ThĂ©oet Hugo dans le mĂȘme bateau. Un Long-mĂ©trage de Olivier Ducastel, Jacques Martineau. Produit par Ecce Films. Sortie en France : 27/04/2016. Synopsis. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se
Sign In Karelle & Kuntur Soundtrack 2016 Full of Fools 1 421 Souvenirs de primaire Backroom Edit 2 907 Impact 3 305 SĂ©bastopol 4 216 ChĂąteau d'eau 5 158 Bichat 6 318 Juliette Dodu 7 145 Jemmapes 8 207 JaurĂšs 9 223 Canal Saint-Martin 10 150 Stalingrad 11 123 We Care 12 455 April 27, 2016 12 Songs, 38 Minutes ℗ 2016 Ecce Films More by Karelle & Kuntur Listento ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau (Bande originale du film) on Spotify. Karelle · Album · 2016 · 12 songs. Karelle · Album · 2016 · 12 songs. Sign up Log in François Nambot et Geoffrey CouĂ«t Dans ThĂ©o et LĂ©o dans le mĂȘme bateau — Ecce Film/Epicentre Deux garçons se rencontrent dans un sexe-club » pour ce qui pourrait n’ĂȘtre qu’une brĂšve liaison sans lendemain. Mais aprĂšs une nuit d’errance et une visite Ă  l’hĂŽpital car l’un d’eux n’a pas mis de capote, un couple d’amoureux est interprĂ©tĂ©e par François Nambot acteur Ă  dĂ©couvrir actuellement au Lucernaire dans Le jeu de l’amour et du hasard et Geoffrey CouĂ«t, ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau n’est rien d’autre qu’une belle histoire d’amour avec du sexe dedans. Les deux rĂ©alisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau ont confiĂ© Ă  20 Minutes comment s’est dĂ©roulĂ© le tournage de la scĂšne d’ouverture, crue sans jamais ĂȘtre sexe club » en tant que lieu de rencontre Nous avons tout de suite su que nous voulions que la scĂšne d’ouverture soit sexuellement explicite et les comĂ©diens nous ont suivis sans la moindre hĂ©sitation, raconte Olivier Ducastel. L’aspect rĂ©aliste vient du fait que cette scĂšne oĂč les corps se mĂȘlent se dĂ©roule dans un vĂ©ritable club naturiste gay parisien. Beaucoup de trentenaires et de quarantenaires se retrouvent de cette façon et cela dĂ©bouche parfois sur de belles relations. » A poil, tout le monde Ă  poilLes deux comĂ©diens, Ă©patants, n’hĂ©sitent pas Ă  se dĂ©voiler physiquement avant de laisser parler leurs sentiments. Nous avons beaucoup parlĂ© avec eux en amont ce qui fait que le premier moment de gĂȘne est vite passĂ© pour laisser place Ă  une grande libertĂ©. Comme il faisait trĂšs chaud sur le plateau, Geoffrey et François restaient nus entre les prises et ne se rhabillaient que pour aller fumer dehors », se souvient Jacques vĂ©ritable chorĂ©graphieLes rĂ©alisateurs avait Ă©crit la scĂšne dans ses moindres dĂ©tails pour que les comĂ©diens sachent exactement ce qu’ils avaient Ă  faire. Le plus difficile Ă©tait de gĂ©rer l’exiguĂŻtĂ© des lieux, prĂ©cise Olivier Ducastel. Nous avons donc dĂ» tout prĂ©voir minutieusement, un peu comme un ballet. Les acteurs connaissaient chacune de leurs actions par cƓur avant de la jouer. Ils avaient appris leurs gestes avec une grande prĂ©cision en lisant nos indications. »GĂ©rer les Ă©rectionsGeoffrey CouĂ«t et François Nambot ne sont pas des acteurs de cinĂ©ma X. Il leur a donc fallu ruser pour se maintenir en forme pendant le tournage. Les prises de vues ont durĂ© quatre jours Ă  raison de huit heures de travail quotidiennes, explique Olivier Ducastel. Nous tournions donc les plans sur les sexes en dĂ©but de journĂ©e et nous concentrions sur les regards et les visages quand les acteurs Ă©taient fatiguĂ©s. »
ThĂ©oet Hugo dans le mĂȘme bateau is een Franse film uit 2016, geschreven en geregisseerd door Olivier Ducastel en Jacques Martineau. 5 relaties: Film in 2016, Internationaal filmfestival van Berlijn 2016, Jacques Martineau, Olivier Ducastel, Teddy Award. Film in 2016 . Dit artikel gaat over films uitgebracht in het jaar 2016, filmfestivals en filmprijzen. Nieuw!!: ThĂ©o et Hugo dans le
Film Comédie sentimentale, France, 2016, 1h37Moins de 16 ansVFHDDÚs qu'il voit Hugo un soir trÚs tard dans un sex-club, Théo est subjugé. Leurs deux corps finissent par se rencontrer dans une étreinte passionnée. Les deux jeunes hommes partent ensemble et se mettent à déambuler dans la nuit. Hugo, séropositif en traitement depuis longtemps, réalise que Théo n'a pas utilisé de préservatif...Critiques presseEntre 5 et 7 heures du matin, ils se rencontrent, s'aiment. Un superbe exercice de mise en scÚne, un regard franc et généreux sur l'amour gay. Continuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorieContinuer la navigation pour parcourir la derniÚre catégorie ThĂ©oet hugo dans le mĂȘme bateau Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l'emportement du dĂ©sir et l'exaltat Les rĂ©alisateurs Jacques Martineau e tOlivier Ducastel Ă  Paris, le 9 fĂ©vrier 2010 / AFP/Archives RĂ©compensĂ© par le Teddy Award du public Ă  la derniĂšre Berlinale, "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau", en salles mercredi, met en scĂšne de façon inĂ©dite et sensible une romance homosexuelle confrontĂ©e Ă  la menace du film, huitiĂšme long mĂ©trage des cinĂ©astes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, donne l'illusion d'avoir Ă©tĂ© tournĂ© en temps rĂ©el, rappelant l'esprit et le souffle de la Nouvelle vague. Il dĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d'un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la fĂ©vrier, Audrey Azoulay a annoncĂ© son intention de modifier les critĂšres sur lesquels repose l'interdiction des films aux moins de 18 ans, afin de "conforter" les avis de la commission de classification et de limiter les recours en justice. Une dĂ©cision qui fait suite aux victoires judiciaires d'une association proche des milieux catholiques traditionalistes contre plusieurs films dont "La Vie d’AdĂšle" d'Abdellatif Kechiche ou "Love" de Gaspar ministre s'appuie sur les propositions contenues dans un rapport du Centre national du cinĂ©ma CNC qui prĂ©conise d'abandonner l'interdiction "automatique" d'un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scĂšnes de sexe non simulĂ©es ou de trĂšs grande violence". - L'Ă©motion indicible du coup de foudre - Couple Ă  la ville comme Ă  la scĂšne, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, duo de cinĂ©astes rĂ©vĂ©lĂ© par "Jeanne et le garçon formidable" 1998 et "DrĂŽle de FĂ©lix" 2000, cĂ©lĂšbrent dans ce nouveau film la naissance d'un amour entre deux garçons, insistant pour la premiĂšre fois sur l'Ă©motion indicible du coup de foudre et du dĂ©sir sexuel qui peut faire oublier la prĂ©vention du sida. Abordant leur sujet de façon presque documentaire Ă  certains moments, les rĂ©alisateurs signent une rĂ©elle et Ă©mouvante histoire d'amour, oĂč les sentiments plus forts que tout rĂ©sistent Ă  l'adversitĂ©. AprĂšs une rencontre dans l'anonymat des corps et une Ă©treinte passionnĂ©e, ThĂ©o et Hugo, magistralement interprĂ©tĂ©s par Geoffrey CouĂ«t, vu dans le Saint-Laurent de Bertrand Bonello, et la rĂ©vĂ©lation François Nambot, se dĂ©grisent en pleine nuit dans les rues de Paris. A l'aune de leur amour naissant mais aussi de la menace qui pĂšsent sur eux, du fait de leur imprudence. "Nous savions dĂšs que nous avons lancĂ© l'Ă©criture, qu'il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catĂ©gorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinĂ©ma français. Cela nous a offert une grande libertĂ©", explique Olivier Ducastel. "Cela ne valait pas la peine de se mettre en marge si c'Ă©tait pour produire Ă  la fin des images Ă©dulcorĂ©es. Nous voulions vĂ©rifier qu'il Ă©tait possible de filmer la sexualitĂ© en s'Ă©cartant Ă  la fois des interdits moraux et de la grammaire classique des films pornographiques", ajoute-t-il. Pour la premiĂšre fois, la prophylaxie prĂ©-exposition PrEP, nouvelle stratĂ©gie de prĂ©vention du VIH Ă  mettre en place 48 heures aprĂšs un rapport sexuel Ă  risque, est Ă©galement abordĂ©e au cinĂ©ma de façon explicite et pĂ©dagogique.
