RĂ©compensĂ© par le Teddy Award du public Ă la derniĂšre Berlinale, "ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau", en salles mercredi, met en scĂšne de façon inĂ©dite et sensible une romance homosexuelle confrontĂ©e Ă la menace du sida. Ce film, huitiĂšme long mĂ©trage des cinĂ©astes français Olivier Ducastel et Jacques Martineau, donne l'illusion d'avoir Ă©tĂ© tournĂ© en temps rĂ©el, rappelant l'esprit et le souffle de la Nouvelle vague. Il dĂ©bute par une longue scĂšne de sexe non simulĂ© dans la "backroom" d'un sexclub de Paris, ce qui lui a valu une interdiction aux moins de 16 ans. La Commission de classification a toutefois estimĂ© que "ThĂ©o et Hugo dans un mĂȘme bateau" ne mĂ©ritait pas une interdiction totale aux mineurs, sans attendre le nouveau texte rĂ©glementaire promis par la nouvelle ministre de la Culture. Fin fĂ©vrier, Audrey Azoulay a annoncĂ© son intention de modifier les critĂšres sur lesquels repose l'interdiction des films aux moins de 18 ans, afin de "conforter" les avis de la commission de classification et de limiter les recours en justice. Une dĂ©cision qui fait suite aux victoires judiciaires d'une association proche des milieux catholiques traditionalistes contre plusieurs films dont "La Vie d'AdĂšle" d'Abdellatif Kechiche ou "Love" de Gaspar NoĂ©. La ministre s'appuie sur les propositions contenues dans un rapport du Centre national du cinĂ©ma CNC qui prĂ©conise d'abandonner l'interdiction "automatique" d'un film aux mineurs lorsque celui-ci "comporte des scĂšnes de sexe non simulĂ©es ou de trĂšs grande violence". L'Ă©motion indicible du coup de foudre Couple Ă la ville comme Ă la scĂšne, Olivier Ducastel et Jacques Martineau, duo de cinĂ©astes rĂ©vĂ©lĂ© par "Jeanne et le garçon formidable" 1998 et "DrĂŽle de FĂ©lix" 2000, cĂ©lĂšbrent dans ce nouveau film la naissance d'un amour entre deux garçons, insistant pour la premiĂšre fois sur l'Ă©motion indicible du coup de foudre et du dĂ©sir sexuel qui peut faire oublier la prĂ©vention du sida. Abordant leur sujet de façon presque documentaire Ă certains moments, les rĂ©alisateurs signent une rĂ©elle et Ă©mouvante histoire d'amour, oĂč les sentiments plus forts que tout rĂ©sistent Ă l'adversitĂ©. AprĂšs une rencontre dans l'anonymat des corps et une Ă©treinte passionnĂ©e, ThĂ©o et Hugo, magistralement interprĂ©tĂ©s par Geoffrey CouĂ«t, vu dans le Saint-Laurent de Bertrand Bonello, et la rĂ©vĂ©lation François Nambot, se dĂ©grisent en pleine nuit dans les rues de Paris. A l'aune de leur amour naissant mais aussi de la menace qui pĂšsent sur eux, du fait de leur imprudence. "Nous savions dĂšs que nous avons lancĂ© l'Ă©criture, qu'il nous faudrait rester dans ce que nous appelons la catĂ©gorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cinĂ©ma français. Cela nous a offert une grande libertĂ©", explique Olivier Ducastel. "Cela ne valait pas la peine de se mettre en marge si c'Ă©tait pour produire Ă la fin des images Ă©dulcorĂ©es. Nous voulions vĂ©rifier qu'il Ă©tait possible de filmer la sexualitĂ© en s'Ă©cartant Ă la fois des interdits moraux et de la grammaire classique des films pornographiques", ajoute-t-il. Pour la premiĂšre fois, la prophylaxie prĂ©-exposition PrEP, nouvelle stratĂ©gie de prĂ©vention du VIH Ă mettre en place 48 heures aprĂšs un rapport sexuel Ă risque, est Ă©galement abordĂ©e au cinĂ©ma de façon explicite et pĂ©dagogique.
Filmannonce de ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau - sortie le 27 avril
Synopsis Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant.
Ăpropos ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau DRAME Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. 92 %
ThĂ©o et Hugo se rencontrent dans un sexclub parisien, une cave oĂč lâon partouze en chaussettes âbasket. LĂ , des hommes se reluquent, se touchent, se sucent et se pĂ©nĂštrent. Mais eux, ThĂ©o et Hugo vont fabriquer de lâamour, ici Ă 4h57, un samedi soir dans un sexclub parisien. Jacques Martineau et Olivier Ducastel, 20 ans aprĂšs Jeanne et le garçon formidable, nous livrent un film dâamour, un film social et un film militant. Rien que ça. ThĂ©o et Hugo vont tomber amoureux en une nuit, en une baise, un en regard. En ouverture, lâune des plus belles scĂšnes de sexe du cinĂ©ma français Ă mon humble avis. Vingt-cinq minutes de sensualitĂ©, de transpiration, de fougue et dâĂ©motion. Oui parce que le plaisir sexuel est une Ă©motion et quâelle est bien communicative, que lâon soit homo, hĂ©tĂ©ro, fille ou garçon. De leur dĂ©sir fou va naĂźtre de lâamour pur. Un coĂŻt subjuguant, un moment prĂ©sent oĂč lâon oublie tout. MĂȘme la capote. Quand le rĂȘve prend le dessus sur le rĂ©el, quand on oublie quâil existe en ce bas monde des putains de maladies qui nous tuent, exactement Ă ce moment prĂ©cis, quand on vogue dans les cieux extatiques, la chute peut ĂȘtre violente. La beautĂ© de ce film se joue sur ce moment-lĂ . Quâest-ce qui fait que lâon ne se protĂšge pas toujours alors mĂȘme que lâon connait pertinemment les risques ? Pas de jugement. Pas de moral. Ăa arrive. A tout le monde. A qui la faute ? A celui qui pĂ©nĂštre ? A celui qui nâa rien dit ? Chacun ronge son frein et voudrait bien revenir en arriĂšre, juste Ă cet instant oĂč lâon a dĂ©connectĂ©. Cet abyme, ThĂ©o et Hugo vont le traverser dans le mĂȘme bateau, comme une premiĂšre Ă©preuve Ă leur amour. Le film suit, en temps rĂ©el, leurs pĂ©rĂ©grinations dans un Paris nocturne et dĂ©sert, de lâhĂŽpital Saint-Louis au quai de la villette. Les histoires dâamour commencent mal, parfois. Les deux rĂ©alisateurs nous offrent aussi un film militant et informatif. On pourrait croire Ă une communication pour Sida Info Service, mais la cause est si importante, quâon ne peut que le saluer. Que faire si cela nous arrive ? Appeler le 0800 840 800, aller Ă lâhĂŽpital, prendre le traitement prĂ©ventif, etc. Mais la fiction nâest pas pour autant un prĂ©texte, juste lâoccasion de donner quelques informations. Puisque lâart peut Ă©veiller les consciences, il peut bien conseiller nos Ăąmes Ă©garĂ©es. Ducastel et Martineau nous parle aussi des oubliĂ©s de la nuit, de ceux que lâon ne voit pas et qui triment dans lâombre. La femme de mĂ©nage que lâon croise dans le premier mĂ©tro, le Syrien vendeur de Kebab, ces femmes et ces immigrĂ©s Ă qui on laisse le sale boulot, comme ils disent⊠Paris la nuit nâai pas que festive. Elle est aussi travailleuse, des petites mains qui ont tant de chose Ă dire. Elles racontent les petites retraites ou la guerre au pays, mais il y a aussi de la fiertĂ© dans les regards, celle dâĂȘtre debout avant tout le monde et de gagner son pain. ThĂ©o et Hugo les Ă©coutent en voguant Ă leur amour naissant. Si la mort doit les rattraper, il faut courir vite. Comment est-ce possible que cette fougueuse rage de vie soit anĂ©antie par un si beau moment de sexe. La vie serait-elle Ă ce point perfide ? Oui. En 2016, le Sida est encore lĂ et il se transmet mĂȘme quand le sexe est amour.
