Au secours ! Le prince Aubert a disparu ! » Proposé par. Ville de Josselin. Théâtre. Une aventure de Martin Leloup pleine de rires et de rebondissements pour les enfants et leurs parents. Aubert, le fils du roi, a été ensorcelé par Mme Moche. Et c’est à Mme Moche que La Princesse Pervenche, sorte de Fantômette en herbe, demande de l’aide. Erreur fatale ? Théâtre
Par avec AFPPublié le 14/07/2022 à 8h39 Au moins 89 personnes ont été assassinées et 16 autres sont portées disparues », selon le Réseau national de défense des droits humains Au moins 89 personnes ont été tuées en une semaine dans des affrontements entre gangs à Port-au-Prince, capitale d’Haïti où les prix s’envolent et les carences de carburant s’aggravent toujours davantage, menaçant l’aide humanitaire pourtant cruciale pour les habitants. Au moins 89 personnes ont été assassinées et 16 autres sont portées disparues », a indiqué le Réseau national de défense des droits humains dans un communiqué, précisant que le bilan partiel de ces violences fait également état de 74 blessés par balle ou à l’arme blanche ». Depuis jeudi, les rafales d’armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l’aire métropolitaine deux factions de gangs s’y affrontent sans que la police, en manque d’hommes et d’équipements, n’ long des corridors des bidonvilles qui s’y sont formés au fil des quatre dernières décennies, des milliers de familles n’ont d’autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Certains habitants sont victimes de balles perdues à l’intérieur même de leurs modestes logements, faits de simples tôles, mais les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessés. Nous appelons tous les belligérants à permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de Cité Soleil où se concentrent les violences, NDLR et à épargner les civils », a exhorté mercredi Mumuza Muhindo, chef de mission de Médecins sans Frontières. Champ de bataille »Entravée dans ses opérations d’évacuations des victimes, l’organisation humanitaire a néanmoins opéré une quinzaine de blessés par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hôpital situé à proximité de Cité Soleil. Le long de la seule route menant à Brooklyn, nous avons rencontré des cadavres en décomposition ou brûlés », a ajouté Mumuza Muhindo. Il peut s’agir de personnes tuées lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont été abattues. C’est un vrai champ de bataille ».Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l’ensemble des activités à travers la capitale car c’est à Cité Soleil que se situe le terminal pétrolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d’Haïti. À travers la capitale, les stations-service ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marché colère face à cette situation, des chauffeurs de taxi moto ont érigé mercredi quantité de barricades à travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face à ce mouvement spontané, seuls les courts déplacements en moto à l’intérieur des quartiers étaient possibles. Soumis à de tels aléas, les habitants de la capitale peinent à organiser leurs activités quotidiennes, déjà entravées par le risque d’enlèvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Jouissant d’une très large impunité, les bandes criminelles ont amplifié leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlèvements ont été commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalé le Centre d’analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publié mercredi.
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Lalignée des EUZET du mas d'Euzet de Saint-Gély-du-Fesc (34). L'ensemble des conjoint(e)s de la lignée (T 1-1) La généalogie bien conçue doit être autre chose qu'une suite de preuves de filiations, du type de celles que dressaient jadis les frères d'Hozier pour les familles nobles admises aux honneurs de la Cour.
Description Infos pratiques Y aller Votre avis Description sur Théâtre Le Bout - Spectacles jeune public Le Théâtre Le Bout, à Paris, connu pour sa programmation enfant très réussie et l'interaction avec le jeune public, propose plusieurs spectacles pour enfants. Actualités Théâtre Le Bout - Spectacles jeune public • La princesse au petit pois dans la tête, dès 3 ans L'histoire L’Ogre prépare un grand méchoui. Il a l’intention de capturer un maximum d’enfants. La princesse n’est pas très maligne, mais elle est secondée par le jeune dentiste du Royaume, prêt à se transformer en véritable chevalier pour gagner son amour. Parents et enfants sont hilares devant cette aventure interactive où peur, sentiments, chansons et fous rires sont à l’honneur. • La princesse Rose et le retour de l'Ogre, la suite de la Princesse au petit pois, dès 3 ans Un ogre revient se venger d'un princesse qui l'avait malmené autrefois. • Au secours ! Le Prince Aubert a disparu, dès 4 ans L'histoire le Prince a perdu la mémoire et agit sous les ordres d'une très vilaine sorcière. Quant à son père, ce n'est pas mieux, il est ensorcelé ! Pour sauver le Royaume de ce grand danger, la Princesse Pervenche a besoin des enfants. Aidée des spectateurs, elle va chercher les indices qui vont permettre de sauver le royaume... Cette comédie qui fait participer les enfants les amusera beaucoup, à partir de 4 ans. • Pierre et la Princesse ensorcelée, dès 4 ans L'histoire La princesse Violette règne sur le royaume de Néa et veille à dispenser joie et bonheur. Jalouse, la vieille Mordurudru lui jette un sortilège la Princesse Violette deviendra incapable d’aimer un être humain. Devenue méchante, faisant régner le malheur, la princesse cherche un antidote. Le jeune Pierre, amoureux d’elle en secret, est-il le fou du village que l’on prétend ? Avec l’aide de ses amis les enfants, pourra-t-il aider la Princesse envoûtée ? Dès 3 ans. • Toutankhamon et le Scarabée d'Or L'histoire Le grand Vizir veut devenir maître d’Egypte. Il doit voler le Scarabée d’Or du Pharaon. Par le chantage, il force le prince Toutankhamon à dérober pour lui ce fameux trésor… La jeune princesse Ankhensenamon réussira-t-elle à contrer le plan machiavélique du méchant Vizir ? Les enfants font partie intégrante de l’histoire et aident les deux jeunes amoureux à contrecarrer les projets funestes du Grand Prêtre. De très belles chansons rythment cette envoûtante aventure à travers l’histoire. Dès 5 ans. Infos Pratiques Afficher le numéro de téléphone Email contact Web Tarifs Adulte 12 € Enfant 10 € Accès métro Pigalle, bus 67 ou 72 Bon à savoir Réservation par téléphone ou dans les billetteries classiques Fnac, Virgin, kiosques, Grands magasins et billetteries internet - Paiements acceptés sur place chèques ou espèces. Dernière mise à jour 25/04/2022 Signaler une erreur Localisation Théâtre Le Bout - Spectacles jeune public Adresse 6 rue frochot 75009, Paris, Paris, Ile de France Cliquez ici pour voir l'itinéraire sur GoogleMap Donnez votre avis sur Théâtre Le Bout - Spectacles jeune public Autres idées Spectacles - Ile de France Mouchette et les papillons - A la Folie Théâtre A la Folie Théâtre présente "Mouchette et les papillons", un spectacle pour les enfants, de 2 à 7 ans. Le jour où Mouchette croise un Papillon pour la première fois, elle n'a plus qu'une seule idée en tête En devenir un ! Le chevalier du royaume des rêves - A la Folie Théâtre A la Folie Théâtre, à Paris, présente "Le chevalier du royaume des rêves", un spectacle pour les enfants de 5 à 10 ans. Chaque soir, Merlin attend avec impatience de s’endormir. Car il a un don… Celui de ne jamais faire de cauchemars et de voyager dans ses rêves. Merlin est un enfant différent et on se moque parfois de lui...
AUSECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! AU SECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! Du 26/12/2021 au 12/02/2022. 1 heure. Au Théâtre Le Bout. Résumé . Une comédie pour toute la famille par Martin Leloup, à découvrir. 10ème année de succès NON-STOP à Paris ! Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnés, La Princesse Pervenche part à la recherche de son cousin mystérieusement disparu, le Prince Aubert...elle demande de l'aide à Madame Moche, qui n'est autre que...la sorcière, dont le Prince ensorcelé est devenu le serviteur, et qui s'apprête maintenant à empoisonner le Roi ! Exclusivité! En partenariat avec le Théâtre Le Bout, organisateur du 4ème Festival du Rire de Nice, Récréanice vous propose de vivre cette incroyable aventure et celle de "Pierre et la princesse ensorcelée" à des tarifs préférentiels ! Un spectacle de Martin Leloup qui invite petits et grands amateurs d'aventure et d'humour, dès 4 ans, à mener l'enquête une véritable intrigue policière et des personnages inattendus une princesse-détective curieuse et aventurière , un prince ensorcelé qui ne se souvient plus qu'il est Prince, et une redoutable sorcière qui se cache derrière le visage d'une dame respectable un spectacle rythmé et interactif des indices sont donnés aux enfants, qui ont une longueur d'avance sur la princesse, et participent activement à l'enquête une large place faite à l'humour pour les petits comique de situation, jeux de mots, quiproquos, personnages loufoques ou ridicules ; et pour les grands second degré tout au long de la pièce rien que pour eux ! des chansons pour changer de rythme et vivre l'histoire autrement un défi à relever aider la Princesse à découvrir le double jeu de la méchante, sauver le Prince et le Royaume, en abordant des valeurs morales essentielles Suspense, surprise, rire et aventure pour tous ! Equipement Salle climatisée avec fauteuils vente sur place des livres pour enfants illustrés de Martin Leloup Tarifs Tarif enfant 8 euros Tarif adulte 10 euros Forfait 2 spectacles "spécial RécréaNice" Le Prince Aubert a disparu + Pierre et la princesse ensorcelée Forfait enfant 13 euros au lieu de 16 euros Forfait adulte 15 euros au lieu de 20 euros Prix d'un livre de Martin Leloup "spécial RécréaNice" 8,90 euros au lieu de 9,90 euros Vous trouverez sur place les livres de Pierre et la princesse ensorcelée, Toutankhamon et le scarabée d'or, La princesse au petit pois dans la tête, La princesse Rose et le retour de l'ogre Pour bénéficier des tarifs "spécial RécréaNice", inscrivez-vous sur notre site, et donnez le code "RécréaNice" à la caisse lors de l'achat des billets ou des livres! Horaires les vendredis 1er juillet, 8 juillet, 15 juillet, 22 juillet et 29 juillet à 17h les lundis 4 juillet, 11 juillet, 18 juillet et 25 juillet à 17h les mercredis 6 juillet, 13 juillet, 20 juillet et 27 juillet à 15h Accès en tramway, arrêt Opéra-Vieille Ville ou Cathédrale Vieille-Ville Contact Festival du Rire de Nice au Théâtre du cours 5 rue de la Poissonnerie 06300 NICE tél 04 93 80 12 67 , theatreducours Quelques precisions •Les pièces pour enfants de Martin Leloup Un univers teinté de magie, d'aventure et d'humour autour duquel évoluent 4 soeurs, princesses et héroines de fabuleuses histoires, et de nombreux personnages surprenants...Martin Leloup est l'auteur de nombreuses pièces pour enfants, dont "La princesse au petit pois dans la tête", véritable succès joué plus de 1500 fois à Paris! •La troupe des spectacles enfants du Théâtre parisien "Le Bout" Des comédiens proches de leur jeune public, généreux, qui s'adaptent aux réactions des enfants en les faisant rire et participer, et en improvisant avec eux Nous l'apprécions surtout pour un spectacle original, interactif, et rythmé où l'on rit beaucoup et où l'on réfléchit ; l'éveil des petits aux émotions et aux valeurs du spectacle vivant ; l'univers unique de l'auteur où les personnages et les histoires sont liés entre eux
27janvier 1953 - Le Lieutenant Lucien ROLLAND qui vient d'arriver au 12ème R.C.A. est affecté à l'Escadron. . Avril 1953 - Le Capitaine MERCIER à Azrou. . Mai 1953 - Quartier Baudot à Meknès - L'Escadron réuni autour du Capitaine MERCIER. 1er rang, 3ème partant de droite, l'Adjudant CLERGEAUD, 5ème le S/Lieutenant CODET, 6ème le
Notre sélection -39% TFOU PARC EVRY - TFOU PARC EVRY, - PARIS dès 10€ -52% LE MAGICIEN DES COULEURS - COMEDIE OBERKAMPF, - PARIS dès 20,50€ -40% LE BOSSU DE NOTRE DAME THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE - THÉÂTRE DE LA GAITE MONTPARNASSE, - PARIS dès 27€ -63% PIN PON ET LES PETITS MONSTRES - COMEDIE BASTILLE, - PARIS dès 12,95€ ONCLÉLÉPHANT - THÉÂTRE DE VERDURE - JARDIN SHAKESPEARE, - PARIS dès 8,95€ LES MYSTERIEUSES CITES D'OR - LE SPECTACLE - THÉÂTRE DES VARIETES, - PARIS dès 16,50€ -40% BLANCHE NEIGE ET LES 7 NAINS - THÉÂTRE DE LA GAITE MONTPARNASSE, - PARIS dès 27€ -44% MAX ET LE GRAND MAGICIEN - THÉÂTRE LA BOUSSOLE, - PARIS dès 17,50€ MIRACULOUS LADYBUG - DÔME DE PARIS - PALAIS DES SPORTS, - PARIS dès 26,50€ BLITZ SOCIETY - COURS D'ÉCHECS - BLITZ SOCIETY, - PARIS dès 15€ Découvrez les bons plans pour toute la famille et les spectacles pour enfants au meilleur prix. Au programme dans les salles de la magie, des rires, de la musique et de belles histoires. Émerveiller les petits et conquérir les grands... telle est la devise des spectacles pour enfants ! Ne manquez pas la programmation de salles incontournables du divertissement au Théâtre des Variétés, de la magie au Théâtre de la Boussole, de la musique et des spectacles au Théâtre de la Gaîté Montparnasse ou encore des classiques revisités au Théâtre Michel. Bon spectacle en famille ! ASSURANCE REMBOURSEMENT PLACES SUR PLAN SERVICE CLIENT PAIEMENT SÉCURISÉ Newsletter Ne manquez aucun bon plan ! Avec notre newsletter hebdomadaire Les informations recueillies ci-dessus sont destinées à Ticketac afin de vous adresser notre newsletter. Vous pouvez à tout moment modifier vos préférences et vous opposer à recevoir des offres par courrier électronique en utilisant le lien de désabonnement figurant dans chaque message provenant de notre société, demander à accéder, à faire rectifier ou à faire supprimer, les informations vous concernant traitées par notre société. Pour exercer vos droits auprès de notre société, écrivez à dpo Pour en savoir plus sur vos droits, consultez notre Politique de Confidentialité.Àl’occasion de la 10e édition de La Tempora, festival itinérant, le Grand Narbonne propose une programmation automnale mosaïque. Jusqu’au 27 Saisons et Episodes Casting News Vidéos Critiques Streaming Diffusion TV VOD Blu-Ray, DVD Récompenses Musique Photos Secrets de tournage Séries similaires Audiences Comment regarder cette saison En SVOD / Streaming par abonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Casting de la saison 5 Voir le casting complet de la saison 5 La rédac' en parle Vidéos de la saison 5 255 321 Photos de la saison 5 Voir toutes les photos de la saison 5 Critiques Spectateurs J'aime le début de la saison. James est le personnage qui a vraiment le plus évolué. Ils vivaient tranquillent pourquoi sont-ils revenus!! rooohhh!! lolSaïd est plus sombre que jamais, faut dire qu'il en a jeune est toujours aussi flippant. C'est intéressant de le voir et Jack sont insupportables! comme souvent. la saison la plus incompréhensible à mes yeux si on ne connaît pas la série. c'est aussi l'une des plus impressionantes et des plus travaillés qui soit. les voyages dans le temps de cette début de saison sont vraiment très bon et la deuxième partie, bien qu'un peu en dessous au début, laissera place à un final de qualité. les acteurs sont toujours aussi bon, le scenario prends en complexité et en hauteur. du très bon. La cinquième saison de Lost embrasse définitivement ses retors et se lie du même fait au trouble préexistant ! La complexité de cette manœuvre prend tous son poids et galvaude par instants la mise en place de son ultime acte. La mécanique se relance toutefois tant elle suscite la curiosité et éveille nos sens en alertes constants. Les détails sont à ce jeu primordiaux ! Une fois encaissé sa distorsion et son stratagème nouveau la ... Lire plus Une 5e saison étrange qui aura chamboulé complètement les relations et la perception du temps dans la série. C'est audacieux, pas toujours réussi, mais ça nous offre des épisodes merveilleux encore comme le dernier ou un autre épisode formidable de Desmond. Cinquième saison de la cultissime série " Lost " . La saison 5 démarre la ou la 4 c'était arrêter . Jack avec l'aide de Ben essaie de convaincre ses compagnons de retourner sur l'île pour sauver tout ceux qui sont rester la bas tandis que ceux qui sont rester sur l'île commence a voyager dans le temps malgré eux depuis que l'île a été déplacer . Avec cette cinquième saison on est à la croisée des chemin car elle marque un vrai ... Lire plus 15 Critiques Spectateurs Les épisodes de la saison 5 Ben convainc Jack qu'ils doivent réunir les Six survivants du vol 815 d'Oceanic Airlines pour retourner sur l'île... en emmenant le corps de Locke. L'affaire risque d'être plus difficile que prévue... Sur l'île, ceux laissés en arrière cherchent à comprendre ce qu'il se passe. Le bateau, l'hélicoptère, et même le campement ont disparu. Faraday a une explication ils ont voyagé dans le temps... Desmond se réveille avec l'intime conviction qu'il doit se rendre à Oxford... Recherché par la police, et avec un Sayid inconscient, Hurley est désemparé. Il reçoit les conseils inattendus d'une vieille connaissance... En fuite avec l'enfant, Kate ne sait où aller... jusqu'à l'appel inattendu d'une vieille amie... Penny tente de dissuader Desmond de quitter le bateau pour se rendre à Oxford. Elle craint que son père ne retrouve leurs traces. Pire, elle craint que l'homme qu'elle aime retourne sur l'île. Mais rien ne semble pouvoir arrêter Desmond... Sur l'île, les disparus tentent de comprendre ce qu'il leur arrive... L'état de santé de Charlotte inquiète les disparus. Locke tente de convaincre Sawyer qu'ils doivent retourner à l'Orchidée pour trouver un moyen de ramener ceux qui sont partis afin que tout rentre dans l'ordre sur l'île. De son côté, Kate essaie de découvrir qui veut lui prendre Aaron. Jin, qui a survécu à l'explosion du bateau, rencontre un groupe de naufragés français. Il ne va pas tarder à découvrir qu'une série de flashs le transportent d'une époque à une autre. Locke met le cap vers l'orchidée pour retrouver les autres disparus et ainsi rétablir l'équilibre. Charlotte, très affectée par ces sauts dans le temps, voit des souvenirs remonter à la surface... Quant à Ben, il tente de concainvre Sun que Jin est toujours en vie... Ben présente Jack et Sun à la femme qui les aidera à retourner sur l'île. Elle leur explique qu'ils n'ont que 36 heures devant eux pour saisir l'occasion de repartir. Après cela, la porte se refermera. Et ils doivent autant que possible recréer les conditions de leur départ de l'île en rassemblant les Oceanic Six... mais aussi Desmond et Locke. Selon elle, leur ticket est le vol 316 de la compagnie Ajira Airways à destination de l'île de Guam, dans le Pacifique... Les rescapés du vol 316 d'Ajira Airways ont échoué sur une île perdue. Ils découvrent la présence d'un homme chauve en costume, qui ne se souvient pas comment il a atterri là. Une chose est sûre, aucun des passagers ne l'a vu dans l'avion... Locke disparu au fond du puit semble avoir être parvenu à cesser les sauts dans le temps. Reste à Sawyer, Juliet, Jin, Miles et Daniel à découvrir à quelle époque ils sont bloqués. Ils ne tardent pas à le découvrir en rencontrant des membres de l'initiative Dharma... Contrairement aux autres passagers du vol 316 d'Ajira Airways, Jack, Kate et Hurley ont atterri sur l'île 30 ans plus tôt. Ils y retrouvent Sawyer et Jin qui ont intégré l'Initiative Dharma. Sawyer leur demande de rester cacher en attendant de trouver un moyen d'expliquer leur présence aux autres habitants de l'île... L'équipe de l'Initiative Dharma tente de faire parler l'hostile pour savoir quelles étaient ses intentions. Le sort de Sayid se profile plutôt mal. Sawyer tente de lui venir en aide et lui offre une porte de sortie... Le camp est en ébulition depuis que l'hostile s'est évadé, et la vie du jeune Ben est en danger. Kate et Jack s'interrogent... Doivent-ils intervenir pour sauver la vie d'un jeune garçon ? Ou laisser mourir un redoutable adversaire ? Le temps du jugement dernier est arrivé pour Ben. Il demande de l'aide à Locke. En effet, pour expier ses péchés du passé, il doit invoquer le Monstre de Fumée noire... Les soupçons à propos d'une éventuelle brèche dans les systèmes de sécurité s'intensifient après que Ben se soit enfuit de l'infirmerie. Miles, peu enthousiaste, est contraint de travailler avec Hurley lorsqu'on lui demande de délivrer un important colis à un haut responsable de la Dharma. De retour sur l'île, Daniel Faraday veut empêcher le drame qui se prépare. Mais le Dr Chang refuse de le prendre au sérieux. Kate et Sawyer ayant été démasqués, ils ne peuvent plus rester au sein de l'Initiative Dharma. Tous se réunissent pour décider quoi faire quitter l'île en sous-marin ou rejoindre les Autres, les hostiles dans la jungle ? Jack et Kate ne sont pas d'accord sur la direction à prendre pour sauver leurs compagnons. De son côté, Locke affirme son statut de leader des Autres. Sawyer et Juliet sont démasqués par la Dharma Initiative. Alpert, Ben, Sun et les Autres» suivent Locke en direction du repaire de Jacob. En 1977, Kate convainc Juliet et Sawyer de l'aider à stopper Jack. Tout trois quittent le sous-marin et rejoignent l'île. Jack et Sayid sont en route pour le Cygne» avec, dans leur sac, le coeur de la bombe H. Ils sont secourus par Miles, Hurley et Jin après qu'ils ont déclenché une fusillade dans le village Dharma. L'incident est maintenant imminent, il reste peu de temps pour atteindre le Cygne». Mais soudain, Kate, Juliet et Sawyer leur barrent la route Après avoir tenté de stopper Jack, Juliet, Kate et Sawyer finissent par accepter de l'aider à faire exploser la bombe H et rayer ainsi les trois dernières années de leurs vies. Locke et Ben finissent par rencontrer Jacob dans son refuge. Au même moment, Ilana et les siens arrivent sur la plage pour montrer à Alpert leur inquiétant chargement La réaction des fansAchetezvos places pour Le Prince Aubert A Disparu du 23/09/2018 au 27/08/2022 au meilleur prix sur Francebillet, leader de la billetterie en France. Retrait gratuit en magasin, paiement sécurisé, e-ticket.