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Naissance de lÂŽamour en temps rĂ©el, par Ducastel et sĂ©quence d’ouverture, une vingtaine de minutes dans un sex-club de la capitale française, est impressionnante rien ne nous avait vraiment prĂ©parĂ©s, dans la filmographie d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Ă  une observation aussi crue et juste du sexe entre mecs dans ce qu’on appelle familiĂšrement une “boĂźte Ă  cul”. DĂ©coupage Ă©nergique, rapports non simulĂ©s, musique tapageuse de Karell & Kuntur et lumiĂšre stroboscopique – tout concourt Ă  une exploration rĂ©ussie de ce qui fait, “souvent” selon le duo de rĂ©alisateurs ainsi qu’ils l’expliquent en dossier de presse, la premiĂšre rencontre de deux hommes homosexuels. C’est donc lĂ , dans une caverne de dĂ©bauche et d’épanouissement des corps, qu’Hugo et ThĂ©o se rencontrent, Ă©treintes passionnĂ©es et coĂŻt fiĂ©vreux aprĂšs qu’un regard ardent un eye contact prolongĂ© les a plongĂ©s dans les bras l’un de l’autre. Il est quatre heures du matin, ils n’ont “pas bu tant que ça” ; le club les rejette vingt minutes plus tard sur les trottoirs du 2e arrondissement, il est 4h20 et peut-ĂȘtre l’heure d’apprendre Ă  mieux se connaĂźtre, ailleurs. Sauf qu’Hugo est sĂ©ropositif, et que dans le feu de l’action, ThĂ©o a oubliĂ© de mettre une capote ; d’oĂč panique – mĂȘme en 2016, le VIH est toujours une rĂ©alitĂ©. S’ensuit une bonne demi-heure de course aux urgences de l’hĂŽpital Saint-Louis, qui fait curieusement ressembler le film Ă  un tract Sida Info Services tout y passe, de l’appel au NumĂ©ro Vert dĂ©diĂ© Ă  l’explication minute par minute de l’infirmiĂšre de garde. Ce n’est pas la partie la plus rĂ©ussie de ThĂ©o & Hugo vont en bateau dont le titre emprunte au CĂ©line et Julie vont en bateau 1974 de Rivette et qui lorgne, pour le cĂŽtĂ© temps rĂ©el, vers le ClĂ©o de 5 Ă  7 1962 de Varda, mĂȘme si la tension est palpable et rappelle l’engagement louable des rĂ©alisateurs pour la lutte contre la maladie on se souvient du joli Jeanne et le garçon formidable en 1998. Ce qui vient ensuite interpelle plus, juste dĂ©ambulation dans les rues de l’Est de Paris qui dresse, l’air de rien, la topographie de la ville dans ce qu’elle est aujourd’hui, et telle que les jeunes gens modernes la parcourent du canal Saint-Martin jusqu’à la place Stalingrad, oĂč l’on s’arrĂȘte prendre un kebab servi par un immigrĂ© syrien qui a un avis sur le conflit en cours dans son pays ; en attendant le premier mĂ©tro, oĂč l’on croise la plus toute jeune femme qui part faire le mĂ©nage dans les hĂŽtels de luxe. C’est le goĂ»t de Ducastel et Martineau pour “le vrai Paris” et “les vrais Parisiens”, tels que le sont eux-mĂȘme ThĂ©o et Hugo, bien conscients du fait que, plus tard, ils se sĂ©pareront sans doute mais qui, audacieux, se disent qu’une histoire d’amour, pour l’heure, pourrait valoir la peine.
Dansce club parisien rĂ©servĂ© aux garçons oĂč tout le monde Ă©volue dans une Ă©galitaire nuditĂ©, le blond ThĂ©o (Geoffrey CouĂ«t) est hypnotisĂ© par Hugo (François Nambot), le brun, en train de faire

RĂ©compensĂ© par le Teddy Award du public Ă  la derniĂšre Berlinale, "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau", en salles mercredi, met en scĂšne de façon inĂ©dite et sensible une romance homosexuelle confrontĂ©e Ă  la menace du sida. Ce film, huitiĂšme long mĂ©trage des cinĂ©astes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, donne l'illusion d'avoir Ă©tĂ© tournĂ© en temps rĂ©el, rappelant l'esprit et le souffle de la Nouvelle vague. Il dĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d'un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 ans. La Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la Culture. Fin fĂ©vrier, Audrey Azoulay a annoncĂ© son intention de modifier les critĂšres sur lesquels repose l'interdiction des films aux moins de 18 ans, afin de "conforter" les avis de la commission de classification et de limiter les recours en justice. Une dĂ©cision qui fait suite aux victoires judiciaires d'une association proche des milieux catholiques traditionalistes contre plusieurs films dont "La Vie d'AdĂšle" d'Abdellatif Kechiche ou "Love" de Gaspar NoĂ©. La ministre s'appuie sur les propositions contenues dans un rapport du Centre national du cinĂ©ma CNC qui prĂ©conise d'abandonner l'interdiction "automatique" d'un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scĂšnes de sexe non simulĂ©es ou de trĂšs grande violence". L'Ă©motion indicible du coup de foudre Couple Ă  la ville comme Ă  la scĂšne, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, duo de cinĂ©astes rĂ©vĂ©lĂ© par "Jeanne et le garçon formidable" 1998 et "DrĂŽle de FĂ©lix" 2000, cĂ©lĂšbrent dans ce nouveau film la naissance d'un amour entre deux garçons, insistant pour la premiĂšre fois sur l'Ă©motion indicible du coup de foudre et du dĂ©sir sexuel qui peut faire oublier la prĂ©vention du sida. Abordant leur sujet de façon presque documentaire Ă  certains moments, les rĂ©alisateurs signent une rĂ©elle et Ă©mouvante histoire d'amour, oĂč les sentiments plus forts que tout rĂ©sistent Ă  l'adversitĂ©. AprĂšs une rencontre dans l'anonymat des corps et une Ă©treinte passionnĂ©e, ThĂ©o et Hugo, magistralement interprĂ©tĂ©s par Geoffrey CouĂ«t, vu dans le Saint-Laurent de Bertrand Bonello, et la rĂ©vĂ©lation François Nambot, se dĂ©grisent en pleine nuit dans les rues de Paris. A l'aune de leur amour naissant mais aussi de la menace qui pĂšsent sur eux, du fait de leur imprudence. "Nous savions dĂšs que nous avons lancĂ© l'Ă©criture, qu'il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catĂ©gorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinĂ©ma français. Cela nous a offert une grande libertĂ©", explique Olivier Ducastel. "Cela ne valait pas la peine de se mettre en marge si c'Ă©tait pour produire Ă  la fin des images Ă©dulcorĂ©es. Nous voulions vĂ©rifier qu'il Ă©tait possible de filmer la sexualitĂ© en s'Ă©cartant Ă  la fois des interdits moraux et de la grammaire classique des films pornographiques", ajoute-t-il. Pour la premiĂšre fois, la prophylaxie prĂ©-exposition PrEP, nouvelle stratĂ©gie de prĂ©vention du VIH Ă  mettre en place 48 heures aprĂšs un rapport sexuel Ă  risque, est Ă©galement abordĂ©e au cinĂ©ma de façon explicite et pĂ©dagogique.

