ces deux Ă©tudes, ainsi que les valeurs moyennes et l'Ă©cart type de l'ASC0-24h, de la Cmax, de la clairance et de la tœ pour les groupes d'Ăąge pĂ©diatriques pertinents comparativement aux valeurs obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes* Enfants ≄ 18 ans n = 160 2 - < 12 ans n = 21 ≄ 12 ans - 16 ans n = 25 ASC0-24h ÎŒg h/ml 46,3 ± 15,2 68,1 ± 19,8 64,3 ± 29,2 59,2 ± 15,1 50,3 ± 15,0 Intervalle d'ASC0-24h 15,4 - 116,1 34 - 124 34 - 152 36 - 108 22 - 93 Cmax ”g/ml 5,3 ± 1,5 10,5 ± 3,36 10,3 ± 3,3 9,4 ± 2,7 8,0 ± 2,4 Clairance L/h 12,7 ± 4,5 1,25 ± 0,473 2,5 ± 2,4 4,5 ± 2,9 6,4 ± 2,9 tœ h 6,5 ± 1,4 1,97 ± 0,185 3,1 ± 1,4 4,1 ± 1,3 5,5 ± 1,1 * Extrait du rapport d'Ă©tude PV 16000 La dose unique quotidienne de valganciclovir dans les deux Ă©tudes dĂ©crites ci-dessus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e sur la base de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr selon la formule de Schwartz modifiĂ©e et a Ă©tĂ© calculĂ©e en utilisant l'algorithme posologique prĂ©sentĂ© dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du ganciclovir aprĂšs l'administration de valganciclovir ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es au cours de deux Ă©tudes menĂ©es chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection congĂ©nitale symptomatique Ă  CMV. Dans la premiĂšre Ă©tude, 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours ont reçu 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour. Les patients ont ensuite Ă©tĂ© traitĂ©s par valganciclovir oral, la dose de valganciclovir poudre pour solution buvable Ă©tant comprise entre 14 mg/kg et 20 mg/kg deux fois par jour. La durĂ©e totale du traitement a Ă©tĂ© de six semaines. Une dose de 16 mg/kg deux fois par jour de valganciclovir poudre pour solution buvable a dĂ©montrĂ© une exposition au ganciclovir comparable Ă  6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour chez les nouveaux nĂ©s et a permis d'atteindre une exposition au ganciclovir similaire Ă  une dose intraveineuse efficace de 5 mg/kg chez l'adulte. Dans la deuxiĂšme Ă©tude, 109 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours ont reçu 16 mg/kg de valganciclovir poudre pour solution buvable deux fois par jour pendant six semaines, puis 96 des 109 patients ont Ă©tĂ© randomisĂ©s pour continuer Ă  recevoir le valganciclovir ou un placebo pendant six mois. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC0-12h ont Ă©tĂ© infĂ©rieures par rapport Ă  celles de la premiĂšre Ă©tude. Le tableau, ci-aprĂšs, prĂ©sente les valeurs moyennes de l'ASC, de la Cmax et de la tœ, avec les Ă©carts types, comparativement aux donnĂ©es obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes Patients pĂ©diatriques nouveau-nĂ©s et nourrissons 5 mg/kg GAN Dose unique n = 8 6 mg/kg GAN Deux fois par jour n = 19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 100 ASC0-∞ 25,4 ± 4,32 - - - ASC12h - 38,2 ± 42,7 30,1 ± 15,1 20,85 ± 5,40 Cmax ”g/ml 9,03 ± 1,26 12,9 ± 21,5 5,44 ± 4,04 - t1/2 h 3,32 ± 0,47 2,52 ± 0,55 2,98 ± 1,26 2,98 ± 1,12 GAN = Ganciclovir, VAL = Valganciclovir, oral Ces donnĂ©es sont trop limitĂ©es pour tirer des conclusions en matiĂšre d'efficacitĂ© ou donner des recommandations posologiques pour les enfants souffrant d'infection congĂ©nitale Ă  CMV. DurĂ©e et prĂ©cautions particuliĂšres de conservation DurĂ©e de conservation 3 ans. Flacon Le mĂ©dicament doit ĂȘtre utilisĂ© dans les 9 mois suivant l'ouverture du particuliĂšres de conservation Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en 30 et 30 x 1, 60 et 60 x 1 comprimĂ©s sous plaquettes PVC/ACLAR/PVC/Aluminium. 30 comprimĂ©s pelliculĂ©s en flacon blanc en polyĂ©thylĂšne de haute densitĂ© PEHD de 60 ml contenant une cartouche de dessicant 3 g et bouchon avec sĂ©curitĂ© enfant en polypropylĂšne PP. 60 comprimĂ©s pelliculĂ©s en flacon blanc en polyĂ©thylĂšne de haute densitĂ© PEHD de 100 ml contenant une cartouche de dessicant 3 g et bouchon avec sĂ©curitĂ© enfant en polypropylĂšne PP. Toutes les prĂ©sentations peuvent ne pas ĂȘtre commercialisĂ©es. Certes les chercheurs de Los Alamos ont trouvĂ© que les patients infectĂ©s avec des SARS-CoV-2 contenant l’acide aminĂ© G614 avaient une charge virale plus Ă©levĂ©e mais ils soulignent ne pas ActualitĂ© SantĂ© MĂ©dicaments Anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique Antiviraux Ă  usage systĂ©mique Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan est un mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique sous forme de comprimĂ© pelliculĂ© 60 Ă  base de Valganciclovir 450 mg.Autorisation de mise sur le marchĂ© le 28/05/2015 par MYLAN au prix de 590,11€. À propos Principes actifs Valganciclovir Excipients Noyau Cellulose microcristalline Crospovidone StĂ©arique acide Pelliculage Hypromellose Titane dioxyde Macrogol 400 Fer oxyde Polysorbate 80 Classification ATC anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique antiviraux Ă  usage systĂ©mique antiviraux a action directe nuclĂ©osides et nuclĂ©otides, inhibiteurs de la transcriptase inverse exclus valganciclovir Statut Ce mĂ©dicament est autorisĂ© sur le marchĂ© depuis le 28/05/2015. Indications pourquoi le prendre? Valganciclovir Mylan est indiquĂ© dans le traitement d'attaque et le traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV chez les patients adultes atteints de syndrome d'immunodĂ©ficience acquise SIDA. Valganciclovir Mylan est indiquĂ© en traitement prophylactique des infections Ă  CMV chez les adultes et les enfants de la naissance Ă  18 ans CMV-nĂ©gatifs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide Ă  partir d'un donneur CMV-positif. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? HypersensibilitĂ© Ă  la substance active, au ganciclovir ou Ă  l'un des excipients mentionnĂ©s Ă  la rubrique Composition. Du fait de la similaritĂ© de la structure chimique du valganciclovir avec celle de l'aciclovir et du valaciclovir, une rĂ©action d'hypersensibilitĂ© croisĂ©e entre ces mĂ©dicaments est possible. De ce fait, le valganciclovir est contre-indiquĂ© chez les patients prĂ©sentant une hypersensibilitĂ© Ă  l'aciclovir ou au valaciclovir. Le valganciclovir est contre-indiquĂ© durant l'allaitement voir la rubrique Grossesse et allaitement. Posologie et mode d'administration Attention - Il est essentiel d'observer strictement les recommandations posologiques afin d'Ă©viter un surdosage voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et Surdosage. Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir aprĂšs administration orale. Sur le plan thĂ©rapeutique, un traitement par le valganciclovir per os Ă  la posologie de 900 mg deux fois par jour Ă©quivaut Ă  un traitement par le ganciclovir administrĂ© par voie IV Ă  la posologie de 5 mg/kg deux fois par jour. Posologie Traitement de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV Patients adultes Traitement d'attaque de la rĂ©tinite Ă  CMV Pour les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan dosĂ©s Ă  450 mg deux fois par jour pendant 21 jours ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Un traitement d'attaque prolongĂ© peut accroĂźtre le risque de toxicitĂ© mĂ©dullaire voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  CMV En poursuite d'un traitement d'attaque ou chez les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV non Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Le traitement d'attaque peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© chez les patients dont la rĂ©tinite s'aggrave. Toutefois, la possibilitĂ© d'une rĂ©sistance virale au mĂ©dicament devra ĂȘtre envisagĂ©e. Population pĂ©diatrique La tolĂ©rance et l'efficacitĂ© de Valganciclovir Mylan dans le traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV n'ont pas Ă©tĂ© Ă©tablies au cours d'Ă©tudes cliniques adĂ©quates et bien contrĂŽlĂ©es chez des enfants. Traitement prophylactique de la maladie Ă  CMV en transplantation d'organes solides Patients adultes Chez les patients ayant reçu une greffe de rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement doit ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. La prophylaxie peut ĂȘtre poursuivie jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi, Effets indĂ©sirables et PropriĂ©tĂ©s pharmacodynamiques. Chez les patients transplantĂ©s d'un organe solide autre que le rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement devant ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. Population pĂ©diatrique Chez des enfants ayant reçu une greffe d'organe solide, dĂšs la naissance, qui ont un risque de dĂ©velopper une infection Ă  CMV, la dose quotidienne unique recommandĂ©e de valganciclovir est calculĂ©e en fonction de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr, calculĂ©e avec la formule de Schwartz ClCrS, selon l'Ă©quation suivante Posologie pĂ©diatrique mg = 7 × SC × ClCrS voir la formule de la surface corporelle de Mosteller et la formule de la clairance de la crĂ©atinine de Schwartz ci-dessous. Si la clairance de la crĂ©atinine calculĂ©e selon la formule de Schwartz dĂ©passe 150 ml/min/1,73 mÂČ, alors une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 mÂČ doit ĂȘtre utilisĂ©e dans l'Ă©quation dans laquelle k = 0,45* pour les patients ĂągĂ©s de moins de 2 ans ; 0,55 pour les garçons ĂągĂ©s de 2 Ă  moins de 13 ans et pour les filles ĂągĂ©es de 2 Ă  16 ans ; et 0,7 pour les garçons ĂągĂ©s de 13 Ă  16 ans. Pour les patients ĂągĂ©s de plus de 16 ans, se rĂ©fĂ©rer Ă  la posologie de l'adulte. Les valeurs de k sont basĂ©es sur la mĂ©thode de JaffĂ© pour la mesure de la crĂ©atinine sĂ©rique et peuvent nĂ©cessiter une correction lorsque des mĂ©thodes enzymatiques sont utilisĂ©es. * Pour certaines sous-populations, une diminution de la valeur du k peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire par exemple chez les enfants ayant un faible poids Ă  la naissance. Pour les enfants ayant reçu une greffe de rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation. Pour les enfants ayant reçu une greffe d'organe solide autre que le rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  100 jours aprĂšs la transplantation. Toutes les doses calculĂ©es doivent ĂȘtre arrondies Ă  l'incrĂ©ment de 25 mg le plus proche pour la dose rĂ©elle administrable. Si la dose calculĂ©e dĂ©passe 900 mg, une dose maximum de 900 mg doit ĂȘtre administrĂ©e. La solution buvable est la formulation recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle permet d'administrer une dose calculĂ©e selon la formule ci-dessus. Cependant, les comprimĂ©s pelliculĂ©s de Valganciclovir Mylan peuvent ĂȘtre utilisĂ©s si la dose calculĂ©e est comprise dans une fenĂȘtre de plus ou moins 10 % des dosages disponibles en comprimĂ©s, et si le patient est en mesure d'avaler des comprimĂ©s. Par exemple, si la dose calculĂ©e est comprise entre 405 mg et 495 mg, un comprimĂ© Ă  450 mg peut ĂȘtre administrĂ©. Il est recommandĂ© de contrĂŽler la crĂ©atinine sĂ©rique rĂ©guliĂšrement et de prendre en compte les variations de taille et de poids corporel, puis d'adapter la posologie en consĂ©quence au cours de la pĂ©riode de prophylaxie. Instructions posologiques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale La crĂ©atinine sĂ©rique ou la clairance de la crĂ©atinine doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©es. La posologie doit ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la clairance de la crĂ©atinine comme indiquĂ© dans le tableau ci-dessous voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Une estimation de la clairance de la crĂ©atinine ml/min peut ĂȘtre obtenue Ă  partir de la valeur de la crĂ©atinine sĂ©rique au moyen de la formule suivante Chez l'homme = 140 - Ăąge [ans] x poids corporel [kg] 72 x 0,011 x crĂ©atinine sĂ©rique [micromoles/l] Chez la femme = 0,85 x la valeur chez l'homme. ClCr ml/min Posologie du valganciclovir Posologie du valganciclovir Traitement d'attaque Traitement d'entretien - Prophylaxie ≄ 60 900 mg 2 comprimĂ©s 2 fois par jour 900 mg 2 comprimĂ©s 1 fois par jour 40 - 59 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 25 - 39 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 10 - 24 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par semaine 600 copies/ml Ă  la fin de la prophylaxie et/ou patients qui ont une maladie Ă  CMV confirmĂ©e jusqu'Ă  12 mois 52 semaines aprĂšs la transplantation. Trois patients dans chaque groupe de traitement ont eu une mutation de rĂ©sistance au ganciclovir. Population pĂ©diatrique Traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV L'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments a accordĂ© une dispense vis-Ă -vis de l'obligation d'effectuer des Ă©tudes avec le valganciclovir dans tous les sous types de population pĂ©diatrique dans le traitement de l'infection Ă  CMV chez des patients immunodĂ©primĂ©s voir rubrique Posologie et mode d'administration pour des informations sur l'utilisation pĂ©diatrique. PrĂ©vention des infections Ă  CMV en cas de transplantation Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© donnĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours selon un algorithme d'adaptation posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration permettant d'obtenir des expositions similaires Ă  celles de l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi aprĂšs le traitement Ă©tait de 12 semaines. Le statut sĂ©rologique CMV D/R initial Ă©tait D+/R- dans 40 % des cas, D+/R+ dans 38 %, D-/R+ dans 19 % et D-/R- dans 3 % des cas. La prĂ©sence du virus CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez 7 patients. Les effets indĂ©sirables observĂ©s Ă©taient de nature similaire Ă  ceux rapportĂ©s chez l'adulte voir rubrique Effets indĂ©sirables. Une Ă©tude de tolĂ©rance de phase IV chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de rein ĂągĂ©s de 1 Ă  16 ans, n = 57 recevant du valganciclovir une fois par jour jusqu'Ă  200 jours, selon l'algorithme posologique voir rubrique Posologie et mode d'administration, a mis en Ă©vidence une faible incidence du CMV. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de 24 semaines. Le statut sĂ©rologique des donneurs et des receveurs D/R vis-Ă -vis du CMV Ă  l'inclusion a Ă©tĂ© le suivant D+/R+ 45 % ; D+/R- 39 % ; D-/R+ 7 % ; D-/R- 7 % et non dĂ©terminĂ© ND/R + dans 2 % des cas. Une virĂ©mie Ă  CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez trois patients et une maladie Ă  CMV a Ă©tĂ© suspectĂ©e chez un patient, mais non confirmĂ©e par une PCR effectuĂ©e sur le CMV par le laboratoire central. Les effets indĂ©sirables observĂ©s ont Ă©tĂ© de nature similaire Ă  ceux survenant chez les patients adultes voir rubrique Effets indĂ©sirables. Ces donnĂ©es soutiennent l'extrapolation des donnĂ©es d'efficacitĂ© des adultes Ă  des enfants, et permettent de fournir des recommandations posologiques pour les enfants. Une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de tolĂ©rance de phase I chez des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe cardiaque ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, traitĂ©s par une dose quotidienne unique de valganciclovir selon l'algorithme posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration pendant deux jours consĂ©cutifs, a mis en Ă©vidence des expositions similaires Ă  celles constatĂ©es chez l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de sept jours. Le profil de tolĂ©rance a Ă©tĂ© conforme Ă  celui observĂ© au cours d'autres Ă©tudes menĂ©es chez des enfants et des adultes, bien que le nombre de patients et l'exposition au valganciclovir aient Ă©tĂ© limitĂ©s au cours de cette Ă©tude. Infection Ă  CMV congĂ©nitale L'efficacitĂ© et la tolĂ©rance du ganciclovir et/ou du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans deux Ă©tudes chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Au cours de la premiĂšre Ă©tude, la pharmacocinĂ©tique et la tolĂ©rance d'une dose unique de valganciclovir Ă©cart de doses 14-16-20 mg/kg/dose ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours atteints d'une infection congĂ©nitale Ă  CMV symptomatique voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Les nouveau-nĂ©s ont reçu 6 semaines de traitement antiviral. Parmi les 24 patients, 19 ont reçu jusqu'Ă  4 semaines de traitement oral par valganciclovir suivi de ganciclovir par voie au cours des 2 semaines suivantes. Les 5 autres patients ont reçu le ganciclovir par voie pendant la pĂ©riode de suivi de l'Ă©tude. Dans la seconde Ă©tude, l'efficacitĂ© et la tolĂ©rance d'un traitement par le valganciclovir de six semaines par rapport Ă  six mois ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 109 nourrissons ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Tous les nourrissons ont reçu le valganciclovir par voie orale Ă  la posologie de 16 mg/kg deux fois par jour pendant six semaines. AprĂšs six semaines de traitement, les nourrissons ont Ă©tĂ© randomisĂ©s selon une proportion de 11 pour poursuivre le traitement par le valganciclovir Ă  la mĂȘme posologie ou recevoir un placebo afin de complĂ©ter les six mois de traitement. Le valganciclovir n'est actuellement pas recommandĂ© dans cette indication thĂ©rapeutique. La mĂ©thodologie des Ă©tudes et les rĂ©sultats obtenus sont trop limitĂ©s pour conclure sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© du propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV, chez des patients atteints du SIDA et de rĂ©tinite Ă  CMV et chez des patients transplantĂ©s d'organes solides. Absorption Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir. Il est bien absorbĂ© Ă  partir du tube digestif et rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir dans la paroi intestinale et le foie. L'exposition systĂ©mique au valganciclovir est transitoire et faible. La biodisponibilitĂ© du ganciclovir issu d'une administration orale de valganciclovir est d'environ 60 % pour l'ensemble des populations de patients Ă©tudiĂ©es et l'exposition rĂ©sultante au ganciclovir est similaire Ă  celle obtenue aprĂšs administration intraveineuse de ganciclovir voir ci-dessous. À titre de comparaison, la biodisponibilitĂ© du ganciclovir aprĂšs l'administration de 1000 mg de ganciclovir par voie orale en gĂ©lule est de 6 Ă  8 %.Valganciclovir chez les patients VIH positif, CMV positif L'exposition systĂ©mique de patients VIH positif, CMV positif aprĂšs administration deux fois par jour de ganciclovir et de valganciclovir pendant une semaine est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 5 mg/kg, IV n = 18 Valganciclovir 900 mg, per os n = 25 Ganciclovir Valganciclovir ASC0-12 h 28,6 ± 9,0 32,8 ± 10,1 0,37 ± 0,22 Cmax ”g/ml 10,4 ± 4,9 6,7 ± 2,1 0,18 ± 0,06 L'efficacitĂ© du ganciclovir Ă  accroĂźtre le dĂ©lai avant progression de la rĂ©tinite Ă  CMV s'est rĂ©vĂ©lĂ©e corrĂ©lĂ©e avec l'exposition systĂ©mique ASC. Valganciclovir chez les patients transplantĂ©s d'organes solides L'exposition systĂ©mique Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre de patients transplantĂ©s d'organes solides aprĂšs administration quotidienne orale de ganciclovir et de valganciclovir est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 1000 mg 3 fois par jour n = 82 Valganciclovir 900 mg 1 fois par jour n = 161 Ganciclovir ASC0-24 h Cmax ”g/ml 28,0 ± 10,9 1,4 ± 0,5 46,3 ± 15,2 5,3 ± 1,5 L'exposition systĂ©mique au ganciclovir Ă©tait similaire chez les patients ayant reçu une greffe de coeur, ou de rein ou de foie aprĂšs administration orale de valganciclovir en respectant l'algorithme de rĂ©duction de la posologie tenant compte de l'Ă©tat de la fonction rĂ©nale. Effet de l'alimentation La proportionnalitĂ© Ă  la dose de l'ASC du ganciclovir aprĂšs administration de 450 Ă  2625 mg de valganciclovir n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e que chez le sujet ayant pris des aliments. Lorsque le valganciclovir Ă©tait administrĂ© en prĂ©sence d'aliments Ă  la dose recommandĂ©e de 900 mg, des augmentations Ă©taient constatĂ©es Ă  la fois pour l'ASC moyenne du ganciclovir environ 30 % et pour la Cmax moyenne du ganciclovir environ 14 %, par comparaison Ă  l'administration Ă  jeun. En outre, les variations interindividuelles de l'exposition au ganciclovir diminuent lorsque le valganciclovir est pris avec des aliments. Le valganciclovir a toujours Ă©tĂ© administrĂ© avec des aliments au cours des Ă©tudes cliniques. Il est par consĂ©quent recommandĂ© d'administrer valganciclovir avec des aliments voir rubrique Posologie et mode d'administration. Distribution En raison de la conversion rapide du valganciclovir en ganciclovir, la liaison du valganciclovir aux protĂ©ines n'a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. La liaison du ganciclovir aux protĂ©ines plasmatiques Ă©tait de 1 Ă  2 % sur des concentrations de 0,5 et 51 ”g/ml. Le volume de distribution Vd du ganciclovir Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre aprĂšs administration intraveineuse Ă©tait de 0,680 ± 0,161 l/kg n = 114. Biotransformation Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir ; aucun autre mĂ©tabolite n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Aucun mĂ©tabolite du ganciclovir marquĂ© par un isotope radioactif administrĂ© par voie orale dose unique de 1000 mg n'a reprĂ©sentĂ© plus de 1 Ă  2 % de la radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans les fĂšces ou dans l'urine. Élimination AprĂšs administration de valganciclovir, l'excrĂ©tion rĂ©nale sous forme de ganciclovir par filtration glomĂ©rulaire et sĂ©crĂ©tion tubulaire active est la principale voie d'Ă©limination du valganciclovir. La clairance rĂ©nale reprĂ©sente 81,5 % ± 22 % n = 70 de la clairance systĂ©mique du ganciclovir. Les estimations bayĂ©siennes post hoc de la clairance apparente moyenne du ganciclovir, chez les patients ayant une clairance de la crĂ©atinine supĂ©rieure Ă  60 ml/min, sont de 14,05 ± 4,13 l/h. Chez les patients prĂ©sentant une insuffisance rĂ©nale, la clairance apparente moyenne du ganciclovir est de 8,46 ± 1,67 l/h 40 2 - < 12 ans n=21 ≄ 12 ans - 16 ans n=25 ASC0-24h 46,3 ± 15,2 68,1 ± 19,8 64,3 ± 29,2 59,2 ± 15,1 50,3 ± 15,0 Intervalle d'ASC0-24h 15,4 - 116,1 34 - 124 34 - 152 36 - 108 22 - 93 Cmax ”g/ml 5,3 ± 1,5 10,5 ± 3,36 10,3 ± 3,3 9,4 ± 2,7 8,0 ± 2,4 Clairance l/h 12,7 ± 4,5 1,25± 0,473 2,5 ± 2,4 4,5 ± 2,9 6,4 ± 2,9 t1/2 h 6,5 ± 1,4 1,97± 0,185 3,1 ±1,4 4,1 ± 1,3 5,5 ± 1,1 * Extrait du rapport d'Ă©tude PV 16000 La dose unique quotidienne de valganciclovir dans les deux Ă©tudes dĂ©crites ci-dessus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e sur la base de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine CrCl selon la formule de Schwartz modifiĂ©e et a Ă©tĂ© calculĂ©e en utilisant l'algorithme posologique prĂ©sentĂ© dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du ganciclovir aprĂšs l'administration de valganciclovir ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es au cours de deux Ă©tudes menĂ©es chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection congĂ©nitale symptomatique Ă  CMV. Dans la premiĂšre Ă©tude, 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours, ont reçu 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour. Les patients ont ensuite Ă©tĂ© traitĂ©s par valganciclovir oral, la dose de valganciclovir poudre pour solution buvable Ă©tant comprise entre 14 mg/kg et 20 mg/kg deux fois par jour. La durĂ©e totale du traitement a Ă©tĂ© de six semaines. Une dose de 16 mg/kg deux fois par jour de valganciclovir poudre pour solution buvable a dĂ©montrĂ© une exposition au ganciclovir comparable Ă  6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour chez les nouveau-nĂ©s et a permis d'atteindre une exposition au ganciclovir similaire Ă  une dose intraveineuse efficace de 5 mg/kg chez l'adulte. Dans la deuxiĂšme Ă©tude, 109 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours ont reçu 16 mg/kg de valganciclovir poudre pour solution buvable deux fois par jour pendant six semaines, puis 96 des 109 patients ont Ă©tĂ© randomisĂ©s pour continuer Ă  recevoir le valganciclovir ou un placebo pendant six mois. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC0-12h ont Ă©tĂ© infĂ©rieures par rapport Ă  celles de la premiĂšre Ă©tude. Le tableau, ci-aprĂšs, prĂ©sente les valeurs moyennes de l'ASC, de la Cmax et de la tœ, avec les Ă©carts types, comparativement aux donnĂ©es obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes Nouveau-nĂ©s 5 mg/kg GAN Dose unique n=8 6 mg/kg GAN Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 100 ASC0-∞ 25,4 ± 4,32 - - - ASC0-12h - 38,2 ± 42,7 30,1 ± 15,1 20,85 ± 5,40 Cmax ”g/ml 9,03 ± 1,26 12,9 ± 21,5 5,44 ± 4,04 - t1/2 h 3,32 ± 0,47 2,52 ± 0,55 2,98 ± 1,26 2,98 ± 1,12 GAN = Ganciclovir, IV ; VAL = Valganciclovir, oral Ces donnĂ©es sont trop limitĂ©es pour conclure en matiĂšre d'efficacitĂ© ou donner des recommandations posologiques pour les enfants souffrant d'infection congĂ©nitale Ă  CMV. DurĂ©e et prĂ©cautions particuliĂšres de conservation DurĂ©e de conservation Flacons PEHD 3 ans ; aprĂšs premiĂšre ouverture du flacon 3 mois. Plaquettes 2 particuliĂšres de conservation Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en comprimĂ©s pelliculĂ©s sous plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es unitaires PVC/PE/PVdC/Aluminium. cesrĂ©sultats montrent donc qu’ « une excrĂ©tion prolongĂ©e de l’adn du virus monkeypox peut se produire dans le sperme des patients infectĂ©s pendant des semaines ReprĂ©sentation artistique du coronavirus SARS-CoV-2 © Fusion Medical Animation on Unsplash Des chercheurs allemands ont menĂ© une analyse virologique dĂ©taillĂ©e auprĂšs de neuf patients atteints de Covid-19 afin d’évaluer la rĂ©plication du SARS-CoV-2, la persistance et l’excrĂ©tion du virus, ainsi que la rĂ©ponse du systĂšme immunitaire en anticorps. Autant de donnĂ©es particuliĂšrement attendues par la communautĂ© scientifique pour mieux comprendre la dynamique temporelle de ce nouveau virus et sa contagiositĂ©. Les patients inclus dans cette Ă©tude parue en ligne le 1er avril dans la revue Nature faisaient partie d’un cluster agrĂ©gat de cas dĂ©couvert Ă  Munich le 27 janvier dernier, autrement dit de sujets contacts, tous contaminĂ©s Ă  partir d’un cas index. Tous les participants ont Ă©tĂ© traitĂ©s dans le mĂȘme hĂŽpital, Ă  Munich. Les tests de dĂ©tection du gĂ©nome du virus par la technique RT-PCR ont Ă©tĂ© effectuĂ©s par deux laboratoires collaborant Ă©troitement, la plupart des rĂ©sultats obtenus par un laboratoire Ă©tant confirmĂ©s par l’autre. L’évaluation virologique dĂ©taillĂ©e a consistĂ© Ă  analyser des prĂ©lĂšvements recueillis au tout dĂ©but de l’évolution clinique de ces patients Covid-19 hospitalisĂ©s, de mĂȘme que sur des Ă©chantillons biologiques prĂ©levĂ©s avant leur admission Ă  l’hĂŽpital. Tous ces patients ont eu un test PCR positif pour le SARS-CoV-2 Ă  partir de prĂ©lĂšvements de gorge ou nasopharyngĂ©s. L’équipe conduite par Christian Drosten hĂŽpital universitaire de la CharitĂ©, Berlin et Clemens Wendtner Klinikum MĂŒnchen-Schwabing, Munich ont tout d’abord montrĂ© que ces patients n’avaient pas de co-infection absence d’autres coronavirus humains, de virus grippaux, de rhinovirus, entĂ©rovirus, virus respiratoire syncytial, parainfluenza, metapneumovirus, adenovirus, bocavirus. Écouvillons stĂ©riles pour prĂ©lĂšvements destinĂ©s Ă  la recherche du coronavirus SARS-CoV-2 © Wikipedia RĂ©plication virale active dans les voies respiratoires supĂ©rieures Les premiers Ă©couvillonnages revenus positifs l’ont Ă©tĂ© le lendemain des premiers symptĂŽmes qui Ă©taient lĂ©gers ou annonciateurs de la maladie. Tous les tests diagnostiques ont Ă©tĂ© positifs entre J1 et J5. Il s’agit d’une diffĂ©rence notable avec ce que l’on observe dans le SRAS syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« lors duquel le pic de la charge virale est observĂ© entre J7 et J10. Cette Ă©tude montre donc que la charge virale dans la maladie Covid-19 peut atteindre un pic avant J5 et qu’elle est plus de 1000 fois plus importante. AprĂšs J5, la charge virale dans les Ă©couvillonnages a diminuĂ©, avec un taux de dĂ©tection d’environ 40 %. La charge virale a Ă©tĂ© dĂ©tectable dans les prĂ©lĂšvements de gorge pendant deux semaines, jusqu’à J28. Par ailleurs, la charge virale dans les crachats induits diminue plus lentement que dans les prĂ©lĂšvements de gorge. Ces rĂ©sultats soulignent l’importance des gestes barriĂšres visant Ă  limiter la diffusion du virus par les gouttelettes. Au vu des rĂ©sultats obtenus, les chercheurs allemands considĂšrent qu’ une sortie prĂ©coce de l’hĂŽpital avec isolement au domicile du patient pourrait ĂȘtre adoptĂ©e pour les patients ayant moins de 100 000 copies d’ARN viral par millilitre de crachats aprĂšs le dixiĂšme jour des symptĂŽmes. Ces deux critĂšres prĂ©disent un faible risque d’infectiositĂ© sur la base de la culture cellulaire ». Cultures virales nĂ©gatives sur les prĂ©lĂšvements aprĂšs J8 Alors que le virus vivant a Ă©tĂ© facilement isolĂ© Ă  partir d’échantillons provenant de la gorge et des poumons au cours de la premiĂšre semaine aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, il n’a plus Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans les cultures de ces Ă©chantillons au-delĂ  de J8. Ces rĂ©sultats diffĂšrent de ceux obtenus chez des patients atteints de SRAS chez lesquels on ne parvient le plus souvent pas Ă  isoler le coronavirus SARS-CoV. Tout indique donc, dans la maladie Covid-19, la prĂ©sence d’une rĂ©plication active du virus dans les voies respiratoires supĂ©rieures. En revanche, le coronavirus n’a pas Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de selles rĂ©alisĂ©s entre J6 et J12 chez quatre patients. Il se peut que l’échec de l’isolement du virus dans les selles tienne au fait que les patients Ă©taient atteints d’une forme modĂ©rĂ©e de Covid-19 et qu’un seul patient a prĂ©sentĂ© une diarrhĂ©e intermittente. Par ailleurs, il importe de dĂ©terminer si le SARS-CoV-2 peut Ă©ventuellement perdre son pouvoir infectieux dans l’environnement intestinal. Les chercheurs indiquent ne pas avoir dĂ©tectĂ© l’ARN du SARS-CoV-2 dans les Ă©chantillons d’urine de mĂȘme que dans aucun Ă©chantillon de sĂ©rum. Les biologistes molĂ©culaires ont recherchĂ© la prĂ©sence de petits fragments d’ARN viral ARN sub-gĂ©nomique tĂ©moignant de l’existence d’un cycle de reproduction active du virus dans les cellules infectĂ©es. Leurs donnĂ©es montrent effectivement que le SARS-CoV-2 se rĂ©plique activement dans la gorge pendant les cinq premiers jours aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes. De tels rĂ©sultats n’ont pas Ă©tĂ© obtenus Ă  partir des Ă©chantillons de selles. Populations virales distinctes dans la gorge et les crachats Par ailleurs, le sĂ©quençage du gĂ©nome complet du virus indique la prĂ©sence de diffĂ©rents gĂ©notypes variants lĂ©gĂšrement diffĂ©rents au niveau gĂ©nĂ©tique* dans les prĂ©lĂšvements de gorge et les crachats. Un rĂ©sultat qui amĂšne Ă  penser qu’il existe une rĂ©plication virale indĂ©pendante dans la gorge et les poumons. Alors que dans la plupart des cas, les symptĂŽmes se sont attĂ©nuĂ©s au bout de la fin de la premiĂšre semaine, l’ARN viral est restĂ© dĂ©tectable dans les prĂ©lĂšvements de gorge pendant la deuxiĂšme semaine. De mĂȘme, les Ă©chantillons de selles et des crachats sont restĂ©s positifs pour l’ARN viral pendant plus de trois semaines chez 6 des 9 patients et ce, malgrĂ© une rĂ©solution complĂšte des symptĂŽmes. Ce taux Ă©levĂ© tranche avec ce que l’on observe lors de l’infection par le coronavirus du MERS syndrome respiratoire du Moyen-Orient au cours de laquelle on trouve moins souvent l’ARN viral. Les auteurs font Ă©galement remarquer que 4 des 9 patients ont prĂ©sentĂ© une anosmie perte d’odorat et une agueusie perte du goĂ»t. Kit de diagnostic PCR pour le SARS-CoV-2 © Wikipedia La moitiĂ© des patients ont des anticorps Ă  J7 La dĂ©tection des anticorps encore appelĂ©e sĂ©roconversion a eu lieu Ă  J7 chez 50% des patients. Une semaine plus tard, Ă  J14, les neuf patients avaient dĂ©veloppĂ© des anticorps anti-SARS-CoV-2. Tous avaient des anticorps neutralisants, autrement dit capables de neutraliser l’action du virus lorsque celui-ci est mis au contact de cellules cibles en laboratoire. La quantitĂ© d’anticorps prĂ©sente dans le sĂ©rum des patients ce que les immunologistes appellent le titre en anticorps ne semblait pas dĂ©pendre de l’évolution clinique. Il importe de noter que cette Ă©tude n’a pas inclus de patients atteints d’une forme sĂ©vĂšre de Covid-19. Des travaux supplĂ©mentaires sont donc nĂ©cessaires pour Ă©valuer la valeur pronostique qu’aurait une augmentation de la charge virale au-delĂ  de la premiĂšre semaine. Chacun des 9 patients inclus dans l’étude, cinĂ©tique de la charge virale crachats en violet, prĂ©lĂšvements de gorge en jaune, selles en gris, moment de la sĂ©roconversion apparition des anticorps plasmatiques. Signes cliniques fiĂšvre, toux/gĂȘne respiratoire dyspnĂ©e. Dans chaque graphique, la ligne en pointillĂ©s reprĂ©sente la limite de quantification de la technique PCR. DĂšs que la valeur se situe en dessous de ce seuil, le rĂ©sultat du test PCR est nĂ©gatif. En effet, les tests ne sont pas assez prĂ©cis pour un faible nombre de copies d’ARN viral. Certaines courbes Ă  une phase avancĂ©e se situent tout prĂšs de la valeur seuil et alternent dans un sens ou dans l’autre, ce qui peut conduire Ă  une interprĂ©tation erronĂ©e de nouvelle infection rĂ©infection. L’évolution de la charge virale montre qu’il n’y a pas d’élimination abrupte du virus au moment de l’apparition des anticorps sĂ©roconversion. La sĂ©roconversion en dĂ©but de deuxiĂšme semaine s’accompagne plutĂŽt d’un dĂ©clin lent mais rĂ©gulier de la charge virale dans les crachats. Les graphiques montrent que les rĂ©sultats du test PCR de dĂ©tection du gĂ©nome viral oscillent entre rĂ©sultats positifs et nĂ©gatifs dans les derniers jours d’observation de l’étude. Cela correspond-il Ă  une rĂ©activation du virus, celui-ci rĂ©apparaissant aprĂšs ĂȘtre restĂ© cachĂ© dans un rĂ©servoir cellulaire ? Cette hypothĂšse est spĂ©culative en l’absence de donnĂ©es permettant de l’étayer, mĂȘme si l’on connaĂźt des cas de rĂ©activation virale avec guĂ©rison rĂ©surgence de la varicelle, de maladie Ă  virus Ebola. La possibilitĂ© d’une rĂ©activation a Ă©tĂ© soulevĂ©e aprĂšs que des responsables sud-corĂ©ens aient indiquĂ© que 116 patients, considĂ©rĂ©s comme guĂ©ris du Covid-19, et dont on pensait qu’ils s’étaient dĂ©barrassĂ©s du virus, ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs par PCR quelques jours plus tard. Des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques et cliniques sont en cours afin d’étudier ce phĂ©nomĂšne rapportĂ© les 11 et 13 avril par le directeur des Centres de contrĂŽle et de prĂ©vention des maladies de la CorĂ©e du sud KCDC, selon l’agence de presse Reuters. Pourrait-il s’agir d’une rĂ©infection ? LĂ  encore, l’hypothĂšse apparaĂźt fragile car elle supposerait une absence d’immunitĂ© post-infectieuse, autrement dit que l’individu guĂ©ri n’ait pas dĂ©veloppĂ© de rĂ©ponse protectrice par anticorps, mĂȘme transitoire. TrĂšs difficile Ă  concevoir. DerniĂšre hypothĂšse qu’un rĂ©sultat PCR Ă  nouveau positif aprĂšs guĂ©rison ne tĂ©moigne d’un manque de sensibilitĂ© du test lorsque la charge virale avoisine la limite de dĂ©tection de la technique. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© d’avoir recours lors du suivi de ces patients Ă  des mĂ©thodes de dĂ©tection Ă  la fois trĂšs sensibles capables de dĂ©tecter une charge virale trĂšs faible et spĂ©cifiques ne donnant pas de faux-positifs en cas de co-infection par un autre coronavirus humain tel que NL63, 229E OC43, HKU1. Une Ă©tude chinoise, publiĂ©e le 30 mars sur MedRiv, a Ă©galement rapportĂ© avoir observĂ© la rĂ©apparition d’une positivitĂ© au test PCR aprĂšs la sortie d’hĂŽpital de patients guĂ©ris. Ce phĂ©nomĂšne semble concerner des patients jeunes moins de 14 ans ayant prĂ©sentĂ© une forme lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e de Covid-19. Parmi ces patients avec test PCR Ă  nouveau positif, aucun n’avait dĂ©veloppĂ© de forme sĂ©vĂšre. Surtout, aucun de ces jeunes patients avec PCR Ă  nouveau dĂ©tectable n’a par la suite dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes cliniques ou de progression de la maladie aprĂšs une nouvelle hospitalisation, soulignent les mĂ©decins et chercheurs du Shenzhen Third People’s Hospital. Joseph Eddins © Edwards Air Force Base 100 % des patients ont dĂ©veloppĂ© des anticorps un mois plus tard On ne dispose Ă  ce jour que de trĂšs peu d’études sur la cinĂ©tique de la rĂ©ponse en anticorps sanguins anti-SARS-CoV-2 chez des patients Covid-19. PubliĂ©e le 28 mars dans la revue Clinical Infectious Diseases, une Ă©tude chinoise sur 173 patients hospitalisĂ©s rapporte des donnĂ©es sĂ©rologiques intĂ©ressantes. Le pourcentage de patients ayant dĂ©veloppĂ© des anticorps atteint 50 % Ă  J11. La moitiĂ© des patients ont respectivement dĂ©veloppĂ© des anticorps IgM tĂ©moins d’une infection rĂ©cente Ă  J12 et des anticorps IgG immunologulines produites par le systĂšme immunitaire aprĂšs les IgM Ă  J14. Un mois J39 aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes, 100 % des patients avaient des anticorps contre le SARS-CoV-2. Comme l’étude allemande parue dans Nature, l’étude chinoise rapporte que l’augmentation du taux des anticorps ne s’accompagne pas toujours de la disparition de l’ARN viral. Il est donc possible que la rĂ©ponse en anticorps ne suffise pas Ă  elle seule Ă  Ă©liminer le virus, estiment les auteurs. Ne disposant pas d’échantillons de sĂ©rum recueillis Ă  une phase plus tardive de la maladie, les chercheurs chinois ignorent combien de temps les anticorps persistent dans l’organisme de patients infectĂ©s. Les auteurs indiquent cependant pour la premiĂšre fois avoir observĂ© une forte corrĂ©lation positive entre la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie et la quantitĂ© d’anticorps Ă  partir de la deuxiĂšme semaine. Selon eux, ces rĂ©sultats montrent que le taux total d’anticorps peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un facteur de risque de gravitĂ© et ce, indĂ©pendamment de l’ñge, du sexe masculin et de la prĂ©sence de comorbiditĂ©s. Le niveau d’anticorps anti-SARS-CoV-2 au cours de la phase aiguĂ« de la maladie pourrait donc renseigner sur la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Manque de recul sur un nouveau virus Ă©mergent Dans la mesure oĂč le SARS-CoV-2 a Ă©mergĂ© il y a seulement trois mois, les chercheurs n’ont pas encore assez de recul pour apprĂ©cier la rĂ©ponse immunitaire des patients infectĂ©s. Il semble cependant que ceux ayant prĂ©sentĂ© une forme sĂ©vĂšre dĂ©veloppent, deux ou trois semaines aprĂšs l’infection, une immunitĂ© qui semble protectrice et pĂ©renne. Il conviendrait cependant de suivre pendant des mois ces patients pour s’assurer de la persistance des anticorps. Il semblerait que des formes mineures ou bĂ©nignes de la maladie, notamment uniquement associĂ©es Ă  des signes ORL, ne s’accompagnent pas d’une immunitĂ© aprĂšs guĂ©rison. Cela pourrait expliquer que ces personnes puissent Ă©ventuellement ĂȘtre infectĂ©es Ă  deux reprises. LĂ  encore, il ne s’agit que d’une hypothĂšse non confirmĂ©e par la littĂ©rature mĂ©dicale Ă  ce jour. fernandozhiminaicela © Pixabay 30 % des patients dĂ©velopperaient de faibles taux d’anticorps neutralisants Une Ă©tude chinoise a Ă©tĂ© conduite auprĂšs de 175 patients guĂ©ris aprĂšs avoir dĂ©veloppĂ© une forme modĂ©rĂ©e de la maladie Covid-19. Aucun n’avait Ă©tĂ© admis en unitĂ© de soins intensifs. Le 26 fĂ©vrier dernier, des Ă©chantillons de plasma sanguin ont Ă©tĂ© recueillis Ă  la sortie de ces patients du Shanghai Public Health Clinical Center, afin de mesurer la quantitĂ© des anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2. Ces anticorps spĂ©cifiques, capables de bloquer l’infection virale, jouent un rĂŽle majeur dans la disparition du virus dans l’organisme et sont considĂ©rĂ©s comme une composante clĂ© de la protection ultĂ©rieure vis-Ă -vis de l’infection virale. Cette Ă©tude prĂ©liminaire, publiĂ©e le 6 avril sur le site de prĂ©publication MedRxiv, est la premiĂšre Ă  Ă©valuer les taux d’anticorps neutralisants dans le plasma de patients Covid-19 guĂ©ris. Les chercheurs de l’universitĂ© Fudan de Shanghai ont observĂ© que le jour de leur sortie d’hĂŽpital, ce qui correspondait Ă  une pĂ©riode comprise entre J10 Ă  J15 aprĂšs le dĂ©but de la maladie, ces patients Covid-19 avaient dĂ©veloppĂ© des anticorps neutralisants spĂ©cifiquement dirigĂ©s contre SARS-CoV-2. Cependant, environ 30 % des patients guĂ©ris ont dĂ©veloppĂ© de trĂšs faibles titres en anticorps neutralisants, autrement dit une quantitĂ© insuffisante d’anticorps protecteurs, se situant chez 10 patients en-deçà de la limite de dĂ©tection. En outre, 17 % et 39 % des patients avaient un titre d’anticorps modĂ©rĂ©ment faibles et modĂ©rĂ©ment Ă©levĂ©s. Enfin, seulement 14 % des patients guĂ©ris de cette cohorte avaient une quantitĂ© Ă©levĂ©e d’anticorps neutralisants. La durĂ©e de la maladie Ă©tait similaire chez les patients ayant dĂ©veloppĂ© de faibles titres d’anticorps neutralisants et les autres. Chez ces patients guĂ©ris sans avoir produit un taux Ă©levĂ© d’anticorps neutralisants, d’autres mĂ©canismes immunitaires ont pu contribuer Ă  la guĂ©rison, notamment la production de globules blancs spĂ©cifiquement dirigĂ©s contre le virus lymphocytes T ou des substances produites par le systĂšme immunitaire cytokines. Surtout, on ignore si ces patients guĂ©ris mais porteurs de faibles titres d’anticorps neutralisants sont Ă  risque Ă©levĂ© de rebond de l’infection virale ou de rĂ©infection. Les chercheurs ont par ailleurs mesurĂ© les taux d’anticorps neutralisants dans le plasma de 47 patients lors d’un suivi de deux semaines aprĂšs leur sortie d’hĂŽpital. Il s’avĂšre que le titre des anticorps neutralisants collectĂ©s dans ces Ă©chantillons sanguins ne variaient pas significativement par rapport Ă  ceux mesurĂ©s au moment de la sortie de l’hĂŽpital. Ainsi, les patients qui n’avaient pas dĂ©veloppĂ© d’anticorps neutralisants lorsqu’ils ont quittĂ© l’hĂŽpital n’en ont pas produits par la suite. Ces rĂ©sultats ont rĂ©vĂ©lĂ© qu’une proportion de patients infectĂ©s par le SARS-CoV-2 guĂ©rissent sans dĂ©velopper de titres Ă©levĂ©s d’anticorps neutralisants spĂ©cifiques du virus », soulignent les chercheurs chinois. Et d’ajouter qu’il conviendrait d’étudier plus avant comment ces patients se sont rĂ©tablis sans l’aide d’anticorps neutralisants et s’ils risquent d’ĂȘtre rĂ©infectĂ©s par le SARS-CoV-2 ». Une question d’autant plus importante qu’on envisage d’utiliser comme traitement le plasma de patients convalescents. Les chercheurs ont observĂ© que les patients ĂągĂ©s 40-59 ans et 60-85 ans ont significativement plus tendance que les patients jeunes 15-39 ans Ă  dĂ©velopper des taux Ă©levĂ©s d’anticorps neutralisants. Il semble donc que l’ñge soit un facteur important pour la production de ces anticorps protecteurs. Ces rĂ©sultats semblent donc indiquer que chez les patients ĂągĂ©s ou moyennement ĂągĂ©s un taux Ă©levĂ© d’anticorps neutralisants soit utile pour se dĂ©barrasser du virus et assurer la guĂ©rison. Les auteurs font remarquer avoir observĂ© une corrĂ©lation nĂ©gative entre les titres en anticorps neutralisants et les taux de lymphocytes dans le sang. Ainsi, les patients plus ĂągĂ©s et moyennement ĂągĂ©s avaient cette variĂ©tĂ© de globules blancs en moindre grande quantitĂ© que les patients plus jeunes. Ces rĂ©sultats semblent donc montrer que la rĂ©ponse en anticorps pourrait jouer un rĂŽle important lorsque la rĂ©ponse immunitaire cellulaire est compromise ou altĂ©rĂ©e. Coronavirus SARS-CoV-2. National Institute of Allergy and Infectious Diseases NIAID © Flickr Le virus serait excrĂ©tĂ© 2 Ă  3 jours avant les premiers symptĂŽmes Un dernier Ă©clairage sur la dynamique temporelle du virus chez des patients infectĂ©s est fourni par une Ă©tude de chercheurs chinois de l’universitĂ© de Guangzhou parue le 15 avril dans la revue Nature Medicine. Ces chercheurs ont comparĂ© les donnĂ©es d’excrĂ©tion du virus Ă©valuĂ©e par la mesure de la charge virale dans les prĂ©lĂšvements de gorge au dĂ©but des symptĂŽmes avec les rĂ©sultats d’enquĂȘtes Ă©pidĂ©miologiques ayant mesurĂ© deux paramĂštres essentiels, en l’occurrence la durĂ©e de la pĂ©riode d’incubation le temps qui sĂ©pare l’infection du dĂ©but des symptĂŽmes et