À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, Contretemps publie du 18 mars au 4 juin une lettre quotidienne rédigée par Patrick Le Moal, donnant à voir ce que fut la Commune au jour le jour. *** L’essentiel de la journée Situation militaire A l’ouest La situation militaire de la Commune n’a pas changé de Saint-Ouen à Neuilly où l’on se fusille sur place. Elle devient grave à partir de la Muette. Les batteries versaillaises couvrent Passy d’obus, obligeant les habitants qui restent encore dans ces quartiers à se réfugier dans leurs caves. Le Point-du-Jour est couvert de projectiles. En outre, les bombardements entament profondément le rempart et les travaux d’établissement de batteries dans Boulogne leur permettent de commencer à tirer sur le rempart avec des pièces de siège de fort calibre. Au sud Les tirailleurs versaillais serrent le village d’Issy et occupent les tranchées entre le fort et celui de Vanves pour le couper de Montrouge. Le fort de Vanves, sur lequel se concentrent tous les feux dirigés auparavant contre celui d’Issy, devient intenable, les Versaillais ont commencé à l’investir. Wroblewski, dans la nuit du 10 au 11, accourt à la tête des 187e et 105e bataillons de la 11e légion, à quatre heures du matin, ils chargent à la baïonnette, les mettent en fuite, font des prisonniers, et replacent le fort dans nos mains. Dans la soirée du 11, les Versaillais tentent une nouvelle attaque formidable sur le fort de Vanves et sur le fort de Montrouge, sans succès. Communication du citoyen Noro, commandant du 22e bataillon Un acte d’abominable férocité vient encore de s’ajouter au bilan des bandes versaillaises et démasquer ces défenseurs de l’ordre. Aujourd’hui jeudi, 11 mai, à quatre heures du matin, le 22e bataillon, égaré par un garde plus brave qu’expérimenté, est tombé en plein dans les postes versaillais. Accueilli par des feux de peloton très nourris, et pris entre deux murs et une barricade, on dut laisser huit blessés sur le terrain ; ces blessés ont été fusillés par les soldats du 64e de ligne, sauf un seul qui a eu le sang-froid nécessaire pour ne pas donner signe de vie. Mais ce qui ajoute à l’horreur de cette boucherie, c’est qu’une jeune femme, infirmière au bataillon, a été assassinée par ces misérables, tandis qu’elle donnait des soins à un blessé. Sa jeunesse, son dévouement, non plus que la croix de Genève qu’elle portait sur la poitrine, n’ont pu trouver grâce devant ces bandits. Ces faits sont attestés par tous les officiers des compagnies du 22e bataillon. Le chef du 22e bataillon, NORO. Paris, le 11 mai. Proclamation du Comité de salut public Elle impute dans un style mélodramatique l’abandon du fort d’Issy à la trahison, aux consciences achetées par l’or de la réaction, parle d’un projet d’insurrection monarchique coïncidant avec la livraison d’une porte déjoué, dont les coupables sont arrêtés. S’il y a eu bien des problèmes dans la gestion de l’action militaire, ils sont malheureusement loin d’être tous liés à une trahison. En outre, la proclamation n’est pas explicite, annonce de vagues menées réactionnaires signalées à la vigilance populaire. S’il est indispensable de surveiller les adversaires de la Commune dans Paris, qu’on vient de mettre en évidence par la découverte d’une immense quantité de rubans tricolores, qui devaient servir de signe de ralliement aux partisans de Versailles, on ne peut expliquer les difficultés par ces agissements. Ce qui ronge aujourd’hui la Commune, désagrège ses instances, c’est avant tout la défiance, l’Hôtel de Ville se défie du ministère de la guerre, qui se défie du Comité central de la garde nationale, un fort se défie de l’autre, etc. Semer et amplifier les germes de suspicion-division inutiles ne permet pas d’aborder les questions politico-militaires à traiter toutes ensemble. AU PEUPLE DE PARIS Citoyens, La Commune et la République viennent d’échapper à un péril mortel. La trahison s’était glissée dans nos rangs. Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter. L’abandon du fort d’Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l’a livré, n’était que le premier acte du drame une insurrection monarchique à l’intérieur, coïncidant avec la la livraison d’une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l’abîme. Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit. Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise, sont, à l’heure présente, entre nos mains. La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La cour martiale siège en permanence. Justice sera faite. Citoyens, La Révolution ne peut pas être vaincue ; elle ne le sera pas. Mais il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête à tout plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul, de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif. Ce que la réaction n’a pu faire hier, demain elle va le tenter encore. Que tous les yeux soient ouverts sur ses agissements. Que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres. Que toutes les forces vives de la Révolution se groupent pour l’effort suprême, et alors seulement, le triomphe est assuré. A l’hôtel de ville, le 12 mai 1871. Le Comité de salut public, ANT. ARNAUD, E. EUDES, F. GAMBON, G. RANVIER Six journaux interdits Sont concernés par cette nouvelle interdiction l’Observateur, l’Univers, l’Étoile, l’Anonyme, le Spectateur, et le Moniteur universel, fondé en 1789, il a été l’organe officiel du gouvernement à partir de 1799, et même le journal officiel de la république de 1848, puis celui de l’empire, avant la création en 1869 du Journal Officiel. Il était spécialisé dans la transcription de tous les débats à la Chambre. Schoelcher arrêté Le citoyen Schoelcher a été arrêté ce soir aux Tuileries. Il s’y trouvait en compagnie du citoyen Cernuschi. C’est un lieutenant de la garde nationale, le citoyen Barrois, qui a invité le député à le suivre à l’ex-préfecture de police, sans mandat, sous prétexte de connivence avec l’ennemi ». À Versailles … À la séance de l’Assemblée nationale, des questions sont posées à M. Thiers, sur les bombardements de Paris et les refus de toute conciliation. Avec violence, Thiers refuse de répondre à ces questions qu’il qualifie de tracasseries » et il offre à l’Assemblée sa démission si elle n’était point satisfaite. Ce procédé lui réussit la droite a peu de sympathie pour lui mais est incapable de lui trouver un remplaçant. Un de ses partisans vient lire à la tribune le décret concernant la destruction de son hôtel, et rallie la presque unanimité des suffrages. Laïcisation des écoles Le délégué à l’Enseignement, Edouard Vaillant, âgé de 31 ans, est un militant blanquiste qui a évolué vers des positions socialistes révolutionnaires et a adhéré à l’Internationale en s’inscrivant à sa section allemande de Genève. Il a la volonté de laïciser l’école, tout en s’appuyant sur les enseignant-es, les groupes pédagogiques ayant proposé des réformes importantes dans les années précédentes. Comme il ne lui est pas possible de faire appel aux chambres syndicales d’instituteurs et institutrices qui n’existent pas, Vaillant s’appuie sur les municipalités d’arrondissement, les initiatives locales. Mais l’installation d’instituteurs-trices à la place des frères et sœurs de l’école chrétienne ne se fait pas facilement. Il y a des résistances. Certains frères refusent de quitter leur établissement, comme les frères de l’école de la rue Rollin[1], dans le Ve arrondissement, à côté du Panthéon. Jean Allemane, pour la Mairie, veut faire un exemple, il les menace s’il n’ont pas vidé les lieux sous 10 minutes, de les envoyer réparer les tranchées que vos amis versaillais pilonnent ». L’ultimatum est efficace. Les fédérés peuvent alors pénétrer dans l’établissement, ou règne une saleté repoussante. Pour l’utiliser, l’école doit être nettoyée de fond en comble, on y aménage des cabinets de toilette et une cantine scolaire. Elle est rouverte avec du personnel laïque. Mais sur quatre cent élèves inscrits, seulement une cinquantaine se présente. Allemane leur adresse un discours La Commune, mes petits amis, voudrait que tous les enfants fussent sains de corps et d’esprit, généreux, aimant la vérité, la justice, désirant ardemment l’égalité dans les devoirs comme dans les droits. N’oubliez pas surtout, qu’à l’heure où je vous entretiens de ces choses d’ordre si élevé, des milliers de citoyens affrontent la mort afin que votre part de bien-être soit augmentée, que l’instruction soit donnée à tous, qu’il n’y ait plus d’injustices, de privilégiés, que les forts, les puissants, n’écrasent plus les faibles. Aimez donc la Commune comme elle vous aime… » Édouard Vaillant publie également des circulaires générales. Bientôt l’enseignement religieux aura disparu des écoles de Paris. Cependant dans beaucoup d’écoles reste, sous forme de crucifix, madones et autres symboles, le souvenir de cet enseignement. Les instituteurs et les institutrices devront faire disparaître ces objets, dont la présence offense la liberté de conscience. Les objets de cet ordre qui seront en métal précieux seront inventoriés et envoyés à la Monnaie. Dans le IVe arrondissement, les membres de la Commune publient une circulaire adressée aux familles de l’arrondissement, informant de leur décision d’écarter les membres des congrégations religieuses des établissements scolaires et de donner leur direction exclusivement à des instituteurs et institutrices laïques La somme des connaissances humaines est un fonds commun dans lequel chaque génération a le droit de puiser, sous la seule réserve d’accroître le capital scientifique accumulé par les âges précédents au bénéfice des générations à venir. L’instruction est donc de droit absolu pour l’enfant, et sa répartition un devoir impérieux pour la famille, ou, à défaut, pour la société. Seule, l’instruction rend l’enfant, devenu homme, réellement responsable de ses actes envers ses semblables. Comment, en effet, exiger l’observation des lois, si les citoyens n’en peuvent pas lire le texte ? L’enseignement, nous le répétons, est le premier devoir de la famille et de la société, si celle-là est impuissante à y pourvoir. Mue par ces principes indiscutables, la Commune de Paris organisera l’enseignement public sur les bases les plus larges possibles. Mais elle a dû d’abord veiller à ce que, désormais la conscience de l’enfant fût respectée, et rejeter de son enseignement tout ce qui pourrait y porter atteinte. L’école est un terrain neutre, sur lequel tous ceux qui aspirent à la science se doivent rencontrer et se donner la main. C’est surtout dans l’école qu’il est urgent d’apprendre à l’enfant que toute conception philosophique doit subir l’examen de la raison et de la science. La Commune ne prétend froisser aucune foi religieuse, mais elle a pour devoir strict de veiller à ce que l’enfant ne puisse à son tour être violenté par des affirmations que son ignorance ne lui permet point de contrôler ni d’accepter librement. Nous avons donc écarté des écoles publiques de l’arrondissement tous les membres des diverses congrégations religieuses qui, contrairement aux principes de liberté de conscience et des cultes, affirmés par la Révolution française, avaient été jusqu’alors investis du droit d’enseigner. Dès aujourd’hui, ces écoles seront exclusivement dirigées par des instituteurs et institutrices laïques, et nous veillerons scrupuleusement, à l’aide de fréquentes inspections, à ce que tout enseignement religieux, sans exception, en soit complètement banni. Apprendre à l’enfant à aimer et à respecter ses semblables ; lui inspirer l’amour de la justice ; lui enseigner également qu’il doit s’instruire en vue de l’intérêt de tous tels sont les principes de morale sur lesquels reposera désormais l’éducation communale. A vous de nous aider de votre concours, comme vous pouvez compter sur le nôtre, dans l’accomplissement de cette tâche utile et féconde. Vive la République ! Vive la Commune ! Les membres de la Commune, délégués par le IVe arrondissement, AMOUROUX, ARTHUR ARNOULD, A. CLÉMENCE, E. GÉRARDIN, G. LEFRANÇAIS. Concert aux Tuileries au profit des veuves et des orphelins Un grand nombre de personnes n’avait pu pénétrer samedi dernier au concert du palais des Tuileries. Ce soir, ce sont trois grands concerts qui se sont tenus simultanément dans la salle des maréchaux, dans la galerie de Diane, et au théâtre des Tuileries, avec le concours de 300 exécutants d’orchestre et de l’élite des artistes parisiens. L’entrée aux premières est fixée à 5 francs ; les secondes à 2 francs. La soirée dramatique et artistique est très brillante dans son organisation et son exécution. L’éclairage est splendide, non seulement à l’intérieur, mais encore au dehors. Des verres de couleur rouge sont disposés partout dans les arbres et les massifs ; des lampions émaillent les gazons et les bordures. Dans la salle des Maréchaux, Mlle Agar a électrisé l’auditoire en disant le Lion blessé de Victor Hugo, avec le magnifique talent qu’on lui connaît et le galbe si expressif qui donne encore du relief à sa diction. Mlle et M. Caillot du Théâtre-Lyrique, ont été vivement applaudis Dans le duo du Maître de chapelle et l’air du Pardon de Ploërmel. On a encore entendu Mme Tesseire dans des chansonnettes amusantes ; M. Daubé dans un solo de violon ; M. Roussel de Méry, qui a redit ses vers populaires ; et enfin, Mme Bordas, qui a chanté deux chansons de circonstance, avec sa verve accentuée et communicative, et qui a été écrasée de bravos enthousiastes dans la Canaille, exigée et bissée avec frénésie. Cette pièce est, en effet, remplie de philosophie populaire, et Mme Bordas la sent en véritable artiste. Enfin l’orchestre, après avoir joué par intermittences, a terminé par la Marseillaise, dans toute sa splendeur musicale. Rosa Bordas, 30 ans, chanteuse lyrique et populaire Après avoir chanté à l’église, elle a commercé à donner des concerts dans le café rouge » de ses parents à Monteux, dans le Vaucluse. Puis elle chanta dans le midi, grâce au patronage de Frédéric Mistral. Elle commence à Paris en 1869 au grand concert parisien, acclamé par le peuple. Elle se rend célèbre en chantant La Canaille, après le meurtre de Victor Noir, puis La Marseillaise, après la déclaration de guerre. Témoignage Maxime Vuillaume, 27 ans, homme de lettres, journaliste, cofondateur du Père Duchêne Dix heures du soir. Jardin réservé des Tuileries, qu’on appelle toujours le jardin du Petit Prince. Nous nous promenons, Vermersch et moi. Foule énorme… Nous franchissons le portique du pavillon central, le pavillon de l’Horloge…..Un escalier au fond. Au bas, deux lions de marbre, la patte appuyée sur une boule. Et adossées aux lions, deux gentilles cantinières, chapeau à plumes et corsage à boutons étincelants, qui offrent, à ceux qui passent près d’elles, une épingle, dont la tête porte un bonnet phrygien émaillé de rouge. Nous piquons l’insigne à la boutonnière. Les deux cantinières tendent une bourse. – Pour nos blessés, citoyens ! Nous montons …. Quelle foule ! La formidable haleine qui s’échappe de toutes ces bouches, la poussière que soulèvent ces milliers de semelles en perpétuelle agitation sur le parquet obscurcissent l’atmosphère de la salle…. Le rideau se lève. Silence. Sur la scène, une forte femme. Péplum blanc traînant derrière elle. Ceinture rouge à la taille. Cris. Hurlements. On trépigne. On bat des mains. La femme chante. Son nom vole sur les banquettes. C’est la Bordas. Elle dit, elle mugit le chant qui l’a déjà rendue célèbre. Au refrain, c’est le délire. Toute la salle a repris en chœur c’est la Canaille, eh bien, j’en suis ! … et c’est un spectacle empoignant. Tous les visages vont vers la Bordas. Tous les cœurs battent sûrement. Je n’oublierai jamais cette apparition. Sur le blanc péplum, comme une large tache de sang, le rouge du drapeau frangé d’or. La chevelure étalée sur les épaules nues, la poitrine large, le bras solide et musclé, la bouche grande ouverte et tordue, le regard fixé là-haut, comme dans une brutale extase… La Bordas, pendant qu’elle dit la Canaille, ne symbolise-t-elle pas, pour cette foule enfiévrée, attentive au moindre de ses gestes, l’armée des révoltés, l’armée de cette canaille héroïque qui se bat là-bas, par-delà les remparts … Des trépignements et des acclamations coupent ma rêverie… La monnaie dirigée par la Commune Zéphirin Camelinat, 31 ans, ouvrier monteur en bronze, a été nommé à la tête de la Monnaie le 3 avril. Cet ancien animateur de la grève des bronziers de 1867, ce membre de la chambre fédérale des sociétés ouvrières, est l’un des responsables de l’Internationale en France. À son arrivée comme directeur, il s’est heurté à une opposition[2]. Il a commencé à rechercher le moyen d’améliorer les conditions de travail, pour éliminer les vapeurs incommodantes s’échappant des creusets de fusion. Il s’est entouré d’hommes sûrs, tous ouvriers bronziers et membres de l’Internationale, Murat qui est membre de la Ligue Républicaine des droits de Paris fondée le 5 avril, Perrachon, Lamperière chargé du monnayage, Garnier contrôleur des coins et poinçons. Ils travaillent tous pour un salaire inférieur à ce que gagne un bronzier qualifié. Pour recommencer à battre monnaie, il faut de la matière première. Les premières demandes à la Banque de France sont refusées. C’est grâce à l’intervention du délégué à la Banque de France, Charles Beslay, qu’il a fini par obtenir le 8 mai les lingots nécessaires pour la frappe des pièces de 5 francs. À des conditions draconiennes, les pièces devaient être livrées sous quatre jours et testées. Elles ont été livrées aujourd’hui, avec un titre de 900 millièmes, contre 898 auparavant. Mont-de-piété premiers dégagements demain ! En exécution du décret du 6 mai 1871, les quatre premières séries des articles à délivrer gratuitement par le Mont-de-piété ont été tirés au sort, le 11 mai 1871, dans la salle Saint-Jean, à l’Hôtel de Ville, en séance publique. Objets à délivrer à partir du 12 mai 1871 1er lot. Objets engagés du 1er au 15 novembre inclus 1870. 2e lot. Objets engagés du 16 au 31 mars inclus 1870. 3e lot. Objets engagés antérieurement au 15 juin inclus 1869. 4e lot. Objets engagés du 1er au 15 mars inclus 1870. NOTA. — Un second tirage de quatre nouvelles séries aura lieu prochainement. Il sera annoncé par affiches spéciales. Elie Reclus, 44 ans, journaliste Ce matin notre vieille bonne m’est arrivée, colère et effarée Les fournisseurs m’ont dit dans le quartier de ces brigands de la Commune pour vider le Mont-de-Piété, vendre tout ce qu’il y a pour se faire quelque argent, et qu’ils vont voler comme cela les bons riches qui ont prêté leur argent et les pauvres gens comme moi qui ont emprunté sur gage. J’y ai une montre, un bracelet, un collier de quand j’étais riche, ça vaut 300 francs au moins. Ils vont me les vendre pour 30 ! » Madame Catherine a été riche un jour et par conséquent elle se croit obligée de prendre le parti descendant Versailles contre la Commune. J’ai expliqué à la bonne femme ce qui en était, mais ne l’ai tranquillisée qu’à demi, elle tenait à sa mauvaise humeur contre ces brigands. C’est chose admirable de voir comment l’ignorance aidant les calomnies, les mesures les plus raisonnables et les mieux intentionnées peuvent être travesties en leur contraire. … Catherine est furieuse parce qu’elle n’avait pas compris le premier mot de l’affaire, et malgré toutes mes explications, elle marmotte encore entre ses dents. En bref Les citoyens Bachelet Pierre-Auguste-Etienne, ancien avoué de la République, proscrit de décembre 1851, Vernet François sont nommés juges de paix. Les citoyens Gibot Firmin-Léonard et Aubert Paul sont nommés commissaires-priseurs de la Commune de Paris. Les pouvoirs conférés par l’ex-préfecture de police au citoyen Jules Vincent, pour la conservation des divers dépôts bibliographiques, ont été conférés au nouveau directeur, le citoyen Elie Reclus, qui est investi, en outre, par la délégation à l’enseignement, de tous les pouvoirs nécessaires pour la réorganisation radicale de la Bibliothèque nationale. Les municipalités suburbaines devront fournir au ministère de l’agriculture et du commerce, un état de la population et de la consommation en farine de leurs communes. La bienfaisance peut se passer du ministère de la religion, qui l’a toujours considérée comme une aumône, alors que l’esprit de solidarité qui lie les républicains la leur impose comme un devoir. Dans le IIIe arrondissement, suppression du bureau de bienfaisance et des maisons religieuses de secours au bénéfice d’un bureau d’assistance communale qui assurera – les dix fourneaux municipaux ; – la pharmacie communale établie rue du Vertbois, n° 40, – la distribution des secours en nature ou en argent. En débat Tribune parue dans Le Prolétaire Tribune des égaux Aux membres de la Commune Vous devez la vérité au peuple et vous ne la lui dites pas tout entière ; ne craignez pas d’avouer un échec ou de reconnaître une erreur ; le peuple pardonne tout, excepté le manque de franchise et la trahison ; l’inertie est plus fatale qu’un revers à la cause de la Révolution ; les monarchiens, en dissimulant et en employant des ficelles, sont dans leur rôle ; quant à vous, dédaignez ces petits moyens et parlez au peuple de Paris le langage qui convient à des hommes libres, dont la seule crainte est de retomber dans la servitude. Rassurez les trembleurs qui redoutent un pillage imaginaire et faites-leur comprendre que vous ne les confondez pas avec les scélérats qui, non contents d’avoir vendu la France aux Prussiens, mettent le comble à leur infamie en déchaînant le fléau de la guerre civile sur leur malheureuse patrie. Mais, d’un autre côté, ne laissez pas s’éteindre, faute d’aliment, le feu sacré, et ne vous contentez pas de promettre au peuple l’avènement du socialisme dans le même style que les prêtres promettent à leurs adeptes les joies du paradis qu’ils ne manquent point d’ajourner au-delà du trépas. Les ennemis de la Révolution calomnient vos actes et dénigrent vos intentions mais vos amis trahissent la République par leur mutisme et leurs flagorneries plus ou moins intéressées. Souffrez donc que je me charge d’un rôle qui n’a jamais rapporté ni honneurs ni profits à ceux qui l’ont rempli consciencieusement. Certaines réformes réclament le concours du temps ; d’autres, au contraire, peuvent s’exécuter, pour ainsi dire, instantanément il suffit pour cela d’un acte de volonté ; on chasse un gouvernement parjure en quelques heures ; d’un trait de plume on supprime le budget des cultes, et il n’en coûte pas plus pour accomplir cent autres réformes analogues. Qu’attendez-vous donc ? Puisqu’à ce jour vous n’avez même pas exécuté dans son intégrité le programme qui avait servi de drapeau à l’opposition constitutionnelle de l’empire. On dirait que vous distillez avec parcimonie et goutte à goutte les mesures les plus utiles au peuple dans la crainte de chagriner trop vivement les gens de Versailles. LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE À l’exemple de tous les gouvernements qui se sont succédé en France depuis la grande Révolution, vous vous appuyez sur la souveraineté du Peuple ; mais comme eux aussi, vous évitez de vous expliquer catégoriquement sur ce sujet ; et, en réalité, l’application de ce principe se réduit, pour le Peuple, à la faculté de choisir ses maîtres. Le régime républicain, ainsi conçu, peut réjouir le cœur de tous les aspirants à une candidature quelconque mais il doit laisser et il laisse, en effet, dans une profonde indifférence la masse des électeurs, qui ne retirent pas de ce nouveau pacte social les mêmes avantages que leurs élus ; et c’est là ce qui explique l’état de torpeur dans lequel nous languissons depuis trois semaines, et qui ressemble furieusement à une seconde édition du système Trochu. Assurément, les citoyens clairvoyants ne se laisseront pas prendre au piège ; mais ils sont perdus dans la masse indécise et flottante, pour qui l’intérêt présent est tout, et qui se dégoûtera inévitablement de la Révolution, ainsi que nous l’avons déjà vu tant de fois, si on ne lui montre, dans la République, que des dangers et des privations, sans qu’elle puisse en recueillir aucun avantage. Tous les pouvoirs se sont attachés à faire consacrer leur élection par le vote populaire, et tous sont tombés parce que tous ils avaient failli à leur mission. L’origine d’un gouvernement n’en justifie pas les actes, et les révolutions successives que nous avons traversées sont la démonstration la plus éclatante de ce principe qu’il n’y a de légal que ce qui est conforme à l’intérêt commun ». L’expérience nous prouve d’ailleurs que tous les hommes, à très peu d’exceptions près qui confirment la règle, changent aussitôt qu’ils arrivent au pouvoir et détachent leur intérêt privé de l’intérêt général, et cela souvent, sans qu’ils aient eux-mêmes conscience de cette transformation. Il ne faut pas s’en étonner, et l’on aurait tort de leur en vouloir. L’homme qui s’est désaltéré n’est plus dans les mêmes dispositions de corps et d’esprit que lorsqu’il avait soif ; l’amant satisfait n’éprouve plus les mêmes transports que lorsqu’il implorait les faveurs de sa maîtresse. C’est une loi aussi puissante que celle de la gravitation, à laquelle les hommes ne sauraient se soustraire, et c’est pour cette raison que l’élection seule est impuissante à faire triompher la République, si elle n’est pas entourée d’institutions propres à assurer sa viabilité. Le moyen le plus sûr et le plus prompt d’asseoir un état de choses raisonnable ne consiste donc pas uniquement dans la nomination par le peuple de ses mandataires, mais dans la discussion et dans le vote sur les lois. Hors de là, il n’y a que chaos. L’exercice de la souveraineté doit être lui-même subordonné à certaines conditions ; car il importe que les décisions rendues par le peuple soient éclairées et ne portent point la marque de la surprise ou de l’entraînement. Le peuple a toujours le droit de revenir sur ses décisions ; et l’on ne saurait admettre qu’il pût décréter qu’un bâton n’a pas deux bouts et qu’un triangle a quatre côtés. Les questions à soumettre aux délibérations et à la sanction populaire doivent être claires comme le soleil, ne contenir aucune équivoque, être à la portée de toutes les intelligences, et ne renfermer qu’une proposition, se réduisant à la simplicité d’un axiome, comme le blanc est blanc, le noir est noir. EXEMPLES voulez-vous oui ou non ? 1° Qu’à partir d’aujourd’hui toutes les lois soient basées sur le principe de l’utilité générale au lieu d’être faites au profit exclusif de quelques hommes ou de quelques castes ? 2° Entretenir au taux de … des sénateurs ou autres fonctionnaires à l’engrais ? 3° Qu’une barrique de vin médiocre, qui coute 10 fr. de prix d’achat, paye le même impôt qu’une pièce de vin fin en coûtant ? 4° Voter une subvention de plusieurs millions pour procurer à quelques riches désœuvrés la satisfaction d’entendre chanter des opéras en italiens ? 5° Qu’il soit interdit de travailler au-dessous d’un certain prix considéré comme le minimum des plus pressants besoins ? 6° Que le droit au superflu pour quelques-uns ne soit toléré qu’autant que le droit au nécessaire aura été garanti pour tous ? 7° Que la justice soit rendue sans frai et sans perte de temps, par des arbitres et des juges élus, révocables et responsables ? 8° Que tous les fonctionnaires et agents publics soient responsables de leur gestion, dans leurs personnes et dans leurs biens ? 9° Que tous les individus qui ont provoqué, soutenu, voté la guerre injuste d’agression contre la Prusse, soient astreints à en payer les frais ? 10° Qu’il en soit de même de ceux qui après avoir poussé à cette guerre, n’ont plus voulu la soutenir à partir du jour où la Prusse a eu mis les torts de son côté, après la trahison de Sedan ? 11° Id. des vampires qui ont spéculé sur la détresse générale pendant l’investissement de Paris ? 12° Id. des généraux et intendants qui ont trahi la France, extorqué les deniers publics, volé la ration du soldat, etc., etc. Je n’ai voulu donner ici qu’un aperçu du parti que l’on pourrait tirer d’une institution qui a été consacrée du reste par la Constitution de l’an II. Notes [1]Faits relatés par Maurice Choury [2]Informations recueillies par Michel Cordillot
AUSECOURS - LE PRINCE AUBERT A DISPARU (Enfants) - du mardi 10 juillet 2018 au jeudi 30 août 2018 - Théâtre le Bout, Paris, 75009 - Toute l'info sur l'evenement
Description Infos pratiques Y aller Votre avis Description sur Le Prince Aubert a disparu Jusqu'au 5 janvier 2014, le théâtre Le Bout, connu pour sa programmation enfant très réussie, propose son spectacle Le Prince Aubert a disparu. L'histoire le Prince a perdu la mémoire et agit sous les ordres d'une très vilaine sorcière. Quant à son père, ce n'est pas mieux, il est ensorcelé ! Pour sauver le Royaume de ce grand danger, la Princesse Pervenche a besoin des enfants. Aidée des spectateurs, elle va chercher les indices qui vont permettre de sauver le royaume... Cette comédie qui fait participer les enfants les amusera beaucoup, à partir de 4 ans. Actualités Le Prince Aubert a disparu - Du 19 Octobre 2013 au 03 Novembre 2013 Vacances scolaires de Pâques zone C Chaque Mardi à 15h30, Jeudi à 11h00, Vendredi à 15h00 et Dimanche à 14h30 - Du 06 Novembre 2013 au 18 Décembre 2013 Chaque Dimanche à 14h30 - Du 21 Décembre 2013 au 05 Janvier 2014 Vacances scolaires de Pâques zone C Chaque Mardi à 15h30, Vendredi à 15h00 et Dimanche à 14h30 Infos Pratiques Afficher le numéro de téléphone Email contact Dates d'ouverture Jusqu'au 5 janvier 2014 Horaires d'ouverture Dates des représentations voir PLUS D'INFOS. Tarifs Adulte 11 €. Enfant de 3 à 12 ans 9 €. Bon à savoir Réservations des places par téléphone au 01 42 85 11 88. Ou dans les billetteries classiques Fnac, Virgin, kiosques, Grands magasins et billetteries internet. Paiements acceptés sur place chèques ou espèces. Dernière mise à jour 25/04/2022 Signaler une erreur Localisation Le Prince Aubert a disparu Adresse Théâtre Le Bout 6 rue Frochot 75009, Paris, Paris, Ile de France Cliquez ici pour voir l'itinéraire sur GoogleMap Informations accès Accès métro Pigalle, bus 67 ou 72. Donnez votre avis sur Le Prince Aubert a disparu Autres idées Spectacles - Ile de France Mouchette et les papillons - A la Folie Théâtre A la Folie Théâtre présente "Mouchette et les papillons", un spectacle pour les enfants, de 2 à 7 ans. Le jour où Mouchette croise un Papillon pour la première fois, elle n'a plus qu'une seule idée en tête En devenir un ! Le chevalier du royaume des rêves - A la Folie Théâtre A la Folie Théâtre, à Paris, présente "Le chevalier du royaume des rêves", un spectacle pour les enfants de 5 à 10 ans. Chaque soir, Merlin attend avec impatience de s’endormir. Car il a un don… Celui de ne jamais faire de cauchemars et de voyager dans ses rêves. Merlin est un enfant différent et on se moque parfois de lui...