Filmannonce de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau - sortie le 27 avril Synopsis Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Àpropos ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau DRAME Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. 92 % ThĂ©o et Hugo se rencontrent dans un sexclub parisien, une cave oĂč l’on partouze en chaussettes –basket. LĂ , des hommes se reluquent, se touchent, se sucent et se pĂ©nĂštrent. Mais eux, ThĂ©o et Hugo vont fabriquer de l’amour, ici Ă  4h57, un samedi soir dans un sexclub parisien. Jacques Martineau et Olivier Ducastel, 20 ans aprĂšs Jeanne et le garçon formidable, nous livrent un film d’amour, un film social et un film militant. Rien que ça. ThĂ©o et Hugo vont tomber amoureux en une nuit, en une baise, un en regard. En ouverture, l’une des plus belles scĂšnes de sexe du cinĂ©ma français Ă  mon humble avis. Vingt-cinq minutes de sensualitĂ©, de transpiration, de fougue et d’émotion. Oui parce que le plaisir sexuel est une Ă©motion et qu’elle est bien communicative, que l’on soit homo, hĂ©tĂ©ro, fille ou garçon. De leur dĂ©sir fou va naĂźtre de l’amour pur. Un coĂŻt subjuguant, un moment prĂ©sent oĂč l’on oublie tout. MĂȘme la capote. Quand le rĂȘve prend le dessus sur le rĂ©el, quand on oublie qu’il existe en ce bas monde des putains de maladies qui nous tuent, exactement Ă  ce moment prĂ©cis, quand on vogue dans les cieux extatiques, la chute peut ĂȘtre violente. La beautĂ© de ce film se joue sur ce moment-lĂ . Qu’est-ce qui fait que l’on ne se protĂšge pas toujours alors mĂȘme que l’on connait pertinemment les risques ? Pas de jugement. Pas de moral. Ça arrive. A tout le monde. A qui la faute ? A celui qui pĂ©nĂštre ? A celui qui n’a rien dit ? Chacun ronge son frein et voudrait bien revenir en arriĂšre, juste Ă  cet instant oĂč l’on a dĂ©connectĂ©. Cet abyme, ThĂ©o et Hugo vont le traverser dans le mĂȘme bateau, comme une premiĂšre Ă©preuve Ă  leur amour. Le film suit, en temps rĂ©el, leurs pĂ©rĂ©grinations dans un Paris nocturne et dĂ©sert, de l’hĂŽpital Saint-Louis au quai de la villette. Les histoires d’amour commencent mal, parfois. Les deux rĂ©alisateurs nous offrent aussi un film militant et informatif. On pourrait croire Ă  une communication pour Sida Info Service, mais la cause est si importante, qu’on ne peut que le saluer. Que faire si cela nous arrive ? Appeler le 0800 840 800, aller Ă  l’hĂŽpital, prendre le traitement prĂ©ventif, etc. Mais la fiction n’est pas pour autant un prĂ©texte, juste l’occasion de donner quelques informations. Puisque l’art peut Ă©veiller les consciences, il peut bien conseiller nos Ăąmes Ă©garĂ©es. Ducastel et Martineau nous parle aussi des oubliĂ©s de la nuit, de ceux que l’on ne voit pas et qui triment dans l’ombre. La femme de mĂ©nage que l’on croise dans le premier mĂ©tro, le Syrien vendeur de Kebab, ces femmes et ces immigrĂ©s Ă  qui on laisse le sale boulot, comme ils disent
 Paris la nuit n’ai pas que festive. Elle est aussi travailleuse, des petites mains qui ont tant de chose Ă  dire. Elles racontent les petites retraites ou la guerre au pays, mais il y a aussi de la fiertĂ© dans les regards, celle d’ĂȘtre debout avant tout le monde et de gagner son pain. ThĂ©o et Hugo les Ă©coutent en voguant Ă  leur amour naissant. Si la mort doit les rattraper, il faut courir vite. Comment est-ce possible que cette fougueuse rage de vie soit anĂ©antie par un si beau moment de sexe. La vie serait-elle Ă  ce point perfide ? Oui. En 2016, le Sida est encore lĂ  et il se transmet mĂȘme quand le sexe est amour. Evitantet retournant bien des clichĂ©s, Theo et Hugo dans le mĂȘme bateau filme aussi et surtout la rencontre ultra attachante et magnĂ©tique de deux jeunes gays dans la capitale. Cette derniĂšre occupe une place de choix, théùtre

-16 HD Drame 1 heure 36 minutes 2016 4,7 ‱ 6 notes Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Louer 3,99 € Acheter 9,99 € Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Louer 3,99 € Acheter 9,99 € Bande-annonce Distribution et Ă©quipe technique Informations Studio Ecce Films Genre Drame Sortie 2016 Copyright © 2016 Ecce Films Langues Principale Français Dolby, StĂ©rĂ©o D’autres ont aussi achetĂ© Films inclus dans Drame

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Theoand Hugo (ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau) Trailer (2016) ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau Drame 2015 1 h 37 min Tubi TV ThĂ©o et Hugo se rencontrent dans un sex-club. Leurs corps se mĂȘlent dans une Ă©treinte passionnĂ©e. AprĂšs l'ĂąpretĂ© du dĂ©sir et l'excitation du premier instant, les deux jeunes gens ont dĂ©grisĂ©. Ils errent ensuite ensemble dans les rues vides du Paris nocturne et sont confrontĂ©s Ă  leur amour naissant. Drame 2015 1 h 37 min Tubi TV 18A En vedette Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani RĂ©alisateur Olivier Ducastel, Jacques Martineau Similaires Distribution et Ă©quipe technique Hugo et ThĂ©o dans le mĂȘme bateau ». Projection et dĂ©bat au cinĂ©ma Omnia, Ă  Rouen . Les rĂ©alisateurs Jacques Martineau et Olivier Ducastel seront prĂ©sents au cinĂ©ma Omnia, Ă  Rouen De Olivier Ducastel et Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel AnnĂ©e 2016 Pays France Genre Drame RĂ©sumĂ© Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© l’emportement du dĂ©sir et l’exaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă  leur amour naissant. Avis Ducastel et Martineau est un duo de rĂ©alisateurs français dont le cinĂ©ma sĂ©duit Ă©normĂ©ment. ArrivĂ© sur nos Ă©crans en Avril 1998 avec Jeanne et le garçon formidable , le duo s’est fait, discrĂštement mais assurĂ©ment, sa petite place. Sans que leurs films soient rĂ©volutionnaires, ou mĂȘme trĂšs populaires, le duo arrive tout mĂȘme Ă  proposer de nouveaux films rĂ©guliĂšrement. Ainsi, courant 2000, on aura pu se dĂ©lecter devant DrĂŽle de FĂ©lix , CrustacĂ©s et Coquillages » ou NĂ© en 68 . Leur dernier film, L’arbre et la forĂȘt , datait de 2010. Il aura donc fallu patienter six ans avant de ravoir des nouvelles du duo. L’homosexualitĂ© est un sujet qui leur tient Ă  cƓur et c’est de maniĂšre trĂšs rĂ©guliĂšre que le cinĂ©ma de Ducastel et Martineau est souvent peuplĂ© de personnages gays. Mais si Ma vraie vie Ă  Rouen » et CrustacĂ©s et Coquillages » abordaient la dĂ©couverte de ce sentiment, que L’arbre et la forĂȘt » voyait Guy Marchand » cacher ce sentiment, les deux rĂ©alisateurs n’avaient jamais fait un vrai film d’amour. Avec ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau , ce sera chose faite. Et ce film sera le plus osĂ© du duo notamment grĂące, ou Ă  cause, de son ouverture fascinante, hypnotique et trĂšs trĂšs chaude ! Paris, un peu plus de trois heures du matin, ThĂ©o est Ă  l’Impact, une backroom prĂšs de ChatĂȘlet. LĂ , au milieu des corps qui s’embrassent, ThĂ©o n’a d’yeux que pour Hugo. Quand il ose enfin l’approcher, entre les deux garçons, il se passe quelque chose. Ensemble, Ă  ce moment, ils ne baisent pas, ils font l’amour, ils crĂ©ent de l’amour. Mais ce moment magique va trĂšs vite laisser place Ă  la rĂ©alitĂ© une fois sortie du sex club. ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau , on ne va pas se mentir, c’est tout d’abord une scĂšne d’ouverte exceptionnelle de par son ambiance chaude, terriblement Ă©rotique, sans tomber dans la perversitĂ©. Un rĂ©sultat qui est assez bluffant, vu l’endroit oĂč se dĂ©roule cette scĂšne, au milieu de cette immense orgie. Les deux rĂ©alisateurs ont su trouver le ton juste, presque pudique tout en montrant presque tout pour que cette scĂšne soit d’une poĂ©sie fascinante, qu’elle soit intense, vraie, tendre, charnelle et passionnĂ©e. L’esthĂ©tisme est surprenant et chaud. BercĂ© dans une lumiĂšre tantĂŽt bleue, tantĂŽt rouge, accompagnĂ©e par une bande originale Ă©lectro, on se laisse librement entraĂźner dans cet endroit si particulier. Mais voilĂ , une fois sorti de cet endroit et cette ambiance incroyable, ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau » va ĂȘtre un film qui a tendance Ă  tanguer entre les vrais moments de grĂące et d’autres plus embĂȘtant. Pour leur nouveau film, Duscatel et Martineau nous racontent donc un coup de foudre et une possible relation qui va ĂȘtre trĂšs vite mise Ă  l’épreuve. ThĂ©o et Hugo 
 » est un film qui est trĂšs intĂ©ressant Ă  plus d’un titre. PremiĂšrement, parce qu’il nous raconte le dĂ©but d’une belle relation autrement, ce qui change et ça fait du bien. Ensuite, il aborde de vrais thĂšmes dont on ne parle plus tant que ça ces derniĂšres annĂ©es, comme le Sida, sa propagation, les rapports sexuels, la protection, l’information et la confiance, des sujets que le duo aborde de maniĂšre frontale, parfois de maniĂšre crue, mais tout en gardant en permanence une part de pudeur. On sent que derriĂšre tout ça, il y a quelque chose de sincĂšre venant de la part des deux rĂ©alisateurs. Mais voilĂ , ce qui est un joli point est aussi l’un des principaux dĂ©fauts de leur film. Car si ThĂ©o et Hugo 
 » dĂ©livre un bon message de prĂ©vention on en fait jamais trop d’ailleurs, il manque cruellement de subtilitĂ© et bien souvent, Ă  force d’appuyer telle ou telle chose, il finit par ressembler Ă  une grande pub pour Sida info service. Certes, le message passe et l’on apprendra mĂȘme certaines choses par exemple, le traitement choc aprĂšs une prise de risque, mais on aurait apprĂ©ciĂ© que cela fasse moins tract publicitaire, car mĂȘme si l’on est emportĂ© par les deux personnages, par leurs charmes, leur passion naissante et fauchĂ©e, on ne peut s’empĂȘcher de sortir du film Ă  certains moments. Et c’est vraiment dommage, car le reste du film est bon. Le charme entre les deux acteurs opĂšre. ThĂ©o et Hugo sont beaux ensemble, mĂȘme si parfois ils ont des rĂ©actions quelque peu Ă©tranges, ils arrivent sans aucun mal Ă  nous faire croire Ă  leur histoire, belle et triste, mais toujours pleine d’espoir. Les deux acteurs Geoffrey CouĂ«t et François Nambot, qui tiennent lĂ  leur premier grand rĂŽle pour le cinĂ©ma, s’en sortent avec les honneurs pour des rĂŽles qui ne sont pas forcĂ©ment trĂšs Ă©vidents. Et mĂȘme si parfois on les sent un peu fĂ©briles, en retenu, leurs charmes opĂšrent et on leur pardonne, on se laisse transporter. On se laisse transporter aussi pas les dialogues d’une justesse magnifique que Duscatel et Martineau ont Ă©crits. Des dialogues touchants, tendres, parfois injustes, d’autres fois durs, un peu théùtraux aussi, et mĂȘme si certains sont mal placĂ©s et manquent de subtilitĂ© sida info service bonjour, on a envie d’effacer le tout, pour ne garder que la sincĂ©ritĂ© de ce couple qui finalement est touchant face la difficultĂ© qu’il rencontre. ThĂ©o et Hugo 
 » est donc un beau film dans son fond, intĂ©ressant, osĂ© et dotĂ© de plans magnifiques dans les rues d’un Paris Ă©trange, poĂ©tique et seul un peu comme leur rencontre, oĂč il n’y a plus qu’eux finalement au milieu de cette orgie 
 . C’est un film qui a ses dĂ©fauts, qui est lourd parfois, appuyant trop sur son message, mais en fin de compte, on ressort charmĂ© par ce couple, ses acteurs, leurs histoires et leurs rencontres et c’est dĂ©jĂ  trĂšs bien. C’est un film qui est intĂ©ressant d’aller voir, et ça mĂȘme si l’on n’est pas gay, car leur histoire est universelle, les deux rĂ©alisateurs ne sont pas tombĂ©s dans les clichĂ©s gays ou le clientĂ©lisme et c’est trĂšs bien. Note 14/20 [youtube] Par CinĂ©ted
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau AllocinĂ© Presse AllocinĂ© Spectateur TĂ©lĂ©rama Film ComĂ©die sentimentale, France, 2016, 1h37 Voir la bande annonce DĂšs qu'il voit Hugo un soir trĂšs tard dans un sex-club, ThĂ©o est subjugĂ©. Leurs deux corps finissent par se
6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 2242 Date de sortie 27 avril 2016 RĂ©alisĂ© par Olivier Ducastel et Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel, Miguel Ferreira, Éric Dehak, Arthur Dumas, Patrick Joseph Genre ComĂ©die dramatique Production Française Synopsis ThĂ©o Geoffrey CouĂ«t et de Hugo François Nambot se rencontrent dans un club libertin. TrĂšs vite la complicitĂ© entre eux dĂ©passe le simple lien charnel. PassĂ© l’exaltation des premiĂšres Ă©treintes passionnĂ©es, dĂ©grisĂ©s, ils errent dans les rues vides du Paris nocturne, et se confrontent Ă  leur amour naissant. Puis la peur au ventre direction les urgences. Et si Hugo, sĂ©ropositif, avait contaminĂ© ThĂ©o qui a fait l’erreur, dans un moment d’abandon, de vivre l’instant sans protection ? Conversation entre les rĂ©alisateurs, Olivier Ducastel et Jacques Martineau La scĂšne d’ouverture Olivier Ducastel J’imagine qu’on va beaucoup nous parler de la scène d’ouverture du film. Pourtant, elle a été assez simple à tourner, tu ne trouves pas ? Jacques Martineau Je crois que c’est parce que nous racontions une vraie histoire, que nous étions tous concentrés sur cet objectif qui a rendu le filmage de la sexualité aussi naturel que ce que nous avions imaginé lorsque nous avons conçu le projet. Ce n’est pas qu’une scène de coït et la "performance" qui consiste à filmer des comédiens en érection, s’est complètement effacée même si, quand même, ça ne se fait pas comme une scène de repas ! devant les nécessités du récit il fallait qu’on croie à cette rencontre amoureuse, à cet élan éperdu du désir. La question des regards était pour nous tous la plus essentielle. Mais il faut admettre que cette scène n’a pas rendu la production du film très simple. La production du film Olivier Ducastel Oui et non. Nous savions, avec Emmanuel Chaumet, dès que nous avons lancé l’écriture, qu’il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catégorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinéma français. Partant de là, on pense son film différemment dès l’amont. Cela ne nous a pas seulement offert une grande liberté, mais nous a aussi incités à aller au bout de nos idées ça ne valait pas la peine de se mettre en marge si c’était pour produire à la fin des images édulcorées. Le filmage de cette première scène était aussi une expérience nous voulions vérifier qu’il était possible de filmer la