Evitantet retournant bien des clichĂ©s, Theo et Hugo dans le mĂȘme bateau filme aussi et surtout la rencontre ultra attachante et magnĂ©tique de deux jeunes gays dans la capitale. Cette derniĂšre occupe une place de choix, théùtre
-16 HD Drame 1 heure 36 minutes 2016 4,7 âą 6 notes Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. Louer 3,99 ⏠Acheter 9,99 ⏠Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. Louer 3,99 ⏠Acheter 9,99 ⏠Bande-annonce Distribution et Ă©quipe technique Informations Studio Ecce Films Genre Drame Sortie 2016 Copyright © 2016 Ecce Films Langues Principale Français Dolby, StĂ©rĂ©o Dâautres ont aussi achetĂ© Films inclus dans Drame
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Theoand Hugo (ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau) Trailer (2016)
ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau Drame 2015 1 h 37 min Tubi TV ThĂ©o et Hugo se rencontrent dans un sex-club. Leurs corps se mĂȘlent dans une Ă©treinte passionnĂ©e. AprĂšs l'ĂąpretĂ© du dĂ©sir et l'excitation du premier instant, les deux jeunes gens ont dĂ©grisĂ©. Ils errent ensuite ensemble dans les rues vides du Paris nocturne et sont confrontĂ©s Ă leur amour naissant. Drame 2015 1 h 37 min Tubi TV 18A En vedette Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani RĂ©alisateur Olivier Ducastel, Jacques Martineau Similaires Distribution et Ă©quipe technique
Hugo et ThĂ©o dans le mĂȘme bateau ». Projection et dĂ©bat au cinĂ©ma Omnia, Ă Rouen . Les rĂ©alisateurs Jacques Martineau et Olivier Ducastel seront prĂ©sents au cinĂ©ma Omnia, Ă Rouen
De Olivier Ducastel et Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel AnnĂ©e 2016 Pays France Genre Drame RĂ©sumĂ© Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et de Hugo se rencontrent, se reconnaissent, se mĂȘlent en une Ă©treinte passionnĂ©e. PassĂ© lâemportement du dĂ©sir et lâexaltation de ce premier moment, les deux jeunes hommes, dĂ©grisĂ©s, dans les rues vides du Paris nocturne, se confrontent Ă leur amour naissant. Avis Ducastel et Martineau est un duo de rĂ©alisateurs français dont le cinĂ©ma sĂ©duit Ă©normĂ©ment. ArrivĂ© sur nos Ă©crans en Avril 1998 avec Jeanne et le garçon formidable , le duo sâest fait, discrĂštement mais assurĂ©ment, sa petite place. Sans que leurs films soient rĂ©volutionnaires, ou mĂȘme trĂšs populaires, le duo arrive tout mĂȘme Ă proposer de nouveaux films rĂ©guliĂšrement. Ainsi, courant 2000, on aura pu se dĂ©lecter devant DrĂŽle de FĂ©lix , CrustacĂ©s et Coquillages » ou NĂ© en 68 . Leur dernier film, Lâarbre et la forĂȘt , datait de 2010. Il aura donc fallu patienter six ans avant de ravoir des nouvelles du duo. LâhomosexualitĂ© est un sujet qui leur tient Ă cĆur et câest de maniĂšre trĂšs rĂ©guliĂšre que le cinĂ©ma de Ducastel et Martineau est souvent peuplĂ© de personnages gays. Mais si Ma vraie vie Ă Rouen » et CrustacĂ©s et Coquillages » abordaient la dĂ©couverte de ce sentiment, que Lâarbre et la forĂȘt » voyait Guy Marchand » cacher ce sentiment, les deux rĂ©alisateurs nâavaient jamais fait un vrai film dâamour. Avec ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau , ce sera chose faite. Et ce film sera le plus osĂ© du duo notamment grĂące, ou Ă cause, de son ouverture fascinante, hypnotique et trĂšs trĂšs chaude ! Paris, un peu plus de trois heures du matin, ThĂ©o est Ă lâImpact, une backroom prĂšs de ChatĂȘlet. LĂ , au milieu des corps qui sâembrassent, ThĂ©o nâa dâyeux que pour Hugo. Quand il ose enfin lâapprocher, entre les deux garçons, il se passe quelque chose. Ensemble, Ă ce moment, ils ne baisent pas, ils font lâamour, ils crĂ©ent de lâamour. Mais ce moment magique va trĂšs vite laisser place Ă la rĂ©alitĂ© une fois sortie du sex club. ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau , on ne va pas se mentir, câest tout dâabord une scĂšne dâouverte exceptionnelle de par son ambiance chaude, terriblement Ă©rotique, sans tomber dans la perversitĂ©. Un rĂ©sultat qui est assez bluffant, vu lâendroit oĂč se dĂ©roule cette scĂšne, au milieu de cette immense orgie. Les deux rĂ©alisateurs ont su trouver le ton juste, presque pudique tout en montrant presque tout pour que cette scĂšne soit dâune poĂ©sie fascinante, quâelle soit intense, vraie, tendre, charnelle et passionnĂ©e. LâesthĂ©tisme est surprenant et chaud. BercĂ© dans une lumiĂšre tantĂŽt bleue, tantĂŽt rouge, accompagnĂ©e par une bande originale Ă©lectro, on se laisse librement entraĂźner dans cet endroit si particulier. Mais voilĂ , une fois sorti de cet endroit et cette ambiance incroyable, ThĂ©o et Hugo dans le mĂȘme bateau » va ĂȘtre un film qui a tendance Ă tanguer entre les vrais moments de grĂące et dâautres plus embĂȘtant. Pour leur nouveau film, Duscatel et Martineau nous racontent donc un coup de foudre et une possible relation qui va ĂȘtre trĂšs vite mise Ă lâĂ©preuve. ThĂ©o et Hugo ⊠» est un film qui est trĂšs intĂ©ressant Ă plus dâun titre. PremiĂšrement, parce quâil nous raconte le dĂ©but dâune belle relation autrement, ce qui change et ça fait du bien. Ensuite, il aborde de vrais thĂšmes dont on ne parle plus tant que ça ces derniĂšres annĂ©es, comme le Sida, sa propagation, les rapports sexuels, la protection, lâinformation et la confiance, des sujets que le duo aborde de maniĂšre frontale, parfois de maniĂšre crue, mais tout en gardant en permanence une part de pudeur. On sent que derriĂšre tout ça, il y a quelque chose de sincĂšre venant de