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Lefiancé de Corinne, le détective James Bergevin, et Alex Labonté, un ami et collègue, mènent alors une investigation, au risque d’empiéter sur les plates-bandes d’un autre enquêteur, qui ne comprend rien aux dangers semés sur son parcours. » [éditeur] DRAPER, Michael (1942 -) Le Retour, Lanoraie, L’Apothéose, 2019, 282 pages.
Avis des spectateurs pour AU SECOURS ! LE PRINCE AUBERT A DISPARU ! Spectacle très amusant et adapté pour des enfants de 4 ans et plus, mais pas désagréable non plus pour les adultes. Bravo aux 3 artistes Philo - 12/06/2022 Très bon moment. Ma petite fille a beaucoup aimé et les adultes ont aussi apprécié !! Bravo MamieBa - 21/12/2021 Très bon Très convivial Mcmc - 19/03/2020 enfants captivés Ils ont vraiment aimés, captivés par la proximité des acteurs... luciefle - 11/03/2020 Drôle et bien interactif Première pièce pour mes deux filles de 5 et 6 ans, elles se sont prise au jeu et ont ri tout du long! Et nous aussi d'ailleurs ! Aurélie - 26/02/2020 Top! Inès 4 ans c’était trop bien! Maman d'Inès un peu + de 4ans spectacle réussi. Interaction parfaite avec le public. Rempli d’humour pour les petits mais aussi pour les grands. Disponibilité des comédiens pendant la représentation mais également après pour photos et petits mots gentils tout plein. On vous le conseille sans hésiter. Même l’ouvreur était sympa! ;- Inès et sa maman - 05/02/2020 Super! J?y suis allé avec ma fille de 5 ans qui a passé un excellent moment. Les comédiens ont été très sympa ! David - 09/01/2020 Le prince Aubert a disparu Tout petit théâtre pour enfants de 3 à 6 ans, et même un peu au-delà. Trois acteurs enjoués, spectacle dynamique avec ce qu'il faut d'appels à la participation des enfants. La pièce est bien construite, on rit, on se questionne, on a un peu peur. On est un peu serré, et c'est très famille. Je recommande pour ce qu'il est. PapyLoup - 28/12/2019 Un spectacle vivant Un spectacle vivant et drôle avec des comédiens qui savent maintenir l'attention des grands et des petits. Et en plus, après la pièce, ils sont encore disponibles pour échanger ou faire des photos! Mamisa - 16/11/2019 Spectacle pour les petits et les grands ! Spectacle très animé et divertissant, intégrant à merveille les interactions du jeune public au jeu des acteurs ! ..... - 10/11/2019 Très bon spectacle Spectacle de très bonne qualité Bien adapté aux enfants avec des clins d'?il pour les adultes qui ne s'ennuient pas non plus Marilyn - 06/09/2019 Première expérience au théâtre Première expérience au théâtre pour mon fils de 5ans... qui malgré la fatigue de notre séjour parisien a vraiment adoré le spectacle. Il veut maintenant découvrir les autres pièces !! Jujustras - 31/08/2019 SUPER! J'ai emmené mes petits enfants de 7 et 5 ans, ils ont été enchantés et moi aussi! ! excellents acteurs et interactivité avec le jeune public très réussie, les deux étaient "morts de rire" .... spectacle de qualité, les enfants ne sont pas pris pour des "sous spectateurs"...BRAVO!! mamido - 20/08/2019 Super spectacle pour petits et grands Nous avons passé un super moment avec ma fille de 4 ans. Elle n?a pas eu peur, a participé, a rigolé... et moi aussi ! Acteurs supers, merci pour tout ! Jpetfbajcdh - 20/08/2019 MERITE LE DETOUR ... Très belle histoire pour petits et grands … Mes petits enfants de 8 ans ont beaucoup apprécié cette intrigue plaisante et y ont bien participé ! Très bons acteurs qui méritent d'être encouragés ! N'hésitez pas à aller les voir avec vos enfants et petits enfants, ils ne seront pas déçus ! Bravo à tous ! Paulette - 02/08/2019 je recommande! très joli spectacle! très participatif avec les enfants et les parents aussi d'ailleurs, les acteurs savent réajuster leur texte en fonction des interventions, pas toujours appropriées, des enfants. nous avons tous bien ri quelque soit notre âge Mélanie - 20/06/2019 Génial On a beaucoup rit ! Houri - 01/11/2018 enfants ravis !! équipe sympas et enfants hilares !!! fred - 20/07/2018 Génial! Super spectacle de l'humour, beaucoup d'interactions avec les enfants, des acteurs géniaux et disponibles à la fin du spectacle pour échanger avec les petits et les grands! Je le recommande vivement, mes filles de 3 et 6 ans ont adoré.....et moi aussi ! Marion - 12/02/2018 Très bien Très bon spectacle avec d'excellents acteurs qui savent amuser les enfants, Mummrose - 07/12/2017 12 Newsletter Ne manquez aucun bon plan ! Avec notre newsletter hebdomadaire Les informations recueillies ci-dessus sont destinées à Ticketac afin de vous adresser notre newsletter. Vous pouvez à tout moment modifier vos préférences et vous opposer à recevoir des offres par courrier électronique en utilisant le lien de désabonnement figurant dans chaque message provenant de notre société, demander à accéder, à faire rectifier ou à faire supprimer, les informations vous concernant traitées par notre société. Pour exercer vos droits auprès de notre société, écrivez à dpo Pour en savoir plus sur vos droits, consultez notre Politique de Confidentialité.
Tarifspour Le Père Noël est enrhumé, A la Folie Théâtre - à partir de 13,5 €. Réduction jusqu’à – 18 % sur une sélection de dates.
La capitale haïtienne, frappée par une pénurie de carburant, s'enfonce dans la violence. Au moins 89 personnes ont été tuées en une semaine dans des heurts entre gangs rivaux, selon le bilan d'une ONG communiqué mercredi. Au moins 89 personnes ont été tuées en une semaine dans des affrontements entre gangs à Port-au-Prince, capitale d'Haïti où les prix s'envolent et les carences de carburant s'aggravent toujours davantage."Au moins 89 personnes ont été assassinées et 16 autres sont portées disparues", a indiqué, mercredi 13 juillet, le Réseau national de défense des droits humains dans un communiqué, précisant que le bilan partiel de ces violences fait également état de "74 blessés par balle ou à l'arme blanche".Depuis une semaine, les rafales d'armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l'aire métropolitaine deux factions de gangs s'y affrontent sans que la police, en manque d'hommes et d'équipements, n'intervienne. Familles terrées chez ellesLe long des corridors des bidonvilles qui s'y sont formés au fil des quatre dernières décennies, des milliers de familles n'ont d'autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et habitants sont victimes de balles perdues à l'intérieur même de leurs modestes logements, faits de simples tôles, mais les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessés."Nous appelons tous les belligérants à permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de Cité Soleil où se concentrent les violences, NDLR et à épargner les civils", a exhorté, mercredi, Mumuza Muhindo, chef de mission de Médecins sans Frontières."Champ de bataille"Entravée dans ses opérations d'évacuations des victimes, l'organisation humanitaire a néanmoins opéré une quinzaine de blessés par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hôpital situé à proximité de Cité Soleil."Le long de la seule route menant à Brooklyn, nous avons rencontré des cadavres en décomposition ou brûlés", a ajouté Mumuza Muhindo. "Il peut s'agir de personnes tuées lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont été abattues. C'est un vrai champ de bataille."Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l'ensemble des activités à travers la capitale car c'est à Cité Soleil que se situe le terminal pétrolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d'Haïti. À travers la capitale, les stations-services ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marché colère face à cette situation, des chauffeurs de taxi-moto ont érigé, mercredi, quantité de barricades à travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face à ce mouvement spontané, seuls les courts déplacements à moto à l'intérieur des quartiers étaient possibles, ont pu constater des journalistes de l' à de tels aléas, les habitants de la capitale peinent à organiser leurs activités quotidiennes, déjà entravées par le risque d'enlèvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Jouissant d'une très large impunité, les bandes criminelles ont amplifié leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlèvements ont été commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalé le Centre d'analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publié AFP
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Au Secours, le prince Aubert a disparu-, Princesse pervenche/ Théâtre Funambule Montmartre/Le Bout (2014/2015) -Le Songe D'une Nuit D'été -Par Farouk Bermouga (mai 2015) -Les commères- Par George Beller/Michèle Kern (2014)
LA PETITE SIRÈNE. Bien loin dans la mer, l’eau est bleue comme les feuilles des bluets, pure comme le verre le plus transparent, mais si profonde qu’il serait inutile d’y jeter l’ancre, et qu’il faudrait y entasser une quantité infinie de tours d’églises les unes sur les autres pour mesurer la distance du fond à la surface. C’est là que demeure le peuple de la mer. Mais n’allez pas croire que ce fond se compose seulement de sable blanc ; non, il y croît des plantes et des arbres bizarres, et si souples, que le moindre mouvement de l’eau les fait s’agiter comme s’ils étaient vivants. Tous les poissons, grands et petits, vont et viennent entre les branches comme les oiseaux dans l’air. À l’endroit le plus profond se trouve le château du roi de la mer, dont les murs sont de corail, les fenêtres de bel ambre jaune, et le toit de coquillages qui s’ouvrent et se ferment pour recevoir l’eau ou pour la rejeter. Chacun de ces coquillages referme des perles brillantes dont la moindre ferait honneur à la couronne d’une reine. Depuis plusieurs années le roi de la mer était veuf, et sa vieille mère dirigeait sa maison. C’était une femme spirituelle, mais si fière de son rang, qu’elle portait douze huîtres à sa queue tandis que les autres grands personnages n’en portaient que six. Elle méritait des éloges pour les soins qu’elle prodiguait à ses six petites filles, toutes princesses charmantes. Cependant la plus jeune était plus belle encore que les autres ; elle avait la peau douce et diaphane comme une feuille de rose, les yeux bleus comme un lac profond ; mais elle n’avait pas de pieds ainsi que ses sœurs, son corps se terminait par une queue de poisson. Toute la journée, les enfants jouaient dans les grandes salles du château, où des fleurs vivantes poussaient sur les murs. Lorsqu’on ouvrait les fenêtres d’ambre jaune, les poissons y entraient comme chez nous les hirondelles, et ils mangeaient dans la main des petites sirènes qui les caressaient. Devant le château était un grand jardin avec des arbres d’un bleu sombre ou d’un rouge de feu. Les fruits brillaient comme de l’or, et les fleurs, agitant sans cesse leur tige et leurs feuilles, ressemblaient à de petites flammes. Le sol se composait de sable blanc et fin, et une lueur bleue merveilleuse, qui se répandait partout, aurait fait croire qu’on était dans l’air, au milieu de l’azur du ciel, plutôt que sous la mer. Les jours de calme, on pouvait apercevoir le soleil, semblable à une petite fleur de pourpre versant la lumière de son calice. Chacune des princesses avait dans le jardin son petit terrain, qu’elle pouvait cultiver selon son bon plaisir. L’une lui donnait la forme d’une baleine, l’autre celle d’une sirène ; mais la plus jeune fit le sien rond comme le soleil, et n’y planta que des fleurs rouges comme lui. C’était une enfant bizarre, silencieuse et réfléchie. Lorsque ses sœurs jouaient avec différents objets provenant des bâtiments naufragés, elle s’amusait à parer une jolie statuette de marbre blanc, représentant un charmant petit garçon, placée sous un saule pleureur magnifique, couleur de rose, qui la couvrait d’une ombre violette. Son plus grand plaisir consistait à écouter des récits sur le monde où vivent les hommes. Toujours elle priait sa vieille grand’mère de lui parler des vaisseaux, des villes, des hommes et des animaux. Elle s’étonnait surtout que sur la terre les fleurs exhalassent un parfum qu’elles n’ont pas sous les eaux de la mer, et que les forêts y fussent vertes. Elle ne pouvait pas s’imaginer comment les poissons chantaient et sautillaient sur les arbres. La grand’mère appelait les petits oiseaux des poissons ; sans quoi elle ne se serait pas fait comprendre. Lorsque vous aurez quinze ans, dit la grand’mère, je vous donnerai la permission de monter à la surface de la mer et de vous asseoir au clair de la lune sur des rochers, pour voir passer les grands vaisseaux et faire connaissance avec les forêts et les villes. » L’année suivante, l’aînée des sœurs allait atteindre sa quinzième année, et comme il n’y avait qu’une année de différence entre chaque sœur, la plus jeune devait encore attendre cinq ans pour sortir du fond de la mer. Mais l’une promettait toujours à l’autre de lui faire le récit des merveilles qu’elle aurait vues à sa première sortie ; car leur grand’mère ne parlait jamais assez, et il y avait tant de choses qu’elles brûlaient de savoir ! La plus curieuse, c’était certes la plus jeune ; souvent, la nuit, elle se tenait auprès de la fenêtre ouverte, cherchant à percer de ses regards l’épaisseur de l’eau bleue que les poissons battaient de leurs nageoires et de leur queue. Elle aperçut en effet la lune et les étoiles, mais elles lui paraissaient toutes pâles et considérablement grossies par l’eau. Lorsque quelque nuage noir les voilait, elle savait que c’était une baleine ou un navire chargé d’hommes qui nageait au-dessus d’elle. Certes, ces hommes ne pensaient pas qu’une charmante petite sirène étendait au-dessous d’eux ses mains blanches vers la carène. Le jour vint où la princesse aînée atteignit sa quinzième année, et elle monta à la surface de la mer. À son retour, elle avait mille choses à raconter. Oh ! disait-elle, c’est délicieux de voir, étendue au clair de la lune sur un banc de sable, au milieu de la mer calme, les rivages de la grande ville où les lumières brillent comme des centaines d’étoiles ; d’entendre la musique harmonieuse, le son des cloches des églises, et tout ce bruit d’hommes et de voitures ! » Oh ! comme sa petite sœur l’écoutait attentivement ! Tous les soirs, debout à la fenêtre ouverte, regardant à travers l’énorme masse d’eau, elle rêvait à la grande ville, à son bruit et à ses lumières, et croyait entendre sonner les cloches tout près d’elle. L’année suivante, la seconde des sœurs reçut la permission de monter. Elle sortit sa tête de l’eau au moment où le soleil touchait à l’horizon, et la magnificence de ce spectacle la ravit au dernier point. Tout le ciel, disait-elle à son retour, ressemblait à de l’or, et la beauté des nuages était au-dessus de tout ce qu’on peut imaginer. Ils passaient devant moi, rouges et violets, et au milieu d’eux volait vers le soleil, comme un long voile blanc, une bande de cygnes sauvages. Moi aussi j’ai voulu nager vers le grand astre rouge ; mais tout à coup il a disparu, et la lueur rose qui teignait la surface de la mer ainsi que les nuages s’évanouit bientôt. » Puis vint le tour de la troisième sœur. C’était la plus hardie, aussi elle remonta le cours d’un large fleuve. Elle vit d’admirables collines plantées de vignes, de châteaux et de fermes situés au milieu de forêts superbes. Elle entendit le chant des oiseaux, et la chaleur du soleil la força à se plonger plusieurs fois dans l’eau pour rafraîchir sa figure. Dans une baie, elle rencontra une foule de petits êtres humains qui jouaient en se baignant. Elle voulut jouer avec eux, mais ils se sauvèrent tout effrayés, et un animal noir — c’était un chien — se mit à aboyer si terriblement qu’elle fut prise de peur et regagna promptement la pleine mer. Mais jamais elle ne put oublier les superbes forêts, les collines vertes et les gentils enfants qui savaient nager, quoiqu’ils n’eussent point de queue de poisson. La quatrième sœur, qui était moins hardie, aima mieux rester au milieu de la mer sauvage, où la vue s’étendait à plusieurs lieues, et où le ciel s’arrondissait au-dessus de l’eau comme une grande cloche de verre. Elle apercevait de loin les navires, pas plus grands que des mouettes ; les dauphins joyeux faisaient des culbutes, et les baleines colossales lançaient des jets d’eau de leurs narines. Le tour de la cinquième arriva ; son jour tomba précisément en hiver aussi vit-elle ce que les autres n’avaient pas encore pu voir. La mer avait une teinte verdâtre, et partout nageaient, avec des formes bizarres, et brillantes comme des diamants, des montagnes de glace. Chacune d’elles, disait la voyageuse, ressemble à une perle plus grosse que les tours d’église que bâtissent les hommes. » Elle s’était assise sur une des plus grandes, et tous les navigateurs se sauvaient de cet endroit où elle abandonnait sa longue chevelure au gré des vents. Le soir, un orage couvrit le ciel de nuées ; les éclairs brillèrent, le tonnerre gronda, tandis que la mer, noire et agitée, élevant les grands monceaux de glace, les faisait briller de l’éclat rouge des éclairs. Toutes les voiles furent serrées, la terreur se répandit partout ; mais elle, tranquillement assise sur sa montagne de glace, vit la foudre tomber en zigzag sur l’eau luisante. La première fois qu’une des sœurs sortait de l’eau, elle était toujours enchantée de toutes les nouvelles choses qu’elle apercevait ; mais, une fois grandie, lorsqu’elle pouvait monter à loisir, le charme disparaissait, et elle disait au bout d’un mois qu’en bas tout était bien plus gentil, et que rien ne valait son chez-soi. Souvent, le soir, les cinq sœurs, se tenant par le bras, montaient ainsi à la surface de l’eau. Elles avaient des voix enchanteresses comme nulle créature humaine, et, si par hasard quelque orage leur faisait croire qu’un navire allait sombrer, elles nageaient devant lui et entonnaient des chants magnifiques sur la beauté du fond de la mer, invitant les marins à leur rendre visite. Mais ceux-ci ne pouvaient comprendre les paroles des sirènes, et ils ne virent jamais les magnificences qu’elles célébraient ; car, aussitôt le navire englouti, les hommes se noyaient, et leurs cadavres seuls arrivaient au château du roi de la mer. Pendant l’absence de ses cinq sœurs, la plus jeune, restée seule auprès de la fenêtre, les suivait du regard et avait envie de pleurer. Mais une sirène n’a point de larmes, et son cœur en souffre davantage. Oh ! si j’avais quinze ans ! disait-elle, je sens déjà combien j’aimerais le monde d’en haut et les hommes qui l’habitent. » Le jour vint où elle eut quinze ans. Tu vas partir, lui dit sa grand’mère, la vieille reine douairière viens que je fasse ta toilette comme à tes sœurs. » Et elle posa sur ses cheveux une couronne de lis blancs dont chaque feuille était la moitié d’une perle ; puis elle fit attacher à la queue de la princesse huit grandes huîtres pour désigner, son rang élevé. Comme elles me font mal ! dit la petite sirène. — Si l’on veut être bien habillée, il faut souffrir un peu, » répliqua la vieille reine. Cependant la jeune fille aurait volontiers rejeté tout ce luxe et la lourde couronne qui pesait sur sa tête. Les fleurs rouges de son jardin lui allaient beaucoup mieux ; mais elle n’osa pas faire d’observations. Adieu ! » dit-elle ; et, légère comme une bulle de savon, elle traversa l’eau. Lorsque sa tête apparut à la surface de la mer, le soleil venait de se coucher ; mais les nuages brillaient encore comme des roses et de l’or, et l’étoile du soir étincelait au milieu du ciel. L’air était doux et frais, la mer paisible. Près de la petite sirène se trouvait un navire à trois mâts ; il n’avait qu’une voile dehors, à cause du calme, et les matelots étaient assis sur les vergues et sur les cordages. La musique et les chants y résonnaient sans cesse, et à l’approche de la nuit on alluma cent lanternes de diverses couleurs suspendues aux cordages on aurait cru voir les pavillons de toutes les nations. La petite sirène nagea jusqu’à la fenêtre de la grande chambre, et, chaque fois que l’eau la soulevait, elle apercevait à travers les vitres transparentes une quantité d’hommes magnifiquement habillés. Le plus beau d’entre eux était un jeune prince aux grands cheveux noirs, âgé d’environ seize ans, et c’était pour célébrer sa fête que tous ces préparatifs avaient lieu. Les matelots dansaient sur le pont, et lorsque le jeune prince s’y montra, cent fusées s’élevèrent dans les airs, répandant une lumière comme celle du jour. La petite sirène eut peur et s’enfonça dans l’eau ; mais bientôt elle reparut, et alors toutes les étoiles du ciel semblèrent pleuvoir sur elle. Jamais elle n’avait vu un pareil feu d’artifice ; de grands soleils tournaient, des poissons de feu fendaient l’air, et toute la mer, pure et calme, brillait. Sur le navire on pouvait voir chaque petit cordage, et encore mieux les hommes. Oh ! que le jeune prince était beau ! Il serrait la main à tout le monde, parlait et souriait à chacun tandis que la musique envoyait dans la nuit ses sons harmonieux. Il était tard, mais la petite sirène ne put se lasser d’admirer le vaisseau et le beau prince. Les lanternes ne brillaient plus et les coups de canon avaient cessé ; toutes les voiles furent successivement déployées et le vaisseau s’avança rapidement sur l’eau. La princesse le suivit, sans détourner un instant ses regards de la fenêtre. Mais bientôt la mer commença à s’agiter ; les vagues grossissaient, et de grands nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel. Dans le lointain brillaient les éclairs, un orage terrible se préparait. Le vaisseau se balançait sur la mer impétueuse, dans une marche rapide. Les vagues, se dressant comme de hautes montagnes, tantôt le faisaient rouler entre elles comme un cygne, tantôt l’élevaient sur leur cime. La petite sirène se plut d’abord à ce voyage accidenté ; mais, lorsque le vaisseau, subissant de violentes secousses, commença à craquer, lorsque tout à coup le mât se brisa comme un jonc, et que le vaisseau se pencha d’un côté tandis que l’eau pénétrait dans la cale, alors elle comprit le danger, et elle dut prendre garde elle-même aux poutres et aux débris qui se détachaient du bâtiment. Par moments il se faisait une telle obscurité, qu’elle ne distinguait absolument rien ; d’autres fois, les éclairs lui rendaient visibles les moindres détails de cette scène. L’agitation était à son comble sur le navire ; encore une secousse ! il se fendit tout à fait, et elle vit le jeune prince s’engloutir dans la mer profonde. Transportée de joie, elle crut qu’il allait descendre dans sa demeure ; mais elle se rappela que les hommes ne peuvent vivre dans l’eau, et que par conséquent il arriverait mort au château de son père. Alors, pour le sauver, elle traversa à la nage les poutres et les planches éparses sur la mer, au risque de se faire écraser, plongea profondément sous l’eau à plusieurs reprises, et ainsi elle arriva jusqu’au jeune prince, au moment où ses forces commençaient à l’abandonner et où il fermait déjà les yeux, près de mourir. La petite sirène le saisit, soutint sa tête au-dessus de l’eau, puis s’abandonna avec lui au caprice des vagues. Le lendemain matin, le beau temps était revenu, mais il ne restait plus rien du vaisseau. Un soleil rouge, aux rayons pénétrants, semblait rappeler la vie sur les joues du prince ; mais ses yeux restaient toujours fermés. La sirène déposa un baiser sur son front et releva ses cheveux mouillés. Elle lui trouva une ressemblance avec la statue de marbre de son petit jardin, et fit des vœux pour son salut. Elle passa devant la terre ferme, couverte de hautes montagnes bleues à la cime desquelles brillait la neige blanche. Au pied de la côte, au milieu d’une superbe forêt verte, s’étendait un village avec une église ou un couvent. En dehors des portes s’élevaient de grands palmiers, et dans les jardins croissaient des orangers et des citronniers ; non loin de cet endroit, la mer formait un petit golfe, s’allongeant jusqu’à un rocher couvert d’un sable fin et blanc. C’est là que la sirène déposa le prince, ayant soin de lui tenir la tête haute et de la présenter aux rayons du soleil. Bientôt les cloches de l’église commencèrent à sonner, et une quantité de jeunes filles apparurent dans un des jardins. La petite sirène s’éloigna en nageant, et se cacha derrière quelques grosses pierres pour observer ce qui arriverait au pauvre prince. Quelques moments après, une des jeunes filles vint à passer devant lui ; d’abord, elle parut s’effrayer, mais, se remettant aussitôt, elle courut chercher d’autres personnes qui prodiguèrent au prince toute espèce de soins. La sirène le vit reprendre ses sens et sourire à tous ceux qui l’entouraient ; à elle seule il ne sourit pas, ignorant qui l’avait sauvé. Aussi, lorsqu’elle le vit conduire dans une grande maison, elle plongea tristement et retourna au château de son père. Elle avait toujours été silencieuse et réfléchie ; à partir de ce jour, elle le devint encore davantage. Ses sœurs la questionnèrent sur ce qu’elle avait vu là-haut, mais elle ne raconta rien. Plus d’une fois, le soir et le matin, elle retourna à l’endroit où elle avait laissé le prince. Elle vit mûrir les fruits du jardin, elle vit fondre la neige sur les hautes montagnes, mais elle ne vit pas le prince ; et elle retournait toujours plus triste au fond de la mer. Là, sa seule consolation était de s’asseoir dans son petit jardin et d’entourer de ses bras la jolie statuette de marbre qui ressemblait au prince, tandis que ses fleurs négligées, oubliées, s’allongeaient dans les allées comme dans un lieu sauvage, entrelaçaient leurs longues tiges dans les branches des arbres, et formaient ainsi des voûtes épaisses qui obstruaient la lumière. Enfin cette existence lui devint insupportable ; elle confia tout à une de ses sœurs, qui le raconta aussitôt aux autres, mais à elles seules et à quelques autres sirènes qui ne le répétèrent qu’à leurs amies intimes. Il se trouva qu’une de ces dernières, ayant vu aussi la fête célébrée sur le vaisseau, connaissait le prince et savait l’endroit où était situé son royaume. Viens, petite