l’intervalle sĂ©riel temps qui s’écoule avant l’apparition des symptĂŽmes chez des cas qui se suivent dans une chaĂźne de transmission. Leur Ă©tude a reposĂ© sur la mesure de la charge virale du dĂ©but des symptĂŽmes jusqu’à J32 chez 94 patients hospitalisĂ©s pour une forme modĂ©rĂ©e de Covid-19 au Guangzhou Eighth People’s Hospital. Par ailleurs, les chercheurs ont modĂ©lisĂ© le profil infectieux du virus Ă  partir de donnĂ©es dĂ©taillĂ©es provenant de 77 paires de patients patient infectant/patient infectĂ© identifiĂ©s lors de chaĂźnes de transmission observĂ©es en Chine et en dehors de Chine. L’analyse montre que l’infectiositĂ© du virus est maximale au moment ou avant le dĂ©but des symptĂŽmes. Plus prĂ©cisĂ©ment, l’infectiositĂ© dĂ©bute en moyenne 2,3 jours prĂ©cĂ©dant l’apparition des premiers symptĂŽmes et connaĂźt un pic environ 0,7 jour avant. Surtout, les chercheurs estiment que la proportion de la transmission du virus au stade symptomatique est de 44 %**. L’infectiositĂ© dĂ©croĂźt ensuite au cours des 7 jours qui suivent. Un rĂ©sultat qui rejoint celui obtenu dans l’étude allemande parue dans Nature Medicine qui a montrĂ© que le virus ne pouvait plus ĂȘtre cultivĂ© Ă  partir des prĂ©lĂšvements de gorge au-delĂ  de J8. Reprenant leur analyse en tenant compte d’un taux d’infectiositĂ© qui serait constant dans les jours prĂ©cĂ©dant le dĂ©but des symptĂŽmes, l’infectiositĂ© Ă©tait toujours maximale entre 0 et 2 jours avant l’apparition des symptĂŽmes. Quant Ă  la proportion de la transmission Ă  partir de patients asymptomatiques, elle se situait Ă  un niveau encore plus Ă©levĂ©, compris entre 46 % et 55 %. Un niveau qui correspond Ă  ce qui a Ă©tĂ© estimĂ© par de prĂ©cĂ©dentes Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques Ă  Singapour et Ă  Tianjin nord-est de la Chine. Si la proportion notable de transmission du SARS-CoV-2 au stade oĂč les patients ne prĂ©sentent pas encore de symptĂŽmes devait ĂȘtre confirmĂ©e, l’importance des mesures barriĂšres hygiĂšne personnelle reposant d’abord sur le lavage des mains rĂ©gulier et sur la distanciation sociale s’en trouveraient encore plus renforcĂ©es. En effet, selon les chercheurs, si l’on considĂšre qu’un individu infectĂ© en contamine en moyenne 2,5 autres, le traçage des sujets contacts et l’isolement des malades aurait moins de chance d’ĂȘtre efficaces si la transmission du virus survenait dans 30 % des cas Ă  la phase asymptomatique, sauf Ă  la condition que plus de 90 % des contacts puissent ĂȘtre identifiĂ©s. OĂč l’on voit que le traçage des seules personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes pourrait ne pas avoir l’efficacitĂ© escomptĂ©e. Et les auteurs de conclure que des critĂšres plus inclusifs dans le traçage numĂ©rique permettant de capter de potentiels Ă©vĂ©nements de transmission 2 Ă  3 jours avant le dĂ©but des symptĂŽmes devraient ĂȘtre pris en compte de façon urgente pour obtenir un contrĂŽle efficace de l’épidĂ©mie ». Marc Gozlan Suivez-moi sur Twitter, sur Facebook * Polymorphisme sur un nuclĂ©otide en position 6446 dans le gĂ©nome viral variation sur la base situĂ©e Ă  cet endroit de l’ARN viral. ** Intervalle de confiance 95% 25-69%, la vraie » valeur se situant entre ces deux extrĂȘmes. Pour en savoir plus Wölfel R, Corman VM, Guggemos W, Seilmaier M, Zange S, MĂŒller MA, Niemeyer D, Jones TC, Vollmar P, Rothe C, Hoelscher M, Bleicker T, BrĂŒnink S, Schneider J, Ehmann R, Zwirglmaier K, Drosten C, Wendtner C. Virological assessment of hospitalized patients with COVID-2019. Nature. 2020 Apr 1. doi Amanat F, Stadlbauer D, Strohmeier S, Nguyen T, Chromikova V, McMahon M, Jiang K, Asthagiri-Arunkumar G, Jurczyszak D, Polanco J, Bermudez-Gonzalez M, Kleiner G, Aydillo T, Miorin L, Fierer D, Amarilis Lugo L, Milunka Kojic E, Stoever E, Liu STH, Cunningham-Rundles C, Felgner PL, Caplivski D, Garcia-Sastre A, Cheng A, Kedzierska K, Vapalahti O, Hepojoki J, -Simon V, Krammer F, Moran T. A serological assay to detect SARS-CoV-2 seroconversion in humans. doi An J, Liao X, Xiao T, Qian S, Yuan J, Ye H, Qi F, Shen C, Liu Y, Wang L, Cheng X, Li N, Cai Q, Wang F, Chen J, Liu Y, Wang Y, Zhang F, Fu Y, Tan X, Liu L, Zhang Z. Clinical characteristics of the recovered COVID-19 patients with re-detectable positive RNA test. MedRxiv. Posted March 30, 2020. doi He X, Lau EHY, Wu P, Deng X, Wang J, Hao X, Lau YC, Wong JY, Guan Y, Tan X, Mo X, Chen Y, Liao B, Chen W, Hu F, Zhang Q, Zhong M, Wu Y, Zhao L, Zhang F, Cowling BJ, Li F, Leung GM. Temporal dynamics in viral shedding and transmissibility of COVID-19. Nat Med. 2020 Apr 15. doi Lou B, Li T, Zheng S, Su Y, Li Z, Liu W, Yu F, Ge S, Zou Q, Yuan Q, Lin S, Hong S, Yao X, Zhang X, Wu D, Zhou G, Hou W, Li T, Zhang Y, Zhang S, Fan J, Zhang J, Xia N, Chen Y. Serology characteristics of SARS-CoV-2 infection since the exposure and post symptoms onset. doi To KK, Tsang OT, Leung WS, Tam AR, Wu TC, Lung DC, Yip CC, Cai JP, Chan JM, Chik TS, Lau DP, Choi CY, Chen LL, Chan WM, Chan KH, Ip JD, Ng AC, Poon RW, Luo CT, Cheng VC, Chan JF, Hung IF, Chen Z, Chen H, Yuen KY. Temporal profiles of viral load in posterior oropharyngeal saliva samples and serum antibody responses during infection by SARS-CoV-2 an observational cohort study. Lancet Infect Dis. 2020 Mar 23. pii S1473-30992030196-1. doi Wu F, Wang A, Liu M, Wang Q, Chen J, Xia S, Ling Y, Zhang Y, Xun J, Lu Lu, Jiang S, Lu H, Wen Y, Huang J. Neutralizing antibody responses to SARS-CoV-2 in a COVID-19 recovered 1 patient cohort and their implications. MedRxiv. Posted April 20, 2020. doi Yuan J, Kou S, Liang Y, Zeng J, Pan Y, Liu L. PCR Assays Turned Positive in 25 Discharged COVID-19 Patients. Clin Infect Dis. 2020 Apr 8. pii ciaa398. doi Zhao J, Yuan Q, Wang H, Liu W, Liao X, Su Y, Wang X, Yuan J, Li T, Li J, Qian S, Hong C, Wang F, Liu Y, Wang Z, He Q, Li Z, He B, Zhang T, Fu Y, Ge S, Liu L, Zhang J, Xia N, Zhang Z. Antibody responses to SARS-CoV-2 in patients of novel coronavirus disease 2019. Clin Infect Dis. 2020 Mar 28. pii ciaa344. doi Zou L, Ruan F, Huang M, Liang L, Huang H, Hong Z, Yu J, Kang M, Song Y, Xia J, Guo Q, Song T, He J, Yen HL, Peiris M, Wu J. SARS-CoV-2 Viral Load in Upper Respiratory Specimens of Infected Patients. N Engl J Med. 2020 Mar 19;382121177-1179. doi LĂ©tude a d’abord dĂ©tectĂ© le virus dans la gorge et le nez deux jours avant l’apparition des symptĂŽmes de pointe L’Imperial College de Londres a conclu la premiĂšre Ă©tude sur 36 participants ĂągĂ©s de 18 Ă  29 ans qui ont Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment exposĂ©s Ă  une faible dose de virus SARS-CoV-2 par le nez, et les []
ConsĂ©quences sanitaires hors Covid de la Covid 19 Les consĂ©quences de la Covid 19 sont catastrophiques pour des milliers de malades hors Covid. À la fin du 1er confinement, 50 Ă  70% de l’activitĂ© de chirurgie programmĂ©e avait Ă©tĂ© reportĂ©e ou Ă©tait disparue. À la fin d’annĂ©e 2020, Public et PrivĂ© confondus, environ un million d’interventions programmĂ©es avaient Ă©tĂ© reportĂ©es ou supprimĂ©es faute de lits et de personnels. Cela Ă©tait dĂ» Ă  la saturation des hĂŽpitaux liĂ©e aux contaminations. Alors qu’en France 16 000 malades en attente de transplantation Ă©taient comptabilisĂ©s, l’annĂ©e 2020 s’est terminĂ©e avec 600 transplantations de moins qu’en 2019 ! Au mois de novembre au seul CHU de Grenoble 10 donneurs de rein “du vivant” Ă©taient en attente du prĂ©lĂšvement. Qui s’intĂ©resse aux 10 malades concernĂ©s? Et Ă  l’issue du 1er confinement, 220 greffons rĂ©naux ont Ă©tĂ© ainsi perdus, c’est irremplaçable. Et autant de malades restant en dialyse pour les plus chanceux
 les autres sont morts. Le manque de lits en hĂŽpital public, consĂ©quence des politiques austĂ©ritaires est en cause. Fin de vie prĂšs d’un quart des Français dĂ©cĂšdent Ă  domicile De quoi et oĂč meurent les Français ? Comment Ă©volue le profil des patients en fin de vie en France ? Afin de dĂ©crire au mieux les enjeux et les rĂ©alitĂ©s de l’accompagnement de la fin de vie et de la place des soins palliatifs dans le pays, le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a publiĂ© en fin octobre 2020 la seconde Ă©dition de son Atlas national des soins palliatifs et de la fin de vie. De quoi et oĂč meurent les Français ? Cet atlas montre par ses cartes, tableaux et graphiques montrent notamment qu’une part non nĂ©gligeable de Français dĂ©cĂšdent en ville particuliĂšrement les plus ĂągĂ©s. En 2018, 24% des sujets dĂ©cĂ©dĂ©s ont ainsi fini leurs jours chez eux et 13% sont morts en Ehpad ou maison de retraite. Plus les personnes vieillissent, plus elles meurent Ă  domicile et en EHPAD », affirme en effet le Centre national. La mĂ©decine de ville est partie prenante dans l’accompagnement de ces patients. Un mois avant leur mort, 55% des sujets dĂ©cĂ©dĂ©s en Ehpad et 65% des individus dĂ©cĂ©dĂ©s Ă  leur domicile avaient vu un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste Ă  2 ou 3 reprises en moyenne. Le cancer est la 1Ăšre cause de dĂ©cĂšs, les maladies de l’appareil circulatoire sont la 2 Ăšme cause. Au-delĂ  de ces constats, les auteurs du rapport anticipent pour les prochaines annĂ©es une augmentation importante du nombre de patients en fin de vie. En 2017, le nombre de dĂ©cĂšs a franchi la barre des 600 000 par an, soit prĂšs de 10 pour 1 000 habitants. Le nombre de dĂ©cĂšs devrait atteindre les 770 000 par an d’ici 2050. Cette augmentation de la mortalitĂ© va aller de pair avec un vieillissement de la population. Si en 2019, prĂšs de 10% de la population Ă©taient ĂągĂ©s de plus de 75 ans, cette proportion devrait doubler d’ici 50 ans », prĂ©voit le Centre national des soins palliatifs. Tout ceci pour dire la nĂ©cessitĂ© d’augmenter progressivement le nombre de services de soins palliatifs alors que la politique de ces derniĂšres annĂ©es a Ă©tĂ© plutĂŽt Ă  la restriction. Une avancĂ©e dans le traitement des maladies Ă  prions Une Ă©quipe du Broad Institute, aux États-Unis, vient de prĂ©senter les rĂ©sultats encourageants d’une mĂ©thode permettant de limiter les effets dĂ©lĂ©tĂšres de ces agents infectieux que sont les prions. Les prions appelĂ©s aussi PrP protĂ©ines rĂ©sistantes aux protĂ©ases sont des agents transmissibles non conventionnels. Le prion n’est ni une bactĂ©rie, ni un virus, ni un champignon, c’est une protĂ©ine. Il existe deux grandes formes du prion, une forme dite sauvage ou native qui joue un rĂŽle neuro-protecteur et anti-apoptotique et une forme malade ou scrapie». C’est cette seconde forme, capable d’induire des pathologies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives, qui a rĂ©cemment fait l’objet d’une publication de l’équipe dirigĂ©e par Sonia et Eric Vallabh Minikel, du Broad Institute. Toutes ces protĂ©inopathies finissent par provoquer des encĂ©phalopathies spongiformes transmissibles. Les maladies Ă  prions tuent 100 Ă  150 personnes en France chaque annĂ©e, mais le caractĂšre infectieux de ces maladies n’est pas Ă  prendre Ă  la lĂ©gĂšre. À la fin des annĂ©es 1980, l’Europe a ainsi subi les effets de la contagiositĂ© de cette protĂ©ine avec l’apparition de l’encĂ©phalopathie spongiforme bovine, mĂ©diatisĂ©e sous le nom de crise de la vache folle ». Cette Ă©pidĂ©mie avait bien montrĂ© la capacitĂ© de la PrPËąá¶œ Ă  contaminer des individus humains alors mĂȘme que la protĂ©ine en question Ă©tait issue de bovins. La barriĂšre des espĂšces, si contraignante pour les agents infectieux, n’en est pas une pour le prion. Une autre forme de maladie Ă  prion existe la forme gĂ©nĂ©tique. Sans traitement, elle provoque des dĂ©mences, des maladies neuromusculaires et d’autres altĂ©rations du systĂšme nerveux, et est fatale dans 100 % des cas. C’est sur ces formes gĂ©nĂ©tiques de maladies Ă  prions que se sont penchĂ©s les chercheurs du Broad Institute. Les rĂ©sultats de cette recherche qui ont Ă©tĂ© publiĂ©s rĂ©cemment dans la revue Nucleic Acid Research. Leur approche est fondĂ©e sur l’utilisation d’oligonuclĂ©otide anti-sens ASO qui sont de longues sĂ©quences d’acides nuclĂ©iques conçues pour ĂȘtre complĂ©mentaires de l’ARN qu’elles sont censĂ©es cibler, celui de la PrP. Une fois qu’un ASO s’accroche Ă  un brin d’ARN complĂ©mentaire, la structure qui rĂ©sulte de cet appariement est un double brin d’ARN et d’ASO. Pour la cellule, tout double brin se trouvant en dehors du noyau est une aberration elle le dĂ©grade. C’est ainsi que l’ASO et l’ARN sont dĂ©coupĂ©s par la cellule. L’ARN de la PrP une fois dĂ©gradĂ© ne peut plus ĂȘtre traduit en protĂ©ine, ainsi la quantitĂ© de PrP diminue et donc offre moins de cible Ă  la PrPËąá¶œ. Cette technique pourrait marcher sur les formes gĂ©nĂ©tiques de la maladie. Un espoir. Dr Thierry Lardenois, prĂ©sident de la Carmf, dĂ©clare En 2020, le Covid entraĂźnĂ© un surcroĂźt de 200 dĂ©cĂšs de mĂ©decins» La Carmf est la Caisse autonome de retraite des mĂ©decins libĂ©raux de France. Elle est la seule et comptabilise donc l’ensemble des dĂ©cĂšs de ces mĂ©decins. Son avis est prĂ©cieux. En 2020, la Caisse a mis en place plusieurs mesures exceptionnelles et mobilisĂ© un milliard d’euros pour soutenir la profession, bousculĂ©e par le coronavirus. Dans un entretien au GĂ©nĂ©raliste, son prĂ©sident revient sur l’impact de la crise sanitaire, particuliĂšrement meurtriĂšre pour les mĂ©decins libĂ©raux – si 63 praticiens sont dĂ©clarĂ©s morts des suites du Covid-19, on sait aussi que 200 dĂ©cĂšs de praticiens ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en plus en 2020 par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. L’épidĂ©mie a par ailleurs entraĂźnĂ© la mise Ă  l’arrĂȘt temporaire ou prolongĂ©e d’un grand nombre de mĂ©decins libĂ©raux. Le patron de la Carmf redoute que la crise se prolonge durablement. Nous ne pourrons pas ressortir tous les ans des montants d’aides comme celles versĂ©es cette annĂ©e», prĂ©vient-il. Pour l’autre moitiĂ© des mĂ©decins les mĂ©decins salariĂ©s nous n’avons pas encore les chiffres des dĂ©cĂšs ; de mĂȘme pour les autres professions de santĂ©. On sait qu’elles auront payĂ© un lourd tribut. Pour en finir avec l’Hydroxychloroquine l’étude Hycovid du CHU d’Angers conclut Ă  une absence d’effet LancĂ© en avril par le CHU d’Angers pour mettre fin dĂ©finitivement» aux dĂ©bats sur l’hydroxychloroquine HCQ, de maniĂšre simple et rigoureuse», l’essai randomisĂ© Hycovid» livre ses rĂ©sultats sur le site de prĂ©publication medRxiv la molĂ©cule n’a eu aucun effet sur l’évolution clinique ou sur l’évolution de l’excrĂ©tion virale chez les patients atteints de Covid-19 lĂ©ger Ă  modĂ©rĂ© et prĂ©sentant un risque plus Ă©levĂ© d’aggravation». Les patients inclus devaient prĂ©senter au moins un des trois facteurs de risque d’aggravation identifiĂ©s ĂȘtre ĂągĂ© de 75 ans ou plus, avoir entre 60 et 75 ans et prĂ©senter une maladie chronique augmentant le risque de complication en cas de Covid hypertension artĂ©rielle, diabĂšte, obĂ©sitĂ© ou souffrir de problĂšmes respiratoires nĂ©cessitant un traitement par oxygĂšne. L’essai a comparĂ© le traitement par HCQ 2 fois 400 mg le premier jour, puis 2 fois 200 mg par jour pendant 8 jours au placebo sur l’évolution clinique Ă  J14 et J28 et sur l’évolution de l’excrĂ©tion virale Ă  J5 et J10. Le temps mĂ©dian entre l’apparition des symptĂŽmes et le dĂ©but du traitement Ă©tait de 5 jours. À J14, neuf patients du groupe HCQ Ă©taient dĂ©cĂ©dĂ©s ou intubĂ©s, contre huit dans le groupe placebo. À J28, ils Ă©taient neuf dans le groupe HCQ, contre douze patients ayant reçu le placebo. Aucune diffĂ©rence significative» n’a ainsi Ă©tĂ© constatĂ©e, rapportent les auteurs. Nous n’avons observĂ© aucun bĂ©nĂ©fice du traitement Ă  l’HCQ sur la durĂ©e de la positivitĂ© au test RT-PCR», poursuivent-ils. Ces rĂ©sultats vont dans le sens des essais randomisĂ©s nationaux. Si les promoteurs de l’HCQ s’étaient donnĂ© la peine de faire une Ă©tude randomisĂ©e, beaucoup de temps aurait Ă©tĂ© gagnĂ© et de faux espoirs dĂ©lĂ©tĂšres auraient Ă©tĂ© Ă©vitĂ©s. L’UFC-Que Choisir alerte sur la pĂ©nurie de mĂ©dicaments qui s’aggrave en France Face aux nombreuses pĂ©nuries de mĂ©dicaments et aux rĂ©ponses jugĂ©es dĂ©ficientes des laboratoires, l’association UFC-Que Choisir rĂ©clame des mesures Ă  l’État en publiant une Ă©tude sur le sujet, lundi 9 novembre. Les tensions d’approvisionnement de mĂ©dicaments ont subi une forte croissance depuis une dĂ©cennie, alerte l’UFC-Que Choisir. Il y avait en effet 405 pĂ©nuries en 2016 et presque trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures devraient ĂȘtre constatĂ©es, “six fois plus qu’il y a quatre ans”, note l’étude, citant l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament ANSM. Une situation d’autant plus alarmante que ces pĂ©nuries concernent des mĂ©dicaments dits “d’intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique majeur”, “pour lesquels une interruption de traitement peut ĂȘtre susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients”. Dans 30% des situations, les industriels renvoient vers un autre mĂ©dicament, alors que “les substitutions peuvent entraĂźner des effets secondaires plus importants, ou nĂ©cessiter un temps d’adaptation Ă  la nouvelle posologie, particuliĂšrement pour les patients ĂągĂ©s”, selon l’UFC. Dans 12% des cas, les producteurs orientent “vers des solutions de derniers recours”, comme la diminution de la posologie. Enfin, dans prĂšs d’un cas sur cinq 18%, les laboratoires “ne proposent tout simplement aucune solution de substitution”. L’association souligne Ă©galement que ces pĂ©nuries ne touchent que rarement les molĂ©cules rĂ©centes les plus onĂ©reuses. Les mĂ©dicaments indisponibles sont prioritairement des produits anciens 75% sont commercialisĂ©s depuis plus de 20 ans et peu coĂ»teux les trois quarts coĂ»tant moins de 25 euros. Cancer du col de l’utĂ©rus l’OMS lance sa premiĂšre stratĂ©gie mondiale d’éradication L’Organisation mondiale de la santĂ© OMS a lancĂ© le 17 novembre, la premiĂšre stratĂ©gie mondiale d’élimination du cancer du col de l’utĂ©rus. Cette derniĂšre s’appuie sur trois piliers la vaccination, le dĂ©pistage et le traitement. Le rapport de l’OMS insiste sur le fait que les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans ces diffĂ©rents domaines pourraient rĂ©duire de 40 % le nombre annuel de nouveaux cas et Ă©viter 5 millions de dĂ©cĂšs d’ici Ă  2050. Le cancer du col de l’utĂ©rus est le 4e cancer le plus commun chez les femmes. Selon les projections Ă©pidĂ©miologiques de l’OMS, le nombre annuel de nouveaux cas passera, si rien n’est fait, de 570 000 Ă  700 000 entre 2018 et 2030, tandis que le nombre de dĂ©cĂšs passera de 311 000 Ă  400 000 par an. Dans les pays Ă  revenu faible ou moyen, son incidence est dĂ©sormais le double de celle observĂ©e dans les pays riches, et le taux de mortalitĂ© est triplĂ©. L’OMS presse tous les pays concernĂ©s de faire de la vaccination, des traitements et du dĂ©pistage des actions prioritaires, Ă  poursuivre en toute sĂ©curité», qualifiant la lutte contre le cancer du col de l’utĂ©rus de lutte pour les droits des femmes». La rĂ©solution de l’agence onusienne a Ă©tĂ© adoptĂ©e par 194 pays. Mais la France est trĂšs en retard
 Un an aprĂšs que la HAS s’est prononcĂ©e en faveur de la vaccination des garçons contre le HPV, un arrĂȘtĂ© paru au JO du 4 dĂ©cembre vient d’étendre le remboursement du vaccin Gardasil 9 Ă  la population masculine. DĂ©sormais, ce vaccin est pris en charge Ă  65 % dans les indications thĂ©rapeutiques de l’AMM pour les populations filles et garçons recommandĂ©es suite Ă  l’avis de la HAS de dĂ©cembre 2019», stipule l’arrĂȘtĂ©. Selon la HAS, l’élargissement de la vaccination aux garçons devrait permettre de mieux protĂ©ger les garçons et les hommes quelle que soit leur orientation sexuelle, mais aussi les filles et les femmes non vaccinĂ©es, en diminuant la transmission du virus». Suite Ă  l’avis de la HAS, la vaccination des garçons contre le HPV avait Ă©tĂ© introduite dans le calendrier vaccinal 2020, mais avec une mise en Ɠuvre repoussĂ©e Ă  dĂ©but 2021, notamment pour des raisons administratives et de prise en charge. Le remboursement est dĂ©sormais entĂ©rinĂ©. ça traine vraiment! Trier les malades de la Covid-19 le choix des patients prioritaires ne doit pas reposer sur l’ñge, mais la perte de chance selon le ComitĂ© consultatif national d’éthique DĂ©but novembre, le ComitĂ© consultatif national d’éthique CCNE a Ă©tĂ© saisi par le ministĂšre de la SantĂ© pour rendre un avis sur les problĂ©matiques d’accĂšs aux soins pour tous dans le contexte Ă©pidĂ©mique. Dans un avis le CCNE se prononce sur les enjeux Ă©thiques soulevĂ©s par la priorisation » des malades ou triage des malades Covid et non Covid et formule huit recommandations. Une situation exceptionnelle ne doit pas conduire Ă  une Ă©thique d’exception», insiste le CCNE qui rappelle l’exigence de respecter les principes de non-malfaisance, non-discrimination, non-hiĂ©rarchisation des vies et de respect des droits fondamentaux d’autonomie, de dignitĂ©, d’équitĂ© et d’attention aux plus vulnĂ©rables». Le CCNE souligne que cette pandĂ©mie met en lumiĂšre les limites des capacitĂ©s hospitaliĂšres et de tout le systĂšme de santĂ©. Il explique Ă©galement que l’accĂšs aux services de rĂ©animation n’est que le sommet de l’iceberg» et que la tension est belle est bien prĂ©sente dans tous les services hospitaliers qui doivent dĂ©cider des patients Ă  traiter en urgence ou non pour faire de la place aux patients Covid. Il critique d’ailleurs cette stratĂ©gie trĂšs prĂ©sente» lors de la premiĂšre vague, et qui a montrĂ© ses limites en termes de pertes de chance pour les patients non Covid», en Ă©voquant les excĂšs de mortalitĂ© constatĂ©s, en particulier pour les patients souffrant de maladies coronariennes ou atteints de cancer. La rĂšgle admise Ă©tant d’allouer la ressource aux patients qui pourront en tirer le plus de bĂ©nĂ©fices et non pas Ă  ceux en plus grand danger de mort. En revanche, le CCNE critique la dĂ©cision de certains comitĂ©s d’éthique Ă©trangers de retenir l’ñge comme critĂšre de choix. Pour l’instance, et c’est l’objet de sa recommandation numĂ©ro 8, la question de l’inadĂ©quation des moyens au regard des besoins est un enjeu Ă©thique de santĂ© publique». C’est bien sur cet aspect que la politique du gouvernement est principalement mise en dĂ©faut.