la part des deux rĂ©alisateurs. Mais voilĂ , ce qui est un joli point est aussi lâun des principaux dĂ©fauts de leur film. Car si ThĂ©o et Hugo ⊠» dĂ©livre un bon message de prĂ©vention on en fait jamais trop dâailleurs, il manque cruellement de subtilitĂ© et bien souvent, Ă force dâappuyer telle ou telle chose, il finit par ressembler Ă une grande pub pour Sida info service. Certes, le message passe et lâon apprendra mĂȘme certaines choses par exemple, le traitement choc aprĂšs une prise de risque, mais on aurait apprĂ©ciĂ© que cela fasse moins tract publicitaire, car mĂȘme si lâon est emportĂ© par les deux personnages, par leurs charmes, leur passion naissante et fauchĂ©e, on ne peut sâempĂȘcher de sortir du film Ă certains moments. Et câest vraiment dommage, car le reste du film est bon. Le charme entre les deux acteurs opĂšre. ThĂ©o et Hugo sont beaux ensemble, mĂȘme si parfois ils ont des rĂ©actions quelque peu Ă©tranges, ils arrivent sans aucun mal Ă nous faire croire Ă leur histoire, belle et triste, mais toujours pleine dâespoir. Les deux acteurs Geoffrey CouĂ«t et François Nambot, qui tiennent lĂ leur premier grand rĂŽle pour le cinĂ©ma, sâen sortent avec les honneurs pour des rĂŽles qui ne sont pas forcĂ©ment trĂšs Ă©vidents. Et mĂȘme si parfois on les sent un peu fĂ©briles, en retenu, leurs charmes opĂšrent et on leur pardonne, on se laisse transporter. On se laisse transporter aussi pas les dialogues dâune justesse magnifique que Duscatel et Martineau ont Ă©crits. Des dialogues touchants, tendres, parfois injustes, dâautres fois durs, un peu théùtraux aussi, et mĂȘme si certains sont mal placĂ©s et manquent de subtilitĂ© sida info service bonjour, on a envie dâeffacer le tout, pour ne garder que la sincĂ©ritĂ© de ce couple qui finalement est touchant face la difficultĂ© quâil rencontre. ThĂ©o et Hugo ⊠» est donc un beau film dans son fond, intĂ©ressant, osĂ© et dotĂ© de plans magnifiques dans les rues dâun Paris Ă©trange, poĂ©tique et seul un peu comme leur rencontre, oĂč il nây a plus quâeux finalement au milieu de cette orgie ⊠. Câest un film qui a ses dĂ©fauts, qui est lourd parfois, appuyant trop sur son message, mais en fin de compte, on ressort charmĂ© par ce couple, ses acteurs, leurs histoires et leurs rencontres et câest dĂ©jĂ trĂšs bien. Câest un film qui est intĂ©ressant dâaller voir, et ça mĂȘme si lâon nâest pas gay, car leur histoire est universelle, les deux rĂ©alisateurs ne sont pas tombĂ©s dans les clichĂ©s gays ou le clientĂ©lisme et câest trĂšs bien. Note 14/20 [youtube] Par CinĂ©ted
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau AllocinĂ© Presse AllocinĂ© Spectateur TĂ©lĂ©rama Film ComĂ©die sentimentale, France, 2016, 1h37 Voir la bande annonce DĂšs qu'il voit Hugo un soir trĂšs tard dans un sex-club, ThĂ©o est subjugĂ©. Leurs deux corps finissent par se
6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 2242 Date de sortie 27 avril 2016 RĂ©alisĂ© par Olivier Ducastel et Jacques Martineau Avec Geoffrey CouĂ«t, François Nambot, Mario Fanfani, Bastien Gabriel, Miguel Ferreira, Ăric Dehak, Arthur Dumas, Patrick Joseph Genre ComĂ©die dramatique Production Française Synopsis ThĂ©o Geoffrey CouĂ«t et de Hugo François Nambot se rencontrent dans un club libertin. TrĂšs vite la complicitĂ© entre eux dĂ©passe le simple lien charnel. PassĂ© lâexaltation des premiĂšres Ă©treintes passionnĂ©es, dĂ©grisĂ©s, ils errent dans les rues vides du Paris nocturne, et se confrontent Ă leur amour naissant. Puis la peur au ventre direction les urgences. Et si Hugo, sĂ©ropositif, avait contaminĂ© ThĂ©o qui a fait lâerreur, dans un moment dâabandon, de vivre lâinstant sans protection ? Conversation entre les rĂ©alisateurs, Olivier Ducastel et Jacques Martineau La scĂšne dâouverture Olivier Ducastel Jâimagine quâon va beaucoup nous parler de la sceÌne dâouverture du film. Pourtant, elle a eÌteÌ assez simple aÌ tourner, tu ne trouves pas ? Jacques Martineau Je crois que câest parce que nous racontions une vraie histoire, que nous eÌtions tous concentreÌs sur cet objectif qui a rendu le filmage de la sexualiteÌ aussi naturel que ce que nous avions imagineÌ lorsque nous avons conçu le projet. Ce nâest pas quâune sceÌne de coiÌt et la "performance" qui consiste aÌ filmer des comeÌdiens en eÌrection, sâest compleÌtement effaceÌe meÌme si, quand meÌme, ça ne se fait pas comme une sceÌne de repas ! devant les neÌcessiteÌs du reÌcit il fallait quâon croie aÌ cette rencontre amoureuse, aÌ cet eÌlan eÌperdu du deÌsir. La question des regards eÌtait pour nous tous la plus essentielle. Mais il faut admettre que cette sceÌne nâa pas rendu la production du film treÌs simple. La production du film Olivier Ducastel Oui et non. Nous savions, avec Emmanuel Chaumet, deÌs que nous avons lanceÌ lâeÌcriture, quâil nous faudrait rester dans ce que nous appelons la cateÌgorie des films pirates, totalement en dehors des circuits de financement habituels du cineÌma français. Partant de laÌ, on pense son film diffeÌremment deÌs lâamont. Cela ne nous a pas seulement offert une grande liberteÌ, mais nous a aussi inciteÌs aÌ aller au bout de nos ideÌes ça ne valait pas la peine de se mettre en marge si câeÌtait pour produire aÌ la fin des images eÌdulcoreÌes. Le filmage de cette premieÌre sceÌne eÌtait aussi une expeÌrience nous voulions veÌrifier quâil eÌtait possible de filmer la sexualiteÌ en sâeÌcartant aÌ la fois des interdits "moraux" et eÌconomiques et