sœur, » dirent les autres princesses ; et, s’entrelaçant les bras sur les épaules, elles s’élevèrent en file sur la mer devant le château du prince. Ce château était construit de pierres jaunes et luisantes ; de grands escaliers de marbre conduisaient à l’intérieur et au jardin ; plusieurs dômes dorés brillaient sur le toit, et entre les colonnes des galeries se trouvaient des statues de marbre qui paraissaient vivantes. Les salles, magnifiques, étaient ornées de rideaux et de tapis incomparables, et les murs couverts de grandes peintures. Dans le grand salon, le soleil réchauffait, à travers un plafond de cristal, les plantes les plus rares, qui poussaient dans un grand bassin au-dessous de plusieurs jets d’eau. Dès lors, la petite sirène revint souvent à cet endroit, la nuit comme le jour ; elle s’approchait de la côte, et osait même s’asseoir sous le grand balcon de marbre qui projetait son ombre bien avant sur les eaux. De là, elle voyait au clair de la lune le jeune prince, qui se croyait seul ; souvent, au son de la musique, il passa devant elle dans un riche bateau pavoisé, et ceux qui apercevaient son voile blanc dans les roseaux verts la prenaient pour un cygne ouvrant ses ailes. Elle entendait aussi les pêcheurs dire beaucoup de bien du jeune prince, et alors elle se réjouissait de lui avoir sauvé la vie, quoiqu’il l’ignorât complètement. Son affection pour les hommes croissait de jour en jour, de jour en jour aussi elle désirait davantage s’élever jusqu’à eux. Leur monde lui semblait bien plus vaste que le sien ; ils savaient franchir la mer avec des navires, grimper sur les hautes montagnes au delà des nues ; ils jouissaient d’immenses forêts et de champs verdoyants. Ses sœurs ne pouvant satisfaire toute sa curiosité, elle questionna sa vieille grand’mère, qui connaissait bien le monde plus élevé, celui qu’elle appelait à juste titre les pays au-dessus de la mer. Si les hommes ne se noient pas, demanda la jeune princesse, est-ce qu’ils vivent éternellement ? Ne meurent-ils pas comme nous ? — Sans doute, répondit la vieille, ils meurent, et leur existence est même plus courte que la nôtre. Nous autres, nous vivons quelquefois trois cents ans ; puis, cessant d’exister, nous nous transformons en écume, car au fond de la mer ne se trouvent point de tombes pour recevoir les corps inanimés. Notre âme n’est pas immortelle ; avec la mort tout est fini. Nous sommes comme les roseaux verts une fois coupés, ils ne verdissent plus jamais ! Les hommes, au contraire, possèdent une âme qui vit éternellement, qui vit après que leur corps s’est changé en poussière ; cette âme monte à travers la subtilité de l’air jusqu’aux étoiles qui brillent, et, de même que nous nous élevons du fond des eaux pour voir le pays des hommes, ainsi eux s’élèvent à de délicieux endroits, immenses, inaccessibles aux peuples de la mer. — Mais pourquoi n’avons-nous pas aussi une âme immortelle ? dit la petite sirène affligée ; je donnerais volontiers les centaines d’années qui me restent à vivre pour être homme, ne fût-ce qu’un jour, et participer ensuite au monde céleste. — Ne pense pas à de pareilles sottises, répliqua la vieille ; nous sommes bien plus heureux ici en bas que les hommes là-haut. — Il faut donc un jour que je meure ; je ne serai plus qu’un peu d’écume ; pour moi plus de murmure des vagues, plus de fleurs, plus de soleil ! N’est-il donc aucun moyen pour moi d’acquérir une âme immortelle ? — Un seul, mais à peu près impossible. Il faudrait qu’un homme conçût pour toi un amour infini, que tu lui devinsses plus chère que son père et sa mère. Alors, attaché à toi de toute son âme et de tout son cœur, s’il faisait unir par un prêtre sa main droite à la tienne en promettant une fidélité éternelle, son âme se communiquerait à ton corps, et tu serais admise au bonheur des hommes. Mais jamais une telle chose ne pourra se faire ! Ce qui passe ici dans la mer pour la plus grande beauté, ta queue de poisson, ils la trouvent détestable sur la terre. Pauvres hommes ! Pour être beaux, ils s’imaginent qu’il leur faut deux supports grossiers, qu’ils appellent jambes ! » La petite sirène soupira tristement en regardant sa queue de poisson. Soyons gaies ! dit la vieille, sautons et amusons-nous le plus possible pendant les trois cents années de notre existence ; c’est, ma foi, un laps de temps assez gentil, nous nous reposerons d’autant mieux après. Ce soir il y a bal à la cour. » On ne peut se faire une idée sur la terre d’une pareille magnificence. La grande salle de danse tout entière n’était que de cristal ; des milliers de coquillages énormes, rangés de chaque côté, éclairaient la salle d’une lumière bleuâtre, qui, à travers les murs transparents, illuminait aussi la mer au dehors. On y voyait nager d’innombrables poissons, grands et petits, couverts d’écailles luisantes comme de la pourpre, de l’or et de l’argent. Au milieu de la salle coulait une large rivière sur laquelle dansaient les dauphins et les sirènes, au son de leur propre voix, qui était superbe. La petite sirène fut celle qui chanta le mieux, et on l’applaudit si fort, que pendant un instant la satisfaction lui fit oublier les merveilles de la terre. Mais bientôt elle reprit ses anciens chagrins, pensant au beau prince et à son âme immortelle. Elle quitta le chant et les rires, sortit tout doucement du château, et s’assit dans son petit jardin. Là, elle entendit le son des cors qui pénétrait l’eau. Le voilà qui passe, celui que j’aime de tout mon cœur et de toute mon âme, celui qui occupe toutes mes pensées, à qui je voudrais confier le bonheur de ma vie ! Je risquerais tout pour lui et pour gagner une âme immortelle. Pendant que mes sœurs dansent dans le château de mon père, je vais aller trouver la sorcière de la mer, que j’ai tant eue en horreur jusqu’à ce jour. Elle pourra peut-être me donner des conseils et me venir en aide. » Et la petite sirène, sortant de son jardin, se dirigea vers les tourbillons mugissants derrière lesquels demeurait la sorcière. Jamais elle n’avait suivi ce chemin. Pas une fleur ni un brin d’herbe n’y poussait. Le fond, de sable gris et nu, s’étendait jusqu’à l’endroit où l’eau, comme des meules de moulin, tournait rapidement sur elle-même, engloutissant tout ce qu’elle pouvait attraper. La princesse se vit obligée de traverser ces terribles tourbillons pour arriver aux domaines de la sorcière, dont la maison s’élevait au milieu d’une forêt étrange. Tous les arbres et tous les buissons n’étaient que des polypes, moitié animaux, moitié plantes, pareils à des serpents à cent têtes sortant de terre. Les branches étaient des bras longs et gluants, terminés par des doigts en forme de vers, et qui remuaient continuellement. Ces bras s’enlaçaient sur tout ce qu’ils pouvaient saisir, et ne le lâchaient plus. La petite sirène, prise de frayeur, aurait voulu s’en retourner ; mais en pensant au prince et à l’âme de l’homme, elle s’arma de tout son courage. Elle attacha autour de sa tête sa longue chevelure flottante, pour que les polypes ne pussent la saisir, croisa ses bras sur sa poitrine, et nagea ainsi, rapide comme un poisson, parmi ces vilaines créatures dont chacune serrait comme avec des liens de fer quelque chose entre ses bras, soit des squelettes blancs de naufragés, soit des rames, soit des caisses ou des carcasses d’animaux. Pour comble d’effroi, la princesse en vit une qui enlaçait une petite sirène étouffée. Enfin elle arriva à une grande place dans la forêt, où de gros serpents de mer se roulaient en montrant leur hideux ventre jaunâtre. Au milieu de cette place se trouvait la maison de la sorcière, construite avec les os des naufragés, et où la sorcière, assise sur une grosse pierre, donnait à manger à un crapaud dans sa main, comme les hommes font manger du sucre aux petits canaris. Elle appelait les affreux serpents ses petits poulets, et se plaisait à les faire rouler sur sa grosse poitrine spongieuse. Je sais ce que tu veux, s’écria-t-elle en apercevant la princesse ; tes désirs sont stupides ; néanmoins je m’y prêterai, car je sais qu’ils te porteront malheur. Tu veux te débarrasser de ta queue de poisson, et la remplacer par deux de ces pièces avec lesquelles marchent les hommes, afin que le prince s’amourache de toi, t’épouse et te donne une âme immortelle. » À ces mots elle éclata d’un rire épouvantable, qui fit tomber à terre le crapaud et les serpents. Enfin tu as bien fait de venir ; demain, au lever du soleil, c’eût été trop tard, et il t’aurait fallu attendre encore une année. Je vais te préparer un élixir que tu emporteras à terre avant le point du jour. Assieds-toi sur la côte, et bois-le. Aussitôt ta queue se rétrécira et se partagera en ce que les hommes appellent deux belles jambes. Mais je te préviens que cela te fera souffrir comme si l’on te coupait avec une épée tranchante. Tout le monde admirera ta beauté, tu conserveras ta marche légère et gracieuse, mais chacun de tes pas te causera autant de douleur que si tu marchais sur des pointes d’épingle, et fera couler ton sang. Si tu veux endurer toutes ces souffrances, je consens à t’aider. — Je les supporterai ! dit la sirène d’une voix tremblante, en pensant au prince et à l’âme immortelle. — Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache pas à toi de tout son cœur et de toute son âme, ou s’il ne veut pas faire bénir votre union par un prêtre, tu n’auras jamais une âme immortelle. Le jour où il épousera une autre femme, ton cœur se brisera, et tu ne seras plus qu’un peu d’écume sur la cime des vagues. — J’y consens, dit la princesse, pâle comme la mort. — En ce cas, poursuivit la sorcière, il faut aussi que tu me payes ; et je ne demande pas peu de chose. Ta voix est la plus belle parmi celles du fond de la mer, tu penses avec elle enchanter le prince, mais c’est précisément ta voix que j’exige en payement. Je veux ce que tu as de plus beau en échange de mon précieux élixir ; car, pour le rendre bien efficace, je dois y verser mon propre sang. — Mais si tu prends ma voix, demanda la petite sirène, que me restera-t-il ? — Ta charmante figure, répondit la sorcière, ta marche légère et gracieuse, et tes yeux expressifs cela suffit pour entortiller le cœur d’un homme. Allons ! du courage ! Tire ta langue, que je la coupe, puis je te donnerai l’élixir. — Soit ! » répondit la princesse, et la sorcière lui coupa la langue. La pauvre enfant resta muette. Là-dessus, la sorcière mit son chaudron sur le feu pour faire bouillir la boisson magique. La propreté est une bonne chose, » dit-elle en prenant un paquet de vipères pour nettoyer le chaudron. Puis, se faisant une entaille dans la poitrine, elle laissa couler son sang noir dans le chaudron. Une vapeur épaisse en sortit, formant des figures bizarres, affreuses. À chaque instant, la vieille ajoutait un nouvel ingrédient, et, lorsque le mélange bouillit à gros bouillons, il rendit un son pareil aux gémissements du crocodile. L’élixir, une fois préparé, ressemblait à de l’eau claire. Le voici, dit la sorcière, après l’avoir versé dans une fiole. Si les polypes voulaient te saisir, quand tu t’en retourneras par ma forêt, tu n’as qu’à leur jeter une goutte de cette boisson, et ils éclateront en mille morceaux. » Ce conseil était inutile ; car les polypes, en apercevant l’élixir qui luisait dans la main de la princesse comme une étoile, reculèrent effrayés devant elle. Ainsi elle traversa la forêt et les tourbillons mugissants. Quand elle arriva au château de son père, les lumières de la grande salle de danse étaient éteintes ; tout le monde dormait sans doute, mais elle n’osa pas entrer. Elle ne pouvait plus leur parler, et bientôt elle allait les quitter pour jamais. Il lui semblait que son cœur se brisait de chagrin. Elle se glissa ensuite dans le jardin, cueillit une fleur de chaque parterre de ses sœurs, envoya du bout des doigts mille baisers au château, et monta à la surface de la mer. Le soleil ne s’était pas encore levé lorsqu’elle vit le château du prince. Elle s’assit sur la côte et but l’élixir ; ce fut comme si une épée affilée lui traversait le corps ; elle s’évanouit et resta comme morte. Le soleil brillait déjà sur la mer lorsqu’elle se réveilla, éprouvant une douleur cuisante. Mais en face d’elle était le beau prince, qui attachait sur elle ses yeux noirs. La petite sirène baissa les siens, et alors elle vit que sa queue de poisson avait disparu, et que deux jambes blanches et gracieuses la remplaçaient. Le prince lui demanda qui elle était et d’où elle venait ; elle le regarda d’un air doux et affligé, sans pouvoir dire un mot. Puis le jeune homme la prit par la main et la conduisit au château. Chaque pas, comme avait dit la sorcière, lui causait des douleurs atroces ; cependant, au bras du prince, elle monta l’escalier de marbre, légère comme une bulle de savon, et tout le monde admira sa marche gracieuse. On la revêtit de soie et de mousseline, sans pouvoir assez admirer sa beauté ; mais elle restait toujours muette. Des esclaves, habillées de soie et d’or, chantaient devant le prince les exploits de ses ancêtres ; elles chantaient bien, et le prince les applaudissait en souriant à la jeune fille. S’il savait, pensa-t-elle, que pour lui j’ai sacrifié une voix plus belle encore ! » Après le chant, les esclaves exécutèrent une danse gracieuse au son d’une musique charmante. Mais lorsque la petite sirène se mit à danser, élevant ses bras blancs et se tenant sur la pointe des pieds, sans toucher presque le plancher, tandis que ses yeux parlaient au cœur mieux que le chant des esclaves, tous furent ravis en extase ; le prince s’écria qu’elle ne le quitterait jamais, et lui permit de dormir à sa porte sur un coussin de velours. Tout le monde ignorait les souffrances qu’elle avait endurées en dansant. Le lendemain, le prince lui donna un costume d’amazone pour qu’elle le suivît à cheval. Ils traversèrent ainsi les forêts parfumées et gravirent les hautes montagnes ; la princesse, tout en riant, sentait saigner ses pieds. La nuit, lorsque les autres dormaient, elle descendit secrètement l’escalier de marbre et se rendit à la côte pour rafraîchir ses pieds brûlants dans l’eau froide de la mer, et le souvenir de sa patrie revint à son esprit. Une nuit, elle aperçut ses sœurs se tenant par la main ; elles chantaient si tristement en nageant, que la petite sirène ne put s’empêcher de leur faire signe. L’ayant reconnue, elles lui racontèrent combien elle leur avait causé de chagrin. Toutes les nuits elles revinrent, et une fois elles amenèrent aussi la vieille grand’mère, qui depuis nombre d’années n’avait pas mis la tête hors de l’eau, et le roi de la mer avec sa couronne de corail. Tous les deux étendirent leurs mains vers leur fille ; mais ils n’osèrent pas, comme ses sœurs, s’approcher de la côte. Tous les jours le prince l’aimait de plus en plus, mais il l’aimait comme on aime une enfant bonne et gentille, sans avoir l’idée d’en faire sa femme. Cependant, pour qu’elle eût une âme immortelle et qu’elle ne devînt pas un jour un peu d’écume, il fallait que le prince épousât la sirène. Ne m’aimes-tu pas mieux que toutes les autres ? voilà ce que semblaient dire les yeux de la pauvre petite lorsque, la prenant dans ses bras, il déposait un baiser sur son beau front. — Certainement, répondit le prince, car tu as meilleur cœur que toutes les autres ; tu m’es plus dévouée, et tu ressembles à une jeune fille que j’ai vue un jour, mais que sans doute je ne reverrai jamais. Me trouvant sur un navire, qui fit naufrage, je fus poussé à terre par les vagues, près d’un couvent habité par plusieurs jeunes filles. La plus jeune d’entre elles me trouva sur la côte et me sauva la vie, mais je ne la vis que deux fois. Jamais, dans le monde, je ne pourrai aimer une autre qu’elle ; eh bien ! tu lui ressembles, quelquefois même tu remplaces son image dans mon âme. — Hélas ! pensa la petite sirène, il ignore que c’est moi qui l’ai porté à travers les flots jusqu’au couvent pour le sauver. Il en aime une autre ! Cependant cette jeune fille est enfermée dans un couvent, elle ne sort jamais ; peut-être l’oubliera-t-il pour moi, pour moi qui l’aimerai et lui serai dévouée toute ma vie. » Le prince va épouser la charmante fille du roi voisin, dit-on un jour ; il équipe un superbe navire sous prétexte de rendre seulement visite au roi, mais la vérité est qu’il va épouser sa fille. » Cela fit sourire la sirène, qui savait mieux que personne les pensées du prince, car il lui avait dit Puisque mes parents l’exigent, j’irai voir la belle princesse, mais jamais ils ne me forceront à la ramener pour en faire ma femme. Je ne puis l’aimer ; elle ne ressemble pas, comme toi, à la jeune fille du couvent, et je préférerais t’épouser, toi, pauvre enfant trouvée, aux yeux si expressifs, malgré ton éternel silence. » Le prince partit. En parlant ainsi, il avait déposé un baiser sur sa longue chevelure. J’espère que tu ne crains pas la mer, mon enfant, » lui dit-il sur le navire qui les emportait. Puis il lui parla des tempêtes et de la mer en fureur, des étranges poissons et de tout ce que les plongeurs trouvent au fond des eaux. Ces discours la faisaient sourire, car elle connaissait le fond de la mer mieux que personne assurément. Au clair de la lune, lorsque les autres dormaient, assise sur le bord du vaisseau, elle plongeait ses regards dans la transparence de l’eau, et croyait apercevoir le château de son père, et sa vieille grand’mère les yeux fixés sur la carène. Une nuit, ses sœurs lui apparurent ; elles la regardaient tristement et se tordaient les mains. La petite les appela par des signes, et s’efforça de leur faire entendre que tout allait bien ; mais au même instant le mousse s’approcha, et elles disparurent en laissant croire au petit marin qu’il n’avait vu que l’écume de la mer. Le lendemain, le navire entra dans le port de la ville où résidait le roi voisin. Toutes les cloches sonnèrent, la musique retentit du haut des tours, et les soldats se rangèrent sous leurs drapeaux flottants. Tous les jours ce n’étaient que fêtes, bals, soirées ; mais la princesse n’était pas encore arrivée du couvent, où elle avait reçu une brillante éducation. La petite sirène était bien curieuse de voir sa beauté elle eut enfin cette satisfaction. Elle dut reconnaître que jamais elle n’avait vu une si belle figure, une peau si blanche et de grands yeux noirs si séduisants. C’est toi ! s’écria le prince en l’apercevant, c’est toi qui m’as sauvé la vie sur la côte ! » Et il serra dans ses bras sa fiancée rougissante, C’est trop de bonheur ! continua-t-il en se tournant vers la petite sirène. Mes vœux les plus ardents sont accomplis ! Tu partageras ma félicité, car tu m’aimes mieux que tous les autres. » L’enfant de la mer baisa la main du prince, bien qu’elle se sentît le cœur brisé. Le jour de la noce de celui qu’elle aimait, elle devait mourir et se changer en écume. La joie régnait partout ; des hérauts annoncèrent les fiançailles dans toutes les rues au son des trompettes. Dans la grande église, une huile parfumée brûlait dans des lampes d’argent, les prêtres agitaient les encensoirs ; les deux fiancés se donnèrent la main et reçurent la bénédiction de l’évêque. Habillée de soie et d’or, la petite sirène assistait à la cérémonie ; mais elle ne pensait qu’à sa mort prochaine et à tout ce qu’elle avait perdu dans ce monde. Le même soir, les deux jeunes époux s’embarquèrent au bruit des salves d’artillerie. Tous les pavillons flottaient, au milieu du vaisseau se dressait une tente royale d’or et de pourpre, où l’on avait préparé un magnifique lit de repos. Les voiles s’enflèrent, et le vaisseau glissa légèrement sur la mer limpide. À l’approche de la nuit, on alluma des lampes de diverses couleurs, et les marins se mirent à danser joyeusement sur le pont. La petite sirène se rappela alors la soirée où, pour la première fois, elle avait vu le monde des hommes. Elle se mêla à la danse, légère comme une hirondelle, et elle se fit admirer comme un être surhumain. Mais il est impossible d’exprimer ce qui se passait dans son cœur ; au milieu de la danse elle pensait à celui pour qui elle avait quitté sa famille et sa patrie, sacrifié sa voix merveilleuse et subi des tourments inouïs. Cette nuit était la dernière où elle respirait le même air que lui, où elle pouvait regarder la mer profonde et le ciel étoilé. Une nuit éternelle, une nuit sans rêve l’attendait, puisqu’elle n’avait pas une âme immortelle. Jusqu’à minuit la joie et la gaieté régnèrent autour d’elle ; elle-même riait et dansait, la mort dans le cœur. Enfin le prince et la princesse se retirèrent dans leur tente tout devint silencieux, et le pilote resta seul debout devant le gouvernail. La petite sirène, appuyée sur ses bras blancs au bord du navire, regardait vers l’orient, du côté de l’aurore ; elle savait que le premier rayon du soleil allait la tuer. Soudain ses sœurs sortirent de la mer, aussi pâles qu’elle-même ; leur longue chevelure ne flottait plus au vent, on l’avait coupée. Nous l’avons donnée à la sorcière, dirent-elles, pour qu’elle te vienne en aide et te sauve de la mort. Elle nous a donné un couteau bien affilé que voici. Avant le lever du soleil, il faut que tu l’enfonces dans le cœur du prince, et, lorsque son sang encore chaud tombera sur tes pieds, ils se joindront et se changeront en une queue de poisson. Tu redeviendras sirène ; tu pourras redescendre dans l’eau près de nous, et ce n’est qu’à l’âge de trois cents ans que tu disparaîtras en écume. Mais dépêche-toi ! car avant le lever du soleil, il faut que l’un de vous deux meure. Tue-le, et reviens ! Vois-tu cette raie rouge à l’horizon ? Dans quelques minutes le soleil paraîtra, et tout sera fini pour toi ! » Puis, poussant un profond soupir, elles s’enfoncèrent dans les vagues. La petite sirène écarta le rideau de la tente, et elle vit la jeune femme endormie, la tête appuyée sur la poitrine du prince. Elle s’approcha d’eux, s’inclina, et déposa un baiser sur le front de celui qu’elle avait tant aimé. Ensuite elle tourna ses regards vers l’aurore, qui luisait de plus en plus regarda alternativement le couteau tranchant et le prince qui prononçait en rêvant le nom de son épouse, leva l’arme d’une main tremblante, et… la lança loin dans les vagues. Là où tomba le couteau, des gouttes de sang semblèrent rejaillir de l’eau. La sirène jeta encore un regard sur le prince, et se précipita dans la mer, où elle sentit son corps se dissoudre en écume. En ce moment, le soleil sortit des flots ; ses rayons doux et bienfaisants tombaient sur l’écume froide, et la petite sirène ne se sentait pas morte ; elle vit le soleil brillant, les nuages de pourpre, et au-dessus d’elle flottaient mille créatures transparentes et célestes. Leurs voix formaient une mélodie ravissante, mais si subtile, que nulle oreille humaine ne pouvait l’entendre, comme nul œil humain ne pouvait voir ces créatures. L’enfant de la mer s’aperçut qu’elle avait un corps semblable aux leurs, et qui se dégageait peu à peu de l’écume. Où suis-je ? demanda-t-elle avec une voix dont aucune musique ne peut donner l’idée. — Chez les filles de l’air, répondirent les autres. La sirène n’a point d’âme immortelle, et elle ne peut en acquérir une que par l’amour d’un homme ; sa vie éternelle dépend d’un pouvoir étranger. Comme la sirène, les filles de l’air n’ont pas une âme immortelle, mais elles peuvent en gagner une par leurs bonnes actions. Nous volons dans les pays chauds, où l’air pestilentiel tue les hommes, pour y ramener la fraîcheur ; nous répandons dans l’atmosphère le parfum des fleurs ; partout où nous passons, nous apportons des secours et nous ramenons la santé. Lorsque nous avons fait le bien pendant trois cents ans, nous recevons une âme immortelle, afin de participer à l’éternelle félicité des hommes. Pauvre petite sirène, tu as fait de tout ton cœur les mêmes efforts que nous ; comme nous tu as souffert, et, sortie victorieuse de tes épreuves, tu t’es élevée jusqu’au monde des esprits de l’air, où il ne dépend que de toi de gagner une âme immortelle par tes bonnes actions. » Et la petite sirène, élevant ses bras vers le ciel, versa des larmes pour la première fois. Les accents de la gaieté se firent entendre de nouveau sur le navire ; mais elle vit le prince et sa belle épouse regarder fixement avec mélancolie l’écume bouillonnante, comme s’ils savaient qu’elle s’était précipitée dans les flots. Invisible, elle embrassa la femme du prince, jeta un sourire à l’époux, puis monta avec les autres enfants de l’air sur un nuage rose qui s’éleva dans le ciel.Ausecours ! le prince aubert a disparu ! du jeudi 25 août 2022 au samedi 27 août 2022 Réduction Tarif Moins de 12 ans Pour être informé des prochaines dates
Qui retrouvera le Prince Aubert ? Au fil du spectacle, les indices sont donnés, tantôt aux enfants, tantôt à la Princesse policière. Il ne reste qu’à recoller les morceaux. Humour et suspense sont au rendez-vous de cette histoire interactive, palpitante pour les enfants et hilarante pour les grands. Le Prince Aubert a été fait prisonnier par Madame Moche. Celle-ci projette à présent d’empoisonner le Roi. Tout le Royaume est en danger. Le temps est compté… La Princesse Pervenche, sorte de Fantômette en herbe, va-t-elle deviner le complot qui se trame et découvrir à temps le vrai visage de Madame Moche ? Vrai garçon manqué, la Princesse détective plaît autant aux filles qu’aux garçons. Les personnages de la méchante et du prince sont, eux, particulièrement ridicules et comiques. Une vraie intrigue policière, pendant laquelle les enfants vont saisir les indices au fur et à mesure avec, en général, une longueur d’avance sur la jeune héroïne ! Cette comédie qui en est à sa 6ème année de succès, entraîne les enfants dans une aventure pleine de rires et de rebondissements. C’est aussi un petit bijou d’humour pour les parents qui ne s’ennuient jamais. Fous rires garantis ! Du même auteur voir également à Paris La Princesse au petit pois dans la tête », la Princesse Rose et le retour de l’Ogre », Toutankhamon et le scarabée d’or », Pierre et la Princesse ensorcelée » Comédie à 3 comédiens pour toute la famille à partir de 4 ans.