UnesĂ©rologie nĂ©gative indiquera probablement une absence d’immunitĂ© protectrice du chat (avec risque d’infection et d’excrĂ©tion d’ookystes). Une sĂ©rologie positive indique le plus souvent une immunitĂ© efficace chez le chat. Toutefois, cette immunitĂ© peut aussi ĂȘtre faillible (surtout si infection rĂ©cente avec excrĂ©tion d’ookystes, jeune chat primo-infectĂ©, comorbiditĂ©s Du 14 au 20 septembre, 1 074 309 personnes ont rĂ©alisĂ© un test de dĂ©pistage pour le SARS-Cov-2. Le rĂ©sultat est parfois attendu avec agitation et nervositĂ©. Lorsqu’il est positif, aucun doute possible il faut appliquer les recommandations Ă©manant des autoritĂ©s de santĂ©. Quand le rĂ©sultat est nĂ©gatif, cela peut conduire Ă  des incertitudes. Quels sont les tests de dĂ©pistage ?Les laboratoires effectuent des tests PCR Polymerase chain reaction. Ce test est virologique. Il consiste en un prĂ©lĂšvement naso-pharyngĂ©, Ă  l’aide d’un Ă©couvillon. Le but est de rechercher des traces du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique du virus dans les sĂ©crĂ©tions. Il est prĂ©ventif, car il diagnostique l’infection prĂ©cocement. D’autre part, il existe les tests sĂ©rologiques. Ils recherchent, quant Ă  eux, la prĂ©sence d’anticorps IgG dans le sang. Un test positif rĂ©vĂšle qu’une personne a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©e par le nouveau coronavirus. Quand le rĂ©sultat du test est nĂ©gatifCes formules sont des exemples susceptibles d’ĂȘtre inscrites sur le compte-rendu du test de dĂ©pistage gĂ©nome du SARS-CoV-2 non dĂ©tectĂ©. Selon les derniĂšres Ă©tudes, ce rĂ©sultat ne peut pas exclure formellement une contamination par le SARS-CoV-2. » ;“recherche de Coronavirus SARS-CoV2 NEGATIVE. L’interprĂ©tation d’un test nĂ©gatif doit tenir compte de la qualitĂ© du prĂ©lĂšvement, de la pĂ©riode d’incubation, de l’évolution clinique et radiologique Ă©ventuelle” ;“ce rĂ©sultat n’exclut pas une infection par le SARS−Cov−2” ;et d’autres rĂ©sultats sont difficiles Ă  interprĂ©ter, car le “nĂ©gatif” n’est pas catĂ©gorique. En effet, les laboratoires tentent d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possible d’un point de scientifique. Pour autant, ces conclusions ne concernent pas uniquement la Covid-19. Ces interprĂ©tations sont aussi valables pour d’autres pathologies, comme les hĂ©patites. Comment rĂ©agir face Ă  ses rĂ©sultats pour le moins confus ? InterprĂ©tation des rĂ©sultats nĂ©gatifs Un test nĂ©gatif peut avoir plusieurs causes. Par exemple, il est possible qu’au cours de la maladie Covid-19, la charge virale dans les excrĂ©tions soit trĂšs faible, voire absente. La pĂ©riode d’incubation durĂ©e entre l’infection et l’apparition des premiers symptĂŽmes est un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte, dans la mesure oĂč elle dure en moyenne 5 jours de 1 Ă  14 jours. Une personne guĂ©rie aura un rĂ©sultat de test nĂ©gatif. D’autre part, si le test est rĂ©alisĂ© trop tĂŽt ou trop tard, il peut prĂ©senter un “faux nĂ©gatif”. Le rĂ©sultat est nĂ©gatif, mais la personne peut, malgrĂ© tout, porter le virus. Il y aurait entre 20 et 30 % de rĂ©sultats faussement nĂ©gatifs. Que faire si le test est nĂ©gatif ? Si le test est nĂ©gatif, une conduite est Ă  tenir. Il est conseillĂ© d’éviter les contacts avec les personnes vulnĂ©rables personnes ĂągĂ©es, comorbiditĂ©, femmes enceintes. Il est aussi recommandĂ© de continuer Ă  respecter les gestes barriĂšres et Ă  porter un masque, mĂȘme lĂ  oĂč il n’est pas obligatoire. Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Cette nouvelle fait partie de nos se peut que son contenu ne soit pas Ă  jour. archive les nouvelles 12 mois aprĂšs leur parution. Pour ĂȘtre sĂ»r d'avoir l'information la plus Ă  jour sur ce sujet, interrogez notre moteur de recherche. ×À lire aussi

UneĂ©tude publiĂ©e le 21 juin 2022 par le New England Journal of Medicine rend compte de la durĂ©e de contagiositĂ© en fonction du statut vaccinal des personnes ayant contractĂ© le Covid-19. Selon les rĂ©sultats, les personnes vaccinĂ©es restent porteuses du virus pendant une pĂ©riode plus longue que les personnes qui n’ont pas reçu de vaccin. Une Ă©tude en forme

Par Vincent Marechal, Professeur de virologie, Centre de Recherche Saint Antoine Inserm, Sorbonne UniversitĂ©PubliĂ© le 23/04/2020 Ă  15h23 Le 19 avril 2020, des traces du coronavirus Ă©taient retrouvĂ©es dans le rĂ©seau d’eau non potable de Paris. Le suivi de cette prĂ©sence pourrait apporter de prĂ©cieuses informations sur l’épidĂ©mie. L’épidĂ©mie de Covid-19, due au coronavirus SARS-CoV-2, impressionne Ă  la fois par la rapiditĂ© de circulation du virus depuis dĂ©cembre 2019 et par le nombre de cas rapportĂ©s lorsque l’Organisation mondiale de la SantĂ© a officiellement dĂ©clarĂ© l’état de pandĂ©mie , le 12 mars 2020, 125 260 cas avaient Ă©tĂ© confirmĂ©s . Un mois et demi plus tard, le 22 avril, plus de 2,5 millions de cas confirmĂ©s Ă©taient dĂ©nombrĂ©s . L’émergence de ce virus n’est pas sans rappeler celle du SARS-CoV, virus de la mĂȘme famille Ă  l’origine de l’épidĂ©mie de SRAS syndrome respiratoire aigu sĂ©vĂšre entre novembre 2002 et juillet 2003. Celle-ci a Ă©tĂ© Ă©radiquĂ©e en quelques mois seulement, non sans avoir touchĂ© prĂšs de 8000 personnes et fait 800 victimes dans 26 pays . Comparer les Ă©pidĂ©mies de SRAS et de Covid-19 est particuliĂšrement informatif si l’on considĂšre que les deux virus qui en sont Ă  l’origine prĂ©sentent de nombreux caractĂšres communs et qu’ils sont assez proches gĂ©nĂ©tiquement . Mais les mesures qui avaient permis d’endiguer l’épidĂ©mie de SRAS – dĂ©tection prĂ©coce et isolement des cas, mise en quarantaine des contacts, distanciation sociale et dans certains cas quarantaine collective – se sont avĂ©rĂ©es insuffisantes Ă  ce jour pour contrĂŽler la circulation du nouveau coronavirus . SRAS et Covid-19 deux diffĂ©rences majeuresAu moins deux facteurs importants distinguent les Ă©pidĂ©mies de SRAS et de Covid-19. Dans le cas du SRAS, l’excrĂ©tion du virus par les personnes infectĂ©es, essentielle Ă  sa transmission, suivait l’apparition des signes cliniques . Cette caractĂ©ristique a permis d’identifier et d’isoler rapidement les malades fiĂšvre, syndromes respiratoires et de mettre en quarantaine les personnes avec lesquelles ils Ă©taient entrĂ©s en contact, avant qu’ils ne transmettent le virus. À l’opposĂ©, pour le Covid-19, l’excrĂ©tion virale pourrait prĂ©cĂ©der l’apparition des symptĂŽmes, rendant la transmission possible avant mĂȘme que les malades ne soient identifiĂ©s et donc ailleurs, si des formes cliniques peu sĂ©vĂšres et l’existence de porteurs sains ont Ă©tĂ© rapportĂ©es lors de l’épidĂ©mie de SRAS, il semblerait que ces personnes n’aient pas transmis le virus de façon significative . Dans le cas du Covid-19, les sujets non symptomatiques, en phase d’incubation ou peu symptomatiques – dans des proportions qui restent encore Ă  prĂ©ciser – pourraient transmettre le virus .DĂ©tecter les porteurs peu ou non symptomatiquesLes porteurs silencieux-contagieux sont difficiles Ă  identifier hors de campagnes massives de dĂ©pistage. Cependant, ils pourraient introduire le virus dans les populations indemnes et contribuer Ă  la dissĂ©mination silencieuse du virus en phase tests virologiques appelĂ©s tests directs utilisĂ©s pour identifier les porteurs du virus reposent actuellement sur des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s dans le nez Ă  l’aide d’un Ă©couvillon. Les Ă©chantillons sont traitĂ©s afin d’extraire et de dĂ©tecter le gĂ©nome viral, constituĂ© d’un ARN simple brin . Cet ARN est ensuite utilisĂ© pour obtenir l’ADN correspondant, grĂące Ă  une enzyme qui produit de l’ADN Ă  partir d’ARN. Cet ADN est ensuite amplifiĂ© grĂące Ă  une autre enzyme par PCR – Polymerase Chain Reaction .Cette technique, appelĂ©e RT-PCR Reverse Transcription PCR, est remarquablement sensible. NĂ©anmoins, le rĂ©sultat de cette analyse peut ĂȘtre nĂ©gatif pour plusieurs raisons. Le sujet peut ne pas ĂȘtre infectĂ© il s’agit dans ce cas d’un vrai rĂ©sultat nĂ©gatif. Mais il peut aussi arriver que des faux nĂ©gatifs soient obtenus, alors que la personne testĂ©e est bien infectĂ©e. En effet, il se peut que le prĂ©lĂšvement et/ou la RT-PCR ne soient pas rĂ©alisĂ©s de façon optimale. Autre possibilitĂ© le sujet est effectivement infectĂ©, cependant le virus n’est que peu ou pas prĂ©sent dans le nez au moment du prĂ©lĂšvement, mais se trouve Ă  ce moment dans d’autres sites anatomiques, tels que les selles ou le sang. Cette situation est envisageable si le virus migre dans l’organisme Ă  mesure que l’infection Ă©volue, par semblerait que, pour le coronavirus SARS-CoV-2, ce cas de figure s’applique. En effet, si le cycle biologique du virus dĂ©bute et se dĂ©roule pour partie dans les voies respiratoires supĂ©rieures et infĂ©rieures – les poumons notamment –, plusieurs Ă©tudes ont aussi dĂ©tectĂ© des traces du virus dans le sang et, surtout, dans les selles. La prĂ©sence de virus dans le tube digestif est compatible avec la description de troubles gastro-intestinaux durant la maladie chez certains dĂ©couverte pose bien entendu la question d’une possible transmission par voie fĂ©cale, non formellement Ă©tablie Ă  ce jour. Mais elle a d’autres l’absence d’un dĂ©pistage systĂ©matique, massif et rĂ©pĂ©tĂ©, pour identifier les porteurs du virus, il est urgent de proposer d’autres indicateurs fiables qui permettraient d’évaluer aussi prĂ©cocement que possible l’entrĂ©e et le niveau de circulation du virus dans les populations. Pour ĂȘtre dĂ©ployĂ©s Ă  l’échelle mondiale, y compris dans les pays Ă  faibles revenus, ces indicateurs doivent ĂȘtre faciles Ă  mettre en place, Ă©thiquement acceptables et financiĂšrement tests menĂ©s sur les eaux usĂ©es pourraient correspondre Ă  ces virus dĂ©tectable dans les eaux usĂ©esLa dĂ©tection du coronavirus dans les selles a incitĂ© plusieurs groupes Ă  travers le monde Ă  promouvoir l’analyse des eaux usĂ©es pour Ă©valuer sa circulation dans les eaux usĂ©es correspondent en effet Ă  l’ensemble des eaux issues des habitations et des Ă©quipements publics urbains hĂŽpitaux, Ă©coles
 ainsi que de certaines industries si elles ne nĂ©cessitent pas de traitement spĂ©cifique. Ces eaux sont acheminĂ©es, via le tout Ă  l’égout », vers les stations d’épuration ; elles y sont traitĂ©es puis rejetĂ©es dans l’ rĂ©seaux sont dits unitaires » – les eaux pluviales et les eaux usĂ©es sont mĂ©langĂ©es – tandis que d’autres sont sĂ©paratifs » – eaux pluviales et eaux usĂ©es ont chacune leur propre rĂ©seau. Il arrive que lors d’évĂšnements climatiques exceptionnels pluies abondantes ou orages violents, certains rĂ©seaux dĂ©bordent et entraĂźnent une dĂ©gradation du milieu, qui peut-ĂȘtre non seulement chimique, mais aussi microbiologique. Il est nĂ©anmoins essentiel de rappeler ici que les rĂ©seaux d’eaux usĂ©es et d’eaux non potables sont totalement distincts des rĂ©seaux de distribution d’eau potable, dont la qualitĂ© microbiologique et chimique est Ă©troitement spĂ©cificitĂ© parisienne, bien connue, concerne la prĂ©sence d’un rĂ©seau d’eau dit non potable » dont le rĂŽle est de permettre le nettoyage de la chaussĂ©e, des Ă©gouts ou le remplissage de diffĂ©rents lacs ornementaux. Ce rĂ©seau est directement alimentĂ© par de l’eau de surface puisĂ©e dans le canal de l’Ourcq ou la Seine, une eau non potable dans laquelle des traces d’ARN viral ont rĂ©cemment Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es, en trĂšs faible quantitĂ© toutefois .Selon leur taille, les stations d’épuration peuvent collecter les selles de quelques centaines Ă  plusieurs millions de personnes ; par consĂ©quent, les eaux usĂ©es qui en sont issues reflĂštent partiellement la diversitĂ© des micro-organismes hĂ©bergĂ©s dans nos intestins, Ă  l’échelle d’une premiers rĂ©sultats de rechercheUne premiĂšre Ă©tude, rĂ©alisĂ©e par Gertjan Medema et ses collaborateurs aux Pays-Bas, a dĂ©montrĂ© que le gĂ©nome du coronavirus peut ĂȘtre dĂ©tectĂ© dans plusieurs sites de prĂ©lĂšvement d’eaux usĂ©es quelques jours seulement aprĂšs l’identification du premier cas humain de Covid-19 dans ce pays. Une Ă©tude similaire a Ă©tĂ© conduite dans le Massachusetts USA.L’étude initiĂ©e depuis le 5 mars 2020 en rĂ©gion Ile-de-France, sur 3 sites de prĂ©lĂšvement d’eaux usĂ©es, confirme cette hypothĂšse. Elle dĂ©montre Ă©galement, pour la premiĂšre fois, que les quantitĂ©s de gĂ©nomes viraux dĂ©tectĂ©s dans les eaux usĂ©es augmentent en phase avec le nombre d’hospitalisations liĂ©es au Covid-19 au niveau rĂ©gional. Des rĂ©sultats prĂ©liminaires obtenus plus rĂ©cemment encore sur les mĂȘmes sites montrent une rĂ©duction trĂšs significative de la charge virale dans les eaux usĂ©es, une consĂ©quence attendue des mesures de confinement sur la circulation du rĂ©sultats nous incitent aujourd’hui Ă  proposer une surveillance rĂ©guliĂšre des eaux que le macrobiote collectif » pourrait nous direSi l’enrichissement des eaux usĂ©es en coronavirus est dĂ» Ă  des porteurs peu ou pas symptomatiques – les plus nombreux – la recherche rĂ©guliĂšre et systĂ©matique du virus sur ces Ă©chantillons pourrait permettre d’exercer une veille essentielle et complĂ©mentaire des approches Ă©pidĂ©miologiques chez l’ĂȘtre humain comptage des cas symptomatiques – confirmĂ©s ou supposĂ©s – et recherche du virus chez les sujets malades et leurs contacts notamment par RT-PCR.Cette stratĂ©gie pourrait ĂȘtre implĂ©mentĂ©e dans un plan de lutte intĂ©grĂ© contre l’épidĂ©mie. Elle pourrait notamment ĂȘtre dĂ©ployĂ©e en prioritĂ© dans les rĂ©gions – en France comme Ă  l’étranger – dans lesquelles la prĂ©valence du virus est encore trĂšs faible peu de cas rapportĂ©s voire nulle, en complĂ©ment des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques conduites chez les populations. Elle pourrait Ă©galement nous informer d’une modification dans la dynamique de circulation du virus rĂ©duction de la circulation liĂ©e au confinement par exemple, reprise de l’épidĂ©mie – souvent dĂ©signĂ©e comme une deuxiĂšme vague » – signal de rĂ©introduction dans une rĂ©gion ou l’épidĂ©mie semblait sous contrĂŽle, pour ne citer que quelques terme, la situation actuelle et les recherches en cours soulignent l’urgence d’un rĂ©seau national de surveillance des eaux usĂ©es dont le bĂ©nĂ©fice pourrait ĂȘtre Ă©valuĂ© Ă  l’occasion du suivi de l’épidĂ©mie en cours participation Ă  la stratĂ©gie de dĂ©confinement et apprĂ©hension d’une Ă©ventuelle seconde vague notamment, et plus gĂ©nĂ©ralement dans le suivi de tous les germes Ă  circulation fĂ©cale – virus des gastro-entĂ©rites hivernales, bactĂ©ries multirĂ©sistantes aux antibiotiques, acteurs en charge de l’assainissement en France sont d’ores et dĂ©jĂ  organisĂ©s pour suivre la qualitĂ© des effluents alimentant leurs installations. Cette organisation permettrait d’utiliser les installations existantes pour mettre en place un suivi trĂšs nous pourrions ainsi imaginer, dans un futur proche, utiliser les eaux usĂ©es pour Ă©valuer la santĂ© d’un macrobiote collectif » qui ferait Ă©cho aux microbiotes intestinaux individuels, dont l’importance en santĂ© humaine n’est aujourd’hui plus Ă  pouvoirs que nous prĂȘtons au microbiote intestinal
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LaPCR utilise un principe trĂšs particulier : la cible du test, un fragment d'ARN viral, est massivement amplifiĂ©e afin de permettre sa dĂ©tection. Au cours de l'analyse, une rĂ©action enzymatique associĂ©e Ă  des « cycles » de variation de tempĂ©rature permet une sĂ©rie de « rĂ©plications » successives de l’acide nuclĂ©ique ciblĂ©. Quand SantĂ© publique France va-t-elle mettre Ă  disposition un indicateur qui diffĂ©rencie une PCR positive forte d’une PCR positive faible ? C’est pas pour demain ! et donc les rĂ©sultats seulement qualitatifs des tests RT-PCR sont non significatifs et inexploitables en terme de diagnostic clinique, en clair ils ne servent Ă  rien ou presque du moins pour tous les cas asymptomatiques. Avis du 25 septembre 2020 de la SociĂ©tĂ© Française de Microbiologie SFM relatif Ă  l’interprĂ©tation de la valeur de Ct estimation de la charge virale obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prĂ©lĂšvements cliniques rĂ©alisĂ©s Ă  des fins diagnostiques ou de dĂ©pistage Version 1 _ 25/09/2020 Date de la saisine 11 septembre 2020 Demandeur Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© DGS JĂ©rĂŽme SALOMON Bernadette WORMS 
 1. Demande Par saisine de la DGS en date du 11 septembre 2020, le Directeur GĂ©nĂ©ral Pr JĂ©rĂŽme SALOMON et la conseillĂšre mĂ©dicale Dr Bernadette WORMS cellule de gestion de crise sanitaire de la DGS ont demandĂ© Ă  la SFM en lien avec le Centre National de RĂ©fĂ©rence CNR des Virus respiratoires d’émettre un avis concernant l’interprĂ©tation de la valeur de Ct cycle threshold, estimation de la charge virale obtenue en cas de RT-PCR SARS-CoV-2 positive sur les prĂ©lĂšvements cliniques respiratoires rĂ©alisĂ©s Ă  des fins diagnostiques ou de dĂ©pistage. 

 5. MĂ©thodologie et rĂ©ponses du groupe d’expert 
 En revanche, en raison de son caractĂšre seulement semi-quantitatif et des variations inter-techniques, le groupe d’experts ne pense pas qu’il soit recommandĂ© de faire figurer systĂ©matiquement cette valeur sur les comptes-rendus de rĂ©sultats. Le biologiste mĂ©dical reste Ă  mĂȘme de dĂ©cider si cette valeur doit ĂȘtre diffusĂ©e aux prescripteurs en fonction des besoins et expertises. Le groupe d’experts rappelle Ă©galement que pour certaines techniques de RT-PCR, le rendu est uniquement qualitatif ou exprimĂ© en valeurs numĂ©riques non corrĂ©lables aux valeurs de Ct usuelles tests non RT-PCR, tests multiplex 
 
 Le biologiste mĂ©dical peut donc, aprĂšs Ă©valuation locale ou Ă  l’aide de l’abaque des valeurs de Ct obtenue comparativement Ă  la technique du CNR IP4 cf. annexe, Ă©tablir la catĂ©gorie d’excrĂ©tion virale. Il est recommandĂ© de suivre pour les trousses commerciales les rĂšgles d’interprĂ©tation donnĂ©es par le fournisseur si elles sont disponibles. En plus de ces rĂšgles, et selon le nombre de cibles virales positives et la valeur du Ct de la cible la plus sensible, le biologiste peut rendre un rĂ©sultat qualitatif comme suit -Si toutes cibles dĂ©tectĂ©es 1/1, 2/2 ou 3/3 avec Ct de la cible la plus sensible ≀ 33,rendre Positif » -Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible ≀ 33, rendre Positif » - Si 2 cibles sur 3 avec Ct de la cible la plus sensible > 33, rendre Positif faible » - Si toutes cibles dĂ©tectĂ©es 1/1, 2/2 ou 3/3 avec Ct > 33, rendre Positif faible » - Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 1 avec Ct > 33, rendre Positif faible » - Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 2 ou 3 avec Ct 33, la prĂ©sence d’ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale modĂ©rĂ©e voire trĂšs faible 
 Ainsi, la valeur de Ct de la cible la plus sensible de la technique utilisĂ©e comparĂ©e Ă  la technique de rĂ©fĂ©rence IP4 peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e concernant l’importance de l’excrĂ©tion virale comme suit cf. algorithme infra

Si uniquement 1 cible dĂ©tectĂ©e sur 2 ou 3 avec Ct 33, la prĂ©sence d’ARN viral dĂ©tectĂ© est compatible avec une excrĂ©tion virale modĂ©rĂ©e voire trĂšs faible

Le cytomĂ©galovirus humain CMV est le plus grand et le plus complexe, du point de vue structural, des herpĂšs-virus. Il est caractĂ©risĂ©, entre autres, par la longueur de son cycle de multiplication et la mul­tiplicitĂ© des sites de possĂšde la mĂȘme morphologie et les mĂȘmes caractĂ©ristiques globales que les autres HerpĂšs virus, en particulier la mĂȘme capacitĂ© Ă  induire une primo-infection et des rĂ©currences peuvent faire suite Ă  la rĂ©activation d’une infection ancienne ou Ă  une rĂ©infection par une souche virale de surinfection. Le systĂšme immunitaire de l’hĂŽte est supposĂ© protecteur, car les manifestations cliniques sont rares chez l’hĂŽte trouve de nombreuses es­pĂšces de cytomĂ©galovirus dans le rĂšgne animal, qui toutes sont trĂšs spĂ©cifiques de l’espĂšce qu’elles contaminent ; il exis­te un seul cytomĂ©galovirus hu­main, mais avec de multiples EpidĂ©miologie Le CMV circule dans la population et il n’y a pas d’argument pour une dĂ©pendance Ă©pidĂ©mique ou la plupart des pays en voie de dĂ©veloppement, le CMV est acquis tĂŽt dans l’enfance, vraisemblablement au cours de l’allaitement maternel ou secondairement au cours de la vie en communautĂ©. Le taux de sĂ©ropositivitĂ© atteint presque 100 % dans ces populations avant l’ñge de fĂ©conditĂ©. A l’opposĂ©, la sĂ©roprĂ©valence aux Etats-Unis est dĂ©pendante de l’ñge et du statut socio-Ă©conomique. A l’ñge de fĂ©conditĂ©, la sĂ©roprĂ©valence excĂšde souvent 90 % chez les individus de basse condition socio-Ă©conomique. Chez les individus de haut niveau socio-Ă©conomique, environ 50 % des jeunes adultes sont Modes de transmission Le rĂ©servoir est strictement hu­main et la contamination se fait par contact direct – voie respiratoire, par les gouttelettes de sĂ©cré­tions salivaires et respiratoires ; c’est la principale voie de contamination chez l’enfant, en parti­culier dans les crĂšches et les collectivitĂ©s ;– transmission sexuelle ;– transfusion sangui­ne ou greffe d’organe ;– les urines des patients excrÚ­tent le virus au cours de la pri­mo-infection, pendant 6 Ă  8 mois ;– transmission materno-­fƓtale est une voie importante de transmission. La transmission materno-fƓtale est possible, quel que soit l’ñge de la grossesse. L’infection virale est tĂ©ratogĂšne, en cas de primo-infection chez la femme enceinte ; elle peut provoquer un syndrome malformatif multiorganique et un retard Anatomopathologie Bien que le CMV puisse ĂȘtre rĂ©guliĂšrement cultivĂ© in vitro sur cellules de fibroblastes humains, il peut ĂȘtre isolĂ© d’une quantitĂ© innombrable d’organes et de types de cellules provenant de patients infectĂ©s. Le CMV a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans l’endothĂ©lium vasculaire, l’épithĂ©lium de presque tous les organes incluant les organes endocrines et exocrines et les cellules neuronales du systĂšme nerveux central SNC.Les anomalies anatomopathologiques retrouvĂ©es vont de la destruction tissulaire massive aux cellules cytomĂ©galiques isolĂ©es. La cellule cytomĂ©galique typique consiste en une cellule augmentĂ©e de volume, avec un cytoplasme peu abondant Ă  rĂ©duit, contenant un noyau de grande taille avec des nuclĂ©oles importants et des inclusions Aspects cliniques Les manifestations cliniques dé­pendent de l’état immunitaire du sujet.– s’il est immunocompĂ©tent la primo-infection est souvent totalement asymptomatique 90 % des cas, sinon elle se traduit par des symptĂŽmes non spĂ©cifiques Ă©voquant un syndrome pseudo-grippal ou un syndrome mononuclĂ©osique avec fiĂšvre ou fĂ©bricule, asthĂ©nie ++, arthralgies, myalgie, lymphadĂ©nopathies, pharyngite, voire plus rarement une hĂ©patite cytolytique avec ictĂšre ou une pneumopathie interstitielle.– s’il est immunodĂ©primĂ©, qu’il s’agisse d’immunodé­pression induite receveurs de greffes d’organes ou de moelle, acquise hĂ©mopathies malignes, sida l’infection peut trĂšs sĂ©vĂšre atteintes pulmonaires, encĂ©phalites, polyradiculonĂ©vrites, rĂ©tinites, colites, pancytopé­nies, hĂ©patites parfois mor­ pneumopathie intersti­tielle Ă  CMV a long­temps Ă©tĂ© une importante cause de mortalitĂ© aprĂšs transplanta­tion. L’infection congĂ©nitale Ă  CMV prĂ©sente Ă  la naissance est frĂ©quente, reprĂ©sentant environ 1 % de toutes les naissances vivantes aux Etats-Unis. Quelque 10 % de ces enfants vont prĂ©senter des signes et des symptĂŽmes de la maladie Ă  inclusions cytomĂ©galiques MIC, qui associe pĂ©tĂ©chies, hĂ©patosplĂ©nomĂ©galie, ictĂšre et microcĂ©phalie. Une thrombopĂ©nie, une cholestase et des signes d’atteinte hĂ©patocellulaire sont des anomalies biologiques compatibles. Alors que presque toutes les atteintes viscĂ©rales sont spontanĂ©ment rĂ©solutives, les lĂ©sions du SNC associĂ©es Ă  l’infection congĂ©nitale Ă  CMV sont dĂ©finitives et entraĂźnent souvent un retard de dĂ©veloppement significatif, une Ă©pilepsie, des dĂ©ficits neurologiques graves et, plus frĂ©quemment, une congĂ©nitale asymptomatique provoque moins de sĂ©quelles neurologiques dĂ©finitives ; cependant, jusqu’à 15 % des nouveau-nĂ©s avec une infection infraclinique peuvent prĂ©senter des lĂ©sions patentes du SNC, comme une perte d’audition deux formes de l’infection congĂ©nitale entraĂźnent une excrĂ©tion chronique de virus qui peut persister pendant des annĂ©es, reprĂ©sentant alors une source importante d’exposition au CMV pour l’entourage. Le CMV est devenu une cause majeure de morbiditĂ© et de mortalitĂ© chez les patients atteints du raison de l’importance de la transmission sexuelle dans la propagation du CMV dans la population adulte, il n’est pas surprenant que le taux de sĂ©ropositivitĂ© approche 100 % dans les populations Ă  haut risque pour l’infection VIH. Les virus endogĂšnes et les expositions sexuelles frĂ©quentes aux souches virales de rĂ©infection sont donc des sources vraisemblables de CMV dans ces populations. L’importance de la coinfection par le CMV dans la progression du SIDA a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e, et les rĂ©sultats in vitro corroborent le rĂŽle potentiel du CMV sur la rĂ©plication du VIH. L’un des facteurs de risque du dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV invasive dans cette population est un taux de lymphocytes CD4+ infĂ©rieur Ă  50/mm3. De plus, on a notĂ© que le dĂ©veloppement d’une maladie Ă  CMV avait une valeur pronostique sĂ©vĂšre, la survie Ă©tant significativement plus courte chez les patients avec une maladie Ă  CMV infections invasives chez les patients atteints de SIDA se manifestent par une maladie polyviscĂ©rale atteignant presque tous les organes, dont trois sont plus frĂ©quemment atteints le SNC, le tractus gastro-intestinal GI et le tractus pulmonaire. L’infection Ă  CMV du SNC, n’est pas exceptionnelle chez les patients infectĂ©s par le VIH. Des encĂ©phalopathies, diffuses et localisĂ©es, ainsi que des myĂ©lites et des neuropathies ont Ă©tĂ© attribuĂ©es au la plus frĂ©quente et la plus importante associĂ©e au CMV dans cette population est la rĂ©tinite. On estime entre 8 et 25 % le nombre de patients vivant avec un SIDA prolongĂ© qui dĂ©velopperont cette infection. Les atteintes gastro-intestinales comprennent des colites et des Ɠsophagites et moins frĂ©quemment des gastrites. La mise en Ă©vidence clinique et biologique d’une colite Ă  CMV est souvent associĂ©e Ă  d’autres pathogĂšnes gastro-intestinales, qui posent par consĂ©quent la question de l’importance du CMV comme pathogĂšne principal. Par ailleurs, la signification du rĂŽle du CMV comme agent Ă©tiologique frĂ©quent de pneumopathie chez les patients atteints de SIDA a Ă©tĂ© Diagnostic 1 Signes d’orientation – NFS syndrome mononuclĂ©osique environ 15 jours aprĂšs le dĂ©but de la fiĂšvre, lymphocytose atypique, et moins frĂ©quemment, une thrombopĂ©nie,– une hĂ©patite biologique augmentation des transaminases, surtout ALAT, une Diagnostic virologique Le diagnostic de l’infection Ă  CMV repose conventionnellement sur l’isolement du virus Ă  partir des urines, de la salive, du sang ou d’échantillons de biopsie de patients prĂ©sentant des symptĂŽmes compatibles avec une infection Ă  Diagnostic direct Les Ă©chantillons Ă  prĂ©lever sont fonctions des signes cliniques sang, urine, biopsies, LCR, Liquide amniotique, sĂ©crĂ©tions bronchiques
.Acheminement rapide au laboratoire ; si besoin, utiliser un milieu de transport.– Isolement viral en culture cellulaire le CMV est un virus facile Ă  isoler en culture est inoculĂ© sur des cellules fibroblastiques embryonnaires humaines.– Techniques de biologie molĂ©culaire PCR recherche du gĂ©nome techniques sont trĂšs sensibles et spĂ©cifiques, elles permettent d’obtenir un rĂ©sultat peut prĂ©lever sang, biopsies, sĂ©crĂ©tions bronchiques, rhinopharynx, LCR, urines, liquide amniotique, humeur aqueuse, prĂ©lĂšvement gĂ©nital fĂ©minin, liquide de ponction, crachat, sperme, salive
 Les biopsies doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es telles quelles dans un tube sec ; proscrire tout fixateur diagnostic nĂ©onatal repose sur la PCR dans les urines ou la salive chez le nouveau-nĂ©, dans les 3 semaines suivant la Diagnostic indirect – SĂ©rologie CMV Il existe des trousses commerciales ELISA dĂ©tectant les IgG ou les diagnostic de la primo-infection maternelle repose sur la IgM sont un bon marqueur d’infection rĂ©cente mais elles peuvent rĂ©augmenter en cas de la femme enceinte, la mesure de l’aviditĂ© des IgG CMV est recommandĂ©e en cas de positivitĂ© des IgM pour aider Ă  dater la IgM persistent 16 Ă  20 semaines aprĂšs une IgG s’élĂšvent aprĂšs une primo-infection et de nouveaux pics peuvent apparaĂźtre lors d’une rĂ©activationL’interprĂ©tation des sĂ©rologies CMV est trĂšs difficile il existe des rĂ©actions croisĂ©es lors d’autres infections herpĂ©tiques, il est difficile de diffĂ©rencier une primo-infection d’une rĂ©activation
– Examen histologique PrĂ©sence de cellules Ă  grosses inclusions intranuclĂ©aires maladie des inclusions cytomĂ©galiques.6. Traitement Uniquement chez les patients immunodĂ©primĂ©s et aprĂšs greffe d’organes – Ganciclovir sodique CYMEVAN 500 mg pdre p sol pour perf ModĂšle hospitalier ;– Foscarnet sodique FOSCAVIR 6 g/250 ml sol p perf ModĂšle hospitalier ;– Valaciclovir chlorhydrate VALACICLOVIR SANDOZ – ZELITREX
 500 mg cp Deux mĂ©dicaments, le ganciclovir et le foscarnet, ont Ă©tĂ© montrĂ©s comme Ă©tant virustatiques in vitro et in essais cliniques ont documentĂ© l’efficacitĂ© de ces agents dans le traitement de la maladie Ă  CMV invasive chez les patients transplantĂ©s ou atteints de les deux possĂšdent une toxicitĂ© non nĂ©gligeable, qui empĂȘche souvent leur administration au long ganciclovir a une toxicitĂ© hĂ©matologique qui peut limiter les doses utilisĂ©es, souvent responsable d’une neutropĂ©nie avec retentissement foscarnet a une nĂ©phrotoxicitĂ© significative, qui limite son utilisation chez les patients avec une plus, le traitement au long cours chez les patients immunodĂ©primĂ©s a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement de rĂ©sistances virales aux deux agents.