sexualité en s’écartant à la fois des interdits "moraux" et économiques et de la grammaire classique des films pornographiques qui utilise les gros plans en inserts, lesquels permettent d’employer des doublures. Les comédiens Jacques Martineau Du coup, les comédiens n’ont pas été pour rien dans cette affaire, tu ne crois pas ? Olivier Ducastel Oui, naturellement. Ils étaient tellement décidés, ils nous ont parus si évidents pour le rôle, que ça a levé bien des inquiétudes et nous a aidé à aller de l’avant. Geoffrey Couët et François Nambot ont eu la chance de passer leur scène d’essais ensemble et ils se sont immédiatement imposés à nos yeux. Nous les avons rencontrés, nous avons discuté du projet, de la question du filmage de la sexualité et nous les avons choisis. C’était un coup de cƓur. Jacques Martineau Jecrois qu’il faut préciser que nous avons fait un casting relativement ordi- naire, par la voie d’une annonce très explicite qui a d’emblée écarté beaucoup de candidats avant même les essais de jeu classiques sur une scène de comédie écrite pour l’occasion. Olivier Ducastel Oui, et ce n’est qu’après avoir proposé le rôle à François et Geoffrey, et à eux seuls, que nous avons fait des essais de filmage de la sexualité. Il s’agissait de vérifier tous ensemble que nous nous sentions suffisamment à l’aise. Nous avons fait cela avec le chef-opérateur, son assistante et notre assistant à la mise en scène. Comme un petit tournage. C’était aussi pour que les comédiens puissent décider de ne pas aller plus loin dans l’aventure. Une histoire d’amour avant tout Jacques Martineau Ça nous a rassurĂ©s sur notre capacitĂ© collective Ă  filmer la sexualitĂ© comme nous l’imaginions, mais je crois que ce qui nous a le plus emballĂ©, c’est qu’avec Geoffrey et François, Ă  l’image, on voyait surtout quelque chose de trĂšs amoureux. Parce qu’au fond nous voulions raconter une histoire d’amour avant tout. C’est bien ce que tu m’avais commandĂ©, n’est-ce pas ? Olivier Ducastel J’avais envie d’un rĂ©cit qui raconte le dĂ©but d’une histoire d’amour. Tous nos films parlent d’amour, mais je voulais revenir Ă  la source. Peut-ĂȘtre pour rejoindre et dĂ©nouer Jeanne et le garçon formidable qui racontait la naissance d’un amour qui ne pouvait aboutir. LĂ , j’avais envie d’une histoire qui aille au contraire vers une fin heureuse, mĂȘme si les personnages vivent des moments difficiles qui menacent cette histoire naissante. Jacques Martineau Parce que l’éclosion d’un amour, c’est aussi l’histoire d’une prise de risque l’amour est en soi une prise de risque. Il ne s’agit pas de dire que baiser sans se protĂ©ger est un signe d’amour, mais de raconter une fiction qui met en scĂšne ce moment oĂč on se dit qu’on tombe amoureux, qu’on accepte cet amour, mĂȘme si, on le sait, Ă  un moment ou un autre, le prix Ă  payer risque d’ĂȘtre assez Ă©levĂ©. Et c’est une prise de risque aussi parce que personne ne sait vraiment ce que ça veut dire "ĂȘtre amoureux". On sent un truc, on dĂ©cide que c’est de l’amour, mais on ne sait pas vraiment si c’est solide. Un film gay Olivier Ducastel Comme d’autre part nous voulions aussi rĂ©aliser un film gay, une histoire entre deux garçons, il nous a paru Ă©vident de placer la sexualitĂ© en premier. Parce que c’est quand mĂȘme souvent comme ça que ça commence chez les gays et aussi parce qu’en l’espĂšce la rencontre amoureuse sexuelle entraĂźne rapidement un conflit Ă  cause de la sĂ©ropositivitĂ© d’un des deux partenaires. C’est Jeanne un peu, mais Ă  une autre Ă©poque et en version happy ending. Enfin, si on n’écoute pas trop Hugo qui parle dĂ©jĂ  de la sĂ©paration future. Jacques Martineau Tu dis "un film gay". On va encore se faire taper sur les doigts ! Olivier Ducastel Ça ne nous a jamais fait peur. Jacques Martineau Non et c’est pas Ă  notre Ăąge qu’on va commencer Ă  dĂ©clarer que c’est "clivant" de penser ainsi. Personne ne nous croirait, de toute façon. Olivier Ducastel Mais je ne vois pas pourquoi les hĂ©tĂ©ros ne pourraient pas voir notre film. Jacques Martineau Ouais, l’amour c’est universel ! Olivier Ducastel Un peu passe-partout comme slogan, non ? Jacques Martineau Alors le sexe c’est universel ! Un film en temps rĂ©el Olivier Ducastel Hum ! Par les temps qui courent, je n’en suis pas si sĂ»r. Attendons de voir. On pourrait juste dire que c’est un film, un film en temps rĂ©el qui plus est. C’est intĂ©ressant le temps rĂ©el, non ? C’est toi qui a en eu l’idĂ©e, pourquoi ? Jacques Martineau Ça s’est un peu imposĂ© Ă  moi, ce dĂ©sir d’attraper un personnage et de ne pas le lĂącher. Je me suis dit que tant qu’à vouloir parler de la naissance d’un amour, autant ne pas trop user des artifices d’un rĂ©cit Ă  ellipses. Rester dans la tension de ce moment, chercher Ă  susciter chez le spectateur le simple dĂ©sir de savoir si, entre ces deux-lĂ , pour finir, une histoire d’amour va vraiment dĂ©buter. De ce point de vue, commencer par la grande scĂšne de sexe m’est vite apparu nĂ©cessaire aussi en termes narratifs. Il me semble qu’elle donne l’élan et l’impulsion du rĂ©cit. C’est elle qui permet ensuite qu’on accepte les lĂ©gers flottements du temps rĂ©el, les moments moins denses et il me semble du film, de renoncer complĂštement Ă  construire une autre tension dramatique que celle liĂ©e Ă  l’envie d’accompagner les deux personnages jusqu’au moment oĂč on peut espĂ©rer que leur histoire d’amour continue de la trivialitĂ© du sexe Ă  quelque chose de plus sentimental. L’amour, quoi ! Olivier Ducastel Dans tout ça, il y a aussi l’envie d’explorer un nouveau "genre" filmique. Les films en temps rĂ©el qui donnent l’illusion du temps rĂ©el, m’ont toujours plu. Je venais d’ailleurs de voir Locke de Steven Knight qui m’a vraiment confirmĂ© ce goĂ»t. Jacques Martineau Et ça explique aussi le titre qui est une rĂ©fĂ©rence Ă  Rivette, grand amateur de temps rĂ©el. Olivier Ducastel Et le nom du personnage ! ThĂ©o est un hommage Ă  la ClĂ©o d’AgnĂšs Varda. Mais ThĂ©o de 4 Ă  6, ça aurait Ă©tĂ© un peu trop rĂ©fĂ©rencĂ©. ThĂ©o c’est suffisamment transparent comme ça. Jacques Martineau Je crois aussi que nous n’aimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ  fait. C’est amusant de se frotter Ă  de nouvelles difficultĂ©s Ă  chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, c’est diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el. Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. En amont, nous avons beaucoup lu et relu le scĂ©nario, avec les comĂ©diens, avec les membres de l’équipe, dont le monteur, pour tenter d’ĂȘtre au plus juste, de retirer dĂ©jĂ  tout ce qui, dans un film "normal", tombe naturellement au montage. Cela impose des choix, pas toujours faciles Ă  faire car, aprĂšs, on doit s’y tenir. Pour les dĂ©cors, on suit les comĂ©diens dans leur trajet. LĂ  encore, mĂȘme s’il y a quelques contractions de l’espace rĂ©el, nous avons choisi en amont et n’avons pas pu, comme Ă  l’habitude, privilĂ©gier tel ou tel lieu qui aurait Ă©tĂ© plus simple en terme de logistique ou de lumiĂšre. Mais nous avons beaucoup arpentĂ© les dĂ©cors avant le tournage, pour ĂȘtre sĂ»rs de notre coup. Au montage, il y avait des interdits. Nous avons demandĂ© Ă  Pierre Deschamps, le monteur, de travailler pendant le tournage. Cela permettait de vĂ©rifier que notre parti-pris fonctionnait. Dans le pire des cas, nous aurions pu retourner un bout de scĂšne, nous n’avons pas eu Ă  le faire. Ensuite, comme la libertĂ© au montage Ă©tait relativement rĂ©duite, nous avons laissĂ© le monteur travailler seul encore plus que sur nos films prĂ©cĂ©dents. Il nous a surpris par le choix de certaines prises que nous avions a priori Ă©cartĂ©es au moment du tournage, mais qui finalement trouvait mieux leur place dans la continuitĂ© du film, soit en apportant de la fluiditĂ©, soit au contraire en bousculant un peu l’attendu. Et puis mĂȘme si le temps rĂ©el contraint beaucoup, il laisse pas mal de petites libertĂ©s dont Pierre a su se saisir il a un un bon sens du rythme que j’aime beaucoup. Jacques Martineau Cela dit, il y a quand mĂȘme des sĂ©quences dĂ©coupĂ©es sur lesquelles le travail de montage Ă©tait assez lourd, en particulier la premiĂšre. Mais il fallait toujours conserver le sentiment du temps rĂ©el. Ça se joue sur des raccords, certains plans pris dans leur durĂ©e, etc. Si on ajoute la petite Ă©conomie, c’est en dĂ©finitive un film qui s’est beaucoup construit autour de contraintes formelles et techniques, dont dĂ©coule en grande partie la mise en scĂšne. C’était plutĂŽt bĂ©nĂ©fique, en particulier pour filmer le Paris nocturne dont nous avions envie, non ? Filmer le Paris nocturne Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. Par exemple, si nous avons osĂ© d’aussi longs plans sĂ©quences c’était Ă  la fois pour des questions de jeu, mais aussi pour des raisons Ă©conomiques dĂ©couper prend un temps fou et techniques dans la rue, la nuit, sauf Ă  bĂ©nĂ©ficier de moyens Ă©normes, on ne peut maĂźtriser la lumiĂšre, or les tempĂ©ratures de couleur changent Ă©normĂ©ment dans Paris. Dans certains plans, il y a des anomalies » lumineuses, on passe du jaune au blanc, les changements de couleur des feux produisent des effets Ă©tranges sur les comĂ©diens, etc. Tout cela, dans un film classiquement dĂ©coupĂ© poserait d’importants problĂšmes de raccords dans un plan sĂ©quence, le spectateur accepte ces variations parce qu’il les comprend. Notre chef-opĂ©rateur, Manuel Marnier, a formidablement gĂ©rĂ© toutes ces contraintes. Pour la lumiĂšre, avec des moyens trĂšs lĂ©gers, il a rĂ©ussi Ă  nous offrir une nuit parisienne rĂ©aliste, sombre comme nous le souhaitions, qui Ă©vite les horribles effets verts sur les visages des comĂ©diens. Et j’aime aussi beaucoup son sens du cadre, son habiletĂ© Ă  faire entrer avec justesse les accidents du rĂ©el. Jacques Martineau Quand on a si peu de moyens, on ne peut pas maĂźtriser la circulation, les passants, etc. Dans les plans sĂ©quences, les accidents habitent le plan trĂšs naturellement. On peut, au montage, choisir un plan non seulement pour le jeu, mais aussi pour les Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs nous avons eu quelques passages de voitures, camions, ambulances ou motos que nous n’aurions pas mĂȘme eu l’idĂ©e d’organiser si nous avions eu un gros budget. DerriĂšre les comĂ©diens, nous avons tentĂ© de saisir aussi le Paris nocturne, vide, mystĂ©rieux, habitĂ© de quelques prĂ©sences diffuses, traversĂ© des feux des vĂ©hicules, illuminĂ© par le mobilier urbain ou les quelques enseignes qui restent Ă©clairĂ©es toute la nuit. Olivier Ducastel Le film est une dĂ©claration d’amour Ă  cet Est-parisien que nous habitons, que nous aimons beaucoup et que nous avions dĂ©jĂ  filmĂ©, il y a 18 ans, dans Jeanne. Il se trouve qu’aujourd’hui, parce que le trajet des personnages croise un moment celui des terroristes du 13 novembre, ces images prennent un poids nouveau. Par un hasard assez troublant, c’est au moment oĂč ThĂ©o passe devant les deux cafĂ©s oĂč ont dĂ©butĂ© les fusillades, que nous avons mis des images mentales de cauchemar. Mais le film Ă©tait montĂ© avant les attentats, ce n’est que pure coĂŻncidence. La musique Jacques Martineau Si nous parlons de Paris, je crois que c’est le moment d’évoquer aussi la musique. J’y pense parce qu’aprĂšs la scĂšne du sexe-club, elle contribue selon moi Ă  souligner non seulement la couleur psychologique de certaines scĂšnes, mais aussi Ă  ouvrir le spectateur Ă  une meilleure perception de l’espace. Parfois, vraiment, il me semble qu’elle aide Ă  mieux voir les dĂ©cors, Ă  en mesurer la profondeur mystĂ©rieuse. Et certains plans, comme la course le long du canal, ont Ă©tĂ© tournĂ©s pour lui laisser de la place. Elle Ă©tait essentielle pour nous, n’est-ce pas ? Olivier Ducastel Oui, Ă  commencer bien sĂ»r, par la scĂšne d’ouverture sans dialogue. Il fallait une musique de sexe-club, qui enchaĂźne les morceaux comme dans une playlist mais qui, pourtant, soit composĂ©e en partie Ă  l’image pour souligner certaines inflexions du rĂ©cit. Et nous voulions aussi quelque chose de trĂšs Ă©nergique, sauvage et lyrique. Cette scĂšne doit ĂȘtre une sorte d’expĂ©rience visuelle et sonore pour le spectateur, Ă  la mesure de l’expĂ©rience existentielle que vivent les personnages. Je crois que le spectateur peut en sortir un peu Ă©puisĂ©, avec presque autant de dĂ©sir de respirer l’air frais de la rue que les personnages qui se retrouvent seuls, ensemble, dans l’intimitĂ© Ă©trange de ce Paris dĂ©sert. Jacques Martineau Il y a quand mĂȘme un titre d’Asaf Avidan. Pour le plaisir et aussi pour crĂ©dibiliser la musique du dĂ©but comme musique de sexe-club. Olivier Ducastel Parce que tout le reste de la musique a Ă©tĂ© composĂ© par un collectif de jeunes gens dont fait partie le mixeur du film. Nous avons aimĂ© les compositions qu’ils nous ont fait entendre et nous nous sommes dit que ce serait bien de faire confiance Ă  des jeunes gens qui ont un goĂ»t musical de leur Ă©poque, un goĂ»t vraiment contemporain. Jacques Martineau Travailler avec des jeunes gens pour qui c’était une premiĂšre expĂ©rience de long-mĂ©trage, c’était un peu le mot d’ordre du film de toute façon. Pour nous obliger Ă  ne pas ĂȘtre dans la routine, et aussi pour prolonger le travail de transmission et d’enseignement que nous effectuons, toi Ă  la FĂ©mis, moi Ă  l’UniversitĂ© de Nanterre. C’était une belle expĂ©rience. L’évolution de notre collaboration Olivier Ducastel Et notre collaboration ? On nous pose toujours une question sur l’évolution de notre collaboration. Jacques Martineau Bon, quoi, nous ne vivons plus ensemble, c’est pas un secret et je n’ai pas tellement l’impression que ça a beaucoup changĂ© notre maniĂšre de travailler. Tu as toujours Ă©tĂ© relativement interventionniste sur l’écriture, mais en me laissant totalement libre de mon travail. Idem pour la mise en scĂšne de mon cĂŽtĂ©. Avec les comĂ©diens, au montage, au mixage, je crois que nous avons partagĂ© comme Ă  notre habitude. Avec nos compĂ©tences particuliĂšres. Tu vois quelque chose de diffĂ©rent ? Olivier Ducastel Juste un dĂ©tail plus de libertĂ© en ce qui me concerne pour parler de la sexualitĂ© avec toi. Jacques