AUSECOURS, LE PRINCE AUBERT A DISPARU: l’enquête policière hilarante pour les tout-petits 10ème année de succès non-stop pour cette pièce très très drôle. Enquête policière à laquelle les enfants participent totalement.
Manifestation contre la hausse des prix à Port-au-Prince, en Haïti, le 13 juillet 2022 Pierrin "Au moins 89 personnes ont été assassinées et 16 autres sont portées disparues", a indiqué le Réseau national de défense des droits humains dans un communiqué, précisant que le bilan partiel de ces violences fait également état de "74 blessés par balle ou à l'arme blanche". Depuis jeudi, les rafales d'armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l'aire métropolitaine deux factions de gangs s'y affrontent sans que la police, en manque d'hommes et d'équipements, n'intervienne. Le long des corridors des bidonvilles qui s'y sont formés au fil des quatre dernières décennies, des milliers de familles n'ont d'autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Certains habitants sont victimes de balles perdues à l'intérieur même de leurs modestes logements, faits de simples tôles, mais les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessés. "Nous appelons tous les belligérants à permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de Cité Soleil où se concentrent les violences, NDLR et à épargner les civils", a exhorté mercredi Mumuza Muhindo, chef de mission de Médecins sans Frontières. - "Champ de bataille" - Entravée dans ses opérations d'évacuations des victimes, l'organisation humanitaire a néanmoins opéré une quinzaine de blessés par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hôpital situé à proximité de Cité Soleil. "Le long de la seule route menant à Brooklyn, nous avons rencontré des cadavres en décomposition ou brûlés", a ajouté Mumuza Muhindo. "Il peut s'agir de personnes tuées lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont été abattues. C'est un vrai champ de bataille". Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l'ensemble des activités à travers la capitale car c'est à Cité Soleil que se situe le terminal pétrolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d'Haïti. A travers la capitale, les stations-services ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marché noir. En colère face à cette situation, des chauffeurs de taxi moto ont érigé mercredi quantité de barricades à travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face à ce mouvement spontané, seuls les courts déplacements en moto à l'intérieur des quartiers étaient possibles, ont pu constater des journalistes de l'AFP. Soumis à de tels aléas, les habitants de la capitale peinent à organiser leurs activités quotidiennes, déjà entravées par le risque d'enlèvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Jouissant d'une très large impunité, les bandes criminelles ont amplifié leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlèvements ont été commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalé le Centre d'analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publié mercredi. - L'exil face aux enlèvements - Quantité d'Haïtiens qui le peuvent fuient vers la République dominicaine ou les Etats-Unis. Beaucoup, n'ayant ni les moyens économiques ni les visas, risquent leur vie en prenant place sur des bateaux de fortune, espérant atteindre la Floride. Nombreux échouent sur les côtes cubaines ou bahaméennes ou sont stoppés en mer par les garde-côtes américains. Plus de migrants en situation irrégulière ont été renvoyés en Haïti au cours du seul mois de juin, selon les statistiques de l'Office national des migrations. A leur retour, ils retrouvent leurs difficultés pour survivre, glanant des petits boulots informels dans un pays où l'inflation annuelle a franchi la barre des 20% depuis déjà trois ans. Face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ce taux pourrait dépasser les 30% d'ici la fin de l'année, alertent les économistes. "Nous constatons une augmentation significative de la faim dans la capitale et dans le sud du pays, Port-au-Prince étant la plus durement touchée", s'est inquiété mardi Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial PAM en Haïti. Pour contourner les zones périphériques de Port-au-Prince, aux mains des gangs, l'agence onusienne utilise les voies aériennes et des routes maritimes pour envoyer de l'aide dans le sud et le nord du pays. Près de la moitié des 11 millions d'Haïtiens souffrent déjà d'insécurité alimentaire dont 1,3 million qui sont confrontés à une situation d'urgence humanitaire précédant le stade de la famine, selon la classification du PAM. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Publishingplatform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Français 6e - Lelivrescolaire.fr, Author: Length: 354 pages, Published: 2016-04-21
C'est reparti pour des semaines de souffrance. La presse, après nous avoir inondés de propos ineptes sur le tournoi de Roland-Garros, se gargarise du Mondial de balle-au-pied, cette année au Brésil. Roland-Garros, c'est l'endroit où se montrer, avec les lunettes à la mode cette saison et un couvre-chef qui se distingue de celui du voisin. C'est bling-bling et nouveau riche, mais une fois sortis du stade, ces gens-là ne font de bruit qu'avec le Klaxon de leur Jaguar, dans le bouchon de la porte d'Auteuil. Avec le dieu football, on entre dans une autre dimension. Sociale, financière et religieuse. Dimension sociale, parce qu'elle s'étend sur une grande partie de la société. Hormis les irréductibles réfractaires - dont je suis –, personne n'ignore qui est Benzema ou avec qui couche Ribéry. Une travailleuse du boulevard, dont l'extrême jeunesse n'a pas freiné les ardeurs, a fait fortune par la grâce des hormones exigeantes d'un individu qu'on pourrait confondre avec un pensionnaire des Baumettes, si l'on n'y prenait garde. Mais ces gens là, Monsieur, on les voit plutôt au volant d'une Porsche dernier cri. Et ce sont pourtant des idoles adorées par la population. Et chacun sait, en écoutant la radio, que les informations de première importance concernant les "Bleus" sont prioritaires sur les catastrophes, les génocides, les augmentations d'impôts et les élections. Le veau d'or... Dimension financière, parce que ces individus dont la bobine n'inspire pas une confiance immodérée sont les seuls, en France, à oser dévoiler les salaires hallucinants qu'ils perçoivent pour courir derrière un ballon et coller des coups de boule à l'occasion. Dans un pays où l'égalitarisme est si maladif qu'on préfère marcher à pied à côté de Rothschild que de rouler en Clio derrière la Rolls du précédent, seuls ces gars-là peuvent se permettre une telle impudeur. À l'instar des racailles qui brûlent les voitures et cassent la gueule des petites vieilles, l'employé smicard qui prend chaque jour le RER idolâtre ces gens. Il a, là, une indécence qui ne s'explique pas. Dimension religieuse, enfin. Comme dans l'empire décadent, la transcendance cède la place à la religion du jeu. Le football est une religion, avec ses prêtres, son dogme, ses nombreux exégètes et surtout une foule innombrable de fidèles. Sur certaines radios, des émissions quotidiennes de plusieurs heures sont consacrées au commentaire des matchs. Je connais des gens pour qui la lecture des déclarations des footeux dans L'Équipe équivaut à l'analyse quotidienne des articles de Boulevard Voltaire ! Quand on connaît le niveau lexical et la conjugaison hésitante des interviewés, cela devient un sacerdoce digne de l'enseignement du langage des signes à un aveugle... Reste une bonne nouvelle les Brésiliens les plus pauvres se révoltent contre cette débauche d'argent pour organiser ces modernes jeux du cirque. Il reste sur cette terre des gens capables de dénoncer ce néo-paganisme auquel, en France, on n'échappe que réfugié dans une chartreuse. 47 vues 12 juin 2014 Pas encore de compte, inscrivez-vous gratuitement sur possibilité d'ajouter de nouveaux commentaires a été désactivée.
Lesopérations de recherche des dix mineurs disparus dans trois puits de charbon inondés dans le nord-est du Mexique depuis trois semaines pourraient prendre six à onze mois, ont déclaré jeudi les familles qui se disent "désespérées".. Elles n'ont aucune preuve de vie des mineurs sous terre depuis le 3 août. Les autorités n'ont jamais évoqué leur mort et disent
"On avait l'envie d'avoir envie c'était impensable de faire deux éditions blanches à la suite", a exposé vendredi à l'AFP le directeur du festival du Printemps de Bourges, Boris Vedel. C'est le premier festival d'importance en France depuis la crise sanitaire, qui se tiendra du 22 au 27 juin, en été. "Le Printemps sera différent mais ce sera le Printemps. Les artistes ont tous accepté de jouer avec des jauges à 65% et, d'après les éléments en place, on doit pouvoir boucler notre budget", a poursuivi Boris festivaliers en distanciéLe Printemps, qui avait attiré personnes pour sa dernière véritable édition en 2019 il n'y avait eu qu'une scène symbolique décalée en septembre 2020 avec des artistes émergents, ne devrait au mieux accueillir que " festivaliers cette fois selon son salles seront en configuration assise et distanciée. Le festival a fait une croix sur sa plus grande enceinte, le W places, en raison du contexte sanitaire. La plus grande des salles sera le Palais d'Auron, qui ne recevra que personnes. Le port du masque sera obligatoire sur l'ensemble du site du festival, en intérieur comme en extérieur. Le couvre-feu sera à cette période à éclectiquePlus de 70 artistes se produiront, entre figures émergentes - puisque le Printemps est aussi une couveuse de talents - et valeurs confirmées comme Gaël Faye, Jean-Louis Aubert, Pomme, Suzane, Philippe Katerine, Sébastien Tellier ou encore relève, comme la génération montante du rap, incarnée par Lala &ce prononcer "Ace" comme au tennis, ou les jeunes pousses mises en avant aux dernières Victoires de la Musique - Yseult, Hervé ou encore Noé Preszow prononcer "Préchof" - sont aussi de la partie. Sans oublier des créations, comme un hommage à Prince disparu il y a cinq ans par Jeanne des rares festivals maintenusPar ailleurs, au lendemain du Printemps, le 28 juin à Bourges, se tiendra le second volet des Etats généraux des festivals avec Roselyne Bachelot, initialement prévu le 22 juin, a indiqué vendredi le ministère de la Printemps est l'un des rares festivals majeurs dans les musiques actuelles à se tenir cet été, tout comme les Vieilles Charrues 8-18 juillet et les Francofolies 10-14 juillet. Face aux contraintes sanitaires avancées au fil des mois, de nombreux gros festivals ont déjà annulé, tels Solidays, Eurockéennes, Hellfest, Garorock, Main Square, Art Rock, Lollapalooza ou encore Musilac.
Le22 janvier 1854, il décide d'acheter une balustrade en fonte (probablement la table de communion), une niche dorée (carrée), fait relever le chœur, restaurer le lambris, le retable, le tabernacle, les armoires de la sacristie, le pupitre, etc. pour la somme de 1 100 francs. Le 30 mars 1856, il construit la tribune, fait dorer et bronzer ladite balustrade (table de communion)
JeanGuitton disparaissait le 21 mars 1999 à Paris. Il avait 97 ans. Né à Saint-Étienne, le 18 août 1901, le philosophe Le conseiller des puissants. Solvitur in excelsis : ça se résout dans les hauteurs, était une des devises de Jean Guitton. Ami intime de Je crois en Dieu et comme Dieu c’est moi, je crois en moi ! Je crois en Dieu et comme Dieu c’est moi, je crois
L’accusé affirme qu’il n’a pas voulu tuer ce garçon du Chemin-Bas-d’Avignon. Accusé de tentative de meurtre, Kheireddine Benlahcen comparaît depuis ce mercredi 30 mars devant la cour d’assises du Gard. Dans la matinée du 24 mars 2019, vers 8 h 30, il a grièvement blessé d’un coup de cutter à la gorge Mourad, un jeune automobiliste du Chemin-Bas-d’Avignon rencontré sur le parking du crématorium à Nîmes. La victime lui avait proposé un verre de champagne. "Je n’ai pas voulu le tuer. Il m’avait insulté et il m’a bousculé. J’étais en colère et stressé", bredouille l’accusé âgé de 27 ans qui avance cette seule explication. Après l’agression, Khereddine Benlahcen est reparti à pied vers le centre-ville et a rejoint Vacquerolles. "Aujourd’hui, je suis toujours traumatisé" La victime a repris le volant et a réussi à rejoindre l’hôpital où il a été pris en charge. "Je n’avais de téléphone portable. Je n’allais pas attendre des secours. Aujourd’hui, je suis toujours traumatisé, témoigne Mourad, la victime. Je tenais une boulangerie et je faisais les marchés. J’ai tout arrêté. J’ai peur des gens. Je bois une bouteille d’alcool par jour." L’agresseur sera interpellé le 27 mars au domicile de ses parents. Kheireddine Benlahcen a été déclaré schizophrène en 2018. Soupçonné d’avoir participé à vol à main armée du loto des anciens au Chemin-Bas-d’Avignon, alors qu’il était mineur – des faits qu’il a toujours nié - le jeune homme a sombré en prison. "Après son incarcération, il s’est encore plus renfermé sur lui-même, a témoigné son père. Mais je n’avais jamais pensé qu’il allait commettre des violences." Troubles psychiatriques Ce mercredi, l’accusé qui souffre de troubles psychiatriques peine à s’exprimer. Il est quasiment inaudible. Les yeux constamment baissés, ce jeune homme un peu perdu, défendu par Me Stéphane Aubert et Michaël Poilpre, dodeline de la tête tout au long des débats. L’expert psychiatre qu’il l’a examiné quelques jours après sa garde à vue avait retenu l’abolition du discernement. Hier, son confrère a parlé d’une altération lourde du discernement. Verdict ce jeudi.
Autribunal de Paris, les casseurs du 1 er Mai lèvent le masque Le 1 er mai, des antifas s’en sont pris à des paroissiens de Notre-Dame des Victoires à Angers [Satire à vue] Cote en baisse : Macron envoie ses troupes sur le front de la com’ABBAYE Dans le chapitre Le déclin de l'institution » […] Innombrables et ferventes jusqu'au xiii e siècle au moins, les abbayes connurent ensuite, jusqu'au xvi e siècle, un lent déclin dont les causes sont multiples. Depuis longtemps déjà, elles refusaient d'assumer la double tâche qui avait d'abord été la leur le travail et l'enseignement. Elles se repliaient sur elles-mêmes, abandonnant un rôle social actif, considérant que les moines sont avant t […] […] Lire la suite ACTION CATHOLIQUE Écrit par Charles BALADIER • 1 474 mots Trop multiforme et trop étendue pour constituer une véritable organisation, l'Action catholique est plutôt un ensemble de mouvements obéissant à une sorte d'idée-force ou de loi-cadre qui consiste, dans l'Église contemporaine, à faire participer les laïcs à l'apostolat dont le pape et les évêques sont les premiers responsables. Les mouvements très variés qui ont tenté de mettre en œuvre ce dessein […] […] Lire la suite AGGIORNAMENTO Écrit par Émile POULAT • 305 mots • 1 média Mot italien choisi par le pape Jean XXIII pour désigner l'un des trois objectifs qu'il assignait au concile dont il avait annoncé officiellement, le 25 janvier 1959, la réunion prochaine la modernisation de l'Église catholique ou aggiornamento », son ouverture aux autres Églises œcuménisme, son ouverture au monde. Le terme avait été choisi à dessein, pour en éviter d'autres, en premier […] […] Lire la suite ALFRINK BERNARD JAN 1900-1987 Écrit par Kees MIDDELHOFF • 2 120 mots Archevêque d'Utrecht pendant les tumultueuses années soixante, le cardinal Bernard Jan Alfrink fut l'initiateur de l'idée de collégialité lors du II e concile du Vatican. Président international de Pax Christi, il restera celui dont l'élimination par Rome fut, selon Hans Küng, le scandale du xx e siècle. Né, d'un père menuisier, dans un milieu catholique minoritaire de Nijkerk en dialecte nou […] […] Lire la suite ALLEMAGNE Histoire Allemagne du XVIe et du XVIIe s. Écrit par Georges LIVET • 6 506 mots • 6 médias Dans le chapitre La riposte impériale et catholique » […] La politique de Charles Quint contre le luthéranisme s'inscrit dans le cadre de la politique européenne désireux de rétablir en Allemagne l'unité religieuse et politique, l'Empereur doit lutter à la fois contre le roi de France, qui prétend être le protecteur des libertés germaniques » et des luthériens – qu'il persécute dans son royaume – et contre les Turcs qui ont atteint Vienne en 1529 et […] […] Lire la suite AMÉRICANISME, catholicisme Écrit par Émile POULAT • 375 mots Doctrine ou attitude condamnée en 1899 par Léon XIII dans sa lettre Testem benevolentiae . Hérésie fantôme », diront ceux qui étaient ou se sentaient visés. Opinions nouvelles qui amalgament les vertus américaines avec de vieilles erreurs et font le jeu du protestantisme anglo-saxon, expliqueront ceux qui jugeaient cette mesure nécessaire. Simple tactique d'apostolat où l'on a voulu chercher une […] […] Lire la suite AMÉRIQUE Histoire Amérique espagnole Écrit par Jean-Pierre BERTHE • 21 855 mots • 13 médias Dans le chapitre L'Église » […] L'unité religieuse des Indes est incontestable, mais ses limites apparaissent assez vite. L'Inquisition a pourchassé infatigablement judaïsants et luthériens, mais les Indiens – l'exception est de taille – échappent à sa redoutable compétence. Or l' évangélisation des indigènes , réalisée hâtivement par une poignée de religieux, reste souvent superficielle elle n'a pas éliminé l'idolâtrie, ni év […] […] Lire la suite AMÉRIQUE LATINE Rapports entre Églises et États Écrit par Jean Jacques KOURLIANDSKY • 6 741 mots • 2 médias Dans le chapitre Des États jaloux de leurs prérogatives » […] Pendant trois siècles, la colonisation a réduit l'Église catholique au rôle d'auxiliaire de l'autorité royale. Les gouvernants de l'indépendance ont pourtant gardé l'empreinte de cette relation inégale même si sa perpétuation était formellement rompue avec le retour à Lisbonne de Pierre I er en 1821 et la défaite des troupes de Ferdinand VII d'Espagne à Ayacucho en 1824. De son côté, l'Église esc […] […] Lire la suite ANNÉE SAINTE Écrit par Régis HANRION • 653 mots D'après le Lévitique, xxv , 8-55, l'année sainte est envisagée comme une tentative de redressement social, où l'esclave retrouvait sa liberté et l'homme endetté son patrimoine Tu compteras 7 semaines d'années, c'est-à-dire le temps de 7 semaines d'années, 49 ans ; le 7 e mois, le 10 e jour, tu feras retentir l'appel de la trompe. Le jour des expiations, vous sonnerez de la trompe dans tout l […] […] Lire la suite ANTICLÉRICALISME Écrit par René RÉMOND • 3 484 mots Dans le chapitre Histoire de l'anticléricalisme » […] À quand remontent ses origines ? Le mot lui-même est relativement récent. Littré ne connaît que l'adjectif anticlérical » et l'illustre par un exemple emprunté au Journal officiel du 27 juin 1876. Il semble apparaître en 1852 et son usage se répand à partir de 1859. Quant au mot cléricalisme », son apparition ne semble guère plus ancienne notre lexicologue le qualifiait de néologisme. Ici a […] […] Lire la suite ANTISÉMITISME Écrit par Esther BENBASSA • 12 229 mots • 9 médias Dans le chapitre L'Église et les juifs après le génocide » […] Malgré l'engagement de nombreux catholiques dans la lutte contre le nazisme et le soutien déployé individuellement par certains pour sauver des juifs, les silences de la hiérarchie catholique face au déchaînement de la haine nazie dès 1933, l'existence avérée d'un antisémitisme clérical appuyant activement les nazis en Allemagne, en Autriche, en Croatie notamment, enfin l'absence de condamnatio […] […] Lire la suite APPELANTS, histoire religieuse Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE • 589 mots Jansénistes, adversaires de la constitution Unigenitus au xviii e siècle. La paix de l'Église », imposée par Clément IX, en 1668, aux querelles autour du jansénisme, a régné à peu près, surtout en France, jusqu'au pontificat de Clément XI élu en 1700. En 1702, un cas de conscience », signé de quarante docteurs de Sorbonne, déclara suffisante, sur la question de fait » la présence effect […] […] Lire la suite ARRUPE PEDRO 1907-1991 Écrit par Alain WOODROW • 1 073 mots Le vingt-septième successeur d'Ignace de Loyola n'était pas seulement originaire du Pays basque comme le fondateur de la Compagnie de Jésus. Pedro Arrupe ressemblait à ce dernier de façon étonnante — le même profil, la calvitie, la maigreur ascétique et le regard de braise —, mais il avait surtout le même désir de ramener ses contemporains aux valeurs de l'Évangile, en épousant les aspirations de […] […] Lire la suite ART SACRÉ L', revue Écrit par Françoise CAUSSÉ • 2 012 mots Dans le chapitre Les grandes années 1945-1954 » […] L'Art sacré refusa de paraître durant la guerre que le père Couturier passa aux États-Unis et au Canada. Il y bénéficia des collections d'art français, se lia avec nombre d'artistes et approfondit sa réflexion Art et catholicisme, Chroniques , 1945. Après sa démobilisation le père Régamey resta à Paris ; il se lia avec Rouault, Manessier en 1944. À la Libération, dans un contexte de totale p […] […] Lire la suite BENELLI GIOVANNI 1921-1982 Écrit par Émile POULAT • 882 mots Deux fois, en 1978, le cardinal Benelli aurait pu être pape. Il avait juste un an de moins que Jean-Paul II. Tandis que le pape polonais se remettait d'un grave attentat, une crise cardiaque a emporté celui dont, lors de deux conclaves, on parlait davantage parce qu'il était plus connu de la presse. S'il avait été élu, on serait ainsi revenu à la solution qui a prévalu, au prix d'un troisième conc […] […] Lire la suite BENOÎT XIII, PIETRO FRANCESCO ORSINI 1649-1730 pape 1724-1730 Écrit par André DUVAL • 385 mots Né à Gravina dans le royaume de Naples, religieux dominicain 1667 sous le nom de Vincenzo Maria, cardinal à vingt-trois ans 1672 par la faveur de Clément X, son parent, évêque de Manfredonia 1675, puis de Césène en Romagne 1680, archevêque de Bénévent 1686, P. F. Orsini s'acquitta de ses tâches pastorales avec zèle et compétence. Élu pape le 29 mars 1724, il choisit le nom de Benoît et […] […] Lire la suite BENOÎT XIV, PROSPERO LAMBERTINI 1675-1758 pape 1740-1758 Écrit par André DUVAL • 459 mots Né à Bologne, Prospero Lambertini, pourvu d'une solide formation théologique et canonique, mena de front une vie de fonctionnaire ecclésiastique, exerçant diverses charges au sein de l'administration pontificale, et une vie de recherche scientifique, qui le maintint en liaison avec les grands érudits de son temps, Assemani, Mabillon, Montfaucon, Muratori. Archevêque d'Ancône 1727, puis de Bologn […] […] Lire la suite BENOÎT XV, GIACOMO DELLA CHIESA 1854-1922 pape 1914-1922 Écrit par Émile POULAT • 387 mots Successeur de Pie X, dont il assouplit la ligne sans en modifier ni l'orientation ni l'esprit. Giacomo Della Chiesa, né à Gênes, de famille noble, avait été le collaborateur de Rampolla d'abord à la nonciature de Madrid, puis à la secrétairerie d'État dont il gravit tous les échelons. À la réforme de celle-ci, Pie X le nomma archevêque de Bologne 16 déc. 1907, mais cardinal seulement en 1914, po […] […] Lire la suite BENOÎT XVI JOSEPH RATZINGER 1927- pape 2005-2013 Écrit par Raymond WINLING • 2 143 mots Le cardinal allemand Joseph Alois Ratzinger a été élu pape le 19 avril 2005 , pour succéder à Jean-Paul II sous le nom de Benoît XVI, nom qu'il a lui-même choisi, comme le veut la tradition. Son pontificat a été interrompu par l'annonce inattendue, le 11 février 2013, de sa démission motivée par le constat de son incapacité, due à une extrême faiblesse, à poursuivre son ministère. Cette renonciati […] […] Lire la suite BOSSUET JACQUES BÉNIGNE 1627-1704 Écrit par Jacques TRUCHET, Universalis • 3 921 mots • 1 média Dans le chapitre Un homme d'Église » […] Né à Dijon, Jacques Bénigne Bossuet appartient à une famille de hauts magistrats qui s'était signalée, dans les troubles de l'époque précédente, par sa fidélité à la royauté. Il fit ses études secondaires au collège des Jésuites de sa ville natale. Destiné de bonne heure à la carrière ecclésiastique tonsuré à huit ans, pourvu d'un canonicat à treize, il effectua des études supérieures à Paris, a […] […] Lire la suite CAMARA HELDER PESSOA 1909-1999 Écrit par Rubens RICUPERO • 893 mots Peter Hebblethwaite, biographe des grands pontifes du xx e siècle, disait que Jean XXIII avait été le premier pape chrétien » au sens évangélique tandis que Paul VI aurait été le premier pape moderne. Helder Câmara, ou dom Helder, comme il était généralement nommé, a été moderne et chrétien en même temps. Il est devenu le symbole même du renouveau social du catholicisme brésilien et latino-a […] […] Lire la suite CANONIQUE DROIT Écrit par Patrick VALDRINI • 8 003 mots Dans le chapitre Les Codes comme sources principales du droit » […] Le recours à la codification, bien que maintenant admis et habituel dans l'Église, est un phénomène tardif dans l'histoire des sources du droit canonique. Les premiers âges ont donné une forme au droit de l'époque en le présentant, dès le iv e siècle, dans des collections