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Unecorrection par la fraction de sondage (ou taux de rĂ©ponse) a Ă©tĂ© appliquĂ©e afin de tenir compte de la taille finie de la population. Dans un premier temps, l’association entre chaque plat et la maladie a Ă©tĂ© mesurĂ©e Ă  l’aide d’une analyse univariĂ©e (rĂ©sultats non prĂ©sentĂ©s). Ensuite, les plats ayant un p
Clairance de la crĂ©atinine dosage sanguin Clairance de la crĂ©atinine analyse de sangDĂ©finition et valeur normaleClairance de la crĂ©atinine basseClairance de la crĂ©atinine Ă©levĂ©eQue faire ?La clairance de la crĂ©atinine, c'est quoi ?La crĂ©atinine est un dĂ©chet mĂ©tabolique provenant de la dĂ©gradation de la crĂ©atine, un acide aminĂ© non essentiel synthĂ©tisĂ© principalement par les reins. Dans le langage mĂ©dical, on parle de clairance de la crĂ©atinine pour qualifier le rapport entre le dĂ©bit d'Ă©limination urinaire de la crĂ©atinine et sa concentration dans le sang crĂ©atininĂ©mie. Cet examen est gĂ©nĂ©ralement prĂ©conisĂ© Ă  la suite d'un bilan sanguin faisant Ă©tat d'une crĂ©atininĂ©mie Ă©levĂ©e, ou dans le cadre d'une insuffisance rĂ©nale avĂ©rĂ©e, car il permet d'Ă©valuer la capacitĂ© de filtration rĂ©nale du est la valeur normale de la clairance de la crĂ©atinine ?La mesure de la clairance de la crĂ©atinine suppose la rĂ©alisation de deux examens distincts. Dans un premier temps, la crĂ©atininĂ©mie sanguine est rĂ©alisĂ©e par l'analyse d'un Ă©chantillon sanguin prĂ©levĂ© dans un laboratoire d'analyses biologiques. La crĂ©atininurie crĂ©atinine urinaire, elle, nĂ©cessite le recueil des urines pendant 24 heures. Chez l'adulte, les rĂ©sultats sont considĂ©rĂ©s comme normaux s’ils respectent les valeurs indicatives suivantes crĂ©atininĂ©mie comprise entre 7 et 13 mg/l chez l’homme, et entre 6 et 11 mg/l chez la femme ;crĂ©atininurie comprise entre 1200 et 2000 mg/24 h chez l’homme, et entre 900 et 1800 mg/24 h chez la il est important de prĂ©ciser que ces diffĂ©rents taux sont influencĂ©s par divers paramĂštres tels que l'Ăąge, le sexe ou encore la masse signifie une clairance de la crĂ©atinine trop basse ?Il est possible qu'une clairance de la crĂ©atinine basse soit observĂ©e Ă  la suite de la prise de certaines substances mĂ©dicamenteuses anti-inflammatoires, antiĂ©pileptiques... En outre, la clairance de la crĂ©atinine tend Ă©galement Ă  diminuer chez les personnes ĂągĂ©es puisque la filtration rĂ©nale baisse naturellement avec l'Ăąge. Mais un effondrement de la clairance de la crĂ©atinine rĂ©vĂšle gĂ©nĂ©ralement une insuffisance rĂ©nale dont le degrĂ© de sĂ©vĂ©ritĂ© sera Ă©valuĂ© en fonction des rĂ©sultats. Plus les valeurs obtenues sont infĂ©rieures aux normes indicatives, plus la capacitĂ© de filtration des reins est signifie une clairance de la crĂ©atinine Ă©levĂ©e ?L'augmentation de la clairance de la crĂ©atinine survient parfois au cours de la grossesse. Elle se manifeste parallĂšlement par une baisse significative de la crĂ©atininĂ©mie. On retrouve ce type de manifestation biologique aprĂšs un exercice physique intense. Sur le plan pathologique, certaines lĂ©sions hĂ©patiques et dystrophies musculaires peuvent entraĂźner ce type de fluctuations de la clairance de la faire si la clairance de la crĂ©atinine est trop Ă©levĂ©e ?Si la clairance de la crĂ©atinine tend Ă  augmenter naturellement chez la femme enceinte, elle fera nĂ©anmoins l'objet d'un suivi mĂ©dical tout au long de la gestation. Chez les adultes, une Ă©lĂ©vation significative de ce taux nĂ©cessite d'en dĂ©terminer l'origine. En effet, il est impĂ©ratif de rĂ©tablir le plus rapidement possible une filtration glomĂ©rulaire qualitative afin de faciliter l'Ă©vacuation des dĂ©chets mĂ©taboliques produits par l' faire si la clairance de la crĂ©atinine est trop basse ?La mesure seule de la clairance de la crĂ©atinine ne suffit pas Ă  Ă©tablir le diagnostic formel de l'insuffisance rĂ©nale. Face Ă  des rĂ©sultats anormalement bas, le mĂ©decin va alors pousser son exploration en prĂ©conisant la rĂ©alisation d'examens mĂ©dicaux complĂ©mentaires bilan sanguin complet, Ă©chographie rĂ©nale
 Ce n'est qu'au terme d'investigations complĂštes que la stratĂ©gie thĂ©rapeutique la plus adaptĂ©e sera proposĂ©e au patient en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© de l'atteinte. Cela peut aller de la simple modification du rĂ©gime alimentaire Ă  la prise de mĂ©dicaments en passant par la dialyse. Tous les sujets Le 11 juin 2017 Faire pipi, quoi de plus naturel! En gĂ©nĂ©ral, on urine plusieurs fois par jour, sans y prĂȘter que sait-on exactement de cette vidange quotidienne effectuĂ©e par les reins, sans laquelle nous ne pourrions pas vivre? Par Apolline Henry Le 16 avr 2017 HospitalisĂ©e en Inde depuis le mois de fĂ©vrier, Eman Ahmed Abd El Aty a rĂ©ussi Ă  perdre 242 kilos en l'espace de 2 mois seulement une extraordinaire perte de poids notamment permise par la chirurgie bariatrique. Par Catherine Cordonnier Le 12 mars 2015 Entre 8 et 10% de la population adulte souffre d'une maladie des reins. Et chaque annĂ©e, des millions de personnes dĂ©cĂšdent prĂ©maturĂ©ment de complications liĂ©es Ă  la maladie rĂ©nale chronique. La JournĂ©e mondiale du rein est l'occasion d'attirer l'attention du grand public sur cet organe souvent nĂ©gligĂ©. Par Agathe Mayer Le 25 aoĂ»t 2014 Portatif, peu couteux et simple Ă  utiliser, le Beta-bioled est un nouveau dispositif capable de rĂ©aliser des tests sanguins les plus courants.
Toutesles Ă©tudes ont rapportĂ© une Ă©valuation basĂ©e sur la PCR de l’excrĂ©tion virale et 12 Ă©tudes ont rapportĂ© des donnĂ©es sur la culture virale. En ce qui concerne l’excrĂ©tion virale, les donnĂ©es ont rĂ©vĂ©lĂ© que la durĂ©e variait d’un minimum de 1 jour Ă  83 jours, bien que la durĂ©e mĂ©diane combinĂ©e de l’excrĂ©tion d’ARN des Ă©chantillons respiratoires sur la base de
Une Ă©tude publiĂ©e le 17 septembre dans la cĂ©lĂšbre revue Annals of Internals Medicine a procĂ©dĂ© Ă  une revue de la littĂ©rature afin de faire un examen complet des preuves relatives Ă  la transmission du Coronavirus SARS-COV-2. Selon les auteurs, les preuves accumulĂ©es suggĂšrent que la transmission est essentiellement respiratoire, le virus Ă©tant en suspension soit dans des gouttelettes, soit, plus rarement, dans des aĂ©rosols. La transmission est trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšne selon les sujets infectĂ©s, et les Ă©vĂ©nements de super propagation jouent un rĂŽle majeur dans la dynamique de l’épidĂ©mie. Ces Ă©vĂ©nements concernent le plus souvent des personnes se trouvant dans des environnements intĂ©rieurs, mal ventilĂ©s, pendant de longues pĂ©riodes. Des contaminations aĂ©riennes Pour les auteurs, des preuves de plus en plus nombreuses indiquent que le virus infectieux peut ĂȘtre trouvĂ© dans des aĂ©rosols et dans des Ă©chantillons d’haleine expirĂ©s. C’est Ă  leurs yeux trĂšs clair la principale voie de transmission du SARS-CoV-2 est respiratoire. Lorsqu’un virus se propage par voie aĂ©rienne, il le fait soit avec des virions en suspension sur de grosses gouttelettes, soit avec des aĂ©rosols fins expulsĂ©s des voies respiratoires du cas primaire. Si les gouttelettes sont des particules de plus de 5 ÎŒm qui tombent au sol Ă  environ 2 mĂštres de distance, les aĂ©rosols sont de taille bien plus rĂ©duite moins de 5 ÎŒm et peuvent rester en suspension dans l’air pendant des pĂ©riodes prolongĂ©es. Les auteurs soulignent que cette dichotomie peut ĂȘtre une simplification excessive, et qu’il est souvent difficile de distinguer les contaminations par gouttelettes de celles qui proviennent d’aĂ©rosols infectieux en milieu clinique. S’il est probable que le virus puisse ĂȘtre transmis Ă  distance notamment Ă  l’occasion de chants ou par le simple fait de demeurer dans des environnements intĂ©rieurs mal ventilĂ©s, la proximitĂ© est un facteur dĂ©terminant du risque de contamination. C’est ce que montre une Ă©tude portant sur 2334 cas primaires qui ont Ă©tĂ© en contact avec 72 000 cas contact Ă  l’occasion d’un voyage en train. Le taux d’attaque secondaire Ă©tait Ă©troitement liĂ© Ă  la fois Ă  la distance entre les siĂšges et Ă  la durĂ©e du voyage. Une autre enquĂȘte a cherchĂ© Ă  comprendre pourquoi un cours de fitness Ă  haute intensitĂ© a provoquĂ© 112 contaminations alors qu’un cours de Pilate avec un instructeur en phase prĂ©-symptomatique n’a donnĂ© lieu Ă  aucun cas secondaire. Si l’intensitĂ© des exercices pouvait ĂȘtre un facteur dĂ©terminant, les auteurs ont retenu que la premiĂšre salle Ă©tait bondĂ©e et que la seconde ne l’était pas et que c’est la proximitĂ© des personnes qui augmentait le risque de contamination. Ce qui pourrait indiquer que la transmission gouttelettes serait supĂ©rieure Ă  la transmission par aĂ©rosols. L’ouverture des fenĂȘtres rĂ©duit les contaminations secondaires Les auteurs mettent Ă©galement en avant que la qualitĂ© de la ventilation ou du recyclage de l’air rĂ©duit de façon significative les contaminations secondaires. Ils pointent particuliĂšrement une Ă©tude chinoise sur la transmission domestique, qui a montrĂ© que l’ouverture des fenĂȘtres en recyclant l’air permettait de rĂ©duire la contagion au sein des foyers. A contrario une ventilation de mauvaise qualitĂ© a Ă©tĂ© impliquĂ©e dans de nombreux groupes de transmission, notamment dans les bars, les Ă©glises et les bus. En revanche, de tels Ă©vĂ©nements se sont rarement produits Ă  l’extĂ©rieur ou alors seulement dans le contexte d’une forte promiscuitĂ©. Le masque diminue la transmission du Coronavirus Les auteurs ont Ă©galement pointĂ© plusieurs Ă©tudes en faveur de l’efficacitĂ© des masques tant dans les hĂŽpitaux que dans la vie courante. Une Ă©tude a mĂȘme montrĂ© que l’utilisation permanente des masques au sein des foyers rĂ©duisait sensiblement le risque de transmission dans les foyers. Autant d’élĂ©ments qui semblent confirmer le rĂŽle dominant de la propagation respiratoire de ce virus. Les transmissions manuportĂ©es ne sont pas clairement Ă©tablies Selon les virologues amĂ©ricains, il n’existe actuellement aucune preuve concluante de la transmission du coronavirus SARS-COV-2 par fomite ou par contact direct chez l’homme. Sur la base des donnĂ©es actuellement disponibles, nous pensons que les niveaux d’ARN viral ou de virus vivant restant transitoirement sur les surfaces sont peu susceptibles de provoquer une infection, en particulier en dehors des environnements oĂč des cas actifs sont connus. » NĂ©anmoins une bonne hygiĂšne des mains est associĂ©e Ă  une diminution du risque de contagion. Une transmission mĂšre-enfant rare Si de nombreuses Ă©tudes ont Ă©valuĂ© la possibilitĂ© d’une transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 et bien que certains cas d’infection in utero ont Ă©tĂ© clairement Ă©tablis, pour les experts amĂ©ricains, la transmission mĂšre-enfant du SARS-CoV-2 se produit rarement. Une transmission par aĂ©rosol fĂ©cal peu probable Si la transmission fĂ©cale-orale a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e au dĂ©but de l’épidĂ©mie en raison de la forte concentration connue de rĂ©cepteurs ACE2 dans l’intestin grĂȘle, aucune preuve formelle ne permet d’étayer cette thĂ©orie Ă  ce jour. La raretĂ© des virus vivants isolĂ©s dans les selles et la faible proportion de virus qui pourraient ĂȘtre mis en aĂ©rosol par les chasses d’eau semblent trĂšs peu susceptibles de provoquer une infection, sauf dans des circonstances inhabituelles ou extraordinaires. Transmission sexuelle Si aucune preuve n’a permis d’établir des cas de contaminations par les biais du sperme ou du liquide vaginal, la proximitĂ© des partenaires et l’intensitĂ© des Ă©bats suffisent Ă  les rendre compatibles avec une contamination aĂ©rienne. Transmission sanguine La proportion de personnes ayant un ARN viral dĂ©tectable dans le sang est actuellement inconnue. À ce jour, aucun virus capable de se rĂ©pliquer n’a Ă©tĂ© isolĂ© dans les Ă©chantillons de sang, et il n’existe aucun cas documentĂ© de transmission par voie sanguine. ContagiositĂ© des sujets infectĂ©s pas de contamination aprĂšs 6 jours de symptĂŽmes Les personnes contaminĂ©es avec ou sans symptĂŽmes peuvent transmettre le virus. La transmission peut se produire Ă  partir de personnes constamment asymptomatiques, mĂȘme si elles semblent moins susceptibles de transmettre le virus que les personnes symptomatiques. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale des asymptomatiques est Ă  ce jour inconnue. On en sait plus sur la contagiositĂ© des cas symptomatiques. Une Ă©tude sur 3400 cas contact a permis d’établir que la gravitĂ© du cas index et les symptĂŽmes spĂ©cifiques de fiĂšvre et d’expectoration Ă©taient associĂ©s Ă  des infections secondaires plus nombreuses. Toutes les Ă©tudes semblent confirmer que le pic de contagiositĂ© est Ă  son paroxysme environ 1 jour avant l’apparition des symptĂŽmes et dĂ©cline rapidement malgrĂ© l’excrĂ©tion continue d’ARN pendant toute la durĂ©e des symptĂŽmes. La pĂ©riode de contagiositĂ© maximale se situerait entre 2-3 jours avant les premiers symptĂŽmes et 4 Ă  6 jours aprĂšs. Chez les patients atteints d’une forme lĂ©gĂšre ou modĂ©rĂ©e de la COVID-19, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant 8 jours aprĂšs les premiers symptĂŽmes, mais pas au-delĂ . Chez les patients atteints d’une forme grave ou critique, le virus infectieux peut ĂȘtre cultivĂ© pendant une pĂ©riode allant jusqu’à 20 jours aprĂšs l’apparition des premiers symptĂŽmes. S’il est possible d’isoler tardivement des virus infectieux, aucune contamination tardive n’a Ă©tĂ© documentĂ©e, y compris dans les Ă©tablissements de santĂ© pour les formes graves ou sĂ©vĂšres. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  TaĂŻwan sur plus de 3000 cas contacts Ă©troits avec 100 sujets infectĂ©s n’a rĂ©vĂ©lĂ© aucun cas de transmission aprĂšs que les patients index aient eu des symptĂŽmes pendant au moins 6 jours. La contagiositĂ© des enfants n’est pas clairement Ă©tablie Si les enfants de moins de 10 ans sont deux fois moins susceptibles d’ĂȘtre contaminĂ©s que les adultes, la facilitĂ© de transmission du virus des enfants vers les adultes fait l’objet d’études contradictoires. Les animaux domestiques ne contaminent pas les hommes S’il est Ă©tabli que ce coronavirus peut infecter les animaux domestiques, y compris les chats, les chiens et les furets, il n’y a pas Ă  ce jour de cas confirmĂ©s de transmission des animaux domestiques Ă  l’homme. Des cas de contagion entre chats ainsi qu’entre chats et furets ont Ă©tĂ© documentĂ©s, mais aucun actuellement entre chiens. On suspecte des cas de transmission du virus des visons aux Ă©leveurs dans certaines rĂ©gions des États-Unis, mais les niveaux de preuve sont faibles. 10 % des cas index provoquent 80 % des cas secondaires C’est un autre enseignement majeur de cette Ă©tude. La dynamique de progression de l’épidĂ©mie est particuliĂšrement hĂ©tĂ©rogĂšne. Toutes les Ă©tudes convergent pour Ă©tablir que 10 Ă  20 % des cas primaires provoquent la contamination de 80 % des cas secondaires. Ces contaminations se produisent lors de quelques Ă©vĂ©nements de grande ampleur en termes de propagation du virus. Certains de ces Ă©vĂ©nements sont dĂ©sormais bien connus le centre d’appel corĂ©en, l’église en Arkansas, le mariage en Jordanie, la chorale Ă  Washington ainsi qu’un camp de nuit en GĂ©orgie. Une fois contaminĂ©es lors de ces grands rassemblements, les personnes infectĂ©es propagent alors le virus au sein de leurs foyers avec des rĂ©sultats variables largement influencĂ©s par la rĂ©partition par Ăąge, la densitĂ© et la ventilation de l’espace de vie. Une Ă©tude portant sur 85 cas index Ă  Wuhan et 115 cas contacts au sein des mĂȘmes foyers, a permis d'Ă©tablir le taux de contamination Ă  38% pour les foyers de 2 personnes, et Ă  50% pour les foyers de 3 personnes. En conclusion, les auteurs mettent la pression sur les autoritĂ©s sanitaires afin de prendre en compte rapidement ces nouvelles preuves dans leur politique de santĂ© publique face Ă  l’épidĂ©mie de Coronavirus SARS-COV-2. Sur le mĂȘme sujet Coronavirus 90 % des contaminations se produiraient de façon aĂ©roportĂ©e dans les lieux clos et mal ventilĂ©s 1/ Our comprehensive review of transmission of SARS-COV-2 is out in AnnalsofIM with AaronRichterman RMKGandhi PaulSaxMD — Eric Meyerowitz, MD EricMeyerowitz September 17, 2020 LesrĂ©sultats du laboratoire Ă  l’admission (tab. 1) montrent une anĂ©mie normochrome normocytaire (hĂ©moglobine 90 g/l), une thrombopĂ©nie (95 G/l), ainsi qu’une insuffisance rĂ©nale sĂ©vĂšre (crĂ©atininĂ©mie 416 ”mol/l) sans troubles Ă©lectrolytiques associĂ©s. La fonction rĂ©nale antĂ©rieure n’est pas connue. SYNTHÈSE â–Œ Ce mĂ©dicament fait l'objet d'une surveillance supplĂ©mentaire qui permettra l'identification rapide de nouvelles informations relatives Ă  la sĂ©curitĂ©. Les professionnels de santĂ© dĂ©clarent tout effet indĂ©sirable suspectĂ©. Voir rubrique Effets indĂ©sirables pour les modalitĂ©s de dĂ©claration des effets indĂ©sirables. Classification pharmacothĂ©rapeutique VIDAL Infectiologie - Parasitologie Antiviraux - Virus du groupe Herpes HSV, VZV, CMV LĂ©termovir Voie orale Classification ATC ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE - ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE AUTRES ANTIVIRAUX LETERMOVIR Excipients hydroxypropylbĂ©tadex, sodium chlorure, sodium hydroxyde, eau ppi Excipients Ă  effet notoire EEN avec dose seuil sodium PrĂ©sentation PREVYMIS 240 mg S diluer perf Fl Cip 3400930127254 Liste 1 Agréé aux CollectivitĂ©s CommercialisĂ© FORMES et PRÉSENTATIONS Solution Ă  diluer pour perfusion Ă  240 mg concentrĂ© stĂ©rile ; liquide limpide, incolore, pH entre 7 et 8 Flacon en verre clair de type I 30 mL muni d'un bouchon de 20 mm en chlorobutyle recouvert de fluor et d'un capuchon flip-off en aluminium contenant 12 mL bouchon vert de solution. Solution Ă  diluer pour perfusion Ă  480 mg concentrĂ© stĂ©rile ; liquide limpide, incolore, pH entre 7 et 8 Flacon en verre clair de type I 30 mL muni d'un bouchon de 20 mm en chlorobutyle recouvert de fluor et d'un capuchon flip-off en aluminium contenant 24 mL bouchon bleu foncĂ© de solution. COMPOSITION p flacon Letermovir 240 mg ou480 mg Excipients hydroxypropylbetadex cyclodextrine, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium E524, eau pour prĂ©parations injectables. Excipients Ă  effet notoire sodium 23 mg [1,0 mmol]/flacon Ă  240 mg ; 46 mg [2,0 mmol]/flacon Ă  480 mg* ; hydroxypropylbetadex cyclodextrine 1800 mg/flacon Ă  240 mg ; 3600 mg/flacon Ă  480 mg. * Équivalent Ă  1,15 % flacon Ă  240 mg et Ă  2,30 % flacon Ă  480 mg de la prise maximale quotidienne de sodium de 2 g recommandĂ©e pour un adulte par l'OMS. Prevymis est indiquĂ© dans la prophylaxie de la rĂ©activation du cytomĂ©galovirus CMV et de la maladie Ă  CMV chez les adultes sĂ©ropositifs au CMV receveurs [R+] d'une greffe allogĂ©nique de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques GCSH.Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriĂ©e des agents antiviraux. DCPOSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION Connectez-vous pour accĂ©der Ă  ce contenu DCMISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI Surveillance de l'ADN du CMV La sĂ©curitĂ© et l'efficacitĂ© du letermovir ont Ă©tĂ© Ă©tablies chez des patients prĂ©sentant un rĂ©sultat nĂ©gatif au test ADN du CMV avant initiation de la prophylaxie. L'ADN du CMV a Ă©tĂ© surveillĂ© chaque semaine jusqu'Ă  la Semaine 14 post-greffe, et ensuite toutes les 2 semaines jusqu'Ă  la Semaine 24. En cas d'ADNĂ©mie ou de maladie Ă  CMV cliniquement significative, la prophylaxie par le letermovir Ă©tait arrĂȘtĂ©e et une thĂ©rapie prĂ©emptive standard PET ou un traitement Ă©tait instaurĂ©. Pour les patients chez lesquels la prophylaxie par letermovir Ă©tait instaurĂ©e et dont le test ADN du CMV Ă  l'inclusion s'est rĂ©vĂ©lĂ© positif par la suite, la prophylaxie pouvait ĂȘtre poursuivie si les critĂšres d'initiation de la PET n'Ă©taient pas remplis cf Pharmacodynamie. Risque d'effets indĂ©sirables ou d'effet thĂ©rapeutique diminuĂ© en raison d'interactions mĂ©dicamenteuses L'utilisation concomitante de Prevymis avec certains mĂ©dicaments peut donner lieu Ă  des interactions mĂ©dicamenteuses connues ou potentiellement significatives, dont certaines peuvent entraĂźner de possibles effets indĂ©sirables cliniquement significatifs liĂ©s Ă  une exposition accrue aux traitements concomitants ou au letermovir. une diminution significative des concentrations plasmatiques du traitement concomitant, qui peut entraĂźner un effet thĂ©rapeutique moindre du traitement concomitant. Se reporter au Tableau 1 concernant les mesures de prĂ©vention ou de gestion de ces interactions mĂ©dicamenteuses connues ou potentiellement significatives, incluant des recommandations posologiques cf Contre-indications, Interactions. Interactions mĂ©dicamenteuses Prevymis doit ĂȘtre utilisĂ© avec prudence avec des mĂ©dicaments qui sont des substrats du CYP3A Ă  marge thĂ©rapeutique Ă©troite par ex. alfentanil, fentanyl et quinidine, car l'administration concomitante peut entraĂźner des Ă©lĂ©vations des concentrations plasmatiques des substrats du CYP3A. Une surveillance Ă©troite et/ou un ajustement posologique des substrats du CYP3A co-administrĂ©s sont recommandĂ©s cf Interactions. Une surveillance accrue de la ciclosporine, du tacrolimus, du sirolimus est gĂ©nĂ©ralement recommandĂ©e les 2 premiĂšres semaines aprĂšs l'initiation et l'arrĂȘt du letermovir cf Interactions ainsi qu'aprĂšs changement de la voie d'administration du letermovir. Le letermovir est un inducteur modĂ©rĂ© des enzymes et des transporteurs. L'induction peut entraĂźner une rĂ©duction des concentrations plasmatiques de certains mĂ©dicaments mĂ©tabolisĂ©s et transportĂ©s cf Interactions. Un suivi thĂ©rapeutique pharmacologique STP est donc recommandĂ© pour le voriconazole. L'utilisation concomitante de dabigatran doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e en raison du risque de baisse de l'efficacitĂ© du dabigatran. Le letermovir peut augmenter les concentrations plasmatiques des mĂ©dicaments transportĂ©s par les OATP1B1/3 tels que la plupart des statines cf Interactions et Tableau 1. Administration Ă  travers un filtre en ligne stĂ©rile en PES de 0,2 microns ou 0,22 microns Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion peut contenir quelques petites particules translucides ou blanches liĂ©es au produit. L'administration de la solution diluĂ©e de Prevymis exige toujours l'utilisation d'un filtre en ligne stĂ©rile en PES de 0,2 microns ou 0,22 microns, que ces particules liĂ©es au produit soient visibles ou non