Martineau C’est super intime, ça. Tu crois qu’on peut vraiment l’imprimer ? Olivier Ducastel Bah ! AprĂšs ce qu’on a filmé  Ils rigolent. Mon opinion TrĂšs loin de leur premier film, Jeanne et le garçon formidable, du sympathique DrĂŽle de FĂ©lix ou du trĂšs beau, L'Arbre et la forĂȘt, dans lesquels de grands comĂ©diens participaient Ă  la rĂ©ussite de ces rĂ©alisations, les deux rĂ©alisateurs prennent un virage Ă  180°. Une trĂšs longue scĂšne d'ouverture orgiaque est telle une publicitĂ© pour le sex-club parisien. Par ailleurs trĂšs bien filmĂ©e. S'en suit une balade, presque rĂȘvĂ©e, dans un Paris nocturne en vĂ©lib, Ă  pied, en courant aussi. Quand viendra le questionnement sur la prise de risque d'une relation sans protection, le film prend des airs didactique et s'enfonce dans les clichĂ©s. Le passage aux urgences, d'un hĂŽpital parisien. L'immigration, avec un vendeur de kebab. Les retraites, aussi, avec une charmante vielle dame obligĂ©e de faire des mĂ©nages, pour amĂ©liorer l'ordinaire, sans se plaindre par ailleurs. Jacques Martineau a dĂ©clarĂ© "Je crois aussi que nous n’aimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ  fait. C’est amusant de se frotter Ă  de nouvelles difficultĂ©s Ă  chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, c’est diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el." Certes, mais pour ce film c'est passablement ratĂ©. Dommage. Published by CinĂ© Alain - dans Des films en 2016
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ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau commence par une sĂ©quence assez longue dans un sex club gay et les deux rĂ©alisateurs ne cachent rien, ni les fesses, ni les sexes en Ă©rection des hommes qui s’y croisent et se percutent. Une entrĂ©e en matiĂšre brute, frontale, sans aucune parole, mais qui n’a rien d’un film pornographique pour autant. Car dans ce bouillonnement sexuel, Olivier Decastel et Jacques Martineau filment en fait
 un coup de foudre. Ce n’est pas dans ce lieu que l’on attendrait une histoire d’amour, mais c’est prĂ©cisĂ©ment le sujet du dernier long-mĂ©trage des cinĂ©astes. AprĂšs le sexe, les deux tourtereaux marchent dans le Paris du petit matin, quand la capitale est encore totalement vide, ils discutent, apprennent Ă  se connaitre sur fond de peur du SIDA. ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau ne brille pas par ses dialogues rĂ©citĂ©s un petit peu trop formellement — l’hĂ©ritage de la Nouvelle-Vague est bien lĂ , trop peut-ĂȘtre —, mais ce couple compliquĂ© reste convaincant et sĂ©duisant. Une Ɠuvre Ă  part, Ă  dĂ©couvrir. Cette sĂ©quence d’ouverture risque de faire parler d’elle, il faut bien reconnaĂźtre que l’on voit rarement au cinĂ©ma une scĂšne de sexe aussi explicite, surtout de sexe homosexuel. Pourtant, on devrait surtout en parler, non pas pour ce qu’elle montre, mais pour la forme trĂšs belle. Dans le sous-sol de ce club parisien, il fait trĂšs sombre et les corps ne sont Ă©clairĂ©s que par des lampes rouges et bleus. Les hommes ressortent ainsi fortement sur des arriĂšre-plans trĂšs sombres et le rendu est presque hypnotique, portĂ© en outre par la bande-originale complĂštement dans l’esprit d’une boĂźte de nuit. Sans fard, ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau dĂ©crit les habitudes de ces endroits, oĂč l’on multiplie les partenaires et oĂč on baise avec le premier venu, parfois en duo, parfois Ă  quatre ou cinq en mĂȘme temps. Dans ce ballet sexuel, la camĂ©ra s’arrĂȘte plus particuliĂšrement sur un jeune homme qui regarde en permanence un couple en pleine action. D’autres hommes lui font des avances, il en rejette certains, laisse les autres agir, mais il reste focalisĂ© sur ce couple au milieu de la piĂšce, le regard bloquĂ©, incapable apparemment de bouger. Petit Ă  petit, il arrive Ă  se rapprocher et Ă  croiser le regard de celui qu’il convoite, et quelque chose se passe. Toujours sans aucun dialogue Ă  ce stade, Jacques Martineau et Olivier Ducastel parviennent trĂšs bien Ă  rendre cet amour naissant, ou en tout cas, Ă  montrer que leurs Ă©treintes ne sont pas que sexuelles. Certes, les corps se mĂȘlent avec fougue, mais il y a des baisers et des caresses qui ne sont pas communes ici. Et puis le couple est exclusif les deux rĂ©alisateurs les sĂ©parent du reste de l’assemblĂ©e par un jeu de mise en scĂšne, en les Ă©clairant diffĂ©remment, comme s’ils n’étaient plus vraiment dans un lieu d’orgie, comme s’ils Ă©taient les seuls au monde. AprĂšs cette sĂ©quence intense, les deux protagonistes sortent et il est alors moins de cinq heures du matin. Commence une toute autre phase du long-mĂ©trage, faite de dĂ©ambulations dans les rues parisiennes quasiment en temps rĂ©el, de VĂ©lib’ et de kebab, mais aussi de SIDA et d’urgences. En effet, Hugo et ThĂ©o sortent d’abord du club avec une grosse envie de recommencer, mais la discussion aboutit vite sur une situation de crise ils n’ont pas utilisĂ© de prĂ©servatifs, et l’un des deux est sĂ©ropositif. Il faut se rendre Ă  l’hĂŽpital le plus proche et craindre le pire, pas la meilleure maniĂšre de commencer une relation sĂ©rieuse. Naturellement, cette crise peut aussi les rapprocher et ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau joue constamment de cette situation, entre rapprochements et tensions. Les deux jeunes acteurs, François Nambot et Geoffrey CouĂ«t, ont Ă©tĂ© choisis pour leur proximitĂ© et elle est Ă©clatante Ă  l’écran on pourrait juger que l’on a affaire Ă  un vĂ©ritable couple, tant leur couple de cinĂ©ma est convaincant. Malheureusement, leurs dialogues le sont beaucoup moins. Le scĂ©nario n’est pas toujours trĂšs bien Ă©crit et de nombreux propos sonnent faux, notamment toute la partie autour du SIDA qui ressemble parfois Ă  un clip de prĂ©vention. Il y a aussi le jeu qui pose problĂšme, avec des phrases souvent rĂ©citĂ©es avec beaucoup trop de sĂ©rieux, sans conviction. Les deux acteurs donnent parfois le sentiment qu’ils venaient de dĂ©couvrir leurs dialogues, dĂ©clamĂ©s comme dans une salle de classe, mais on sait que ce n’est pas le cas. C’est un effet voulu, dans la tradition parfaitement assumĂ©e de la Nouvelle-Vague et d’ailleurs, le choix du prĂ©nom de ThĂ©o est un clin d’Ɠil Ă  AgnĂšs Varda et Ă  ClĂ©o de 5 Ă  71. On ne peut pas critiquer objectivement Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur ce choix, tout sera affaire de goĂ»t quant Ă  la rĂ©ception, mais c’est tout de mĂȘme dommage d’avoir des dialogues qui sonnent faux, alors que l’on a commencĂ© avec une sĂ©quence muette parfaitement rĂ©aliste. Proposition de cinĂ©ma trĂšs diffĂ©rente de la moyenne, ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau est trĂšs intĂ©ressant Ă  cet Ă©gard, et le film mĂ©rite d’ĂȘtre vu. Entre scĂšne de sexe et Paris nocturne, la photographie est souvent magnifique et l’histoire d’amour racontĂ©e par les deux rĂ©alisateurs est aussi atypique qu’elle est crĂ©dible. Les dialogues manquent souvent de rĂ©alisme, tant dans le texte que dans l’interprĂ©tation, mais l’ensemble mĂ©rite malgrĂ© tout le dĂ©tour.