réunissant des sources éparses, décisions conciliaires, décrétales pontificales et même droit romain civil. Ces collections on […] […] Lire la suite CANONISATION Écrit par Joachim BOUFLET • 1 254 mots La canonisation est, dans l'Église catholique, l'acte par lequel un personnage est proclamé officiellement saint, c'est-à-dire arrivé à l'union parfaite avec le Christ. La notion de sainteté existe dans le christianisme dès l'origine, car, appelés par Dieu, non au titre de leurs œuvres mais au titre de son dessein et de sa grâce, justifiés en Jésus notre Seigneur, les disciples du Christ sont vé […] […] Lire la suite CASAROLI AGOSTINO 1914-1998 Écrit par Roland MINNERATH • 839 mots Le 8 juin 1998 disparaissait le cardinal Agostino Casaroli, ancien secrétaire d'État, figure emblématique de la diplomatie du Saint-Siège des années 1960 à 1990. Né en 1914 près de Plaisance Piacenza, Émilie-Romagne, prêtre en 1937, il fut formé à la diplomatie pontificale. Il ne sera jamais en poste dans une nonciature, mais travaillera toujours à la secrétairerie d'État, accomplissant à l'exté […] […] Lire la suite CATÉCHISME Écrit par François TRÉMOLIÈRES • 1 518 mots Dans la religion catholique, le mot catéchisme » désigne l'exposé du contenu minimal de la foi, destiné, par opposition à la catéchèse qui s'adresse aux catéchumènes, adultes se préparant au baptême à des baptisés ignorants, soit, d'abord, les enfants. Les deux termes sont cependant reçus aujourd'hui comme synonymes la distinction n'a en effet plus guère de raison d'être, vu l'infime minorit […] […] Lire la suite CATHOLICISME La crise postconciliaire Écrit par Michel de CERTEAU • 5 653 mots Le singulier du terme Église » contraste avec des pratiques et des croyances de plus en plus diversifiées – ou contradictoires – entre catholiques. Ces différences prolifèrent à mesure que s'épuise l'activité postconciliaire, fondée sur une utopie longtemps mobilisatrice. Elles se multiplient ou, simplement, elles réapparaissent dans le paysage où s'efface lentement, soleil couchant, le mythe r […] […] Lire la suite CATHOLICISME Le catholicisme contemporain Écrit par Paul THIBAUD • 3 354 mots • 1 média Lorsqu'on parlait du catholicisme vers le milieu du xx e siècle, la tâche n'était pas toujours facile. Au moins croyait-on savoir où le trouver dans les institutions qui en avaient le contrôle, l' Église avec ses fidèles, sa hiérarchie, ses mouvements, ses ordres religieux, ses paroisses. Ce monde n'était évidemment pas homogène ; on pouvait au moins en tracer les limites assez facilement à l'a […] […] Lire la suite CATHOLICISME Le pontificat de Benoît XVI Écrit par Giancarlo ZIZOLA • 5 813 mots Après le long règne de Jean-Paul II, les cardinaux réunis en conclave en 2005 ont sans doute ressenti la nécessité de passer d'une papauté itinérante à une papauté de trône », plus soucieuse d'intérioriser la foi catholique que de poursuivre une politique spectaculaire d'affirmation mondaine de l'Église romaine. Ce dessein impliquait également de discipliner l'enthousiasme des mouvements ecclé […] […] Lire la suite CATHOLICISME Les nouveaux mouvements ecclésiaux Écrit par Salvatore ABBRUZZESE • 2 474 mots Les nouveaux mouvements ecclésiaux qui s'affirment au sein de l'Église catholique à partir des années 1970 signalent la reprise d'une spiritualité laïque. Ils s'expriment sous la forme de groupements communautaires à l'heure d'une société apaisée dans ses rapports avec l'Église et désidéologisée » dans ses pratiques culturelles. L'exigence d'une foi retrouvée par une démarche spirituelle intérie […] […] Lire la suite CATHOLICISME LIBÉRAL ET CATHOLICISME SOCIAL Écrit par René RÉMOND • 7 280 mots Catholicisme libéral, catholicisme social, démocratie chrétienne trois courants de pensée qu'il serait déraisonnable de traiter comme s'ils n'avaient entretenu aucune sorte de relation réciproque. Assurément, ce qui les différencie est souvent essentiel entre catholiques libéraux et démocrates chrétiens, il y a toute la distance qui sépare au xix e siècle le libéralisme de la démocratie, et, […] […] Lire la suite CENSURE Écrit par Julien DUVAL • 6 228 mots • 1 média Dans le chapitre Ordre public et bonnes mœurs » […] Ces périodes particulières mises à part, le contrôle étatique des publications a été très limité au xx e siècle. L'assouplissement de la législation traduit certainement un progrès de la liberté d'expression, mais il tient aussi à l'affaiblissement du rôle social de l'écrit face aux nouveaux moyens de communication. En revanche, il faut souligner que le développement du cinéma et de la télévisio […] […] Lire la suite CHARISMATIQUE MOUVEMENT Écrit par Charles BALADIER • 904 mots On appelle mouvement ou renouveau charismatique » la branche catholique d'un phénomène qui, une soixantaine d'années après la fondation des sectes pentecôtistes dites désormais historiques, veut redonner vigueur, comme au temps des premiers chrétiens, aux charismes personnels et qui affecte, à des degrés divers, la plupart des grandes Églises. Dans la tradition chrétienne, le substantif char […] […] Lire la suite CHARRON PIERRE 1541-1603 Écrit par Bernard CROQUETTE • 1 129 mots Homme d'Église et homme de lettres français, Pierre Charron est connu surtout comme moraliste. Il abandonne l'étude du droit pour celle de la théologie et est ordonné prêtre. Il se signale par son enseignement et surtout par ses sermons. Les évêques se disputent bientôt, en ces temps troublés, cet éloquent champion de la foi catholique, chez qui la clarté et l'ordre n'interdisent pas la fougue, et […] […] Lire la suite CHEMIN NÉOCATÉCHUMÉNAL Écrit par Gordon URQUHART • 1 133 mots Le Néocatéchuménat, également connu sous le nom de Chemin néocatéchuménal, ou plus simplement le Chemin », est peut-être le plus controversé des nouveaux mouvements ecclésiaux qui ont rapidement prospéré au sein de l'Église catholique dans la seconde moitié du xx e siècle, bénéficiant en particulier de la protection de Jean-Paul II. Le mouvement est fondé en 1964 par un artiste peintre, Franci […] […] Lire la suite CHILI Écrit par Raimundo AVALOS, Olivier COMPAGNON, Roland PASKOFF, Sergio SPOERER, Sébastien VELUT, Universalis • 19 444 mots • 17 médias Dans le chapitre Un régime en quête de légitimité » […] Dans un premier temps, la junte militaire bénéficie d'importants soutiens intérieurs et extérieurs qui lui permettent d'asseoir son pouvoir. De larges secteurs de la société, des classes moyennes dont les revenus étaient rongés par l'inflation aux élites industrielles et financières, approuvent l'intervention des forces armées qui rétablit l'ordre public, met un terme aux grèves qui paralysaient l […] […] Lire la suite CICOGNANI AMLETO GIOVANNI 1883-1973 Écrit par Paul MORELLE • 805 mots Né le 24 février 1883 dans une famille modeste de Brisighella, en Romagne Italie, frère cadet du cardinal Gaetano Cicognani, Amleto Giovanni Cicognani fit ses études au séminaire de Faenza avant d'être ordonné prêtre le 23 septembre 1905. Énergique, passionné pour l'étude, imbattable en droit canon, il obtint les grades de docteur en philosophie, en théologie et en droit ecclésiastique. En 1910, […] […] Lire la suite CLÉMENT VIII, IPPOLITO ALDOBRANDINI 1536-1605 pape 1592-1605 Écrit par Universalis • 379 mots Ippolito Aldobrandini est né le 24 février 1536 à Fano États pontificaux et mort le 5 mars 1605 à Rome. Titulaire de nombreuses charges ecclésiastiques, il est fait cardinal en 1585 par Sixte V 1585-1590, puis élu pape le 30 janvier 1592, et intronisé le 9 février sous le nom de Clément VIII. Depuis 1562, la France est en proie aux guerres de religion opposant les Huguenots protestants aux c […] […] Lire la suite CLÉMENT XI, GIANFRANCESCO ALBANI 1649-1721 pape 1700-1721 Écrit par André DUVAL • 532 mots Né à Urbino, G. Albini, après ses études au Collège romain, fit carrière dans l'administration pontificale ; il devint secrétaire aux Brefs en 1687 et fut créé cardinal en 1690. Homme austère, il n'accepta qu'avec répugnance la charge pontificale. Caractère assez indécis, trop confiant dans la bonne foi de ses partenaires, il ne réussit qu'assez médiocrement dans ses diverses entreprises. Les inte […] […] Lire la suite CLERGÉ CONSTITUTIONNEL Écrit par Bernard PLONGERON • 980 mots Au sens strict, les constitutionnels » ne comprennent que les fonctionnaires publics ecclésiastiques évêques, curés et vicaires décret du 27 nov. 1790 ; prédicateurs 27 mars 1791 ; chapelains et aumôniers d'hôpitaux et de prisons 15-17 avr.. Les assermentés » englobent les religieux non astreints au serment de 1790 et les ralliés tardifs, y compris les jureurs de Liberté-Égalité 14 ao […] […] Lire la suite CLERGÉ RÉFRACTAIRE Écrit par Bernard PLONGERON • 980 mots L'ensemble des prêtres et évêques qui, sous la Révolution, refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé, votée par l'Assemblée constituante le 12 juillet 1790. Étant donné l'imbrication des professions de foi romaine et royaliste, et compte tenu de la vague des rétractations de serment à l'automne de 1791, la situation de prêtre réfractaire ne devient nette qu'après l'abolition […] […] Lire la suite CODE DE DROIT CANONIQUE Écrit par Jean-Urbain COMBY • 223 mots Réalisation d'un projet annoncé par Pie X en 1904, le Codex juris canonici est promulgué le 27 mai 1917 par Benoît XV. Renonçant à une longue tradition, l'entreprise menée par M gr Gasparri veut remplacer par une codification claire, à l'image des Codes civils français et allemands, les ouvrages disparates qui fondaient la législation de l'Église depuis le Moyen Âge. Aboutissement de la centrali […] […] Lire la suite CODE NOIR 1685 Écrit par Louis SALA-MOLINS • 1 586 mots Dans le chapitre Principe et économie » […] L'esclave est la propriété du maître, lequel est sujet du roi. Le roi s'adresse à ses sujets à propos de leurs esclaves préambule il ne saurait leur parler directement, dépourvus qu'ils sont d'existence juridique ailleurs qu'au chapitre des biens légitimement acquis. En féodalité et en monarchie, lois, us et coutumes définissent juridiquement, par toutes sortes de médiations, le lien tramé ent […] […] Lire la suite COMMUNION ET LIBÉRATION Écrit par Gordon URQUHART • 1 295 mots L'organisation Communion et libération trouve ses origines dans un mouvement de jeunesse italien, Gioventu studentesca, fondé en 1954 par un prêtre milanais professeur d'école secondaire, M gr Luigi Giussani 1922-2005, et n'a revêtu son nom et sa forme définitifs qu'en 1969. Au tout début des années 1970, il était devenu le plus politisé des nouveaux et influents mouvements ecclésiaux Focol […] […] Lire la suite CONCILE Écrit par Bernard DUPUY • 5 666 mots • 2 médias Dans le chapitre Les conciles œcuméniques » […] Si étonnant que cela puisse paraître, il n'existe pas de liste officielle des conciles reconnus comme œcuméniques par l'Église catholique. Cette indétermination, qui laisse une certaine latitude d'interprétation concernant l'œuvre des conciles, a d'ailleurs sans aucun doute une signification œcuménique. Tel concile, purement oriental, comme celui de Constantinople 381, a été finalement reçu comm […] […] Lire la suite CONCORDAT Écrit par Roland MINNERATH • 2 527 mots • 1 média Dans le chapitre Historique » […] Les concordats sont apparus au xi e siècle à la suite de la réforme grégorienne, dont ils manifestent deux acquis la papauté a reconquis son autonomie par rapport à l'empereur germanique et elle est en mesure d'engager les Églises locales face au pouvoir temporel, plus efficacement que ces dernières ne pourraient ou ne voudraient le faire. On peut considérer le concordat de Worms 1122, qui m […] […] Lire la suite CONCORDAT DE 1801 Écrit par Jean LEFLON • 4 354 mots Il faut se replacer dans l'atmosphère du temps pour mesurer ce que comportait de nouveau le concordat conclu par Pie VII avec Bonaparte. Par la reconnaissance du gouvernement consulaire, ce traité rompait l'alliance séculaire de l'Église et de la monarchie légitime Bonaparte, élu par le peuple, se trouvait légitimé, et, par là, étaient consacrés les principes de 1789 sur l'origine de l'autorité […] […] Lire la suite CONSEIL ŒCUMÉNIQUE DES ÉGLISES, en bref Écrit par Jacques-Noël PÉRÈS • 228 mots Le rapprochement des chrétiens répond, dès la seconde moitié du xix e siècle, à un double mouvement confessionnel, les Églises cherchant à propager leur témoignage, mais aussi interconfessionnel, unissant dans la réflexion et l'action les chrétiens malgré les divisions confessionnelles. L'œuvre missionnaire et l'action sociale posaient ainsi la question de la place de ces Églises dans le monde. […] […] Lire la suite CONTRE-RÉFORME Écrit par Jean DELUMEAU • 4 234 mots • 2 médias Dans le chapitre Les mesures générales » […] Les premiers martyrs protestants moururent à Anvers en 1523. En France, les derniers galériens huguenots ne furent libérés qu'en 1775. L'esprit de Contre-Réforme a donc été tenace. Les premières mesures générales de lutte contre le protestantisme furent la reconstitution en 1542 du tribunal de l' Inquisition, placé sous le contrôle de la congrégation du Saint-Office, et la création, l'année suivan […] […] Lire la suite DE AUXILIIS CONGRÉGATIONS Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE • 752 mots La première des Congregationes de auxiliis divinae gratiae , c'est-à-dire des assemblées de théologiens catholiques réunies à propos du molinisme, s'est tenue à Rome à titre de commission de censure chargée de se prononcer sur le livre de Molina, Concordia liberi arbitrii cum gratiae donis 1588, mis en cause en juin 1597 par le dominicain D. Báñez. Elle trancha, après deux sessions et de nombre […] […] Lire la suite DÉMOCRATIE CHRÉTIENNE Écrit par Pierre LETAMENDIA, Universalis • 6 307 mots • 1 média La démocratie chrétienne est un mouvement qui cherche à promouvoir, au sein d'une société démocratique et pluraliste, une politique conforme au message qu'expriment l'Évangile, la doctrine sociale des Églises et les travaux de penseurs chrétiens. Autonome vis-à-vis des organisations ecclésiales, mais enracinée dans de larges fractions du peuple chrétien, elle reçoit aussi le soutien d'agnostiques […] […] Lire la suite DEUXIÈME CONCILE DU VATICAN Écrit par Jean-Urbain COMBY • 196 mots • 1 média Le 25 janvier 1959, le pape Jean XXIII annonce son intention de réunir un concile œcuménique auquel il assigne deux buts, une adaptation mise à jour, aggiornamento de l'Église à un monde en pleine mutation et le retour à l'unité des chrétiens. Le travail des commissions préparatoires conduit à l'ouverture solennelle du 11 octobre 1962. Sur 2 800 Pères invités évêques et supérieurs d'ordres, 2 […] […] Lire la suite DÖLLINGER JOHANN IGNAZ VON 1799-1890 Écrit par Roger AUBERT • 925 mots Ecclésiastique et universitaire allemand, historien de l'Église et adversaire de l'infaillibilité pontificale. Né dans une famille de professeurs à Bamberg Bavière, ordonné prêtre en 1822, docteur en théologie en 1826, Döllinger est nommé cette même année professeur à l'université de Munich, où il demeurera jusqu'à sa mort. Rêvant depuis sa jeunesse d'un apostolat intellectuel et devenu un intim […] […] Lire la suite DREWERMANN EUGEN 1940- Écrit par Jean-Pierre BAGOT • 979 mots Dans le chapitre Sanction du non-conformisme » […] Le conflit avec son évêque, et par là avec la hiérarchie catholique, est d'abord d'ordre pastoral il refuse d'exclure a priori de la communion les divorcés remariés ou les protestants. S'ajoute à ce non-conformisme un pacifisme dérangeant et des prises de position écologistes inhabituelles. Puis, en 1989, la publication de Kleriker Fonctionnaires de Dieu provoque un véritable choc. Fort de […] […] Lire la suite DUVAL LÉON-ÉTIENNE 1903-1996 Écrit par Étienne FOUILLOUX • 1 024 mots Comment se fait-il que certaines personnalités se heurtent constamment à l'actualité la plus brûlante ? Le cardinal Duval fut de celles-là jeune clerc, il est envoyé à Rome pour finir ses études en 1926, alors qu'éclate la crise entre Pie XI et l'Action française ; en 1942, il devient vicaire général du diocèse d'Annecy, bientôt déchiré par une guerre civile franco-française ; en 1954, il est no […] […] Lire la suite ÉGLISE, architecture Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG • 8 056 mots • 2 médias Dans le chapitre Le triomphe de la société laïque » […] Il est encore difficile de porter un jugement sur les conséquences du dernier concile de l'Église catholique, qui porte le nom de Vatican II 1962-1965. Il paraît déjà, dans le domaine de l'architecture catholique, être aussi déterminant que l'édit de Milan, le césaro-papisme carolingien, la réforme grégorienne et les conciles de Latran IV 1215 et de Trente 1545-1563. Les décisions qui y ont […] […] Lire la suite ÉLECTION DE JEAN-PAUL II Écrit par Jean-Urbain COMBY • 236 mots • 1 média On a insisté sur le rôle du cardinal Koenig, archevêque de Vienne, dans la proposition de la candidature du Polonais Karol Wojtyla, archevêque de Cracovie, Vienne étant alors un trait d'union entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest séparées par le rideau de fer. Après le court pontificat de Jean-Paul I er Albino Luciani, ancien archevêque de Venise qui n'avait duré que trente-trois jours, […] […] Lire la suite EMPIRE SECOND 1852-1870 Écrit par Stella ROLLET • 12 843 mots • 9 médias Dans le chapitre Libéraliser pourquoi ? » […] En France, l’heure est à une libéralisation, très progressive, de l’Empire. Le régime connaît en effet, en dépit de ses succès extérieurs, une forme d’essoufflement à partir de 1856. Le Corps législatif, quoique presque exclusivement bonapartiste, ne se montre pas aussi docile qu’on aurait pu le penser, en particulier sur les questions financières. Il n’hésite pas à critiquer les nouveaux impôts e […] […] Lire la suite ESCRIVÁ DE BALAGUER JOSÉ MARÍA 1902-1975 Écrit par Guy HERMET • 776 mots Bien que sa notoriété s'efface derrière celle de l'Opus Dei, son œuvre dans les deux sens du terme, José Maria Escriva de Balaguer y Albas fut l'une des figures les plus singulières et les plus controversées du catholicisme du milieu du xx e siècle, en même temps qu'une des personnalités les plus connues et les plus discutées de l'Espagne d'après la guerre civile. Le futur président général de l' […] […] Lire la suite ÉTATS DU PAPE repères chronologiques Écrit par Vincent GOURDON • 666 mots 755-756 À l'appel du pape Étienne II, menacé par les Lombards, l'armée franque de Pépin descend en Italie. Les territoires conquis sur les Lombards, autour de Ravenne et de Rome, sont donnés au pape, sous le nom de Patrimoine de Saint-Pierre ». 846 Les basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul-Hors-les-Murs de Rome sont pillées par les Sarrasins. En réponse, le pape Léon IV fortifie le quartier du […] […] Lire la suite EUROPE Diversité religieuse Écrit par Michel MIAILLE, Kathy ROUSSELET • 11 341 mots Dans le chapitre Redéfinition des relations Églises-État » […] Les mouvements religieux ont eu à affronter, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, la douloureuse question de la compromission des hiérarchies religieuses avec le pouvoir communiste pendant la période soviétisée. Peu à peu, le débat s'est néanmoins apaisé. En Russie, il a laissé la place à la vénération des nouveaux martyrs de la foi, persécutés lors des premières années de pouvoir […] […] Lire la suite FAN ZHONGLIANG JOSEPH 1918-2014 Écrit par Universalis • 209 mots Ecclésiastique chinois catholique romain, Joseph Fan Zhongliang fut un prélat de l’Église clandestine de Chine, resté fidèle à Rome et non reconnu par les autorités du pays. Joseph Fan Zhongliang naît le 13 janvier 1918 à Shanghai. Baptisé en 1932, il entre dans la Compagnie de Jésus six ans plus tard. Il est ordonné prêtre en 1951, deux ans après la prise du pouvoir par Mao Zedong. Refusant de co […] […] Lire la suite FÉBRONIANISME Écrit par Bernard ROUSSEL • 780 mots Stimulé par le richérisme et le jansénisme, apparenté en un certain sens au gallicanisme et au joséphisme, le fébronianisme se développa dans l'Église catholique des pays germaniques à la suite de la publication, en 1763, d'un traité intitulé De statu Ecclesiae et legitima potestate Romani pontificis, liber singularis ad reuniendos dissidentes in religione christianos compositus . L'auteur, qui pr […] […] Lire la suite FELTIN MAURICE 1883-1975 Écrit par Jean BOURDARIAS • 586 mots Né à Delle Territoire-de-Belfort, le cardinal Maurice Feltin, après des études classiques chez les bénédictins de Delle-Mariastein, puis chez les jésuites de Lyon, a reçu sa formation philosophique et théologique au séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux, près de Paris. Ordonné prêtre le 3 juillet 1909, il est vicaire de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Besançon jusqu'à la Première G […] […] Lire la suite FOCOLARI Écrit par Gordon URQUHART • 1 299 mots Fondé en 1943 par une institutrice italienne de vingt-trois ans, Silvia surnommée Chiara Lubich 1920-2008, dans la ville de Trente alors occupée par les nazis, le mouvement des Focolari Opus Mariae, Œuvre de Marie est, par ses effectifs, la plus importante et la plus influente de ces organisations d'un nouveau type qui ont connu un développement rapide au sein de l'Église romaine dans la s […] […] Lire la suite FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIe s. Écrit par Patrick DANDREY • 7 270 mots Dans le chapitre L’éloquence et la foi » […] Sinon face à eux, du moins sur le pôle opposé, celui de la foi ardente et agissante en ce siècle qui court entre l’édit de Nantes 1598 et sa révocation 1685, on ne compte plus les apologistes, les prédicateurs et les pasteurs des âmes, dont certains ont laissé une œuvre entrée en littérature, alors qu’ils n’aspiraient qu’à faire entrer en meilleure religion leurs auditeurs. Théologien, précep […] […] Lire la suite FRANC-MAÇONNERIE Écrit par Roger DACHEZ, Luc NEFONTAINE • 10 703 mots Dans le chapitre Développement de la franc-maçonnerie en France » […] Dès 1725, une loge est fondée à Paris, rue des Boucheries, dans le quartier Saint-Germain, par quelques Anglais, Écossais et Irlandais. Les Français, d'abord des aristocrates puis de bons bourgeois, ne tarderont pas à suivre. Vingt ans plus tard, il y a plus de vingt loges dans la capitale et au moins autant en province. À partir de 1737, l'attention du public est attirée vers la franc-maçonnerie […] […] Lire la suite FRANÇOIS 1936- , pape 2013- Écrit par Matt STEFON, Universalis • 1 629 mots • 1 média Dans le chapitre Élection au Saint-Siège » […] Lors du conclave de mars 2013, Jorge Mario Bergoglio est élu au cinquième tour de scrutin. Il choisit le nom de François, en l'honneur de deux saints François d'Assise, l'inspirateur de l'ordre des Franciscains, héraut d'une vie humble au service des pauvres, et François Xavier, un des fondateurs de la Compagnie de Jésus. Bien qu'il soit le premier pape à choisir le nom de François et que la pl […] […] Lire la suite FRANÇOIS XAVIER AU JAPON Écrit par Jean-Urbain COMBY • 196 mots • 1 média François Xavier est l’un des sept compagnons qui prononcent le vœu de Montmartre autour d’Ignace de Loyola en 1534. Dans l’esprit de la règle de fondation de la Compagnie de Jésus 1540, il est désigné comme missionnaire pour les Indes. Arrivé à Goa en 1542, sans connaître les langues ni les cultures indiennes, il baptise plusieurs milliers de personnes dans le sud-est de l’Inde, après une catéch […] […] Lire la suite GALLICANISME Écrit par Jean DELUMEAU • 3 703 mots Le gallicanisme n'est qu'un cas particulier d'un antiromanisme qui s'est souvent manifesté dans l'histoire chrétienne. Poussée à la limite, l'hostilité à Rome conduisit à la sécession protestante. Mais, cette révolte mise à part, la défiance à l'égard de la papauté, plus ou moins vive selon les temps et les lieux, ne cessa guère de se faire jour d'une façon ou de l'autre au cours des siècles, soit […] […] Lire la suite GHETTO Écrit par Gérard NAHON • 4 199 mots • 1 média Dans le chapitre Le quartier juif médiéval » […] S'il existe dans le haut Moyen Âge un quartier juif dans plusieurs villes, les juifs ne sont pas contraints d'y résider. Si, parfois même, de tels quartiers sont établis par un prince, il n'est pas encore question d'y confiner ses habitants. En 1084, par exemple, à Spire, l'évêque Rüdiger crée en faveur des juifs un quartier entouré de murs, afin de les attirer dans sa cité. La charte stipule qu' […] […] Lire la suite GRÉGOIRE XIII UGO BONCOMPAGNI 1502-1585 pape 1572-1585 Écrit par Universalis • 506 mots Né le 7 juin 1502 à Bologne, Ugo Boncompagni fait ses études à l'université de la ville, où il enseigne la jurisprudence de 1531 à 1539. Expert en droit canon, il est envoyé par Pie IV au concile de Trente en 1561 et y reste jusqu'en 1563. Pie IV le nomme cardinal en 1565 et l'envoie comme légat en Espagne. À la mort de Pie V, Boncompagni est élu pape le 14 mai 1572 et prend le nom