dans le flacon ou dans la solution diluĂ©e cf Posologie et Mode d'administration, ModalitĂ©s de manipulation et d'Ă©limination. Excipients Prevymis 240 mg solution Ă  diluer pour perfusion contient 23 mg soit 1,0 mmol de sodium par dose. Ceci doit ĂȘtre pris en compte chez les patients suivant un rĂ©gime contrĂŽlĂ© en sodium. Prevymis 480 mg solution Ă  diluer pour perfusion contient 46 mg soit 2,0 mmol de sodium par dose. Ceci doit ĂȘtre pris en compte chez les patients suivant un rĂ©gime contrĂŽlĂ© en sodium. DCFERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT Grossesse Aucune donnĂ©e n'est disponible sur l'utilisation du letermovir chez la femme enceinte. Les Ă©tudes chez l'animal ont montrĂ© une toxicitĂ© sur la reproduction cf SĂ©curitĂ© prĂ©clinique. Prevymis n'est pas recommandĂ© pendant la grossesse ni chez la femme en Ăąge de procrĂ©er n'utilisant pas de contraception. Allaitement On ne sait pas si le letermovir est excrĂ©tĂ© dans le lait maternel. Les donnĂ©es pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en Ă©vidence l'excrĂ©tion de letermovir dans le lait cf SĂ©curitĂ© prĂ©clinique. Un risque pour les nouveau-nĂ©s/nourrissons ne peut ĂȘtre exclu. Une dĂ©cision doit ĂȘtre prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement par Prevymis en prenant en compte le bĂ©nĂ©fice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bĂ©nĂ©fice du traitement pour la femme. FertilitĂ© Aucun effet n'a Ă©tĂ© observĂ© sur la fertilitĂ© des rats femelles. Une toxicitĂ© testiculaire irrĂ©versible et une altĂ©ration de la fertilitĂ© ont Ă©tĂ© observĂ©es chez les rats mĂąles, mais pas chez les souris mĂąles ni chez les singes mĂąles. DCCONDUITE et UTILISATION DE MACHINES Prevymis peut avoir une influence mineure sur l'aptitude Ă  conduire ou Ă  utiliser des machines. Une fatigue et des vertiges ont Ă©tĂ© rapportĂ©s chez certains patients pendant le traitement par Prevymis, pouvant avoir une influence sur l'aptitude du patient Ă  conduire et Ă  utiliser des machines cf Effets indĂ©sirables. Aucun cas de surdosage avec Prevymis n'a Ă©tĂ© rapportĂ© chez l'Homme. Lors d'essais cliniques de Phase 1, 86 sujets sains ont reçu des doses de Prevymis comprises entre 720 mg/jour et 1 440 mg/jour pendant une pĂ©riode allant jusqu'Ă  14 jours. Le profil d'effets indĂ©sirables Ă©tait similaire Ă  celui de la dose clinique de 480 mg/jour. Il n'existe pas d'antidote spĂ©cifique en cas de surdosage avec Prevymis. En cas de surdosage, il est recommandĂ© de surveiller le patient Ă  la recherche d'effets indĂ©sirables et d'instaurer un traitement symptomatique appropriĂ©. On ignore si la dialyse permet d'Ă©liminer Prevymis de la circulation systĂ©mique de maniĂšre significative. PPSÉCURITÉ PRÉCLINIQUE ToxicitĂ© gĂ©nĂ©rale Une toxicitĂ© testiculaire irrĂ©versible a Ă©tĂ© observĂ©e uniquement chez les rats Ă  des niveaux d'exposition systĂ©mique ASC au moins 3 fois supĂ©rieurs aux expositions observĂ©es chez l'Homme Ă  la dose recommandĂ©e chez l'Homme DRH. Cette toxicitĂ© a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©e par une dĂ©gĂ©nĂ©rescence des tubes sĂ©minifĂšres, une oligospermie et la prĂ©sence de dĂ©bris cellulaires dans les Ă©pididymes, avec une baisse du poids des testicules et des Ă©pididymes. Il n'y a pas de toxicitĂ© testiculaire chez le rat Ă  des expositions ASC similaires aux expositions obtenues chez l'Homme Ă  la DRH. Aucune toxicitĂ© testiculaire n'a Ă©tĂ© observĂ©e chez la souris et le singe aux doses maximales testĂ©es, avec des expositions respectivement jusqu'Ă  4 fois et 2 fois supĂ©rieures aux expositions observĂ©es chez l'Homme Ă  la DRH. La pertinence chez l'Homme est inconnue. On sait que l'hydroxypropylbetadex peut provoquer une vacuolation du rein chez le rat aprĂšs administration par voie intraveineuse de doses supĂ©rieures Ă  50 mg/kg/jour. Une vacuolation avait Ă©tĂ© observĂ©e dans les reins des rats ayant reçu par voie IV du letermovir formulĂ© avec 1500 mg/kg/jour d'hydroxypropylbetadex, excipient de la cyclodextrine. CarcinogenĂšse Il n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© d'Ă©tude de carcinogenĂšse avec le letermovir. MutagenĂšse Le letermovir n'a pas Ă©tĂ© gĂ©notoxique dans une batterie d'essais in vitro ou in vivo, incluant les essais de mutagenĂšse microbienne, d'aberrations chromosomiques sur cellules d'ovaire de hamster chinois et dans une Ă©tude in vivo des micronoyaux chez la souris. Reproduction FertilitĂ© Dans les Ă©tudes sur la fertilitĂ© et le dĂ©veloppement prĂ©coces de l'embryon chez le rat, aucun effet du letermovir n'a Ă©tĂ© observĂ© sur la fertilitĂ© des femelles. Chez les rats mĂąles, une baisse de la concentration des spermatozoĂŻdes, une baisse de la motilitĂ© des spermatozoĂŻdes et une baisse de la fertilitĂ© ont Ă©tĂ© observĂ©es Ă  des niveaux d'exposition systĂ©mique au moins 3 fois supĂ©rieurs Ă  l'ASC chez l'Homme Ă  la DRH voir ToxicitĂ© gĂ©nĂ©rale ». Chez des singes ayant reçu du letermovir, il n'y a eu aucune preuve de toxicitĂ© testiculaire par Ă©valuation histopathologique, mesure de la taille des testicules, analyse des hormones sanguines hormone folliculo-stimulante, inhibine B et testostĂ©rone et par Ă©valuation des spermatozoĂŻdes nombre, motilitĂ© et morphologie des spermatozoĂŻdes Ă  des niveaux d'exposition systĂ©mique environ 2 fois supĂ©rieurs Ă  l'ASC chez l'Homme Ă  la DRH. DĂ©veloppement Une toxicitĂ© maternelle chez les rats y compris une diminution de la prise de poids a Ă©tĂ© observĂ©e Ă  250 mg/kg/jour environ 11 fois l'ASC Ă  la DRH ; chez la progĂ©niture, une baisse du poids du fƓtus avec un retard d'ossification, des fƓtus lĂ©gĂšrement ƓdĂ©mateux et une incidence accrue de cordons ombilicaux courts et de variations et malformations des vertĂšbres, des cĂŽtes et du pelvis ont Ă©tĂ© observĂ©s. Aucun effet sur la mĂšre ou sur le dĂ©veloppement n'a Ă©tĂ© observĂ© Ă  la dose de 50 mg/kg/jour environ 2,5 fois l'ASC Ă  la DRH. Une toxicitĂ© maternelle chez des lapins y compris mortalitĂ© et avortements a Ă©tĂ© observĂ©e Ă  225 mg/kg/jour environ 2 fois l'ASC Ă  la DRH ; chez la progĂ©niture, une incidence accrue de malformations et de variations des vertĂšbres et des cĂŽtes a Ă©tĂ© observĂ©e. Dans l'Ă©tude de dĂ©veloppement prĂ©- et post-natal, le letermovir a Ă©tĂ© administrĂ© par voie orale Ă  des rats femelles gestantes. Aucune toxicitĂ© sur le dĂ©veloppement n'a Ă©tĂ© observĂ©e jusqu'Ă  l'exposition la plus Ă©levĂ©e testĂ©e 2 fois supĂ©rieure Ă  l'ASC Ă  la DRH. MĂ©dicaments incompatibles Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion est physiquement incompatible avec le chlorhydrate d'amiodarone, l'amphotĂ©ricine B liposomale, l'aztrĂ©onam, le chlorhydrate de cĂ©fĂ©pime, la ciprofloxacine, la ciclosporine, le chlorhydrate de diltiazem, le filgrastim, le sulfate de gentamicine, la lĂ©vofloxacine, le linĂ©zolide, le lorazĂ©pam, le chlorhydrate de midazolam, le chlorhydrate de mycophĂ©nolate mofĂ©til, l'ondansĂ©tron, le palonosĂ©tron. Ce mĂ©dicament ne doit pas ĂȘtre mĂ©langĂ© avec d'autres mĂ©dicaments, Ă  l'exception de ceux mentionnĂ©s dans la rubrique ModalitĂ©s de manipulation et d'Ă©limination. Poches intraveineuses et matĂ©riaux des sets de perfusion incompatibles Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion est incompatible avec les plastifiants phtalate de diĂ©thylhexyle DEHP et les tubulures d'administration IV contenant du polyurĂ©thane. Ce mĂ©dicament ne doit pas ĂȘtre utilisĂ© avec d'autres poches intraveineuses et matĂ©riaux de sets de perfusion, Ă  l'exception de ceux mentionnĂ©s en rubrique ModalitĂ©s de manipulation et d'Ă©limination. DPMODALITÉS DE CONSERVATION DurĂ©e de conservation Flacon non ouvert 30 mois. AprĂšs ouverture utiliser immĂ©diatement. Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de conservation concernant la tempĂ©rature. A conserver dans l'emballage d'origine Ă  l'abri de la lumiĂšre. Conservation de la solution diluĂ©e La stabilitĂ© physico-chimique en cours d'utilisation a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e pendant 48 heures Ă  25 °C et pendant 48 heures entre 2 et 8 °C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit ĂȘtre utilisĂ© immĂ©diatement. S'il n'est pas utilisĂ© immĂ©diatement, les durĂ©es et conditions de conservation avant utilisation et en cours d'utilisation relĂšvent de la seule responsabilitĂ© de l'utilisateur et ne devraient pas dĂ©passer 24 heures Ă  une tempĂ©rature comprise entre 2 °C et 8 °C, sauf en cas de dilution rĂ©alisĂ©e en conditions d'asepsie dĂ»ment contrĂŽlĂ©es et validĂ©es. DPMODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION Les flacons de Prevymis sont exclusivement Ă  usage unique. PrĂ©paration Les instructions de prĂ©paration et d'administration sont identiques quelle que soit la dose. Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion doit ĂȘtre diluĂ© avant utilisation par voie intraveineuse. Examiner le contenu du flacon Ă  la recherche d'une dĂ©coloration et de particules avant dilution. Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion est une solution limpide, incolore et peut contenir quelques petites particules translucides ou blanches liĂ©es au produit. Ne pas utiliser le flacon si la solution est trouble, prĂ©sente une dĂ©coloration ou contient des matiĂšres autres que quelques petites particules translucides ou blanches. Ne pas utiliser Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion avec des poches IV et matĂ©riaux des sets de perfusion contenant du polyurĂ©thane ou du plastifiant phtalate de diĂ©thylhexyle DEHP. Les matĂ©riaux sans phtalate sont aussi sans DEHP. Ne pas secouer le flacon de Prevymis. Ajouter un flacon Ă  dose unique soit 12 mL dose de 240 mg soit 24 mL dose de 480 mg de Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion dans une poche IV de 250 mL prĂ©remplie contenant soit du chlorure de sodium Ă  0,9 % soit du glucose Ă  5 % et mĂ©langer la solution diluĂ©e par inversion dĂ©licate. Ne pas secouer. Une fois diluĂ©e, la solution de Prevymis est limpide, d'incolore Ă  jaune. Les variations au sein de cette gamme de couleur n'affectent pas la qualitĂ© du produit. La solution diluĂ©e doit ĂȘtre examinĂ©e visuellement avant administration Ă  la recherche de particules et d'une dĂ©coloration. Jeter le contenu si la solution diluĂ©e est trouble, prĂ©sente une dĂ©coloration ou contient des matiĂšres autres que quelques petites particules translucides ou blanches. Si un flacon est ajoutĂ© dans une poche IV de 250 mL de diluant, la concentration finale de letermovir serait de 0,9 mg/mL pour une dose de 240 mg et de 1,8 mg/mL pour une dose de 480 mg. Administration Cf Posologie et Mode d'administration. La solution diluĂ©e de Prevymis doit ĂȘtre administrĂ©e Ă  travers un filtre en ligne stĂ©rile en polyĂ©thersulfone PES de 0,2 microns ou 0,22 microns. Solutions intraveineuses et autres mĂ©dicaments compatibles Prevymis solution Ă  diluer pour perfusion est compatible avec les solutions de chlorure de sodium Ă  0,9 % et de glucose Ă  5 %. Prevymis ne doit pas ĂȘtre administrĂ© simultanĂ©ment par la mĂȘme ligne intraveineuse ou cathĂ©ter avec d'autres mĂ©dicaments et associations de solvants, Ă  l'exception de ceux listĂ©s ci-dessous. Liste des mĂ©dicaments compatibles lorsque Prevymis et ces mĂ©dicaments* sont prĂ©parĂ©s dans du chlorure de sodium Ă  0,9 % Ampicilline sodique. Ampicilline sodique/Sulbactam sodique. Globuline anti-thymocyte. Caspofungine. Daptomycine. Citrate de fentanyl. Fluconazole. Insuline humaine. Sulfate de magnĂ©sium. MĂ©thotrexate. Micafungine. * Se rĂ©fĂ©rer au RCP pour confirmer la compatibilitĂ© de la co-administration simultanĂ©e. Liste des mĂ©dicaments compatibles lorsque Prevymis et ces mĂ©dicaments* sont prĂ©parĂ©s dans du glucose Ă  5 % AmphotĂ©ricine B complexe lipidique**. Anidulafungine. CĂ©fazoline sodique. Ceftaroline. Ceftriaxone sodique. DoripĂ©nĂšme. Famotidine. Acide folique. Ganciclovir sodique. Succinate d'hydrocortisone sodique. Sulfate de morphine. Bitartrate de norĂ©pinĂ©phrine. Pantoprazole sodique. Chlorure de potassium. Phosphate de potassium. Tacrolimus. TĂ©lavancine. TigĂ©cycline. * Se rĂ©fĂ©rer au RCP pour confirmer la compatibilitĂ© de la co-administration simultanĂ©e. ** L'amphotĂ©ricine B complexe lipidique est compatible avec Prevymis. Cependant, l'amphotĂ©ricine B liposomale est incompatible cf IncompatibilitĂ©s. Poches intraveineuses et matĂ©riaux des sets de perfusion compatibles Prevymis est compatible avec les poches intraveineuses et les matĂ©riaux des sets de perfusion suivants. Toute poche intraveineuse ou tout matĂ©riau des sets de perfusion non listĂ©s ci-dessous ne doivent pas ĂȘtre utilisĂ©s. MatĂ©riaux des poches intraveineuses Chlorure de polyvinyle PVC, Ă©thylĂšne-acĂ©tate de vinyle EVA et polyolĂ©fine polypropylĂšne et polyĂ©thylĂšne. MatĂ©riaux des sets de perfusion PVC, polyĂ©thylĂšne PE, polybutadiĂšne PBD, caoutchouc de silicone SR, copolymĂšre styrĂšne-butadiĂšne SBC, copolymĂšre styrĂšne-butadiĂšne-styrĂšne SBS, polystyrĂšne PS. Plastifiants Tris 2-etylhexyl trimellitate TOTM, phtalate de butyle benzyle BBP. CathĂ©ters PolyurĂ©thane radio-opaque. Tout mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en vigueur. PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGELISTE I MĂ©dicament soumis Ă  prescription hospitaliĂšre. AMMEU/1/17/1245/003 ; CIP 3400930127254 2018, RCP rĂ©v solution Ă  diluer pour perfusion Ă  240 mg. EU/1/17/1245/004 ; CIP 3400930127261 2018, RCP rĂ©v solution Ă  diluer pour perfusion Ă  480 mg. Titulaire de l'AMM Merck Sharp & Dohme Waarderweg 39, 2031 BN Haarlem, Pays-Bas. Lespatients atteints de cancer ont prĂ©sentĂ© une excrĂ©tion virale 40 jours aprĂšs le diagnostic, contre 21 jours d'excrĂ©tion virale chez les travailleurs de la santĂ© non cancĂ©reux. Les auteurs Ă©crivent : « Nous avons conclu que la lymphopĂ©nie induite ou associĂ©e au virus qui coĂŻncidait avec l'Ă©puisement des cellules T, anomalies des voies des polyamines et des sels biliaires, et
Question posĂ©e le 08/10/2020Bonjour,L’analyse des rĂ©sultats des tests par RT-PCR qui permettent de mesurer la charge virale de Sars-CoV-2 chez un patient fait l’objet de nombreux dĂ©bats depuis quelques mois. Ces tests permettent de dĂ©tecter l’ARN molĂ©cule proche de l’ADN du virus dans l’échantillon nasopharyngĂ© du patient, grĂące Ă  un processus d’amplification du gĂ©nome par cycles. Les techniques disponibles permettent de cibler entre 1 et 3 gĂšnes viraux. Plus il faut de cycles pour rendre l’ARN perceptible cette valeur est gĂ©nĂ©ralement comprise entre 10 et 45 moins il y a de virus dans l’échantillon prĂ©levĂ©. Ce cycle-seuil CT Ă  partir duquel un rĂ©sultat est positif est au cƓur des dĂ©bats depuis quelques Etats-Unis, un article du New York Times publiĂ© fin aoĂ»t a jetĂ© le doute sur l'utilitĂ© de ces tests pratiquĂ©s dans le monde entier dans le cadre de la lutte contre l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19, comme nous l'avions expliquĂ© dans une rĂ©ponse prĂ©cĂ©dente. Avec une valeur du CT trĂšs Ă©levĂ©e, les tests par RT-PCR peuvent en effet dĂ©tecter du virus chez des personnes trĂšs peu atteintes et peu contagieuses. On trouvera ainsi des personnes positives aux profils trĂšs diffĂ©rents.ProblĂ©matique de quantitĂ© virale»Dans le quotidien amĂ©ricain, le professeur d'Ă©pidĂ©miologie Michael Mina Harvard a dĂ©noncĂ© une lecture binaire des tests qui sont donc soit positifs, soit nĂ©gatifs, sans aucune considĂ©ration, parmi les rĂ©sultats positifs, du niveau de charge virale du patient dĂ©pistĂ©. Ce qui pose, selon lui, un problĂšme dans la prise en charge des patients. Nous utilisons [la binaritĂ© du test PCR] pour tout. Pour le diagnostic clinique, pour la santĂ© publique, pour la prise de dĂ©cisions politiques. C'est vraiment irresponsable, je pense, de ne pas reconnaĂźtre qu'il s'agit d'une problĂ©matique de quantitĂ© [virale]», expose-t-il. Ainsi, tous les rĂ©sultats positifs ne justifieraient pas une mise en dĂ©bat agite dĂ©sormais aussi les spĂ©cialistes français. Un rĂ©sultat positif proche du seuil de dĂ©tection, donc avec trĂšs peu de virus, est rendu avec le mĂȘme poids qu'un autre avec un CT Ă  12 ou 15, synonyme d'une positivitĂ© certaine et d'une contagiositĂ© potentiellement trĂšs forte», dĂ©plorait ainsi Sylvie Van der Werf, responsable du Centre national de rĂ©fĂ©rence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur, dans un article d'Industrie et Technologie, le 11 septembre sur le sujet par le directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ©, JĂ©rĂŽme Salomon, la SociĂ©tĂ© française de microbiologie SFM a rendu un avis le 25 septembre. A ce jour, aucune recommandation n'a Ă©tĂ© Ă©mise quant Ă  l'interprĂ©tation des valeurs de CT et des rĂ©sultats faiblement positifs. Cependant, la distinction entre les situations Ă  fort ou faible risque infectieux est importante pour prioriser les efforts et les prĂ©cautions Ă  mettre en place», observe le collĂšge d'experts rĂ©uni sous l'Ă©gide de la SFM et dont Sylvie Van der Werf est membre.Affiner la lecture des rĂ©sultats positifsEn se fondant sur les connaissances scientifiques actuelles, les spĂ©cialistes proposent ainsi d’affiner la lecture des rĂ©sultats positifs. Si du virus est dĂ©tectĂ©, la SFM conseille au biologiste de qualifier le rĂ©sultat en fonction de la valeur du CT et du nombre de gĂšnes ciblĂ©s et identifiĂ©s. Au-dessus d’une valeur de CT Ă  33, le rĂ©sultat passe de positif» Ă  positif faible».Le collĂšge d'experts estime donc que cette distinction peut ĂȘtre utilisĂ©e pour Ă©valuer si le patient risque d'ĂȘtre encore contagieux. Au-delĂ  de 33, on peut ainsi considĂ©rer que le patient est modĂ©rĂ©ment voire trĂšs faiblement contagieux. Cette interprĂ©tation n'a toutefois rien d'automatique, et doit aussi prendre en compte le tableau clinique de la personne, rappelle la SFM. Un point sur lequel Lionel Barrand, prĂ©sident du PrĂ©sident du Syndicat national des jeunes biologistes mĂ©dicaux SNJBM, insiste Ă©galement L'interprĂ©tation est clinico-biologique. Le rĂ©sultat biologique n'est pas un juge de paix. Pour le mĂȘme CT positif faible, on va interprĂ©ter lĂ  oĂč il y a un risque. Un patient peut avoir un positif faible au tout dĂ©but de la maladie et donc ne pas encore ĂȘtre contagieux, NDLR ou Ă  la fin et donc ne plus ĂȘtre contagieux.» Ce qui ne signifiera pas la mĂȘme chose en terme de gestion» du patient, lire aussiL'OMS a-t-elle reconnu que le Covid tue moins que la grippe ?A noter Ă©galement que les seuils de cycles proposĂ©s par la SFM sont aussi Ă  adapter en fonction de la sensibilitĂ© variable des diffĂ©rents tests disponibles sur le marchĂ©. Une table des concordances avec les valeurs de rĂ©fĂ©rence indiquĂ©es par la SFM est publiĂ©e en annexe de l’ mise en pratique va venir trĂšs vite»En quoi ce distinguo entre les cas positifs et positifs faibles va-t-il modifier la prise en charge des patients ? Dans l'avis, la SFM ne semble pas tirer de conclusions sur l'impact de cette nouvelle catĂ©gorisation pour les positifs faibles». Elle rappelle que dans toutes les situations, les mesures et les gestes barriĂšres doivent ĂȘtre respectĂ©s». En mĂ©decine de ville, les nouvelles recommandations ne semblent pas encore vraiment avoir infusĂ©. Ce n'est pas encore mis en pratique, mais ça va venir trĂšs vite. L'avis est encore rĂ©cent», estime Jean-Paul Ortiz, prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration des syndicats mĂ©dicaux français CSMF. La note de la SFM est consultative et ne comporte d'ailleurs aucune obligation de cette dĂ©marche, d'aprĂšs Bruno Lina, virologue et membre du collĂšge d'experts, est de simplifier la gestion des patients, sans faire prendre de risque Ă  qui que ce soit». Certains rĂ©sultats donnĂ©s tardivement dans la maladie restaient positifs. Initialement, on a mis en place des tests PCR extrĂȘmement sensibles. TrĂšs rapidement, on s'est rendu compte qu'ils Ă©taient capables de dĂ©tecter de l'ARN viral chez des patients asymptomatiques et non contagieux. DĂ©sormais, on est sur une logique de rendu, non pas sur du descriptif de prĂ©sence ou non d'agent infectieux, mais plutĂŽt sur le risque de contagion», dĂ©veloppe le spĂ©cialiste. Le problĂšme actuellement, c'est si on fait un test Ă  J+7, et que le patient est positif. Dans le doute, on dit "attendez un peu"», abonde Jean-Paul les nouvelles recommandations de la SFM, la lecture des rĂ©sultats sera donc simplifiĂ©e». Pour les patients en fin de maladie avec une PCR faiblement positive, le mĂ©decin pourra recommander de reprendre la vie courante, le travail au contact des fragiles, le retour Ă  l'Ă©cole, etc.» Pour les patients asymptomatiques au moment du test et des rĂ©sultats, l'interprĂ©tation reste moins simple. Ils sont peut-ĂȘtre au dĂ©but des signes cliniques. On va replacer le test dans son contexte», explique Bruno valeur du CT fixĂ©e par les laboratoiresA l'hĂŽpital, Alexandre Bleibtreu, infectiologue Ă  la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, explique dĂ©jĂ  se rĂ©fĂ©rer Ă  l'avis de la SFM pour la prise en charge des patients positifs au Covid. Si un patient arrive pour un autre problĂšme et que le CT est supĂ©rieur Ă  33, on considĂšre qu'il n'est pas contaminant. Il n'est donc pas forcĂ©ment hospitalisĂ© dans les unitĂ©s dĂ©diĂ©es», illustre-t-il. Autre cas Quand aprĂšs quinze jours d'hospitalisation, vous voulez renvoyer un patient en Ehpad, et qu'il avait une PCR positive extrĂȘmement faible, la structure disait "Non, vous ne nous le ramenez pas"», ajoute de son cĂŽtĂ© Bruno Lina. DĂ©sormais, avec les nouvelles recommandations, le patient pourra retourner dans l' lire aussiCovid-19 La vision d'un vaccin efficace dans quelques mois est illusoire»A noter que si l’avis de la SFM crĂ©e donc deux catĂ©gories de positifs, il ne recommande aucun seuil au-delĂ  duquel le test positif devrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme nĂ©gatif. Seule exception, un rĂ©sultat positif» peut aussi ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme nĂ©gatif» si un seul gĂšne sur deux ou trois ciblĂ©s est repĂ©rĂ© et que le CT est supĂ©rieur Ă  37, conseille la SFM. La valeur du CT – donc le nombre de cycles Ă  partir duquel un rĂ©sultat est positif – demeure fixĂ©e par les laboratoires, en fonction des recommandations des fournisseurs.
LesrĂ©sultats Ă©taient le dĂ©cĂšs, le transfert Ă  l'unitĂ© de soins intensifs (USI), ≄ 10 jours d'hospitalisation et l'excrĂ©tion virale. RĂ©sultats: En testant 101 522 Ă©chantillons par amplification en chaĂźne par polymĂ©rase (PCR) de 65 993 personnes, nous avons diagnostiquĂ© 6 836 patients (10,4%) , dont 3 737 inclus dans notre cohorte .