\n \n\n theo et hugo dans le meme bateau
Lasaison 2022 du Supersevens, qui porte le nom de In Extenso Supersevens d'aprÚs son sponsor du moment, est la troisiÚme édition de cette compétition de rugby à sept.Elle se déroule sur trois étapes estivales du 13 août 2022 au 27 août 2022 suivi d'une étape de finales organisée le 13 novembre 2022 à la Paris La Défense Arena.Elle oppose les quatorze clubs de Top 14, les
Ballet des corpsDerriĂšre un titre affichant des faux airs de comptine, le nouveau film d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau s’exhibe pourtant d’entrĂ©e de jeu dans une cruditĂ© la plus totale, par une sĂ©quence d’ouverture Ă  la fois dĂ©stabilisante et envoĂ»tante. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et Hugo se remarquent, se dĂ©sirent, se tournent autour et finissent par cĂ©der Ă  une pulsion de l’instant, fiĂ©vreuse et intense. Cette longue scĂšne de sexe, d’une durĂ©e de vingt minutes, introduit le spectateur au cƓur d’une ambivalence qui exprime d’emblĂ©e certains enjeux du film, Ă  la fois esthĂ©tiques et narratifs. Dans la cruditĂ© de ce qu’elle livre Ă  la perception du spectateur – la pĂ©nombre rougeĂątre des backrooms permettant ici de ne pas tout montrer – cette sĂ©quence de sexe non simulĂ©e parvient Ă  recrĂ©er un espace et une atmosphĂšre d’intimitĂ©, dans un champ filmique baignĂ© pourtant par la nuditĂ© des partenaires. Sur fond d’une musique Ă©lectro entraĂźnante, les corps de ThĂ©o et Hugo inscrivent leur rencontre dans une temporalitĂ© en quelque sorte dĂ©rĂ©glĂ©e, qui s’exprimera pleinement dans un fragment fantasmĂ©, aux allures presque kitsch, digne d’une toile de Pierre et Gilles. Un simple Ă©change de regards entre les deux hommes suffit alors pour suspendre pendant quelques minutes le temps de la narration, et mieux isoler et extirper leurs corps de cette chorĂ©graphie nocturneL’habilitĂ© du film consiste alors Ă  faire de cet apparent dĂ©rĂšglement de la rencontre une vĂ©ritable richesse narrative. Que reste-t-il Ă  dĂ©couvrir de l’autre lorsque l’on vient de cĂ©der au dĂ©sir de l’instant ? Le dĂ©sir amoureux garde-t-il des conditions de possibilitĂ© d’émergence ? Une perspective que semble tout de suite menacer la crainte de la transmission du VIH, car si Hugo fait rapidement l’aveu Ă  ThĂ©o – de maniĂšre dĂ©tournĂ©e – de sa sĂ©ropositivitĂ©, l’immĂ©diatetĂ© du dĂ©sir a dĂ©jĂ  fait baisser la garde des deux hommes. La temporalitĂ© du film semble alors subir elle aussi de plein fouet et par ricochet cet aveu d’Hugo, et fait coĂŻncider le temps rĂ©el avec le temps du rĂ©cit. Alors que la rencontre entre les deux hommes a lieu vers 4h30 du matin, nous les quitterons vers 6h, dans un Paris qui s’éveille au moment du premier utilisation du temps rĂ©el Ă©vite la revendication de l’exercice de style a contrario, par exemple, de Victoria de Sebastian Schipper, autre film noctambule pour mieux Ă©pouser la temporalitĂ© propre aux personnages et leur permettre de jongler entre l’urgence de trouver un traitement de post-exposition au virus, et l’irrĂ©sistible envie de dĂ©couvrir l’autre. Impossible Ă©galement, pendant ces 90 minutes, de ne pas penser Ă  l’angoisse que vit ClĂ©o de 5 Ă  7, dans le film d’AgnĂšs Varda, dans lequel le temps rĂ©el se confondait avec l’attente de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Le temps rĂ©el devient ici celui de la dĂ©ambulation de ThĂ©o et Hugo, du quartier de SĂ©bastopol jusqu’à Stalingrad et Anvers, et permet aux rĂ©alisateurs d’explorer un Paris presque vide, marginal, qui laisse un champ filmique aussi vaste que du cadreLa dĂ©ambulation nocturne des personnages se transforme ainsi en une ballade improvisĂ©e, modelĂ©e par les alĂ©as des discussions auxquelles se livrent les deux hommes, entre le dĂ©voilement de soi et des instants, imprĂ©visibles, de rupture et de fermeture Ă  l’autre. Un brin littĂ©raires, les rĂ©pliques du film deviennent les symptĂŽmes de ce jeu de sĂ©duction, et portent en elles les cheminements intĂ©rieurs et spontanĂ©s des deux hommes. C’est comme si nous avions fabriquĂ© de l’amour » fait par exemple remarquer Hugo Ă  la sortie du club. C’est peut-ĂȘtre ce mĂȘme jeu de langage qui impose au film, comme malgrĂ© lui, une filiation avec certains archĂ©types cinĂ©matographiques de la Nouvelle Vague » le cadre filmique devient un espace de crĂ©ation, un cadre mouvant, comme s’il obĂ©issait entiĂšrement Ă  la trajectoire improvisĂ©e des deux hommes. À ce titre, cette nouvelle rĂ©alisation rappelle Ă©galement quelques instants de marche nocturne de Jean et Lara dans Les Nuits fauves, non tant dans le croisement thĂ©matique de la maladie que dans la mise en situation de personnages rĂ©els comme dans le film de Cyril Collard, le mĂ©decin interprĂšte ici son propre rĂŽle. Ou encore lors de cette sĂ©quence matinale de mĂ©tro parisien, durant laquelle les passagers rĂ©els deviennent les figurants d’un cadre filmique qui laisse peut-ĂȘtre esquisser les prĂ©misses d’un rapprochement amoureux. C’est d’ailleurs dans cette ambition que se dessine peut-ĂȘtre la plus belle gĂ©nĂ©rositĂ© du film inscrire les personnages dans un cadre filmique en perpĂ©tuel mouvement, grĂące Ă  des travellings nocturnes, qui deviennent peut-ĂȘtre les tentatives de ThĂ©o et Hugo pour repousser ensemble les limites psychologiques du cadre dans lequel pourrait les enfermer la maladie.

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DOlivier Ducastel, Jacques Martineau (1 h 37). Int. -16 ans.
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau : DĂšs qu'il voit Hugo un soir trĂšs tard dans un sex-club, ThĂ©o est subjugĂ©. Finalement, leurs deux corps finissent par se rencontrer dans une Ă©treinte
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau est le huitiĂšme film du duo, aprĂšs Jeanne et le garçon formidable, CrustacĂ©s et coquillages et encore Juste la fin du monde. Critique TĂ©lĂ©rama. Article des Inrocks. Rencontre avec les rĂ©alisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau Ă  l'issue de la projection du dimanche 1er mai Ă  19h. Avec Des wLWU.