de la grammaire classique des films pornographiques qui utilise les gros plans en inserts, lesquels permettent dâemployer des doublures. Les comeÌdiens Jacques Martineau Du coup, les comeÌdiens nâont pas eÌteÌ pour rien dans cette affaire, tu ne crois pas ? Olivier Ducastel Oui, naturellement. Ils eÌtaient tellement deÌcideÌs, ils nous ont parus si eÌvidents pour le roÌle, que ça a leveÌ bien des inquieÌtudes et nous a aideÌ aÌ aller de lâavant. Geoffrey CoueÌt et François Nambot ont eu la chance de passer leur sceÌne dâessais ensemble et ils se sont immeÌdiatement imposeÌs aÌ nos yeux. Nous les avons rencontreÌs, nous avons discuteÌ du projet, de la question du filmage de la sexualiteÌ et nous les avons choisis. CâeÌtait un coup de cĆur. Jacques Martineau Jecrois quâil faut preÌciser que nous avons fait un casting relativement ordi- naire, par la voie dâune annonce treÌs explicite qui a dâembleÌe eÌcarteÌ beaucoup de candidats avant meÌme les essais de jeu classiques sur une sceÌne de comeÌdie eÌcrite pour lâoccasion. Olivier Ducastel Oui, et ce nâest quâapreÌs avoir proposeÌ le roÌle aÌ François et Geoffrey, et aÌ eux seuls, que nous avons fait des essais de filmage de la sexualiteÌ. Il sâagissait de veÌrifier tous ensemble que nous nous sentions suffisamment aÌ lâaise. Nous avons fait cela avec le chef-opeÌrateur, son assistante et notre assistant aÌ la mise en sceÌne. Comme un petit tournage. CâeÌtait aussi pour que les comeÌdiens puissent deÌcider de ne pas aller plus loin dans lâaventure. Une histoire dâamour avant tout Jacques Martineau Ăa nous a rassurĂ©s sur notre capacitĂ© collective Ă filmer la sexualitĂ© comme nous lâimaginions, mais je crois que ce qui nous a le plus emballĂ©, câest quâavec Geoffrey et François, Ă lâimage, on voyait surtout quelque chose de trĂšs amoureux. Parce quâau fond nous voulions raconter une histoire dâamour avant tout. Câest bien ce que tu mâavais commandĂ©, nâest-ce pas ? Olivier Ducastel Jâavais envie dâun rĂ©cit qui raconte le dĂ©but dâune histoire dâamour. Tous nos films parlent dâamour, mais je voulais revenir Ă la source. Peut-ĂȘtre pour rejoindre et dĂ©nouer Jeanne et le garçon formidable qui racontait la naissance dâun amour qui ne pouvait aboutir. LĂ , jâavais envie dâune histoire qui aille au contraire vers une fin heureuse, mĂȘme si les personnages vivent des moments difficiles qui menacent cette histoire naissante. Jacques Martineau Parce que lâĂ©closion dâun amour, câest aussi lâhistoire dâune prise de risque lâamour est en soi une prise de risque. Il ne sâagit pas de dire que baiser sans se protĂ©ger est un signe dâamour, mais de raconter une fiction qui met en scĂšne ce moment oĂč on se dit quâon tombe amoureux, quâon accepte cet amour, mĂȘme si, on le sait, Ă un moment ou un autre, le prix Ă payer risque dâĂȘtre assez Ă©levĂ©. Et câest une prise de risque aussi parce que personne ne sait vraiment ce que ça veut dire "ĂȘtre amoureux". On sent un truc, on dĂ©cide que câest de lâamour, mais on ne sait pas vraiment si câest solide. Un film gay Olivier Ducastel Comme dâautre part nous voulions aussi rĂ©aliser un film gay, une histoire entre deux garçons, il nous a paru Ă©vident de placer la sexualitĂ© en premier. Parce que câest quand mĂȘme souvent comme ça que ça commence chez les gays et aussi parce quâen lâespĂšce la rencontre amoureuse sexuelle entraĂźne rapidement un conflit Ă cause de la sĂ©ropositivitĂ© dâun des deux partenaires. Câest Jeanne un peu, mais Ă une autre Ă©poque et en version happy ending. Enfin, si on nâĂ©coute pas trop Hugo qui parle dĂ©jĂ de la sĂ©paration future. Jacques Martineau Tu dis "un film gay". On va encore se faire taper sur les doigts ! Olivier Ducastel Ăa ne nous a jamais fait peur. Jacques Martineau Non et câest pas Ă notre Ăąge quâon va commencer Ă dĂ©clarer que câest "clivant" de penser ainsi. Personne ne nous croirait, de toute façon. Olivier Ducastel Mais je ne vois pas pourquoi les hĂ©tĂ©ros ne pourraient pas voir notre film. Jacques Martineau Ouais, lâamour câest universel ! Olivier Ducastel Un peu passe-partout comme slogan, non ? Jacques Martineau Alors le sexe câest universel ! Un film en temps rĂ©el Olivier Ducastel Hum ! Par les temps qui courent, je nâen suis pas si sĂ»r. Attendons de voir. On pourrait juste dire que câest un film, un film en temps rĂ©el qui plus est. Câest intĂ©ressant le temps rĂ©el, non ? Câest toi qui a en eu lâidĂ©e, pourquoi ? Jacques Martineau Ăa sâest un peu imposĂ© Ă moi, ce dĂ©sir dâattraper un personnage et de ne pas le lĂącher. Je me suis dit que tant quâĂ vouloir parler de la naissance dâun amour, autant ne pas trop user des artifices dâun rĂ©cit Ă ellipses. Rester dans la tension de ce moment, chercher Ă susciter chez le spectateur le simple dĂ©sir de savoir si, entre ces deux-lĂ , pour finir, une histoire dâamour va vraiment dĂ©buter. De ce point de vue, commencer par la grande scĂšne de sexe mâest vite apparu nĂ©cessaire aussi en termes narratifs. Il me semble quâelle donne lâĂ©lan et lâimpulsion du rĂ©cit. Câest elle qui permet ensuite quâon accepte les lĂ©gers flottements du temps rĂ©el, les moments moins denses et il me semble du film, de renoncer complĂštement Ă construire une autre tension dramatique que celle liĂ©e Ă lâenvie dâaccompagner les deux personnages jusquâau moment oĂč on peut espĂ©rer que leur histoire dâamour continue de la trivialitĂ© du sexe Ă quelque chose de plus sentimental. Lâamour, quoi ! Olivier Ducastel Dans tout ça, il y a aussi lâenvie dâexplorer un nouveau "genre" filmique. Les films en temps rĂ©el qui donnent lâillusion du temps rĂ©el, mâont toujours plu. Je venais dâailleurs de voir Locke de Steven Knight qui mâa vraiment confirmĂ© ce goĂ»t. Jacques Martineau Et ça explique aussi le titre qui est une rĂ©fĂ©rence Ă Rivette, grand amateur de temps rĂ©el. Olivier Ducastel Et le nom du personnage ! ThĂ©o est un hommage Ă la ClĂ©o dâAgnĂšs Varda. Mais ThĂ©o de 4 Ă 6, ça aurait Ă©tĂ© un peu trop rĂ©fĂ©rencĂ©. ThĂ©o câest suffisamment transparent comme ça. Jacques Martineau Je crois aussi que nous nâaimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ fait. Câest amusant de se frotter Ă de nouvelles difficultĂ©s Ă chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, câest diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el. Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. En amont, nous avons beaucoup lu et relu le scĂ©nario, avec les comĂ©diens, avec les membres de lâĂ©quipe, dont le monteur, pour tenter dâĂȘtre au plus juste, de retirer dĂ©jĂ tout ce qui, dans un film "normal", tombe naturellement au montage. Cela impose des choix, pas toujours faciles Ă faire car, aprĂšs, on doit sây tenir. Pour les dĂ©cors, on suit les comĂ©diens dans leur trajet. LĂ encore, mĂȘme sâil y a quelques contractions de lâespace rĂ©el, nous avons choisi en amont et nâavons pas pu, comme Ă lâhabitude, privilĂ©gier tel ou tel lieu qui aurait Ă©tĂ© plus simple en terme de logistique ou de lumiĂšre. Mais nous avons beaucoup arpentĂ© les dĂ©cors avant le tournage, pour ĂȘtre sĂ»rs de notre coup. Au montage, il y avait des interdits. Nous avons demandĂ© Ă Pierre Deschamps, le monteur, de travailler pendant le tournage. Cela permettait de vĂ©rifier que notre parti-pris fonctionnait. Dans le pire des cas, nous aurions pu retourner un bout de scĂšne, nous nâavons pas eu Ă le faire. Ensuite, comme la libertĂ© au montage Ă©tait relativement rĂ©duite, nous avons laissĂ© le monteur travailler seul encore plus que sur nos films prĂ©cĂ©dents. Il nous a surpris par le choix de certaines prises que nous avions a priori Ă©cartĂ©es au moment du tournage, mais qui finalement trouvait mieux leur place dans la continuitĂ© du film, soit en apportant de la fluiditĂ©, soit au contraire en bousculant un peu lâattendu. Et puis mĂȘme si le temps rĂ©el contraint beaucoup, il laisse pas mal de petites libertĂ©s dont Pierre a su se saisir il a un un bon sens du rythme que jâaime beaucoup. Jacques Martineau Cela dit, il y a quand mĂȘme des sĂ©quences dĂ©coupĂ©es sur lesquelles le travail de montage Ă©tait assez lourd, en particulier la premiĂšre. Mais il fallait toujours conserver le sentiment du temps rĂ©el. Ăa se joue sur des raccords, certains plans pris dans leur durĂ©e, etc. Si on ajoute la petite Ă©conomie, câest en dĂ©finitive un film qui sâest beaucoup construit autour de contraintes formelles et techniques, dont dĂ©coule en grande partie la mise en scĂšne. CâĂ©tait plutĂŽt bĂ©nĂ©fique, en particulier pour filmer le Paris nocturne dont nous avions envie, non ? Filmer le Paris nocturne Olivier Ducastel Oui, bien sĂ»r. Par exemple, si nous avons osĂ© dâaussi longs plans sĂ©quences câĂ©tait Ă la fois pour des questions de jeu, mais aussi pour des raisons Ă©conomiques dĂ©couper prend un temps fou et techniques dans la rue, la nuit, sauf Ă bĂ©nĂ©ficier de moyens Ă©normes, on ne peut maĂźtriser la lumiĂšre, or les tempĂ©ratures de couleur changent Ă©normĂ©ment dans Paris. Dans certains plans, il y a des anomalies » lumineuses, on passe du jaune au blanc, les changements de couleur des feux produisent des effets Ă©tranges sur les comĂ©diens, etc. Tout cela, dans un film classiquement dĂ©coupĂ© poserait dâimportants problĂšmes de raccords dans un plan sĂ©quence, le spectateur accepte ces variations parce quâil les comprend. Notre chef-opĂ©rateur, Manuel Marnier, a formidablement gĂ©rĂ© toutes ces contraintes. Pour la lumiĂšre, avec des moyens trĂšs lĂ©gers, il a rĂ©ussi Ă nous offrir une nuit parisienne rĂ©aliste, sombre comme nous le souhaitions, qui Ă©vite les horribles effets verts sur les visages des comĂ©diens. Et jâaime aussi beaucoup son sens du cadre, son habiletĂ© Ă faire entrer avec justesse les accidents du rĂ©el. Jacques Martineau Quand on a si peu de moyens, on ne peut pas maĂźtriser la circulation, les passants, etc. Dans les plans sĂ©quences, les accidents habitent le plan trĂšs naturellement. On peut, au montage, choisir un plan non seulement pour le jeu, mais aussi pour les Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs nous avons eu quelques passages de voitures, camions, ambulances ou motos que nous nâaurions pas mĂȘme eu lâidĂ©e dâorganiser si nous avions eu un gros budget. DerriĂšre les comĂ©diens, nous avons tentĂ© de saisir aussi le Paris nocturne, vide, mystĂ©rieux, habitĂ© de quelques prĂ©sences diffuses, traversĂ© des feux des vĂ©hicules, illuminĂ© par le mobilier urbain ou les quelques enseignes qui restent Ă©clairĂ©es toute la nuit. Olivier Ducastel Le film est une dĂ©claration dâamour Ă cet Est-parisien que nous habitons, que nous aimons beaucoup et que nous avions dĂ©jĂ filmĂ©, il y a 18 ans, dans Jeanne. Il se trouve quâaujourdâhui, parce que le trajet des personnages croise un moment celui des terroristes du 13 novembre, ces images prennent un poids nouveau. Par un hasard assez troublant, câest au moment oĂč ThĂ©o passe devant