de Grégoire X […] […] Lire la suite GRÉGOIRE XVI, BARTOLOMEO ALBERTO CAPPELLARI 1765-1846 pape 1831-1846 Écrit par Roger AUBERT • 1 022 mots Né à Belluno en Vénétie, entré en 1783 chez les Camaldules, où il reçut le nom de Mauro, le futur Grégoire XVI se consacra pendant un quart de siècle aux études théologiques et publia, en 1799, un ouvrage apologétique qui devait exercer une grande influence sur le développement du mouvement ultramontain Il Trionfo della Santa Sede . Puis, peu à peu, il eut l'occasion de s'initier à la complexité […] […] Lire la suite GUTIÉRREZ GUSTAVO 1928- Écrit par Universalis • 418 mots Prêtre dominicain et théologien péruvien, Gustavo Gutiérrez est né à Lima en 1928. Ordonné prêtre en 1959, il est titulaire d'un diplôme de médecine de l'université nationale du Pérou à Lima 1950. Il étudie également la philosophie et la psychologie à l'université catholique de Louvain et la théologie à l'université grégorienne de Rome ainsi qu’à l'université catholique de Lyon, où il obtient u […] […] Lire la suite GUYART MARIE 1599-1672 Écrit par André VACHON • 874 mots Première religieuse missionnaire de la chrétienté, supérieure et fondatrice des Ursulines de Québec, mystique doublée d'une femme d'affaires, Marie Guyart, en religion Marie de l'Incarnation, occupe une place privilégiée dans l'histoire religieuse de la Nouvelle-France. Vingt ans avant l'arrivée en Nouvelle-France du premier évêque, le vicaire apostolique François de Laval, cette intrépide mission […] […] Lire la suite HALIFAX CHARLES LINDLEY WOOD 2e vicomte de 1839-1934 Écrit par Étienne FOUILLOUX • 338 mots Né dans une famille proche du trône d'Angleterre — son père, premier vicomte de Halifax fut, à plusieurs reprises, ministre de la reine Victoria —, C. L. Wood, compagnon de jeunesse et ami du futur Édouard VII, se prépare à une brillante carrière publique par la fréquentation d'Eton et d'Oxford. C'est là que son anglicanisme de naissance reçoit le choc du puissant réveil religieux qui secoue la vé […] […] Lire la suite HARNACK ADOLF VON 1851-1930 Écrit par Jean HADOT • 1 773 mots Dans le chapitre L'essence du christianisme » […] Adolf von Harnack, né à Dorpat en Estonie, dans une famille luthérienne très traditionaliste, participa, dès l'âge de dix-neuf ans, à un concours sur Marcion, travail qui devait l'orienter pour toute sa vie. Sa dissertation doctorale à Leipzig en 1873 portait sur les sources du gnosticisme. Il commença alors une fulgurante carrière universitaire. À Leipzig, il entreprend, avec Th. Zahn et O. von G […] […] Lire la suite HEENAN JOHN CARMEL 1905-1975 Écrit par Universalis • 944 mots Cardinal-prêtre de l'Église romaine, huitième archevêque de Westminster et primat de l'Église catholique d'Angleterre et du pays de Galles, John Carmel Heenan est né à Ilford Essex dans une famille d'Irlandais émigrés. Il fit ses études classiques au collège des jésuites de Stamford Hill, puis au collège St. Cuthbert à Ushaw. Il se prépara au sacerdoce à Rome, au Collège anglais, étudiant la phi […] […] Lire la suite HISTOIRE Histoire et historiens Les usages sociaux de l'histoire Écrit par Olivier LÉVY-DUMOULIN • 3 818 mots • 3 médias Dans le chapitre Entre science et propagande » […] La force argumentative et justificatrice de la tradition ou de l'héritage de ce qui a été explique pourquoi le recours à l'histoire est une constante ; les progrès du savoir de la Renaissance et du xix e siècle en renforcent l'attrait. Depuis le xvi e siècle, la discipline, consacrée pour sa capacité à discriminer le vrai du faux, a suscité des commandes toujours plus nombreuses au service des f […] […] Lire la suite INNOCENT X, GIAMBATTISTA PAMPHILI 1574-1655 pape 1644-1655 Écrit par Universalis • 365 mots Né le 7 mai 1574 à Rome, Giambattista Pamphili est juge ecclésiastique sous le pontificat de Clément VIII puis nonce du pape Grégoire XV à Naples. Il part ensuite en Espagne représenter le pape Urbain VIII, qui le fait cardinal en 1626. Il lui succède le 15 septembre 1644 sous le nom d'Innocent X. Élu grâce au soutien de cardinaux qui s'étaient opposés à son prédécesseur, Innocent X, déjà âgé, va […] […] Lire la suite INNOCENT XI, BENEDETTO ODESCALCHI 1611-1689 pape 1676-1689 Écrit par Universalis • 540 mots Benedetto Odescalchi naît le 19 mai 1611 à Côme, dans le duché de Milan. Il étudie le droit à l'université de Naples et intègre la curie sous le pontificat d'Urbain VIII. Le pape Innocent X le nomme cardinal en 1645, puis légat à Ferrare Italie et évêque de Novare Italie en 1650. Odescalchi est élu pape le 21 septembre 1676 sous le nom d'Innocent XI, contre la volonté de Louis XIV, qui s'oppo […] […] Lire la suite INQUISITION Écrit par Marcelin DEFOURNEAUX, Yves DOSSAT • 5 845 mots • 2 médias Dans le chapitre Organisation et procédure » […] De ses origines, l'Inquisition garde un caractère mixte tribunal spirituel, elle relève de l'autorité romaine, mais elle constitue en même temps un organisme du gouvernement espagnol. À sa tête se trouve un Conseil suprême placé sur le même plan que les autres, tels le Conseil de Castille, celui des Finances qui assistent le monarque. Son président, l'Inquisiteur général, et ses membres sont n […] […] Lire la suite INTÉGRISME Écrit par Émile POULAT • 5 685 mots • 1 média En son sens actuel, le mot intégrisme » est un terme du vocabulaire polémique, à forte nuance péjorative, qui est né dans les milieux catholiques français peu avant la Première Guerre mondiale, à un moment où les luttes de tendances se durcissaient. Forgé par les partisans de l'ouverture de l'Église au monde moderne, il vise les partisans de la concentration des catholiques entre eux. Il n'a pas […] […] Lire la suite JANSÉNISME Écrit par Louis COGNET, Jean DELUMEAU, Maurice VAUSSARD • 4 133 mots • 2 médias Dans le chapitre L' Augustinus » et Port-Royal » […] Le jansénisme fut d'abord une doctrine théologique fondée sur les écrits antipélagiens de saint Augustin. Après Baïus 1513-1589, le Hollandais Jansen 1585-1638 , évêque d'Ypres, affirma que, depuis le péché originel, la volonté de l'homme sans le secours divin n'est capable que du mal. Seule la grâce efficace peut lui faire préférer la délectation céleste à la délectation terrestre. Cette grâ […] […] Lire la suite JEAN-PAUL Ier, ALBINO LUCIANI 1912-1978 pape 1978 Écrit par Charles BALADIER • 132 mots Né à Canale d'Agordo, au pied des Dolomites, fils d'un ouvrier socialiste qui avait émigré pendant quelques années en France et en Allemagne, Albino Luciani avait été ordonné prêtre en 1935 puis évêque de Vittorio Veneto en 1958. Il était patriarche de Venise depuis 1970 et cardinal depuis 1973 lorsqu'il fut élu pape, le 26 août 1978. En prenant ce jour-là le nom de Jean-Paul, il indiquait son d […] […] Lire la suite JEAN-PAUL II, KAROL WOJTYLA 1920-2005 pape 1978-2005 Écrit par Jean-Claude PETIT, Giancarlo ZIZOLA • 6 396 mots • 5 médias Élu le 16 octobre 1978, à cinquante-huit ans seulement, au cours d'un conclave marqué par une contre-offensive de l'aile conservatrice, l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla , est le premier pape slave et le premier non italien depuis Adrien VI 1522-1523. Polonais, il a souffert de l'occupation nazie puis du régime communiste. Le choix du double nom de Jean et Paul voulait symboliser son engag […] […] Lire la suite JEAN XXIII, ANGELO RONCALLI 1881-1963 pape 1958-1963 Écrit par John COGLEY • 3 096 mots • 1 média Jean XXIII , de son vrai nom Angelo Giuseppe Roncalli, fut l'un des papes les plus populaires de tous les temps 1958-1963. Il inaugura une nouvelle ère dans l'histoire de l'Église catholique par sa volonté de modernisation ou aggiornamento , comme en témoigne la convocation à son initiative du deuxième concile du Vatican. Il promulgua également plusieurs encycliques, dont Pacem in terris , q […] […] Lire la suite JOSEPH II 1741-1790 empereur germanique 1765-1790 Écrit par Friedrich SCHREYVOGL, Universalis • 850 mots Empereur germanique 1765-1790, né le 13 mars 1741 à Vienne, mort le 20 février 1790 à Vienne. Quatrième enfant et fils aîné de Marie-Thérèse d'Autriche 1717-1780 et de François de Lorraine 1708-1765, le futur empereur François I er , le jeune Joseph reçoit une éducation sévère. Lorsque sa mère le nomme au Conseil d'État, il fait preuve d'une intelligence exceptionnelle et d'un vif intérêt […] […] Lire la suite JOURNAL D'UN THÉOLOGIEN. 1946-1956 Y. Congar Écrit par Christian HERMANSEN • 1 047 mots Depuis le décès du frère dominicain Yves Congar 1904-1995, le gros livre réalisé avec l'aide de quelques collaborateurs par Étienne Fouilloux, professeur d'histoire contemporaine à l'université Louis-Lumière-Lyon II, doit être considéré comme un témoignage précieux pour l'historiographie catholique du xx e siècle, portant précisément sur une période pré-conciliaire un peu oubliée. Paru en 2001 […] […] Lire la suite LAÏCITÉ Écrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT • 7 623 mots • 2 médias Dans le chapitre Retour sur l'expérience française » […] Boniface VIII, le pape souffleté par l'envoyé du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversé les siècles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prétentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laïcité est alors totalement impensable, à moins de parler d'une laïcité sacral […] […] Lire la suite LAÏCITÉ, notion de Écrit par Émile POULAT • 1 321 mots Dans le chapitre Les formes de la laïcité » […] Sa forme la plus ancienne et son premier noyau, c'est sans aucun doute la laïcité de l'État », quand on ne parlait encore ni d'État, ni de laïcité. L'expression est susceptible de recouvrir au moins trois sens. Sous l'Ancien Régime, l'État était laïque » en ce sens que ses liens étroits avec l'Église reposaient sur l'indépendance mutuelle des deux pouvoirs. L'Église ne gouvernait pas l'État, […] […] Lire la suite LAMENNAIS FÉLICITÉ DE 1782-1854 Écrit par Louis LE GUILLOU • 1 700 mots Voir, comme on le fait parfois, dans la rupture de Lamennais avec le catholicisme romain une réaction d'orgueil blessé après la condamnation de Paroles d'un croyant , et tenir sa révolte pour un affrontement purement personnel avec le pape Grégoire XVI, c'est risquer de passer à côté du drame qui s'est joué dans l' Église du xix e siècle et dont Féli » a été un des principaux acteurs. Par son œ […] […] Lire la suite LAMENTABILI DÉCRET 1907 Écrit par Émile POULAT • 320 mots Première intervention doctrinale du Saint-Siège dans la crise moderniste, ce décret du Saint-Office, daté du 3 juillet 1907, réprouvait et proscrivait une liste de soixante-cinq propositions erronées. Ces erreurs concernaient les droits de la critique savante face à l'enseignement de l'Église, l'inspiration divine de la Bible, la révélation chrétienne et la nature des dogmes, l'Incarnation et la R […] […] Lire la suite LATRAN ACCORDS DU 1929 Écrit par Vincent GOURDON • 208 mots • 1 média Signés par le pape Pie XI 1922-1939 et Mussolini, les accords du Latran règlent la question romaine », qui envenimait les relations entre la papauté et, par suite, les catholiques et l'État unitaire italien, depuis que ce dernier avait annexé Rome le 2 octobre 1870, mettant fin à l'existence millénaire des États du pape. La papauté, qui disposait déjà d'une souveraineté internationale reconn […] […] Lire la suite LEFEBVRE MARCEL 1905-1991 Écrit par Luc PERRIN • 1 066 mots • 2 médias Populaire défenseur de la messe en latin ou maurrassien impénitent, Athanase du xx e siècle » ou avocat obstiné d'une théologie attardée », M gr Lefebvre a suscité toute une imagerie d'Épinal. Rend-elle bien compte d'une affaire qui eut un large écho, spécialement en France, et aboutit à un nouveau schisme dans l'Église catholique ? Né à Tourcoing dans une famille très pieuse le 29 novembr […] […] Lire la suite LÉKAI LÁSZLÓ 1910-1986 Écrit par János BOÓR • 834 mots Primat de Hongrie, archevêque d'Esztergom, le cardinal László Lékai est né le 12 mars 1910 à Zalalövő, dans le sud-ouest de la Hongrie, dans une famille chrétienne pratiquante de trois enfants. Son père était un potier aisé. D'origine allemande, il s'est toujours senti hongrois, et, prêtre, il fait changer son nom, Lung, en Lékai. Il fut élève des piaristes, ordre religieux libéral. Il continue se […] […] Lire la suite LÉON XIII 1810-1903 pape 1878-1903 Écrit par Roger AUBERT • 2 398 mots • 1 média Léon XIII , qui fut à la tête de l'Église catholique durant le dernier quart du xix e siècle, était, malgré ses limites, un homme supérieur, et si sa politique n'a pas toujours été aussi géniale que certains l'ont affirmé, elle lui a toutefois permis de rendre au Saint-Siège, fort discrédité à la mort de son prédécesseur Pie IX, une autorité morale considérable et, par là, une puissance politiq […] […] Lire la suite LERCARO GIACOMO 1891-1976 Écrit par Jacques NOBÉCOURT • 1 145 mots Dans un épiscopat italien dont les principaux représentants hésitent à manifester une autonomie de pensée et d'action face au Saint-Siège, sans pour autant en contester l'autorité, Giacomo Lercaro, après le II e concile du Vatican, a surgi comme l'exemple même de la difficulté de cette ligne de conduite, et de son échec. Peut-être en avance sur l'évolution de l'Église vis-à-vis des problèmes ital […] […] Lire la suite LES PROVINCIALES, Blaise Pascal Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 419 mots • 1 média Les Provinciales, ou Lettres escrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis et aux RR. PP. Jésuites sur le sujet de la morale et de la politique de ces Pères , sont un ensemble de dix-huit lettres anonymes vendues clandestinement à Paris, puis publiées sous le pseudonyme de Louis de Montalte de janvier 1656 à mai 1657. Violemment attaqués par les jésuites et par la majorité des évêques […] […] Lire la suite L'EUROPE DANS SON HISTOIRE. LA VISION D'ALPHONSE DUPRONT dir. F. Crouzet et F. Furet Écrit par Bernard VALADE • 1 218 mots Conçues par la Société des amis d'Alphonse Dupront et organisées sous la direction de François Crouzet et de François Furet, les Journées d'études qui se sont déroulées à Florence en septembre 1996 ont eu pour thème la représentation du destin européen dans l'œuvre d'un historien dont la renommée ne cesse de grandir. L'Europe dans son histoire Paris, 1996 rassemble les trente et une com […] […] Lire la suite LIBERTINAGE Écrit par Michel DELON • 3 267 mots Dans le chapitre De la liberté au dérèglement » […] L'histoire du mot se caractérise par des renversements sémantiques, des confusions et contaminations. Étymologiquement, le libertus ou le libertinus est à Rome un affranchi, un ancien esclave qui a reçu sa liberté. Libertinus est un statut social. Le mot désigne aussi plus tard un fils d'affranchi, donc marqué par une infériorité sociale. Un emploi particulier s'impose au Moyen Âge, qui fait du […] […] Lire la suite LOISY ALFRED 1857-1940 Écrit par Émile GOICHOT • 2 289 mots Deux traits caractérisent l'image habituellement reçue d'Alfred Loisy une spécialisation professionnelle – c'était un exégète , aux positions singulièrement critiques ; un rôle historique, circonscrit et conjoncturel – protagoniste de la crise moderniste , il semble rentrer dans l'obscurité après l'encyclique Pascendi et son excommunication nominative. Ces aspects ne sont pas accessoires, le s […] […] Lire la suite LUBAC HENRI DE 1896-1991 Écrit par Joseph DORÉ • 1 145 mots Né à Cambrai le 20 février 1896, entré au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1913, Henri de Lubac vécut l'essentiel de sa carrière théologique à Lyon. À la faculté de théologie de l'Institut catholique d'une part, où il enseigna, à partir de 1929, la théologie fondamentale et l'histoire des religions. Au scolasticat jésuite de Fourvière d'autre part, où il noua de riches amitiés et exerça une p […] […] Lire la suite LUSTIGER JEAN-MARIE 1926-2007 Écrit par Jean-Claude PETIT • 1 329 mots Singulière destinée que celle d'Aaron Lustiger, né à Paris le 17 septembre 1926, petit-fils d'un rabbin polonais du même nom, fils de commerçants juifs du XVIII e arrondissement de Paris et devenu, le 2 février 1981, archevêque de Paris ! Cette singularité ne quittera pas une personnalité hors du commun, admirée par les uns, contestée par les autres, que les médias chouchouteront jusqu'à sa mort, […] […] Lire la suite LUTHER MARTIN 1483-1546 Écrit par Martin BRECHT, Pierre BÜHLER • 11 985 mots • 4 médias Dans le chapitre L'héritage de Luther » […] Luther a marqué l'histoire ; son œuvre a fait école et débouché sur une tradition. Comme tous les héritages, cette dernière est ambiguë. En un jeu complexe de continuités et de ruptures, elle poursuit l'œuvre, mais en détermine aussi les effets, de manière plus ou moins heureuse. L'image de Luther qui en résulte fait histoire, souvent aux dépens de sa pensée, dans l'Église et dans la théologie. Lu […] […] Lire la suite MARTY FRANÇOIS 1904-1994 Écrit par Émile POULAT • 830 mots Un large béret, le sourire inimitable et le parler rocailleux, tel était le nouvel archevêque à qui Paul VI, en ce printemps de 1968, donnait la succession du cardinal Veuillot sur le siège de Paris. Il arriva le 29 avril. Ce jour-là, et bien qu'il fût Rouergat, il devint le plus illustre des Auvergnats de Paris. Pourquoi aurait-il écouté les conseilleurs qui l'invitaient à perdre son accent » ? […] […] Lire la suite MÈRE TERESA 1910-1997 Écrit par Anne SEBBA • 1 128 mots • 2 médias Au beau milieu d’un xx e siècle largement sécularisé, mère Teresa fut un témoin intransigeant de la foi religieuse traditionnelle. Elle a su capter la soif de spiritualité du monde entier, attirant à elle des soutiens bien au-delà de l'Église catholique, et fut tenue pour un suprême exemple d'humilité, de dévotion et de charité envers les plus pauvres parmi les pauvres. À une époque où la plupar […] […] Lire la suite MERRY DEL VAL RAFAEL 1865-1930 Écrit par Émile POULAT • 401 mots Cardinal secrétaire d'État de Pie X, né d'une mère irlandaise et d'un père espagnol, à Londres, où celui-ci était ambassadeur. Merry del Val y reçut sa première éducation et c'est là que le baron von Hügel le connut enfant. Léon XIII le distingua dès l'époque où il faisait ses études au séminaire, à Rome il le nomma à trente-deux ans archevêque de Nicée et président de l'Académie des nobles eccl […] […] Lire la suite MINDSZENTY JÓZSEF 1892-1975 Écrit par Thomas SCHREIBER • 784 mots Toute sa vie, Joseph Mindszenty redouta la destruction des structures traditionnelles de la Hongrie, nation millénaire, vieux pays catholique. D'ou son opposition, de sa jeunesse à sa mort, aux mouvements de gauche et d'extrême gauche. Né à Csehmindszent, petit village transdanubien, fils d'une famille de paysans, Joseph Pehm il fait magyariser son nom en 1941 est ordonné prêtre en 1915. Démêlés […] […] Lire la suite MIRARI VOS ENCYCLIQUE 1832 Écrit par Roger AUBERT • 613 mots Promulguée par le pape Grégoire XVI, l'encyclique Mirari vos fut publiée le 15 août 1832. Le Saint-Siège ayant été de divers côtés, y compris par Lamennais lui-même, saisi au sujet des doctrines de L'Avenir , l'examen en fut confié à la congrégation des Affaires ecclésiastiques extraordinaires. Les consulteurs furent unanimes à estimer que le pape ne pouvait garder le silence sous peine de paraît […] […] Lire la suite MISSIONS Écrit par Jean BAUBÉROT, Henry DUMÉRY, Antonin-Marcel HENRY, Anastasios YANNOULATOS • 17 262 mots • 6 médias Dans le chapitre La période des patronats xvie-xviie siècle » […] En 1492, les Espagnols s'emparent de Grenade, dernier point d'appui musulman dans la Péninsule. Le Portugal et l'Espagne, dont les caravelles se sont aventurées plus loin qu'on ne l'avait jamais fait, deviennent des puissances. Cependant, la Chrétienté, serrée depuis des siècles dans l'étau musulman et incapable de triompher des pirates turcs en Méditerranée, aspire à se libérer. L'idée naît de p […] […] Lire la suite MODERNISME, catholicisme Écrit par Émile POULAT • 5 231 mots Le xvii e siècle a connu, en littérature, la querelle des Anciens et des Modernes. Deux siècles plus tôt, avant même la réforme protestante, s'était affirmée dans l'Église une devotio moderna. Après la Révolution française, au contraire, moderne » s'appliquera, dans le langage catholique, à la société bourgeoise et libérale, portée au pouvoir par la chute de l'Ancien Régime, et deviendra entre […] […] Lire la suite NESTORIANISME Écrit par Hervé LEGRAND • 1 277 mots Dans le chapitre Du XVIe siècle à nos jours » […] Au xvi e siècle, l'Église nestorienne s'affaiblit encore à la suite de la politique d'union menée par Rome. Récusant la dévolution héréditaire du patriarcat d'oncle à neveu, en vigueur depuis 1450 et qui demeure la règle jusqu'au xx e siècle, un groupe dissident entra en communion avec Rome sous la conduite de Sulāqā. Ainsi commença la communauté chaldéenne catholique, qui, de nos jours, a in […] […] Lire la suite ŒCUMÉNISME Écrit par Jean BAUBÉROT, Georges CASALIS, Étienne FOUILLOUX • 6 380 mots • 1 média Dans le chapitre Le dialogue entre Genève et Rome » […] L'histoire des ruptures est jalonnée d'une série de tentatives pour rétablir l'unité brisée les conciles de Lyon 1274 et de Florence 1439 avaient essayé en vain de rapprocher les Églises d'Orient et d'Occident ; les réformateurs, tant Calvin que Luther et Bucer, conscients de viser à une catholicité évangélique, souhaitent un Concile qui soit vraiment représentatif de tous et qui renouerait […] […] Lire la suite OPUS DEI Écrit par Émile POULAT • 1 113 mots Société religieuse qui jouit dans l'Église catholique contemporaine d'un statut original, l'Opus Dei a été fondé en 1928 par un prêtre espagnol, José María Escrivá de Balaguer, né en 1902 à Barbastro, en Aragón, dans une famille de commerçants, et décédé à Rome le 26 juin 1975, avec une réputation de sainteté. J. M. Escrivá de Balaguer avait reçu à Madrid, le 2 octobre 1928, la révélation intérieu […] […] Lire la suite ORDRES RELIGIEUX Écrit par André DUVAL • 3 241 mots Dans le chapitre Du XVIe au XXe siècle dépassement des solutions acquises » […] Trois forces s'affirment au xvi e siècle critique évangélique, réinvention, juridisme conservateur, dont le jeu antagoniste commandera l'évolution des formes de vie religieuse jusqu'aux radicales remises en question d'aujourd'hui, après l'euphorie du II e concile du Vatican. Monachatus non est pietas ne pas confondre pratiques des cloîtres et valeur spirituelle », c'est au nom de ce culte […] […] Lire la suite OTTAVIANI ALFREDO 1890-1979 Écrit par Émile POULAT • 855 mots Le terrible cardinal Ottaviani n'est plus, il est allé rejoindre l'ombre de Torquemada c'est du moins ce qu'ont pu dire ou penser ses adversaires et ses victimes, se fondant sur l'image qu'ils se faisaient de lui, associée à celle qu'ils avaient du sinistre Saint-Office où le prélat avait fait sa carrière, la Congrégation pour la doctrine de la foi, héritière de la Sainte Inquisition. Voir en l […] […] Lire la suite PAPAUTÉ Écrit par Yves CONGAR • 5 487 mots • 3 médias Dans le chapitre De la Réforme à l'époque contemporaine » […] Pourtant le pouvoir papal, alors détenu par des pontifes plus soucieux de politique et d'humanisme que d'apostolat, devait rencontrer une opposition, partielle de la part du gallicanisme des rois de France et de la Sorbonne, et radicale de la part des différentes réformes du xvi e siècle, allant jusqu'au rejet du pouvoir papal par Luther 1519. Exacerbée dans son antagonisme au pape de Rome par […] […] Lire la suite PARAGUAY Écrit par Rubén BAREIRO-SAGUIER, Renée FREGOSI, Sylvain SOUCHAUD • 13 306 mots • 5 médias Dans le chapitre Les mouvements d'opposition » […] Pendant que le parti officiel se désagrège, l'opposition s'élargit et, pour la première fois depuis la guerre civile de 1947, il existe une volonté de gagner des espaces autres que ceux que la dictature permet d'occuper. Depuis 1986 se dessine une dynamique des mouvements de rue débutant avec les médecins et les infirmières de l'hôpital de Cliniques national qui réclament des augmentations de s […] […] Lire la suite PAROISSE, histoire Écrit par Solange MARIN • 612 mots À l'époque du haut Moyen Âge, la paroisse désigne le lieu de culte, l'église et, par extension, les terres dont elle est dotée par l'évêque pour sa subsistance avec les tenanciers qui y vivent et lui versent la dîme. Le recteur ou curé a la charge la cure des âmes de ces tenanciers qui sont tenus d'y remplir leurs devoirs de chrétiens depuis le baptême jusqu'à l'inhumation des leurs dans le cime […] […] Lire la suite PASCENDI ENCYCLIQUE 1907 Écrit par Émile POULAT • 372 mots Datée du 8 septembre 1907, et faisant suite au décret Lamentabili , l'encyclique Pascendi de Pie X signait la condamnation solennelle du modernisme — défini comme le collecteur de toutes les hérésies » — et, pour la première fois, présentait une synthèse du mouvement novateur tel qu'il était perçu à Rome. L'exposé doctrinal était suivi d'une partie disciplinaire. Cet