Laboratoire VIALLE - Immeuble Santa Maria - 20600 BASTIA - 04 95 30 17 40
\n\nrésultat compatible avec une excrétion virale significative
Pourfaire des additions avec plus de 20 chiffres significatifs sans ĂȘtre pĂ©nalisĂ© par des lenteurs je souhaite faire en Asm une fonction Ă  laquelle je donne en entrĂ©e deux chaĂźnes-numĂ©riques de longueur non
La question de la transmission du SARS-CoV-2 par une personne asymptomatique est particuliĂšrement importante actuellement, afin d’adapter au mieux les mesures de prĂ©vention et de lutte contre l’épidĂ©mie de Covid-19. De nombreuses Ă©quipes scientifiques tentent donc de savoir si une personne porteusedu SARS-CoV-2 qui ne prĂ©sente pas de symptĂŽmes peut excrĂ©ter des particules virales. Si oui, sont-elles aussi contagieuses que les personnes malades ? L'enjeu de ces questions est important car si elles ne sont pas isolĂ©es, ces personnes peuvent sans le savoir transmettre le virus Ă  d’autres, susceptibles de dĂ©velopper une forme clinique parfois grave de la nouvelle Ă©tude menĂ©e par des chercheurs de l’University of Ulsan College of Medicine, en CorĂ©e du Sud, et publiĂ©e dans la revue ThoraxrĂ©vĂšle que les personnes atteintes d'une infection silencieuse », soit les porteurs sains », possĂšdent autant de charge virale dans le nez et la gorge que celles prĂ©sentant des symptĂŽmes. Compte tenu du nombre important de ces personnes, un cinquiĂšme de celles infectĂ©es, selon les rĂ©sultats de l'Ă©tude, ces porteurs sains peuvent donc jouer un rĂŽle clĂ© dans la propagation de la Covid-19. Ainsi, les personnes infectĂ©es par le SRAS-CoV-2 mais qui ne prĂ©sentent pas de symptĂŽmes sont toujours porteuses d'une charge virale assez Ă©levĂ©e pour ĂȘtre la prĂ©sence d'une charge virale chez les porteurs sainsMais comme l'expliquent les chercheurs l'ampleur de cette charge virale et la mesure dans laquelle elle pourrait contribuer Ă  la propagation du virus n'Ă©taient pas claires ». Pour Ă©claircir ce sujet, ces derniers ont comparĂ© la charge virale quantitĂ© de virus prĂ©sent dans le sang circulant de 213 personnes testĂ©es positives pour le SRAS-CoV-2, mais qui ne prĂ©sentaient pas toutes des symptĂŽmes d'infection. À la suite d'une importante Ă©pidĂ©mie de Covid-19 dans la ville de Daegu, en CorĂ©e du Sud, au dĂ©but de la pandĂ©mie les cas-contact de ces personnes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, ce qui a permis de dĂ©couvrir plus de 3 000 cas de Covid-19, dont la gravitĂ© des symptĂŽmes Ă©tait de nulle » Ă  grave ».Les personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes lĂ©gers ou sans symptĂŽmes ont Ă©tĂ© admises dans des Ă©tablissements de soins spĂ©cialisĂ©s pour les isoler et les surveiller. Celles-ci ont Ă©tĂ© classĂ©es comme asymptomatiques si elles ne prĂ©sentaient aucun des symptĂŽmes suivants fiĂšvre, frissons, douleur musculaire, fatigue, nez qui coule ou bouchĂ©, perte de goĂ»t ou de l'odorat, mal de gorge, difficultĂ©s Ă  avaler, toux, mal de crĂąne, vertiges, perte d'appĂ©tit, nausĂ©e, vomissements, douleurs abdominales et diarrhĂ©e. Avant la pĂ©riode d'isolement, 41 personnes n'ont dĂ©veloppĂ© aucun symptĂŽme. Puis 39 d'entre elles ont subi un autre test de prĂ©lĂšvement sur le nez et la gorge 13 jours aprĂšs leur diagnostic initial. Une force motrice essentielle pour la propagation de la Covid-19 »Sur les 172 autres personnes prĂ©sentant des symptĂŽmes bĂ©nins, 144 ont Ă©tĂ© retestĂ©es, soit un total de 183 personnes incluses dans l'analyse finale. Il s'avĂšre que plus de la moitiĂ© des personnes sans symptĂŽmes Ă©taient toujours positives au virus, comme prĂšs des deux tiers de celles prĂ©sentant des symptĂŽmes bĂ©nins, mais il n'y avait toutefois pas de diffĂ©rence significative en ce qui concerne la quantitĂ© d’ARN viral dĂ©tectĂ©e entre les deux groupes. Si d'autres travaux doivent ĂȘtre menĂ©s pour confirmer ces rĂ©sultats, les chercheurs estiment que leur dĂ©couverte renforce l'hypothĂšse dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ©e dans de nombreuses autres Ă©tudes que les personnes asymptomatiquespeuvent propager le virus. Étant donnĂ© que la plupart des personnes asymptomatiques atteintes par la Covid-19 sont susceptibles de passer inaperçues auprĂšs des agents de santĂ© et de continuer Ă  rĂ©sider au sein des communautĂ©s, ces personnes peuvent agir comme une force motrice essentielle pour la propagation communautaire de la Covid-19 », expliquent-ils. La prochaine Ă©tape consiste dĂ©sormais Ă  dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment combien de temps et dans quelle mesure les personnes asymptomatiques sont contagieuses, pour ainsi Ă©tablir des rĂšgles de quarantaine appropriĂ©es pour ces derniĂšres. En attendant, ces rĂ©sultats confirment bien l’importance de la distanciation sociale et du port du masque. Nos donnĂ©es renforcent la recommandation d'utiliser des masques quelle que soit la prĂ©sence de symptĂŽmes, et suggĂšrent que le test de dĂ©pistage du SRAS-CoV-2 devrait inclure les personnes asymptomatiques qui travaillent dans des milieux Ă  haut risque, comme les Ă©tablissements de santĂ© », conclut l'auteur principal de l'Ă©tude le Pr Sung-Han Kim. A noter qu'en France, une Ă©tude menĂ©e par l'Inserm en avril en Ă©tait venue Ă  la mĂȘme conclusion. Sur la base des rĂ©sultats obtenus, elle confirmait qu’il existe bien des personnes chez lesquelles une excrĂ©tion du virus est mise en Ă©vidence par les prĂ©lĂšvements nasopharyngĂ©s, avant qu’elles ne dĂ©veloppent des symptĂŽmes voire sans qu’elles n’en dĂ©veloppent.
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End’autres termes, une personne asymptomatique avec une PCR positive pourrait ĂȘtre diagnostiquĂ©e non malade. Ce qui entraĂźne un biais dans les statistiques des taux d’incidence qui mesurent des personnes non malades pour deux raisons : la premiĂšre, le seuil de sensibilitĂ© des tests trop Ă©levĂ© donne des rĂ©sultats trop sensibles. La seconde, consĂ©quence
Cette fois, ce n’est pas un obscur internaute sur Facebook ou sur Twitter qui donne son avis, mais un trĂšs important chercheur amĂ©ricain parmi les plus prestigieux au monde qui le dit le Docteur Fauci, Monsieur Coronavirus aux USA, mĂšne carrĂ©ment une campagne de discrĂ©dit et de dĂ©sinformation autour de l’hydroxychloroquine afin de favoriser bien entendu d’autres remĂšdes bien plus coĂ»teux et qui vont rapporter trĂšs gros Ă  Big Pharma. Pourtant, de trĂšs nombreuses Ă©tudes – plus de 60 -, ont dĂ©montrĂ© l’efficacitĂ© de la bithĂ©rapie du professeur marseillais ! Il suffit de comparer les taux de mortalitĂ© des pays qui ont utilisĂ© Ă  grande Ă©chelle cette bithĂ©rapie avec ceux qui ont dĂ©crĂ©tĂ© son interdiction ! Un enfant de primaire pourrait constater l’énorme diffĂ©rence entre les courbes de mortalitĂ©. Le Dr Harvey Risch, un Ă©pidĂ©miologiste rĂ©putĂ© de Yale, a accusĂ© le Dr Anthony Fauci, membre du groupe de travail de la Maison Blanche sur le coronavirus, de mener une campagne de dĂ©sinformation » contre le mĂ©dicament hydroxychloroquine, affirmant que le mĂ©dicament a montrĂ© des rĂ©sultats encourageants dans le traitement de COVID-19 lorsqu’il est utilisĂ© correctement. L’hydroxychloroquine est au centre d’un dĂ©bat politique prolongĂ© depuis mars, lorsque le prĂ©sident Trump a citĂ© le mĂ©dicament comme un traitement possible prometteur pour le nouveau coronavirus. La HCQ est utilisĂ©e depuis longtemps par les mĂ©decins pour traiter la malaria ainsi que d’autres syndromes comme l’arthrite et le lupus. L’Organisation mondiale de la santĂ© le considĂšre comme un mĂ©dicament essentiel, alors que prĂšs de cinq millions d’AmĂ©ricains en dĂ©tiennent une ordonnance. Depuis l’approbation spĂ©culative du mĂ©dicament par Trump, les mĂ©dias et les responsables mĂ©dicaux ont, pendant plusieurs mois, fait une promotion agressive de divers essais mĂ©dicaux qui ont dĂ©terminĂ© que le mĂ©dicament n’est pas efficace pour combattre COVID-19 ; de nombreux commentateurs ont Ă©galement insistĂ©, malgrĂ© les antĂ©cĂ©dents de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament depuis des dĂ©cennies, sur le fait qu’il est trop dangereux pour ĂȘtre utilisĂ© pour guĂ©rir la maladie. Parmi les critiques de ce mĂ©dicament, on trouve Fauci. En mars, le directeur de longue date de l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses a rejetĂ© les allĂ©gations d’efficacitĂ© de la HCQ comme Ă©tant anecdotiques » et a pĂ©riodiquement exprimĂ© ce scepticisme au cours de la pandĂ©mie. Mardi, lors d’une interview sur Good Morning America », Fauci a encore minimisĂ© le prĂ©tendu bĂ©nĂ©fice du mĂ©dicament, affirmant que les essais cliniques dominants Ă©crasants qui ont examinĂ© l’efficacitĂ© de l’hydroxychloroquine ont indiquĂ© qu’elle n’est pas efficace pour [traiter] la maladie Ă  coronavirus. Le mĂ©dicament est la clĂ© pour vaincre le COVID-19 », dĂ©clare un expert en maladies infectieuses Risch, cependant, critique vivement l’approche de Fauci pour Ă©valuer l’efficacitĂ© du mĂ©dicament, arguant que des essais et des tests rĂ©pĂ©tĂ©s ont montrĂ© qu’il est nettement efficace pour traiter le COVID-19 tant qu’il est administrĂ© correctement. Risch, professeur d’épidĂ©miologie et directeur du laboratoire d’épidĂ©miologie molĂ©culaire du cancer de Yale, fait pression pour l’utilisation du mĂ©dicament dans la lutte contre le coronavirus depuis des mois. La semaine derniĂšre, dans un Ă©ditorial de Newsweek, il a qualifiĂ© le HCQ de la clĂ© pour vaincre le COVID-19», affirmant que son utilisation – en particulier lorsqu’il est administrĂ© avec l’un des deux antibiotiques et le supplĂ©ment nutritionnel de zinc – s’est avĂ©rĂ©e trĂšs efficace» dans le traitement patients atteints de coronavirus Ă  haut risque. Mardi, Risch est allĂ© plus loin, accusant dans une interview avec Just the News que Fauci Ă©tait en train de mener une campagne de dĂ©sinformation » dans son opposition Ă  la drogue. Fauci a maintenu une position studieuse selon laquelle seules les preuves d’essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont une quelconque valeur », a dĂ©clarĂ© Risch, et tout ce qu’il appelle anecdotique. » Les essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont Ă©tĂ© appelĂ©s l’étalon-or» des expĂ©riences de recherche clinique; Le mois dernier, Fauci a dĂ©plorĂ© la rareté» de ces essais concernant les traitements contre le COVID-19. Mais Risch a dĂ©clarĂ© que de nombreux autres types d’études ont une valeur pratique significative pour dĂ©terminer des cours efficaces de traitement mĂ©dical. Risch a partagĂ© un article du New England Journal of Medicine de 2017 par l’ancien directeur des Centers for Disease Control and Prevention Tom Frieden, dans lequel l’auteur affirmait que les essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s prĂ©sentaient des limitations substantielles» et que de nombreuses autres sources de donnĂ©es peuvent fournir des preuves valables pour des raisons cliniques. et action de santĂ© publique. Cinq facteurs clĂ©s pour la rĂ©ussite du traitement de la QCS, selon M. Risch Le bureau de Fauci n’a pas rĂ©pondu aux demandes de commentaires sur les affirmations de Risch concernant l’efficacitĂ© du mĂ©dicament et l’évaluation de Fauci Ă  ce sujet. Risch a fait valoir que, bien que l’hydroxychloroquine ne soit pas un traitement universellement efficace, elle a montrĂ© un succĂšs marquĂ© et rĂ©pĂ©tĂ© lorsqu’elle est utilisĂ©e dans des cas appropriĂ©s et Ă  des points appropriĂ©s de la progression de la maladie. Les questions cruciales sont a le traitement prĂ©coce des b patients Ă  haut risque c les patients ambulatoires avec d HCQ plus zinc, [azithromycine], doxycycline etc. pour e les rĂ©sultats d’hospitalisation ou de mortalitĂ© », a dĂ©clarĂ© M. Risch. Le Dr. Fauci, en citant toutes les Ă©tudes sans rĂ©serve, s’est Ă©tendu sur tous les points a-e ». Risch a dĂ©clarĂ© que les opposants Ă  la HCQ ont fait valoir que le mĂ©dicament ne fonctionne pas sur les patients proches de la mort dans les ventilateurs et donc nous ne pouvons pas l’utiliser sur des patients en meilleure santĂ© dans les milieux ambulatoires ». Pourquoi envisageriez-vous d’invoquer une Ă©tude sur les patients gravement malades pour influer sur l’efficacitĂ© des patients ambulatoires », a-t-il demandĂ©. M. Risch a fourni Ă  Just the News plusieurs Ă©tudes et rapports qui, selon lui, ont dĂ©montrĂ© l’efficacitĂ© du mĂ©dicament. Un rapport en provenance de l’Inde au dĂ©but du mois a dĂ©clarĂ© que le mĂ©dicament semblait efficace pour rĂ©duire la virilitĂ© de la maladie, les patients qui prenaient des doses plus importantes Ă©tant apparemment moins susceptibles de le transmettre Ă  des contacts proches. Un article publiĂ© dans Travel Medicine and Infectious Disease le mois dernier a dĂ©taillĂ© les expĂ©riences de chercheurs de Marseille, en France, qui ont traitĂ© plus de 3 100 patients avec une combinaison d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Ce rĂ©gime de traitement Ă©tait associĂ© Ă  une diminution du risque de transfert aux soins intensifs ou de dĂ©cĂšs 
 une diminution du risque d’hospitalisation ≄10 jours 
 et une rĂ©duction de la durĂ©e de l’excrĂ©tion virale », ont Ă©crit les chercheurs. Cette Ă©tude semble utiliser des patients hospitalisĂ©s comme sujets d’essai, mais M. Risch a dĂ©clarĂ© que l’établissement fonctionne Ă  la fois comme un service d’hospitalisation et une clinique de jour. Pendant l’étude, il n’était pas lĂ©gal de prescrire de la HCQ pour les patients externes », a-t-il dit. Donc l’hĂŽpital a admis des patients pour la journĂ©e, a fait des examens, etc. et leur a donnĂ© les prescriptions de la HCQ, puis ils sont rentrĂ©s chez eux. Seul un petit nombre d’entre eux ont Ă©tĂ© effectivement hospitalisĂ©s. Donc en rĂ©alitĂ©, ils Ă©taient des patients externes ». Des chercheurs au BrĂ©sil, quant Ă  eux, ont dĂ©clarĂ© que les patients traitĂ©s Ă  l’hydroxychloroquine et Ă  l’azithromycine avaient moins de chances d’ĂȘtre hospitalisĂ©s, en particulier si le traitement Ă©tait commencĂ© plus tĂŽt. M. Risch a Ă©galement fait part d’une lettre ouverte Ă©crite fin avril par un mĂ©decin du nord de l’État de New York, Vladimir Zelenko, dans laquelle le mĂ©decin dĂ©clare avoir observĂ© des rĂ©sultats trĂšs positifs » en traitant des patients avec de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine et du zinc. Sur les 405 patients traitĂ©s avec ce rĂ©gime, Ă©crit Zelenko, deux sont morts, six ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s et quatre ont Ă©tĂ© intubĂ©s. Dans une lettre universitaire du 20 juillet, M. Risch a finalement citĂ© un total de 12 Ă©tudes qui, selon lui, ont montrĂ© une association positive avec l’utilisation de l’HCQ et une amĂ©lioration des rĂ©sultats en matiĂšre de mortalitĂ©, dont un essai Ă  New York qui a conclu que l’utilisation de l’hydroxychloroquine Ă©tait associĂ©e Ă  une diminution de la mortalitĂ© hospitaliĂšre ». Risch a dĂ©clarĂ© que la pratique consistant Ă  traiter les patients les plus malades avec ce mĂ©dicament favorise un rĂ©sultat moins bon pour le mĂ©dicament ». La preuve est que lorsque vous limitez les Ă©tudes aux cinq conditions dĂ©crites dans mon premier courriel, [le mĂ©dicament] montre des avantages dans ces conditions strictes », a dĂ©clarĂ© M. Risch. Les ECR ont indiquĂ© que le mĂ©dicament n’est pas efficace contre COVID-19 De nombreux essais contrĂŽlĂ©s randomisĂ©s ont en effet suggĂ©rĂ© que l’hydroxychloroquine a peu ou pas d’effet sur le traitement des coronavirus. Une de ces Ă©tudes, dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s le mois dernier, a utilisĂ© un essai randomisĂ©, en double aveugle, contrĂŽlĂ© par placebo Ă  travers les États-Unis et certaines parties du Canada » pour tester si le mĂ©dicament pouvait ou non fonctionner comme prophylaxie post-exposition ». Bien qu' »aucun effet indĂ©sirable grave n’ait Ă©tĂ© signalĂ© » par les personnes prenant le mĂ©dicament, l’hydroxychloroquine n’a pas empĂȘchĂ© une maladie compatible avec le Covid-19 ou une infection confirmĂ©e » lorsqu’elle a Ă©tĂ© utilisĂ©e de cette maniĂšre. Ces conclusions semblent contester les affirmations de M. Risch selon lesquelles le mĂ©dicament est plus efficace pour contrer le COVID-19 lorsqu’il est utilisĂ© prĂ©cocement, bien que les chercheurs eux-mĂȘmes aient reconnu les limites importantes de leur propre Ă©tude Seuls 18 % des personnes classĂ©es comme patients COVID dans l’étude ont en fait confirmĂ© ce diagnostic par un test de laboratoire. Étant donnĂ© le petit nombre de tests PCR », dĂ©clarent les chercheurs Ă  un moment donnĂ©, il reste thĂ©oriquement possible que la thĂ©rapie Ă  l’hydroxychloroquine limite l’infection avĂ©rĂ©e ». Deux autres Ă©tudes contrĂŽlĂ©es randomisĂ©es, l’une publiĂ©e dans la revue mĂ©dicale BMJ en mai et l’autre menĂ©e par le Nuffield Health System du Royaume-Uni, ont conclu que l’utilisation de l’hydroxychloroquine n’a pas entraĂźnĂ© une probabilitĂ© significativement plus Ă©levĂ©e de conversion nĂ©gative que la norme de soins seule » et qu’il n’y avait aucun effet bĂ©nĂ©fique de l’hydroxychloroquine » dans les populations de patients Ă©tudiĂ©es. Notamment, ces deux Ă©tudes ont utilisĂ© des patients qui avaient Ă©tĂ© hospitalisĂ©s pour COVID-19 plutĂŽt que ceux qui se trouvaient aux premiers stades de la maladie ; selon Risch, le mĂ©dicament est moins efficace dans ces conditions et devrait ĂȘtre administrĂ© le plus tĂŽt possible dans la progression de la maladie, en dehors d’un cadre hospitalier. Tout ce que nous voulons, c’est montrer un bĂ©nĂ©fice dans ces conditions », a dĂ©clarĂ© M. Risch Ă  Just the News. Nous n’avons pas besoin d’utiliser ce mĂ©dicament Ă  l’hĂŽpital, car le but est de garder les patients hors de l’hĂŽpital ». Just the News 30 juillet 2020 Titre en anglais de l’article original Yale epidemiologist Dr. Fauci running misinformation campaign’ against hydroxychloroquine Traduction avec LesrĂ©sultats indiquent que, sur la base des pourcentages de patients ayant une charge virale ARN VIH-1 < 50 copies/ml, le groupe « association fixe » est associĂ© Ă  une rĂ©ponse virologique similaire (non-infĂ©rioritĂ©) Ă  celle observĂ©e avec le groupe « abacavir + lamivudine » (respectivement 90 % et 85 %, [-2,7 ; 13,5] IC 95 %). Ce chiffre, issu d'un article du New York Times» sur les tests viraux pour dĂ©tecter le Sars-Cov-2, a Ă©tĂ© surinterprĂ©tĂ© lien signalĂ© par FacebookUne tribune publiĂ©e sur France-Soir dĂ©nonce la grande supercherie des tests PCR» 1. L'auteur Peter El Baze, ancien mĂ©decin et chef d'entreprise, affirme que 90% des cas positifs ne sont pas malades, ni contagieux». Ce chiffre a Ă©tĂ© beaucoup relayĂ© derniĂšrement, notamment par Jean-François Toussaint, professeur de physiologie Ă  l'universitĂ© Paris-Descartes et directeur de l'Institut de recherche biomĂ©dicale et d'Ă©pidĂ©miologie du sport Irmes.Comme d'autres, ils s'appuient sur un article du New York Times, dans lequel des chercheurs en santĂ© publique remettent en cause l'utilitĂ© des tests par RT-PCR, tels que pratiquĂ©s actuellement. D'aprĂšs les experts, ces seuils de positivitĂ© ne sont pas pertinents, car ils brassent trop rappel, les tests par RT-PCR permettent de dĂ©tecter l'ARN molĂ©cule proche de l'ADN du virus dans l'Ă©chantillon nasopharyngĂ© du patient, grĂące Ă  un processus d'amplification du gĂ©nome par cycles. S'il y a beaucoup de virus, il n'y a pas besoin de beaucoup de cycles pour le mettre en Ă©vidence», expliquait Elisabeth Bouvet, prĂ©sidente de la commission technique des vaccinations de la Haute AutoritĂ© de santĂ© HAS, dans une rĂ©ponse prĂ©cĂ©dente de CheckNews sur le sujet. Une personne est ainsi dĂ©clarĂ©e positive si du virus est dĂ©tectĂ© dans la limite d'un certain nombre de cycles cycle threshold» ou CT. En France, le CT fixĂ© par chaque laboratoire tourne autour de 35 Ă  45 cycles une fourchette similaire Ă  celle dĂ©crite dans le New York Times. Mais il n'est pas communiquĂ© au moment des rĂ©sultats, comme nous l'expliquions dans des rĂ©sultats n’est vraie qu’à un instant T»Et pourtant, d'aprĂšs les experts amĂ©ricains, le seuil de dĂ©tection est un Ă©lĂ©ment important de comprĂ©hension des rĂ©sultats. Dans le Massachusetts, 85% Ă  90% des personnes testĂ©es positives en juillet, avec un seuil de cycles fixĂ© Ă  40, auraient Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme nĂ©gatives si le seuil avait Ă©tĂ© de 30», rapporte le quotidien amĂ©ricain, sur la base des dĂ©clarations du professeur d'Ă©pidĂ©miologie Michael Mina Harvard. Les tests avec des seuils si Ă©levĂ©s peuvent dĂ©tecter non seulement le virus vivant, mais aussi des fragments gĂ©nĂ©tiques, des restes d'infection qui ne posent aucun risque particulier», estime le spĂ©cialiste dans l'article du New York le chiffre de 90% correspond bien Ă  des observations scientifiques, il est nĂ©anmoins exagĂ©rĂ© d'affirmer que 90% des cas positifs ne sont pas malades, ni contagieux». Tout d'abord, parce que comme le rappellent nos confrĂšres du Monde, les observations effectuĂ©es dans le Massachusetts ne sont pas gĂ©nĂ©ralisables Ă  l'ensemble des rĂ©gions. Et les CT ne sont pas renseignĂ©s dans les statistiques nationales sur l'Ă©volution du nombre de cas les tests ne permettent pas Ă  eux seuls de dĂ©terminer le statut du virus peu importe le CT, puisque leur mission est uniquement de dĂ©tecter sa prĂ©sence. Impossible donc d'ĂȘtre formel sur la contagiositĂ© d'une personne testĂ©e avec un test par RT-PCR. Surtout, l'interprĂ©tation des rĂ©sultats n'est vraie qu'Ă  un instant T, soulignait Sylvie van der Werf, virologue Ă  l'Institut Pasteur, dans LibĂ©ration. Si on trouve chez une personne une valeur de CT Ă©levĂ©e, donc une faible charge virale, cela signifie qu'elle n'est probablement pas transmettrice au moment oĂč elle fait le test. Mais rien ne dit que deux jours aprĂšs, le virus ne s'est pas en fait multipliĂ© et la charge virale amplifiĂ©e, car la personne Ă©tait en phase ascendante». Une situation susceptible de se prĂ©senter dans le cadre d'un dĂ©pistage prĂ©ventif de personnes contact, par estimations sur la contagiositĂ© font encore dĂ©batA noter, par ailleurs, que Peter El Baze assure dans la tribune de France-Soir que des rĂ©sultats positifs obtenus avec un CT trĂšs Ă©levĂ© ont plus de risque d'ĂȘtre des faux positifs». En rĂ©alitĂ©, cela signifie uniquement que le virus est peu prĂ©sent dans l' les estimations sur la contagiositĂ© d'une personne font encore dĂ©bat. Selon Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique, interrogĂ© dans LibĂ©, au huitiĂšme jour aprĂšs l'apparition des symptĂŽmes, on ne dĂ©tecte presque plus de virus et celui-ci n'est pas cultivable, ce qui signifie qu'il n'est plus infectieux. Ces mĂȘmes personnes ont, en gĂ©nĂ©ral, huit jours aprĂšs l'apparition des symptĂŽmes, une valeur CT au-delĂ  de 32».Mais d'aprĂšs le Monde, citant Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hĂŽpital Bichat AP-HP et membre du Conseil scientifique, il est "presque acquis" actuellement qu'au-dessous d'une valeur CT de 24, "on est contagieux" et que le risque diminue progressivement au-delĂ . On pourrait donc considĂ©rer que les personnes testĂ©es positives avec une valeur CT supĂ©rieure Ă  30 sont trĂšs peu, voire pas contagieuses, comme l'ont expliquĂ© plusieurs spĂ©cialistes au New York Times».1 Pour lutter contre les fake news», Facebook a mis en place un partenariat avec cinq fact-checkers français dont LibĂ©ration. Des articles trĂšs partagĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux et signalĂ©s par des utilisateurs sont vĂ©rifiĂ©s par les mĂ©dias français
Labiodisponibilité absolue moyenne d'une dose unique de 750 mg d'atovaquone en suspension buvable, administrée avec une prise alimentaire chez des hommes adultes, séropositifs pour le VIH, est de 47 % (versus 23 % pour l'atovaquone en comprimé). AprÚs administration intraveineuse, le volume de distribution et la clairance sont respectivement de 0,62 ± 0,19 l/kg