les deux cafĂ©s oĂč ont dĂ©butĂ© les fusillades, que nous avons mis des images mentales de cauchemar. Mais le film Ă©tait montĂ© avant les attentats, ce nâest que pure coĂŻncidence. La musique Jacques Martineau Si nous parlons de Paris, je crois que câest le moment dâĂ©voquer aussi la musique. Jây pense parce quâaprĂšs la scĂšne du sexe-club, elle contribue selon moi Ă souligner non seulement la couleur psychologique de certaines scĂšnes, mais aussi Ă ouvrir le spectateur Ă une meilleure perception de lâespace. Parfois, vraiment, il me semble quâelle aide Ă mieux voir les dĂ©cors, Ă en mesurer la profondeur mystĂ©rieuse. Et certains plans, comme la course le long du canal, ont Ă©tĂ© tournĂ©s pour lui laisser de la place. Elle Ă©tait essentielle pour nous, nâest-ce pas ? Olivier Ducastel Oui, Ă commencer bien sĂ»r, par la scĂšne dâouverture sans dialogue. Il fallait une musique de sexe-club, qui enchaĂźne les morceaux comme dans une playlist mais qui, pourtant, soit composĂ©e en partie Ă lâimage pour souligner certaines inflexions du rĂ©cit. Et nous voulions aussi quelque chose de trĂšs Ă©nergique, sauvage et lyrique. Cette scĂšne doit ĂȘtre une sorte dâexpĂ©rience visuelle et sonore pour le spectateur, Ă la mesure de lâexpĂ©rience existentielle que vivent les personnages. Je crois que le spectateur peut en sortir un peu Ă©puisĂ©, avec presque autant de dĂ©sir de respirer lâair frais de la rue que les personnages qui se retrouvent seuls, ensemble, dans lâintimitĂ© Ă©trange de ce Paris dĂ©sert. Jacques Martineau Il y a quand mĂȘme un titre dâAsaf Avidan. Pour le plaisir et aussi pour crĂ©dibiliser la musique du dĂ©but comme musique de sexe-club. Olivier Ducastel Parce que tout le reste de la musique a Ă©tĂ© composĂ© par un collectif de jeunes gens dont fait partie le mixeur du film. Nous avons aimĂ© les compositions quâils nous ont fait entendre et nous nous sommes dit que ce serait bien de faire confiance Ă des jeunes gens qui ont un goĂ»t musical de leur Ă©poque, un goĂ»t vraiment contemporain. Jacques Martineau Travailler avec des jeunes gens pour qui câĂ©tait une premiĂšre expĂ©rience de long-mĂ©trage, câĂ©tait un peu le mot dâordre du film de toute façon. Pour nous obliger Ă ne pas ĂȘtre dans la routine, et aussi pour prolonger le travail de transmission et dâenseignement que nous effectuons, toi Ă la FĂ©mis, moi Ă lâUniversitĂ© de Nanterre. CâĂ©tait une belle expĂ©rience. LâĂ©volution de notre collaboration Olivier Ducastel Et notre collaboration ? On nous pose toujours une question sur lâĂ©volution de notre collaboration. Jacques Martineau Bon, quoi, nous ne vivons plus ensemble, câest pas un secret et je nâai pas tellement lâimpression que ça a beaucoup changĂ© notre maniĂšre de travailler. Tu as toujours Ă©tĂ© relativement interventionniste sur lâĂ©criture, mais en me laissant totalement libre de mon travail. Idem pour la mise en scĂšne de mon cĂŽtĂ©. Avec les comĂ©diens, au montage, au mixage, je crois que nous avons partagĂ© comme Ă notre habitude. Avec nos compĂ©tences particuliĂšres. Tu vois quelque chose de diffĂ©rent ? Olivier Ducastel Juste un dĂ©tail plus de libertĂ© en ce qui me concerne pour parler de la sexualitĂ© avec toi. Jacques Martineau Câest super intime, ça. Tu crois quâon peut vraiment lâimprimer ? Olivier Ducastel Bah ! AprĂšs ce quâon a filmé⊠Ils rigolent. Mon opinion TrĂšs loin de leur premier film, Jeanne et le garçon formidable, du sympathique DrĂŽle de FĂ©lix ou du trĂšs beau, L'Arbre et la forĂȘt, dans lesquels de grands comĂ©diens participaient Ă la rĂ©ussite de ces rĂ©alisations, les deux rĂ©alisateurs prennent un virage Ă 180°. Une trĂšs longue scĂšne d'ouverture orgiaque est telle une publicitĂ© pour le sex-club parisien. Par ailleurs trĂšs bien filmĂ©e. S'en suit une balade, presque rĂȘvĂ©e, dans un Paris nocturne en vĂ©lib, Ă pied, en courant aussi. Quand viendra le questionnement sur la prise de risque d'une relation sans protection, le film prend des airs didactique et s'enfonce dans les clichĂ©s. Le passage aux urgences, d'un hĂŽpital parisien. L'immigration, avec un vendeur de kebab. Les retraites, aussi, avec une charmante vielle dame obligĂ©e de faire des mĂ©nages, pour amĂ©liorer l'ordinaire, sans se plaindre par ailleurs. Jacques Martineau a dĂ©clarĂ© "Je crois aussi que nous nâaimons pas beaucoup refaire ce que nous avons dĂ©jĂ fait. Câest amusant de se frotter Ă de nouvelles difficultĂ©s Ă chaque fois. Parce que, quand mĂȘme, câest diffĂ©rent de prĂ©parer, tourner et monter un film en temps rĂ©el." Certes, mais pour ce film c'est passablement ratĂ©. Dommage. Published by CinĂ© Alain - dans Des films en 2016
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Marque Hugo Boss Serie Hugo Boss HUGO Sous-collection Hugo Boss HUGO Theo Numéro de modÚle 50478506-001 EAN 4063534981593 Sexe Hommes Type de portefeuille Portefeuille Zippé Couleur Noir Matériau Cuir Type de cuir Lamsleer Compartiment transparent Non Garantie 1 an sur erreur de production Chez Brandfield, vous achetez les meilleurs Hugo Boss portefeuilles, comme ce Hugo Boss HUGO Theo Black Ritsportemonnee 50478506-001. Acheter un Hugo Boss portefeuille chez Brandfield est sûr et facile dans notre boutique en ligne. Nous sommes un distributeur officiel Hugo Boss de portefeuilles. Vous bénéficiez de la garantie standard de 1 an sur erreur de production. Découvrez la collection complÚte de Hugo Boss portefeuilles dans notre boutique en ligne.