Forum Futura-Sciences les forums de la science INFOS Covid-19, SARS-CoV2 actualitĂ©s et discussions Covid-19 discussion gĂ©nĂ©rale Discussion fermĂ©e Affichage des rĂ©sultats 1 321 Ă  1 350 sur 4131 26/03/2020, 17h00 1321 Re Covid-19 Question sur les ordres de grandeur en jeu - EnvoyĂ© par JPL Je n’exprime simplement qu’un avis strictement personnel qui est que le style de la plupart de tes messages ces temps-ci me lasse et me hĂ©risse quelque peu le poil. Et je te rappelle la charte du forum Ok j'ai parfois du mal Ă  faire le distingo quand c'est effectivement toujours visible sur la gauche. - 26/03/2020, 17h15 1322 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale LĂ  cela risque d'ĂȘtre trĂšs problĂ©matique si l'Ă©pidĂ©mie Ă©volue de la mĂȘme façon qu'en mĂ©tropole, ils ne peuvent pas dĂ©placer les personnes atteintes vers d'autres hĂŽpitaux comme chez nous. 26/03/2020, 17h18 1323 JPL Responsable des forums Re Covid-19 Question sur les ordres de grandeur en jeu EnvoyĂ© par arbanais83 Ok j'ai parfois du mal Ă  faire le distingo quand c'est effectivement toujours visible sur la gauche. Oui, mais ça ce n’est hĂ©las pas paramĂ©trable. Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 26/03/2020, 17h33 1324 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par minushabens les gens qui excrĂštent du virus doivent ĂȘtre dĂ©jĂ  bien chargĂ©s, donc j'ai l'impression que ça doit ĂȘtre nĂ©gligeable. Ce qui est plus problĂ©matique est la surinfection parce que quand des souches diffĂ©rentes circulent chez un mĂȘme individu il y a toujours un risque de recombinaison avec des effets imprĂ©visibles. Cela dit j'ai vu une Ă©tude qui montre qu'il y a souvent plusieurs souches chez un mĂȘme individu mais pas de recombinaison et qu'une seule au plus est transmise mais sur un petit Ă©chantillon. La question que je me pose avec le temps pour renouveler son FFP2 est liĂ©e au fait que j'ai lu que l’excrĂ©tion Ă©tait intense en dĂ©but de contamination, ce qui est excrĂ©tĂ© ne rĂ©infecte pas et ralenti l'intensitĂ© de lutte de l'organisme, j'espĂšre que quelqu'un comprends cette hypothĂšse de process un peu compliquĂ©e. La consĂ©quence est que les 4 heures prescrites le sont dans une homologation hors COVID19 j'ai l'impression la crainte que le FFPP2 a potentiellement une capacitĂ© toxique en dĂ©but d'infection du coup. Les Retex le diront peut-ĂȘtre en attendant les soignants tombent.. 26/03/2020, 17h41 1325 Re Covid-19 Question sur les ordres de grandeur en jeu EnvoyĂ© par JPL Oui, mais ça ce n’est hĂ©las pas paramĂ©trable. Je ne te le reproche pas, je n'ai juste pas pas attention, je serai plus vigilent la prochaine fois. 26/03/2020, 17h43 1326 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Si ce fait est avĂ©rĂ©, cela est presque concomitant du dĂ©part de l'Ă©pidĂ©mie en Chine. Pas Ă©tonnant qu'ils n'aient pas rĂ©ussi Ă  retrouver leur patient 0 DerniĂšre modification par arbanais83 ; 26/03/2020 Ă  17h46. 26/03/2020, 18h01 1327 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par arbanais83 Finalement le pangolin serait italien ? C'est Trump qui va avoir l'air malin avec son "virus chinois" 26/03/2020, 20h01 1328 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Bonsoir, Parce que la grippe ne fait pas une croissance exponentielle avec comme potentiel 500 000 morts. Pourriez-vous me donner des ref d'articles scientifiques modĂ©lisant les Ă©pidĂ©mies de grippe saisonniĂšre en France pour les cinq derniĂšres annĂ©es ? Moi de mon cĂŽtĂ© j'ai ça Et puis ça EpidĂ©mie grippe Extrait du bulletin Eurosurveillance Vol 7, n°12 de dec 2002 c'est une pĂ»blication de l'InVS Si c'est pas un dĂ©but exponentiel en 95-96, alors qu'est-ce que c'est ?... Et puis ça aussi Hospi H1N1 et puis ça H1N1 2009 confirmĂ© Extrait du BEH n°93 du 20 avril 2010 de l'InVS. On voit trĂšs bien que ça progresse beaucoup moins vite que le SRAS-CoV-2, on le voit parfaitement Donc merci de bien vouloir sourcer le fait que les Ă©pidĂ©mies de grippe saisonniĂšres n'ont pas une progression exponentielle Ă  leur dĂ©but. 26/03/2020, 20h10 1329 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par AlephKhobol Donc merci de bien vouloir sourcer le fait que les Ă©pidĂ©mies de grippe saisonniĂšres n'ont pas une progression exponentielle Ă  leur dĂ©but. Bravo, tu es le 2Ăšme Ă  oublier la 2nde partie de la phrase "avec un potentiel de 500 000 morts". On va faire simple dans tes affirmations, tu comparais les chiffres Ă  l'instant actuel. Donc le haut de l'Ă©pidĂ©mie de la grippe, quand il n'y a plus de croissance avec le base de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19, quand elle est encore exponentielle et donc avec un potentiel de morts beaucoup plus grand. D'oĂč la remarque. Comme on a dĂ©jĂ  rĂ©pondu 100 fois Ă  ce genre de remarques dignes de Raoult sur YouTube, je ne savais pas si tu n'avais pas compris le concept d'exponentielle Covid-19 actuellement ou celui de "nombre de morts potentiels". Visiblement, aucun des 2 donc j'ai eu raison de couvrir large. 26/03/2020, 20h30 1330 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par pm42 dignes de Raoult sur YouTube... Je me demande pourquoi, sur ce forum qui est censĂ© ĂȘtre pro-science on accepte des dĂ©nigrements gratuits, de savants faisant figure d'autoritĂ© dans leurs domaines. Et ne me parlait de libertĂ© d'expression... 26/03/2020, 21h22 1331 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par yves95210 Finalement le pangolin serait italien ? C'est Trump qui va avoir l'air malin avec son "virus chinois" Mais si ce truc est "nĂ©" en Italie, quel serait le rĂ©servoir ?? Une chauve-souris, comme ce qui est suspectĂ© Ă  la base ? "Cette signature est le rĂ©sultat d'une expĂ©rience ratĂ©e sur un bretzel" 26/03/2020, 21h41 1332 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale On va faire simple dans tes affirmations, tu comparais les chiffres Ă  l'instant actuel. Donc le haut de l'Ă©pidĂ©mie de la grippe, quand il n'y a plus de croissance avec le base de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19, quand elle est encore exponentielle et donc avec un potentiel de morts beaucoup plus grand. Ah bon ? Je vous invite Ă  lire attentivement les rĂ©fĂ©rences que j'ai mises en particulier le BEH n°93 du 20 avril 2010, vous constaterez que l'histogramme des dĂ©cĂšs que j'ai mis en PJ et qui est tirĂ© de ce document couvre l'ensemble de l'Ă©pidĂ©mie, avec une croissance plus qu'exponentielle au dĂ©but. Je vous invite Ă©galement Ă  bien regarder les courbes publiĂ©es dans le bulletin Eurosurveillance, vous verrez qu'elles couvrent justement le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie, avec une forme tout Ă  fait caractĂ©ristique dite de "courbe logistique". D'oĂč sortez vous l'Ă©valuation de morts ??? Pouvez-vous me sourcer cette Ă©valuation ? D'avance merci. AK 26/03/2020, 21h50 1333 JPL Responsable des forums Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par AlephKhobol Donc merci de bien vouloir sourcer le fait que les Ă©pidĂ©mies de grippe saisonniĂšres n'ont pas une progression exponentielle Ă  leur dĂ©but. J’ai dit aujourd’hui dans une autre discussion que la diffĂ©rence rĂ©side dans le fait que si les dĂ©buts des Ă©pidĂ©mies de grippe sont probablement exponentiels, ce dont on est sĂ»r c’est que ces Ă©pidĂ©mies s’arrĂȘtent spontanĂ©ment, tandis que dans le cas prĂ©sent on n’a absolument aucune certitude que ce sera le cas et le fait que cette Ă©pidĂ©mie se propage dans des pays chauds laisse clairement penser que le retour des beaux jours n’aura pas le mĂȘme effet que pour la grippe. Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 26/03/2020, 22h21 1334 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par AlephKhobol avec une croissance plus qu'exponentielle au dĂ©but. Pour le dĂ©terminer sur le nombre de points qu'on a, il faut le faire. C'est l'Ă©quivalent de "un Ă©chantillon de 20 personnes est plus significatif que 10000" je suppose. EnvoyĂ© par AlephKhobol D'oĂč sortez vous l'Ă©valuation de morts ??? Pouvez-vous me sourcer cette Ă©valuation ? D'avance merci. Facile cela a Ă©tĂ© publiĂ© partout. C'est l'Ă©valuation pour le Royaume-Uni, exactement le mĂȘme nombre d'habitants et un peu moins de personnes agĂ©es que la France. 26/03/2020, 22h58 1335 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale des Ă©pidĂ©mies de grippe sont probablement exponentiels, ce dont on est sĂ»r c’est que ces Ă©pidĂ©mies s’arrĂȘtent spontanĂ©ment, tandis que dans le cas prĂ©sent on n’a absolument aucune certitude que ce sera le cas Ce qui signifie, si je comprends bien, qu'il existeraient des Ă©pidĂ©mies qui ne s'arrĂȘtent que grĂące Ă  l'action de l'Homme. Cette proposition est un peu Ă©tonnante car cela suppose qu'on ait pu comparer des Ă©pidĂ©mies identiques type d'agent infectieux, souche, environnement, saison, etc. avec et sans action de l'Homme, et qu'ainsi on ait pu dire "avec action de l'Homme ça s'arrĂȘte, sans action ça ne s'arrĂȘte pas". Avez-vous des exemples ? 26/03/2020, 23h08 1336 JPL Responsable des forums Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Il est exact que la grippe est un type d’épidĂ©mie qui s’arrĂȘte toute seule, pour reprendre l’annĂ©e d’aprĂšs avec des souches de virus plus ou moins diffĂ©rentes. À l’opposĂ© des Ă©pidĂ©mies de maladies comme la rougeole ou la poliomyĂ©lite ne s’arrĂȘtent pas toutes seules, raison pour laquelle l’hostilitĂ© aux vaccins manifestĂ©e par trop de gens est criminelle et produit de ravages qui restent contenus par l'immunitĂ© du reste de la population et des mesures mĂ©dicales pour les contenir. Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 27/03/2020, 00h00 1337 JPL Responsable des forums Re Covid-19 Question sur les ordres de grandeur en jeu Au prochain message de polĂ©mique personnelle je distribue des cartons. Rien ne sert de penser, il faut rĂ©flĂ©chir avant - Pierre Dac 27/03/2020, 05h29 1338 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Pour la comparaison avec la grippe saisonniĂšre, je viens de voir ça qui y Ă©tait dĂ©jĂ  depuis pas mal de temps sur un des sites que j'utilise pour suivre la progression Je le trouve trĂšs bien et on peut modifier les graphiques, tĂ©lĂ©charger les donnĂ©es brutes, etc. 27/03/2020, 06h29 1339 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par Yaourt Ă  la viande Mais si ce truc est "nĂ©" en Italie, quel serait le rĂ©servoir ?? Une chauve-souris, comme ce qui est suspectĂ© Ă  la base ? Je plaisantais ! Plus sĂ©rieusement les Chinois font maintenant remonter l'origine de l'Ă©pidĂ©mie au moins Ă  novembre. Sauf qu'Ă  l'Ă©poque l'existence de ce nouveau coronavirus Ă©tait inconnue, et Ă©videmment aucune mesure n'Ă©tait prise pour Ă©viter sa transmission, que ce soit localement ou par des voyageurs. Il est donc possible qu'il y ait eu des cas dĂšs novembre ou dĂ©cembre un peu partout dans le monde, passĂ©s inaperçus asymptomatiques ou symptĂŽmes bĂ©nins ou pneumonies Ă  l'origine mal identifiĂ©e, Ă©ventuellement attribuĂ©s Ă  la grippe puisque c'Ă©tait la saison. 27/03/2020, 06h34 1340 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Pourquoi SantĂ© Publique France n'a toujours pas publiĂ© le point hebdomadaire de mortalitĂ© pour la semaine 11 ? Cela aurait dĂ» ĂȘtre fait ce mercredi. Certaines donnĂ©es sont-elles plus compliquĂ©es Ă  obtenir dans les circonstances actuelles ? 27/03/2020, 06h54 1341 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Un graphique que je trouve intĂ©ressant sur Ourworldindata le nombre de dĂ©cĂšs en fonction du nombre de cas dĂ©clarĂ©. Il semble y avoir un "plancher " Ă  0,25 % , suivi longtemps par l'Allemagne, mais elle est montĂ©e Ă  0,5 % rĂ©cemment, et par d'autres pays qui ont une politique de tests intense. Si on admet un taux d'immunitĂ© de 60 % pour protĂ©ger la population, soit environ 40 millions de personnes immunisĂ©es en France, ça donnerait donc un minimum de 100 000 dĂ©cĂšs Ă  accepter. Il faut nĂ©anmoins considĂ©rer qu'en pĂ©riode de croissance exponentielle, un rapport comme celui-ci est sensible au temps qu'il faut pour diagnostiquer un cas ou un dĂ©cĂšs , ce qui revient Ă  un facteur de biais de expk t. Il faut donc estimer le dĂ©lai moyen entre le temps de diagnostic, et le temps de dĂ©cĂšs. Si c'est de l'ordre de 1 semaine, avec un temps de doublement de 3 Ă  4 jours, on est Ă  un facteur 4. Si les systĂšmes de soin sont dĂ©bordĂ©s, on peut aussi avoir un nouveau facteur de plusieurs unitĂ©s. Le risque en France est donc bien de plusieurs centaines, voire un million de morts si les mesures prises n'Ă©taient pas efficaces pour bloquer la croissance de l'Ă©pidĂ©mie. A moins que des mĂ©dicaments miracles fassent chuter le taux de lĂ©talitĂ© bien sĂ»r ... Le plus dur n'est pas de piger les raisonnements compliquĂ©s, mais d'accepter les simples. 27/03/2020, 07h13 1342 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par yves95210 Plus sĂ©rieusement les Chinois font maintenant remonter l'origine de l'Ă©pidĂ©mie au moins Ă  novembre. Sauf qu'Ă  l'Ă©poque l'existence de ce nouveau coronavirus Ă©tait inconnue, et Ă©videmment aucune mesure n'Ă©tait prise pour Ă©viter sa transmission, que ce soit localement ou par des voyageurs. Il est donc possible qu'il y ait eu des cas dĂšs novembre ou dĂ©cembre un peu partout dans le monde, passĂ©s inaperçus asymptomatiques ou symptĂŽmes bĂ©nins ou pneumonies Ă  l'origine mal identifiĂ©e, Ă©ventuellement attribuĂ©s Ă  la grippe puisque c'Ă©tait la saison. Dans les rares endroits oĂč des tests ont Ă©tĂ© pratiquĂ©s en masse y compris sur des sujets ne prĂ©sentant pas de symptĂŽmes Islande, ville de Vo en Italie aprĂšs sa mise en quarantaine, il est apparu que plus de la moitiĂ© des porteurs du virus Ă©taient asymptomatiques. HypothĂšse testĂ©e Ă  l'aide du simulateur. J'ai conservĂ© les valeurs par dĂ©faut des paramĂštres, sauf d'une part le taux d'hospitalisation, d'autre part le taux de lĂ©talitĂ©. Pour le taux d'hospitalisation j'ai pris 7,5%, en supposant que, conformĂ©ment aux stats chinoises, les cas graves reprĂ©sentent environ 15% des patients prĂ©sentant des symptĂŽmes, qui eux mĂȘme ne reprĂ©sentent que 50% des porteurs du virus contaminĂ©s Ă  la mĂȘme date. Pour le taux de lĂ©talitĂ©, j'ai pris 0,7%, autrement dit prĂšs de 10% des cas graves. Avec ces paramĂštres, pour la population française 67 millions, on obtient un nombre cumulĂ© de cas ayant donnĂ© lieu Ă  hospitalisation Ă©gal Ă  6700, 50 jours aprĂšs le premier dĂ©cĂšs et 100 jours aprĂšs le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie. Ce nombre est Ă  peu prĂšs Ă©gal Ă  celui des cas confirmĂ©s jusqu'au 16 mars. Cela ferait remonter le premier dĂ©cĂšs Ă  fin janvier, et le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie Ă  dĂ©but dĂ©cembre. Et il y aurait dĂ©jĂ  eu prĂšs de 40 dĂ©cĂšs et d'un millier de cas graves, non attribuĂ©s au coronavirus, avant le 1er mars. Bien sĂ»r ce n'est qu'une simulation, Ă  prendre avec des pincettes. Mais elle montre que les donnĂ©es dont on dispose en France sont compatibles avec une prĂ©sence du virus depuis dĂ©but dĂ©cembre. Et en Italie au moins une semaine plus tĂŽt. IntĂ©ressant, non ? 27/03/2020, 07h17 1343 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par Archi3 Si on admet un taux d'immunitĂ© de 60 % pour protĂ©ger la population, soit environ 40 millions de personnes immunisĂ©es en France, ça donnerait donc un minimum de 100 000 dĂ©cĂšs Ă  accepter. C'est l'ordre de grandeur mais l'Ă©tude que j'ai postĂ© plus haut en anglais de l'Imperial College fait rĂ©fĂ©rence et c'est elle qui a fait changer d'avis certains gouvernements dont celui de Boris Johnson. Un des conseillers du gouvernement anglais Ă©valuait rĂ©cemment un minimum Ă  25000 "si tout va bien" et si on ne fait rien, ce serait plutĂŽt du 500 000 comme dĂ©jĂ  dit. EnvoyĂ© par Archi3 Le risque en France est donc bien de plusieurs centaines, voire un million de morts si les mesures prises n'Ă©taient pas efficaces pour bloquer la croissance de l'Ă©pidĂ©mie J'ai un peu de mal Ă  voir comment on arriverait Ă  des millions. A titre indicatif, bien avant qu'on ait des systĂšmes sanitaires, des moyens de communication instantanĂ©s et mĂȘme des journaux, les populations se confinaient spontanĂ©ment et isolaient les malades avec une efficacitĂ© plus ou moins grande compte tenu de la non comprĂ©hension des mĂ©canismes de propagation. Donc "ne rien faire" s'arrĂȘterait de lui mĂȘme si la mortalitĂ© devenait Ă©norme. 27/03/2020, 07h19 1344 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Bonjour, Les mĂ©decins de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre persistent et signent. Hier, un autre a publiquement annoncĂ© que la chloroquine n'Ă©tait vraisemblablement pas le remĂšde miracle. DerniĂšre modification par mh34 ; 27/03/2020 Ă  07h32. Motif voir explication message vert plus bas 27/03/2020, 07h27 1345 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale Certaines donnĂ©es sont-elles plus compliquĂ©es Ă  obtenir dans les circonstances actuelles ? Si on croit certains, seuls les chiffres chinois, iraniens et russes sont faux. Les chinois ont trouvĂ© les cas de novembre grĂące Ă  des prĂ©lĂšvements conservĂ©s, aujourd'hui ils cherchent les liens entre ces disparus et le marchĂ© au poisson de Wuhan, considĂ©rĂ© point zĂ©ro pour l'instant, mais comme ils y ont trouvĂ© par hasard une famille rĂ©fugiĂ©e lĂ  depuis un mois et non contaminĂ©e, ça complique le schĂ©ma simpliste initial. Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules CĂ©sar 27/03/2020, 07h27 1346 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale PS avec les mĂȘmes paramĂštres, en tenant compte de la date de l'"intervention" visant Ă  rĂ©duire le R0 = le confinement Ă  partir du 17/3 en France, et avec un R0 aprĂšs intervention d'environ 0,6, on obtient un pic de 28000 patients hospitalisĂ©s vers le 10 avril. Pic qui ressemble d'ailleurs plus Ă  un plateau, avec plus de 25000 hospitalisĂ©s de dĂ©but avril jusqu'Ă  presque fin avril. 27/03/2020, 07h30 1347 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par pm42 J'ai un peu de mal Ă  voir comment on arriverait Ă  des millions. A titre indicatif, bien avant qu'on ait des systĂšmes sanitaires, des moyens de communication instantanĂ©s et mĂȘme des journaux, les populations se confinaient spontanĂ©ment et isolaient les malades avec une efficacitĂ© plus ou moins grande compte tenu de la non comprĂ©hension des mĂ©canismes de propagation. Donc "ne rien faire" s'arrĂȘterait de lui mĂȘme si la mortalitĂ© devenait Ă©norme. RapiditĂ©, frĂ©quence et amplitude des mouvements de population dans l'activitĂ© Ă©conomique sont certainement les paramĂštres a considĂ©rer. Ne serait-ce dĂ©jĂ  que ce qui touche Ă  l'approvisionnement alimentaire. 27/03/2020, 07h31 1348 mh34 Responsable des forums Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par Bonjour, Les mĂ©decins de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre persistent et signent. Hier, un autre a publiquement annoncĂ© que la chloroquine n'Ă©tait vraisemblablement pas le remĂšde miracle. Quelle est la motivation de Raoult ? Apparemment, c'est un gars brillant, il est considĂ©rĂ© comme une grosse pointure de son domaine
 Est-ce qu'il n'a pas plus Ă  perdre qu'Ă  gagner dans une bagarre qui risque de tourner court ? Qu'aurait-il Ă  gagner en publiant une Ă©tude qui semble bidon ? Le corps mĂ©dical d'une part, mais aussi l'opinion publique, ne vont-ils pas finir par lui demander des comptes ? ON va Ă©viter de donner ce tour Ă  ce sujet SVP...autrement dit merci de rester factuel J'ai laissĂ© volontairement la citation pour expliciter la raison de l'intervention de modĂ©ration mais toute tentative de rĂ©ponse sera supprimĂ©e DerniĂšre modification par mh34 ; 27/03/2020 Ă  07h33. 27/03/2020, 07h36 1349 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par Archi3 Il faut nĂ©anmoins considĂ©rer qu'en pĂ©riode de croissance exponentielle, un rapport comme celui-ci est sensible au temps qu'il faut pour diagnostiquer un cas ou un dĂ©cĂšs , ce qui revient Ă  un facteur de biais de expk t. Il faut donc estimer le dĂ©lai moyen entre le temps de diagnostic, et le temps de dĂ©cĂšs. Si c'est de l'ordre de 1 semaine, Selon le mĂȘme site, le dĂ©cĂšs intervient entre 2 et 8 semaines aprĂšs l'apparition des premiers symptĂŽmes. Donc disons entre 1 et 7 semaines aprĂšs le diagnostic en comptant 1 semaine pour l'aggravation des symptĂŽmes, la prise en charge par l'hĂŽpital, le test et la remontĂ©e de son rĂ©sultat. Mais Ă©videmment ça sera plutĂŽt vers le bas de la fourchette si les hĂŽpitaux sont saturĂ©s. 27/03/2020, 07h44 1350 Re Covid-19 ; discussion gĂ©nĂ©rale EnvoyĂ© par Bonjour, Les mĂ©decins de la PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre persistent et signent. Hier, un autre a publiquement annoncĂ© que la chloroquine n'Ă©tait vraisemblablement pas le remĂšde miracle, J'ai dĂ©cidĂ© de ne plus m'occuper de cette bataille d'experts, ça devient ridicule et inintĂ©ressant, d'autant plus que la grosse majoritĂ© des intervenants ici, dont toi et moi, n'ont aucune formation permettant un jugement de valeurs. Mais une autre bataille semble s'engager, Ă  un autre niveau. J'entends de plus en plus de commentaires de mĂ©decins qui semblent remettre en cause les avis provenant de Chine. Les mĂ©tĂ©orites ne peuvent exister car il n'y a pas de pierres dans le ciel. Lavoisier. Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 1902 Dernier message 05/04/2020, 00h28 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 08h00. Uneautre Ă©tude menĂ©e dans l’État de Washington et portant sur trois personnes asymptomatiques a donnĂ© des rĂ©sultats similaires. Une Ă©tude portant sur 76 patients hospitalisĂ©s Ă  Nanchang, en Chine, dont l’infection par le SRAS-CoV-2 a Ă©tĂ© confirmĂ©e en laboratoire, a rĂ©vĂ©lĂ© que les cas graves avaient une charge virale Dans un laboratoire de diagnostic entre 2016 et 2018, 46,7% des cas positifs de rotavirus chez les nourrissons Ă©taient le rĂ©sultat d’une excrĂ©tion virale liĂ©e au vaccin, selon une Ă©tude publiĂ©e dans Clinical Infectious Diseases. Les enquĂȘteurs ont soulignĂ© l’importance de distinguer le virus vaccinal du type sauvage dans les tests diagnostiques de routine des nourrissons. L’avĂšnement et la mise en Ɠuvre du vaccin contre le rotavirus ont eu un effet positif significatif sur la nĂ©cessitĂ© d’une attention mĂ©dicale Ă  la suite de cette infection. Cependant, comme le vaccin contient une version attĂ©nuĂ©e vivante du virus, qui se rĂ©plique dans l’intestin et est donc excrĂ©tĂ© dans les selles, il peut exercer un effet de confusion sur le diagnostic de l’infection Ă  rotavirus chez les personnes qui ont reçu le vaccin. Un diagnostic prĂ©cis est crucial pour la gestion clinique et le suivi du rotavirus actif et de l’efficacitĂ© du vaccin. Cette Ă©tude de cohorte de Brisbane, Queensland, a recueilli des Ă©chantillons de selles hebdomadaires pour Ă©valuer la question de l’excrĂ©tion du virus du vaccin contre le rotavirus chez les nourrissons dans le cadre du programme de vaccination Ă  l’échelle de l’État. À l’aide de tests spĂ©cifiques pour les souches de rotavirus 1 et 5 RV1 et RV5, respectivement, un total de 465 Ă©chantillons positifs au rotavirus par rĂ©action en chaĂźne de la polymĂ©rase PCR ont Ă©tĂ© retestĂ©s, dont 65 n=16, 24,6 % de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an ont Ă©tĂ© recueillis pendant la pĂ©riode oĂč le Queensland a utilisĂ© le vaccin RV5 banque 1 et 400 n=136, de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an de la pĂ©riode pendant laquelle le vaccin RV1 Ă©tait utilisĂ© banque 2. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le rotavirus, 10,8% ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le RV5 ; tous provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an n=16, 43,8 % des dĂ©tections Ă©taient positives pour le RV5. Parmi les Ă©chantillons de la banque 2, 64 16,0 % Ă©taient positifs pour le RV1, et tous sauf 2 provenaient de nourrissons. En outre, 2 Ă©chantillons provenant de nourrissons dans le pool de la banque 2 Ă©taient positifs pour le RV5. Aucune diffĂ©rence significative n’a Ă©tĂ© observĂ©e dans la dĂ©tection du virus vaccinal chez les nourrissons entre les Ă©chantillons de la banque 1 et de la banque 2 risque relatif, 0,93 ; IC Ă  95 %, 0,52-1,67. Dans de nombreux cas, les symptĂŽmes qui ont motivĂ© le dĂ©pistage du rotavirus Ă©taient trĂšs probablement dus Ă  d’autres agents pathogĂšnes prĂ©sents en mĂȘme temps que le virus vaccinal. De telles codĂ©tections ont Ă©tĂ© observĂ©es dans 12 des 65 18,5 % Ă©chantillons du banc 1 et dans 80 des 400 20,0 % Ă©chantillons du banc 2. Les agents pathogĂšnes codĂ©tectĂ©s les plus frĂ©quemment identifiĂ©s Ă©taient le norovirus, l’adĂ©novirus et la Salmonella non typhoĂŻde ; les enquĂȘteurs ont notĂ© que dans les cas de codĂ©tection, ces agents pathogĂšnes Ă©taient plus probablement la cause des symptĂŽmes diarrhĂ©iques. Les enquĂȘteurs ont conclu que » ces donnĂ©es soulignent la nĂ©cessitĂ© de disposer de mĂ©thodes de diagnostic et de dĂ©pistage du rotavirus permettant de distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage lors du dĂ©pistage des nourrissons rĂ©cemment vaccinĂ©s Ă  l’aide de plateformes
 dans les contextes oĂč les tests disponibles ne peuvent pas distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage, alors un commentaire appropriĂ© devrait accompagner le rĂ©sultat du test indiquant que la dĂ©tection de l’ARN du rotavirus chez les nourrissons n’est pas nĂ©cessairement une indication d’infection, mais peut ĂȘtre due Ă  l’excrĂ©tion du vaccin. » Divulgation Plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique. Veuillez consulter la rĂ©fĂ©rence originale pour obtenir la liste complĂšte des divulgations des auteurs. Divulgation plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique. rWZk.