ThéoCurin. Théo Curin, né le 20 avril 2000 à Lunéville en Meurthe-et-Moselle, est un nageur handisport, conférencier, chroniqueur, mannequin et acteur français . Son palmarÚs sportif comprend deux médailles d'argent aux championnats du monde de natation handisport sur 100 m et 200 m nage libre obtenues à Mexico en 2017, une médaille
ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau commence par une sĂ©quence assez longue dans un sex club gay et les deux rĂ©alisateurs ne cachent rien, ni les fesses, ni les sexes en Ă©rection des hommes qui sây croisent et se percutent. Une entrĂ©e en matiĂšre brute, frontale, sans aucune parole, mais qui nâa rien dâun film pornographique pour autant. Car dans ce bouillonnement sexuel, Olivier Decastel et Jacques Martineau filment en fait⊠un coup de foudre. Ce nâest pas dans ce lieu que lâon attendrait une histoire dâamour, mais câest prĂ©cisĂ©ment le sujet du dernier long-mĂ©trage des cinĂ©astes. AprĂšs le sexe, les deux tourtereaux marchent dans le Paris du petit matin, quand la capitale est encore totalement vide, ils discutent, apprennent Ă se connaitre sur fond de peur du SIDA. ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau ne brille pas par ses dialogues rĂ©citĂ©s un petit peu trop formellement â lâhĂ©ritage de la Nouvelle-Vague est bien lĂ , trop peut-ĂȘtre â, mais ce couple compliquĂ© reste convaincant et sĂ©duisant. Une Ćuvre Ă part, Ă dĂ©couvrir. Cette sĂ©quence dâouverture risque de faire parler dâelle, il faut bien reconnaĂźtre que lâon voit rarement au cinĂ©ma une scĂšne de sexe aussi explicite, surtout de sexe homosexuel. Pourtant, on devrait surtout en parler, non pas pour ce quâelle montre, mais pour la forme trĂšs belle. Dans le sous-sol de ce club parisien, il fait trĂšs sombre et les corps ne sont Ă©clairĂ©s que par des lampes rouges et bleus. Les hommes ressortent ainsi fortement sur des arriĂšre-plans trĂšs sombres et le rendu est presque hypnotique, portĂ© en outre par la bande-originale complĂštement dans lâesprit dâune boĂźte de nuit. Sans fard, ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau dĂ©crit les habitudes de ces endroits, oĂč lâon multiplie les partenaires et oĂč on baise avec le premier venu, parfois en duo, parfois Ă quatre ou cinq en mĂȘme temps. Dans ce ballet sexuel, la camĂ©ra sâarrĂȘte plus particuliĂšrement sur un jeune homme qui regarde en permanence un couple en pleine action. Dâautres hommes lui font des avances, il en rejette certains, laisse les autres agir, mais il reste focalisĂ© sur ce couple au milieu de la piĂšce, le regard bloquĂ©, incapable apparemment de bouger. Petit Ă petit, il arrive Ă se rapprocher et Ă croiser le regard de celui quâil convoite, et quelque chose se passe. Toujours sans aucun dialogue Ă ce stade, Jacques Martineau et Olivier Ducastel parviennent trĂšs bien Ă rendre cet amour naissant, ou en tout cas, Ă montrer que leurs Ă©treintes ne sont pas que sexuelles. Certes, les corps se mĂȘlent avec fougue, mais il y a des baisers et des caresses qui ne sont pas communes ici. Et puis le couple est exclusif les deux rĂ©alisateurs les sĂ©parent du reste de lâassemblĂ©e par un jeu de mise en scĂšne, en les Ă©clairant diffĂ©remment, comme sâils nâĂ©taient plus vraiment dans un lieu dâorgie, comme sâils Ă©taient les seuls au monde. AprĂšs cette sĂ©quence intense, les deux protagonistes sortent et il est alors moins de cinq heures du matin. Commence une toute autre phase du long-mĂ©trage, faite de dĂ©ambulations dans les rues parisiennes quasiment en temps rĂ©el, de VĂ©libâ et de kebab, mais aussi de SIDA et dâurgences. En effet, Hugo et ThĂ©o sortent dâabord du club avec une grosse envie de recommencer, mais la discussion aboutit vite sur une situation de crise ils nâont pas utilisĂ© de prĂ©servatifs, et lâun des deux est sĂ©ropositif. Il faut se rendre Ă lâhĂŽpital le plus proche et craindre le pire, pas la meilleure maniĂšre de commencer une relation sĂ©rieuse. Naturellement, cette crise peut aussi les rapprocher et ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau joue constamment de cette situation, entre rapprochements et tensions. Les deux jeunes acteurs, François Nambot et Geoffrey CouĂ«t, ont Ă©tĂ© choisis pour leur proximitĂ© et elle est Ă©clatante Ă lâĂ©cran on pourrait juger que lâon a affaire Ă un vĂ©ritable couple, tant leur couple de cinĂ©ma est convaincant. Malheureusement, leurs dialogues le sont beaucoup moins. Le scĂ©nario nâest pas toujours trĂšs bien Ă©crit et de nombreux propos sonnent faux, notamment toute la partie autour du SIDA qui ressemble parfois Ă un clip de prĂ©vention. Il y a aussi le jeu qui pose problĂšme, avec des phrases souvent rĂ©citĂ©es avec beaucoup trop de sĂ©rieux, sans conviction. Les deux acteurs donnent parfois le sentiment quâils venaient de dĂ©couvrir leurs dialogues, dĂ©clamĂ©s comme dans une salle de classe, mais on sait que ce nâest pas le cas. Câest un effet voulu, dans la tradition parfaitement assumĂ©e de la Nouvelle-Vague et dâailleurs, le choix du prĂ©nom de ThĂ©o est un clin dâĆil Ă AgnĂšs Varda et Ă ClĂ©o de 5 Ă 71. On ne peut pas critiquer objectivement Olivier Ducastel et Jacques Martineau sur ce choix, tout sera affaire de goĂ»t quant Ă la rĂ©ception, mais câest tout de mĂȘme dommage dâavoir des dialogues qui sonnent faux, alors que lâon a commencĂ© avec une sĂ©quence muette parfaitement rĂ©aliste. Proposition de cinĂ©ma trĂšs diffĂ©rente de la moyenne, ThĂ©o & Hugo dans le mĂȘme bateau est trĂšs intĂ©ressant Ă cet Ă©gard, et le film mĂ©rite dâĂȘtre vu. Entre scĂšne de sexe et Paris nocturne, la photographie est souvent magnifique et lâhistoire dâamour racontĂ©e par les deux rĂ©alisateurs est aussi atypique quâelle est crĂ©dible. Les dialogues manquent souvent de rĂ©alisme, tant dans le texte que dans lâinterprĂ©tation, mais lâensemble mĂ©rite malgrĂ© tout le dĂ©tour.
Lasaison 2022 du Supersevens, qui porte le nom de In Extenso Supersevens d'aprÚs son sponsor du moment, est la troisiÚme édition de cette compétition de rugby à sept.Elle se déroule sur trois étapes estivales du 13 août 2022 au 27 août 2022 suivi d'une étape de finales organisée le 13 novembre 2022 à la Paris La Défense Arena.Elle oppose les quatorze clubs de Top 14, les
Ballet des corpsDerriĂšre un titre affichant des faux airs de comptine, le nouveau film dâOlivier Ducastel et Jacques Martineau sâexhibe pourtant dâentrĂ©e de jeu dans une cruditĂ© la plus totale, par une sĂ©quence dâouverture Ă la fois dĂ©stabilisante et envoĂ»tante. Dans un sex-club, les corps de ThĂ©o et Hugo se remarquent, se dĂ©sirent, se tournent autour et finissent par cĂ©der Ă une pulsion de lâinstant, fiĂ©vreuse et intense. Cette longue scĂšne de sexe, dâune durĂ©e de vingt minutes, introduit le spectateur au cĆur dâune ambivalence qui exprime dâemblĂ©e certains enjeux du film, Ă la fois esthĂ©tiques et narratifs. Dans la cruditĂ© de ce quâelle livre Ă la perception du spectateur â la pĂ©nombre rougeĂątre des backrooms permettant ici de ne pas tout montrer â cette sĂ©quence de sexe non simulĂ©e parvient Ă recrĂ©er un espace et une atmosphĂšre dâintimitĂ©, dans un champ filmique baignĂ© pourtant par la nuditĂ© des partenaires. Sur fond dâune musique Ă©lectro entraĂźnante, les corps de ThĂ©o et Hugo inscrivent leur rencontre dans une temporalitĂ© en quelque sorte dĂ©rĂ©glĂ©e, qui sâexprimera pleinement dans un fragment fantasmĂ©, aux allures presque kitsch, digne dâune toile de Pierre et Gilles. Un simple Ă©change de regards entre les deux hommes suffit alors pour suspendre pendant quelques minutes le temps de la narration, et mieux isoler et extirper leurs corps de cette chorĂ©graphie nocturneLâhabilitĂ© du film consiste alors Ă faire de cet apparent dĂ©rĂšglement de la rencontre une vĂ©ritable richesse narrative. Que reste-t-il Ă dĂ©couvrir de lâautre lorsque lâon vient de cĂ©der au dĂ©sir de lâinstant ? Le dĂ©sir amoureux garde-t-il des conditions de possibilitĂ© dâĂ©mergence ? Une perspective que semble tout de suite menacer la crainte de la transmission du VIH, car si Hugo fait rapidement lâaveu Ă ThĂ©o â de maniĂšre dĂ©tournĂ©e â de sa sĂ©ropositivitĂ©, lâimmĂ©diatetĂ© du dĂ©sir a dĂ©jĂ fait baisser la garde des deux hommes. La temporalitĂ© du film semble alors subir elle aussi de plein fouet et par ricochet cet aveu dâHugo, et fait coĂŻncider le temps rĂ©el avec le temps du rĂ©cit. Alors que la rencontre entre les deux hommes a lieu vers 4h30 du matin, nous les quitterons vers 6h, dans un Paris qui sâĂ©veille au moment du premier utilisation du temps rĂ©el Ă©vite la revendication de lâexercice de style a contrario, par exemple, de Victoria de Sebastian Schipper, autre film noctambule pour mieux Ă©pouser la temporalitĂ© propre aux personnages et leur permettre de jongler entre lâurgence de trouver un traitement de post-exposition au virus, et lâirrĂ©sistible envie de dĂ©couvrir lâautre. Impossible Ă©galement, pendant ces 90 minutes, de ne pas penser Ă lâangoisse que vit ClĂ©o de 5 Ă 7, dans le film dâAgnĂšs Varda, dans lequel le temps rĂ©el se confondait avec lâattente de la rĂ©ponse mĂ©dicale. Le temps rĂ©el devient ici celui de la dĂ©ambulation de ThĂ©o et Hugo, du quartier de SĂ©bastopol jusquâĂ Stalingrad et Anvers, et permet aux rĂ©alisateurs dâexplorer un Paris presque vide, marginal, qui laisse un champ filmique aussi vaste que du cadreLa dĂ©ambulation nocturne des personnages se transforme ainsi en une ballade improvisĂ©e, modelĂ©e par les alĂ©as des discussions auxquelles se livrent les deux hommes, entre le dĂ©voilement de soi et des instants, imprĂ©visibles, de rupture et de fermeture Ă lâautre. Un brin littĂ©raires, les rĂ©pliques du film deviennent les symptĂŽmes de ce jeu de sĂ©duction, et portent en elles les cheminements intĂ©rieurs et spontanĂ©s des deux hommes. Câest comme si nous avions fabriquĂ© de lâamour » fait par exemple remarquer Hugo Ă la sortie du club. Câest peut-ĂȘtre ce mĂȘme jeu de langage qui impose au film, comme malgrĂ© lui, une filiation avec certains archĂ©types cinĂ©matographiques de la Nouvelle Vague » le cadre filmique devient un espace de crĂ©ation, un cadre mouvant, comme sâil obĂ©issait entiĂšrement Ă la trajectoire improvisĂ©e des deux hommes. Ă ce titre, cette nouvelle rĂ©alisation rappelle Ă©galement quelques instants de marche nocturne de Jean et Lara dans Les Nuits fauves, non tant dans le croisement thĂ©matique de la maladie que dans la mise en situation de personnages rĂ©els comme dans le film de Cyril Collard, le mĂ©decin interprĂšte ici son propre rĂŽle. Ou encore lors de cette sĂ©quence matinale de mĂ©tro parisien, durant laquelle les passagers rĂ©els deviennent les figurants dâun cadre filmique qui laisse peut-ĂȘtre esquisser les prĂ©misses dâun rapprochement amoureux. Câest dâailleurs dans cette ambition que se dessine peut-ĂȘtre la plus belle gĂ©nĂ©rositĂ© du film inscrire les personnages dans un cadre filmique en perpĂ©tuel mouvement, grĂące Ă des travellings nocturnes, qui deviennent peut-ĂȘtre les tentatives de ThĂ©o et Hugo pour repousser ensemble les limites psychologiques du cadre dans lequel pourrait les enfermer la maladie.
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DOlivier Ducastel, Jacques Martineau (1 h 37). Int. -16 ans.
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau : DĂšs qu'il voit Hugo un soir trĂšs tard dans un sex-club, ThĂ©o est subjugĂ©. Finalement, leurs deux corps finissent par se rencontrer dans une Ă©treinte
ThĂ©o& Hugo dans le mĂȘme bateau est le huitiĂšme film du duo, aprĂšs Jeanne et le garçon formidable, CrustacĂ©s et coquillages et encore Juste la fin du monde. Critique TĂ©lĂ©rama. Article des Inrocks. Rencontre avec les rĂ©alisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau Ă l'issue de la projection du dimanche 1er mai Ă 19h. Avec Des
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