exposé dressait un portrait […] […] Lire la suite PATRIMOINE ARTISTIQUE DES ÉGLISES DE PARIS Écrit par Georges BRUNEL • 2 817 mots Un touriste qui parcourrait aujourd'hui les églises de Rome, de Naples ou de Venise en se servant d'un guide du xviii e siècle trouverait généralement dans son livre l'explication de ce qu'il voit. À Paris, ce ne serait pas le cas. Dans les capitales italiennes, le patrimoine des églises est le produit d'une accumulation lente et continue ; aucune catastrophe n'a bouleversé la sédimentation des s […] […] Lire la suite PAUL V, CAMILLO BORGHÈSE 1552-1621 pape 1605-1621 Écrit par Universalis • 734 mots Né le 17 septembre 1552 à Rome, mort le 28 janvier 1621 à Rome, Camillo Borghese est un brillant canoniste, qui a fait partie des émissaires de la curie romaine au royaume d'Espagne avant d'être nommé cardinal par le pape Clément VIII 1536-1605, pape 1592-1605 en 1596. En 1603, il devient vicaire de Rome puis est élu pour succéder au pape Léon XI 1535-1605, pape 1 er avril 1605-27 avril 1605 […] […] Lire la suite PAUL VI, GIOVANNI BATTISTA MONTINI 1897-1978 pape 1963-1978 Écrit par Émile POULAT • 3 244 mots • 1 média Le 21 juin 1963, le cardinal Gianbattista Montini, archevêque de Milan, élu par le conclave pour succéder à Jean XXIII, annonça qu'il choisissait le nom de Paul VI. Ce nom, qui n'avait plus été porté depuis le début du xvii e siècle, avait sûrement une valeur symbolique, mais laquelle ? Pour tout le monde, il évoquait Paul, l'Apôtre des gentils, et donc un programme missionnaire ». Pour les his […] […] Lire la suite PAYS-BAS Écrit par Christophe DE VOOGD, Frédéric MAURO, Guido PEETERS, Christian VANDERMOTTEN, Universalis • 35 700 mots • 24 médias Dans le chapitre Une mainmise confessionnelle » […] À partir de 1954, l'opposition entre groupes confessionnels et non confessionnels s'accentua et le système du cloisonnement se renforça. L'initiative en revint à l' Église catholique. En mai 1954, l'épiscopat publia un mandement qui causa une grande émotion. Ce document répétait, en termes renforcés, des thèses qui avaient déjà été avancées par les évêques. Sous peine de refus » des saints sacre […] […] Lire la suite PETITE ÉGLISE ET ANTICONCORDATAIRES Écrit par André DUVAL • 396 mots Le Concordat de 1801 entre Bonaparte et Pie VII fit d'assez nombreux mécontents soit dans le clergé, et plus particulièrement parmi les prélats gallicans d'ancien régime dépossédés de leur siège épiscopal, soit dans la population paysanne, bouleversée dans ses habitudes par la réduction du nombre des fêtes chômées, par les lois sur le mariage, les nouvelles circonscriptions des paroisses, etc. Le […] […] Lire la suite PIE IX, GIOVANNI MARIA MASTAI FERRETTI 1792-1878 pape 1846-1878 Écrit par Roger AUBERT • 3 001 mots • 1 média Élu pape relativement jeune, à cinquante-quatre ans, par des cardinaux qui se préoccupaient surtout d'apporter une solution aux problèmes politiques de l'État pontifical, Pie IX a échoué complètement sur ce plan, mais il a, par contre, au cours d'un pontificat exceptionnellement long 1846-1878, influé de façon profonde et durable sur l'évolution interne de l'Église catholique. Sans doute n'a-t- […] […] Lire la suite PIE VI, GIANNANGELO BRASCHI 1717-1799 pape 1775-1799 Écrit par André DUVAL • 429 mots D'une noble famille de Cesena, Giovanni Angelico Giannangelo Braschi fut élevé par les Jésuites. Juriste, il devint secrétaire du cardinal Raffo en 1740, puis secrétaire papal et chanoine de Saint-Pierre en 1755 ; il ne fut ordonné prêtre qu'en 1758. Nommé trésorier de l'Église romaine par Clément XIII 1766 et cardinal par Clément XIV 1773, il est élu pape en 1775. Se laissant d'abord absorb […] […] Lire la suite PIE VII, GREGORIO BARNABA CHIARAMONTI 1740-1823 pape 1800-1823 Écrit par André DUVAL • 853 mots Bénédictin à l'âge de seize ans, abbé du monastère Saint-Calliste à Rome en 1775, évêque de Tivoli en 1782, puis d'Imola en 1785, Gregorio Chiaramonti fut nommé cardinal la même année et élu pape à Venise en 1800. Le pontificat de Pie VII fut dominé par son conflit avec Napoléon I er . Négocié entre le Premier consul et le cardinal Consalvi, le concordat de 1801 restaurait la religion catholique e […] […] Lire la suite PIE V saint, ANTONIO GHISLIERI 1504-1572 pape 1566-1572 Écrit par André DUVAL • 341 mots Entré à l'âge de quatorze ans chez les Dominicains, prêtre en 1528, professeur de philosophie et de théologie, puis maître des novices et prieur, Antonio Ghislieri, remarquable par son zèle et l'austérité de sa vie, fit carrière dans les tribunaux et bureaux de l'Inquisition, que réorganisait le cardinal Jean-Pierre Caraffa, et devint ainsi commissaire général de l'Inquisition en 1551. Élu pape, C […] […] Lire la suite PIE XI, ACHILLE RATTI 1857-1939 pape 1922-1939 Écrit par Aline COUTROT • 1 038 mots • 2 médias Lors de son élection par le conclave, le cardinal Ratti est depuis quelques mois archevêque de Milan. C'est un érudit — il a été préfet de la bibliothèque Vaticane et enseigné la théologie et l'hébreu — mais aussi un pasteur qui catéchise les enfants des quartiers pauvres et un diplomate qui, au lendemain de la Première Guerre mondiale, a exercé les difficiles fonctions de visiteur apostolique dan […] […] Lire la suite PIE XII, EUGENIO PACELLI 1876-1958 pape 1939-1958 Écrit par Jacques NOBÉCOURT • 2 274 mots • 2 médias La situation de l'Église catholique dans le monde à la fin du xx e siècle échappe largement à l'analyse immédiate, du fait que les interprétations qu'en donne le pape Jean-Paul II et les décisions qu'il prend dans l'ordre institutionnel ne sont pas encore inscriptibles dans la durée. L'élection en 1978 de ce pape polonais a été perçue comme un événement considérable, mais les innovations qu'elle […] […] Lire la suite PIE X saint, GIUSEPPE SARTO 1835-1914 pape 1903-1914 Écrit par Émile POULAT • 1 444 mots Le pontificat de Pie X n'a duré que onze ans 1903-1914 ; c'est peu, comparé à celui de ses prédécesseurs immédiats Léon XIII 25 ans, Pie IX 31 ans, Grégoire XVI 15 ans, mais ce fut tout de même un pontificat marquant, dont l'influence a été profonde, voire décisive et, en certains domaines, durable. Quelque jugement, historique ou idéologique, que l'on puisse porter sur l'orientation don […] […] Lire la suite POLOGNE Écrit par Jean BOURRILLY, Georges LANGROD, Michel LARAN, Marie-Claude MAUREL, Georges MOND, Jean-Yves POTEL, Hélène WLODARCZYK, Universalis • 44 235 mots • 27 médias Dans le chapitre Catholicisme, mémoire et identité nationale » […] En vérité, l'ouverture du pays au monde, après quarante-cinq années de souveraineté limitée » au sein du bloc soviétique, suscitent de nombreuses interrogations, dont le débat politique n'est qu'une des expressions. Traditionnellement distante des institutions, la société polonaise s'identifie plus facilement à des représentations collectives. Plus communautaire, meurtrie par deux siècles d'épre […] […] Lire la suite PREMIER CONCILE DU VATICAN Écrit par Jean-Urbain COMBY • 208 mots • 1 média Le pape Pie IX convoque le concile du Vatican qui réunit sept cents évêques le 8 décembre 1869 dans la perspective de trouver les remèdes contre les si nombreux maux qui oppressent l'Église » – mais tous pensent que le sujet essentiel sera la définition de l'infaillibilité pontificale. La constitution Dei Filius 24 avril 1870 définit, face aux erreurs du rationalisme, du panthéisme, du fidéis […] […] Lire la suite PRÊTRES-OUVRIERS Écrit par Universalis • 823 mots On donne volontiers le titre de prêtre-ouvrier à tout prêtre qui sait se faire proche et compréhensif, attentif à la vie ordinaire et aux difficultés des petites gens, même s'il n'exerce pas un emploi salarié. Pourtant, nombre de prêtres au travail ne souhaitent pas s'appeler ainsi, soit qu'ils travaillent dans d'autres secteurs d'activité, soit qu'ils veuillent garder leur indépendance personnell […] […] Lire la suite PROPAGANDE Écrit par Xavier LANDRIN • 7 633 mots • 10 médias Dans le chapitre Le mot et l'idée » […] La genèse du terme propagande » constitue un indicateur des types de phénomènes qu'il a pu désigner. Pour évoquer l'émergence progressive du mot, les historiens font souvent référence à deux buttes chronologiques les activités de propagande de l'Église catholique contre la Réforme aux xvi e et xvii e siècles, et la mobilisation des opinions » dans le contexte révolutionnaire où le mot appa […] […] Lire la suite QUIÉTISME Écrit par Jacques LE BRUN • 1 778 mots Le quiétisme est une forme de la mystique chrétienne, tendant à l'hétérodoxie, qui a été condamnée en 1687 par une constitution du pape Innocent XI erreurs de Molinos et en 1699 par un bref d'Innocent XII erreurs relatives à l'amour pur de Dieu, à propos d'un livre de Fénelon. L'étymologie du mot évoque le complet repos, ou quiétude latin quies , dans lequel se trouverait l'âme plongée en Di […] […] Lire la suite RALLIEMENT Écrit par Xavier de MONTCLOS • 766 mots Le nom de ralliement » fut donné à la nouvelle direction politique que Léon XIII indiqua aux catholiques français en les engageant à accepter le régime républicain. Les prodromes du ralliement datent des années 1879-1880. Lorsque les républicains, parvenus au pouvoir, commencèrent à appliquer leur programme de laïcisation, le Saint-Siège conseilla à certains leaders catholiques d'abandonner tact […] […] Lire la suite RELIGION Religion et État Écrit par Louis de NAUROIS • 8 453 mots Dans le chapitre États confessionnels » […] Historiquement, pendant fort longtemps, jusqu'à la fin du xviii e siècle environ, tous les États ont été confessionnels. Si l'on s'en tient aux grandes religions monothéistes à vocation universaliste le judaïsme, le christianisme, l'islam, on constate ceci le judaïsme de l'Ancien Testament ne connaît pas la distinction du spirituel et du temporel, les autorités religieuses ne sont pas nettem […] […] Lire la suite RERUM NOVARUM ENCYCLIQUE 1891 Écrit par Roger AUBERT • 819 mots Titre d'une encyclique du pape Léon XIII, la première sur la question ouvrière. Publiée le 15 mai 1891, elle avait été préparée par le mouvement social catholique qui avait été amorcé en Allemagne par Mgr Ketteler et s'était développé au cours des années 1880 en France autour de La Tour du Pin et de Léon Harmel, en Autriche autour de Vogelsang, en Italie autour de Toniolo et du groupe romain de Mg […] […] Lire la suite RÉVOLUTION FRANÇAISE Écrit par Jean-Clément MARTIN, Marc THIVOLET • 29 554 mots • 3 médias Dans le chapitre L'affirmation des oppositions 1791 » […] La remise en cause des fondements de la vie publique est générale, ce qui provoque de multiples reclassements lus selon la grille politique qui s'impose peu à peu à tout le pays, classant les groupes et les individus selon leur soutien ou leur résistance à la Révolution. Si les quatre-vingt-trois départements, nouvellement créés, respectent globalement les cadres provinciaux, la désignation des ch […] […] Lire la suite ROME Écrit par Géraldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE • 11 408 mots • 14 médias Dans le chapitre L'enclave vaticane capitale de la catholicité » […] L'enclave vaticane, dont le régime est la monarchie absolue, occupe 0,44 kilomètre carré, et abrite le palais pontifical, la bibliothèque vaticane, les musées et les jardins. La chapelle Sixtine accueille le conclave chargé d'élire les papes. Il convient d'y ajouter plusieurs microterritoires au statut particulier les territoires dotés du privilège d'exterritorialité par exemple la basilique […] […] Lire la suite ROYAUME-UNI Histoire Écrit par Bertrand LEMONNIER, Roland MARX, Universalis • 43 798 mots • 66 médias Dans le chapitre L'âge des réformes » […] Rien n'annonce l'âge des réformes sous Henri VII ou dans les premières décennies du règne de Henri VIII , monté sur le trône en 1509. Au contraire, ces souverains ont lutté contre les héritiers des lollards et contre les thèses luthériennes, au moment où elles se sont propagées en provenance du continent Henri VIII les a personnellement réfutées dans un écrit qui lui vaut en 1521, du pape Léon […] […] Lire la suite RWANDA Écrit par François BART, Jean-Pierre CHRÉTIEN, Marcel KABANDA • 11 976 mots • 5 médias Dans le chapitre L'administration belge 1916-1962 » […] En 1925, le Territoire du Ruanda-Urundi est rattaché administrativement au Congo belge, sous l'autorité d'un vice-gouverneur général. Dès 1920, le ministre des Colonies Louis Franck avait décidé d'appuyer l'administration du pays sur l'organisation indigène ». Celle-ci est restructurée par le résident Georges Mortehan en 1926 et surtout par le gouverneur Charles Voisin au début des années 1930 […] […] Lire la suite SACRÉ-CŒUR DÉVOTION AU Écrit par Charles BERTHELOT DU CHESNAY • 980 mots • 1 média Depuis une centaine d'années, dans les pays catholiques, un cœur couronné d'épines, c'est un sacré-cœur ; une statue ou un tableau qui représente Jésus-Christ avec une poitrine rayonnante ou un cœur à la main, c'est encore un sacré-cœur ou une image du Sacré-Cœur. Si l'on affirme que la dévotion au Sacré-Cœur est en honneur dans l'Église catholique, il arrive que des esprits, même religieux, en so […] […] Lire la suite SCIENCES Science et christianisme Écrit par Jacques ROGER • 4 121 mots Dans le chapitre De Copernic à Newton » […] À partir du xv e siècle, l'humanisme puis la Renaissance bouleversèrent le paysage intellectuel européen. Il y eut, certes, un néopaganisme et une philosophie panthéiste très éloignés de la pensée chrétienne. Mais la rupture avec la scolastique médiévale se fit surtout au nom d'une nouvelle sensibilité religieuse et de la philosophie platonicienne. La science moderne, comme la Réforme protesta […] […] Lire la suite SECTES ET CATHOLICISME Écrit par Jean-François MAYER • 2 219 mots Dans le chapitre Une lente prise de conscience » […] Nous ferions pourtant erreur en tenant le cas français pour généralisable. Au xix e siècle, en effet, les activités missionnaires des nouvelles sectes » de l'époque s'étaient principalement dirigées vers les populations ou régions protestantes, jugées mieux préparées par la lecture de la Bible à accepter les lumières proposées. Ainsi, les vaudois du Piémont, auxquels leur histoire hors du com […] […] Lire la suite SIXTE V ou SIXTE QUINT, FELICE PERETTI 1521-1590 pape 1585-1590 Écrit par André DUVAL • 291 mots Fils d'un jardinier, entré à douze ans chez les franciscains de Montalto, ordonné prêtre en 1547, Felice Peretti se fait un nom à Rome comme prédicateur ; il y comptait parmi ses amis Ignace de Loyola et Philippe Neri. Professeur à l'université de Rome 1560, il fut élu général de son ordre 1566 et promu la même année à l'évêché de Sainte-Agathe. Pie V, dont il était le confesseur, le fit cardi […] […] Lire la suite SLOVAQUIE Écrit par Fedor BALLO, Jaroslav BLAHA, Michel LARAN, Marie-Claude MAUREL, Universalis • 9 326 mots • 8 médias Dans le chapitre La Slovaquie devant un choix de société » […] Quant aux relations entre l'État slovaque et l'Église catholique romaine, elles demeurent une source permanente de tensions sociales et politiques. Terre d'élection du pape Jean-Paul II, qui y fit trois visites en quinze ans, la Slovaquie occupait une place de choix dans la politique de reconquête menée par le Saint-Siège après la chute du Mur de Berlin. Une grande partie des biens ecclésiastiq […] […] Lire la suite SŒUR EMMANUELLE 1908-2008 Écrit par Jean-Claude PETIT • 834 mots • 1 média C'est le 16 novembre 1908 que naît, à Bruxelles, Madeleine Cinquin qui deviendra, sous le nom de sœur Emmanuelle, la religieuse la plus populaire auprès des Français, véritable icône de la solidarité. Son père, qui dirige une entreprise de lingerie fine, est belge, sa mère française. Madeleine est la deuxième de leurs trois enfants. La famille, aisée, appartient à la bourgeoisie textile et mène u […] […] Lire la suite SUENENS LÉON-JOSEPH 1904-1996 Écrit par Xavier MABILLE • 803 mots • 1 média Figure éminente de l'Église de Belgique, Léon-Joseph Suenens , distingué très jeune par le cardinal Mercier, lui doit de pouvoir effectuer à l'Université grégorienne de Rome des études de philosophie, de théologie et de droit canon. Ordonné prêtre le 4 septembre 1927, il commence sa carrière dans l'enseignement avant d'être nommé en 1945 évêque auxiliaire et vicaire général de l'archidiocèse de Ma […] […] Lire la suite SYLLABUS Écrit par Roger AUBERT • 815 mots Recueil contenant les principales erreurs de notre temps » adressé aux évêques par Pie IX et daté du 8 décembre 1864 en même temps que l'encyclique Quanta Cura . Il était constitué de quatre-vingts propositions déjà condamnées antérieurement par le pape. L'idée d'un pareil recueil avait été suggérée dès 1849 par le cardinal Pecci et reprise notamment à l'occasion de la définition de l'Immaculé […] […] Lire la suite SYLLABUS, en bref Écrit par Jean-Urbain COMBY • 198 mots • 1 média La première étape de l'unité italienne se réalise en 1861 aux dépens de la papauté, qui perd la plus grande partie de ses territoires. Le pape y voit la conséquence du libéralisme droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, liberté de presse, de culte, d'opinion, de conscience, toutes libertés qui conduisent, selon lui, à l'indifférentisme, au relativisme et au mépris de l'autorité légitime et de […] […] Lire la suite TCHÉCOSLOVAQUIE Écrit par Marie-Elizabeth DUCREUX, Michel LARAN, Jacques RUPNIK • 12 946 mots • 11 médias Dans le chapitre Évolution des rapports entre l'Église et l'État » […] Le réveil religieux surtout catholique très marqué dans la jeune génération est un phénomène de société nouveau et qui n'a pas d'équivalent dans la tradition tchèque. Une véritable partie de bras de fer s'engagea entre les autorités tchécoslovaques et le Vatican à propos du sort de l'Église catholique. La politique de normalisation » représenta sans doute la politique antireligieuse la plus d […] […] Lire la suite TCHÈQUE RÉPUBLIQUE Écrit par Jaroslav BLAHA, Marie-Elizabeth DUCREUX, Marie-Claude MAUREL, Vladimir PESKA • 18 297 mots • 3 médias Dans le chapitre Les résurgences du passé » […] Bien que la commémoration de la révolution de velours » ait de moins en moins d'adeptes, elle est l'occasion de campagnes visant à interdire les symboles et l'idéologie communistes, comme l'a demandé, par exemple, en février 2005, un groupe de sénateurs et d'anciens leaders étudiants, par le biais d'une pétition. Mais certains s'interrogent sur la pertinence d'une proposition de loi qui vise à […] […] Lire la suite THÉOLOGIE DE LA LIBÉRATION Écrit par Michaël LÖWY • 1 373 mots La théologie de la libération se présente d'abord comme un ensemble de textes rédigés depuis 1971 par des figures du catholicisme latino-américain comme Gustavo Gutiérrez au Pérou, Hugo Assmann, Frei Betto, Leonardo et Clodovis Boff au Brésil, Jon Sobrino et Ignacio Ellacuria au Salvador, Segundo Galilea et Ronaldo Muñoz au Chili, Pablo Richard au Chili et au Costa Rica, José Miguel Bonino et Jua […] […] Lire la suite UKRAINE Écrit par Annie DAUBENTON, Iryna DMYTRYCHYN, Lubomyr A. HAJDA, Georges LUCIANI, Yann RICHARD, Universalis • 37 259 mots • 14 médias Dans le chapitre Évolution religieuse » […] Les tentatives pour améliorer le sort de l'Église ruthène, confrontée à la montée du catholicisme romain – favorisée par l'arrivée des jésuites – et à son propre déclin interne, reprirent de la vigueur dans les dernières décennies du xvi e siècle. Vers 1580, le prince Konstantin Ostrocki fonda à Ostroh, en Volhynie, un centre culturel qui comprenait une académie et une imprimerie et attira l'élit […] […] Lire la suite UNIGENITUS BULLE 1713 Écrit par Jean MESNARD • 552 mots La publication de la bulle Unigenitus 1713 forme l'épisode principal de l'histoire du second jansénisme, lié à l'œuvre et à l'action de Pasquier Quesnel. Le rôle de ce dernier comme chef du parti janséniste, découvert lors de son arrestation à Bruxelles en 1703, détermine les adversaires du mouvement — Louis XIV et M me de Maintenon, les Jésuites et leurs partisans, tel Fénelon — à susciter une […] […] Lire la suite URBAIN VIII, MAFFEO BARBERINI 1568-1644 pape 1623-1644 Écrit par Armand DANET • 391 mots • 2 médias Élégant Florentin qui commence la carrière comme nonce à Paris et qui, nommé cardinal de curie à trente-huit ans, connaît déjà le milieu romain quand il est élu pape le 6 août 1623, sous le nom d'Urbain VIII. Politicien de tempérament et de tradition familiale, Maffeo Barberini ne résiste pas longtemps à la tentation d'un affrontement des Barberini avec les Farnèse à propos du duché de Castro. Dur […] […] Lire la suite VATICAN CITÉ DU Écrit par Émile POULAT • 4 601 mots • 5 médias Dans le chapitre Un État témoin » […] On peut dire que le Vatican est, en un double sens, un État témoin il est le témoin d'un long passé historique, dont le présent n'est plus qu'un modeste souvenir, comme on le dit en géologie d'une butte ou en biologie d'un organe ; il est aussi témoin, parmi les puissances de ce monde et au sein de la société des États, de cette idée que tout ne se réduit pas à la politique, à l'économie, ni mêm […] […] Lire la suite VATICAN Ier CONCILE DU Écrit par Roger AUBERT • 3 148 mots Le XX e concile œcuménique de l'Église romaine, réuni du 8 décembre 1869 au 20 octobre 1870, fut convoqué par Pie IX dans le double dessein de condamner plus solennellement les erreurs modernes issues du rationalisme » et d'adapter le droit ecclésiastique à la société du xix e siècle. Il fut interrompu par l'annexion de Rome au royaume d'Italie, après avoir consacré la majeure partie de son te […] […] Lire la suite VATICAN IIe CONCILE DU Écrit par Roger AUBERT • 6 139 mots • 2 médias Le II e concile œcuménique du Vatican se déroula en quatre sessions, de l'automne 1962 à l'automne 1965. Il avait été question au début du pontificat de Pie XI de reprendre le I er concile du Vatican, interrompu en 1870 ; et quelques enquêtes préliminaires furent même faites dans ce dessein, mais le projet resta sans suite, et c'est dans une perspective toute nouvelle que Jean XXIII annonça au […] […] Lire la suite VERITATIS SPLENDOR ENCYCLIQUE 1993 Écrit par Émile POULAT • 1 467 mots Littéralement, les encycliques ou, en termes plus classiques, les lettres encycliques » sont des lettres circulaires, publiques, du pape à l'épiscopat du monde entier, à un épiscopat particulier, ou même — plus récemment — à un auditoire plus large, prêtres et fidèles. Elles se distinguent ainsi des lettres personnelles, privées, que la chancellerie pontificale appelait brefs. C'est un genre l […] […] Lire la suite VEUILLOT LOUIS 1813-1883 Écrit par Émile POULAT • 347 mots Fils d'un tonnelier, et toute sa vie demeuré fidèle à ses origines populaires, Louis Veuillot a été en France le véritable fondateur du journalisme catholique, auquel il contribua à donner son goût durable pour la polémique, en un temps, il est vrai, où ce journalisme était loin d'en avoir le monopole. On a peine à imaginer aujourd'hui le rôle si longtemps joué par ce simple laïc, pratiquement aut […] […] Lire la suite VICHY RÉGIME DE Écrit par Jean-Pierre AZÉMA • 6 943 mots • 1 média Dans le chapitre Toutes les droites se retrouvent dans les allées du pouvoir » […] Dès l'origine, le régime reçut un soutien sans équivoque de toutes les droites. Il est vrai cependant que tous les hommes de droite ne se retrouvèrent pas à Vichy, pas plus que, symétriquement, la Résistance ne saurait se réduire à la gauche. Reste que les personnalités militant jusqu'alors à gauche et qui ont pu être instrumentalisées par Vichy sont peu nombreuses René Belin, ex-secrétaire du bu […] […] Lire la suite VIEUX-CATHOLIQUES Écrit par Victor CONZEMIUS • 984 mots Sous le nom de vieux-catholicisme, on désigne des communautés épiscopales qui ont rompu avec Rome et qui sont réunies depuis 1889, sur la base d'une foi commune, dans l'union d'Utrecht cf. V. Conzemius, Katholizismus ohne Rom. Die altkatholische Kirchengemeinschaft , Zurich-Cologne, 1969. De telles Églises catholiques autocéphales existent aujourd'hui en Allemagne, en Autriche, en Hollande, en S […] […] Lire la suite VILLOT JEAN 1905-1979 Écrit par René RÉMOND • 1 479 mots L'histoire retiendra le nom du cardinal Villot comme celui de l'ecclésiastique français qui, au xx e siècle, accéda aux fonctions les plus hautes ce prêtre auvergnat, devenu le second personnage de l'Église catholique romaine, eut à présider à deux reprises les délibérations du Sacré Collège réuni en conclave pour élire le successeur de saint Pierre. Mais, avant d'exercer cette charge, il avait […] […] Lire la suite WYSZYNSKI STEFAN 1901-1981 Écrit par Jean OFFREDO • 1 232 mots Stefan Wyszynski est né le 3 août 1901 dans un petit village au bord du Bug, à Zuzela, dans une famille de condition modeste, à un moment où la Pologne est encore une nation sans État. Mais c'est dans un pays redevenu indépendant qu'il entre au séminaire en 1920, à Wloclawek. Ordonné prêtre en 1924, Stefan Wyszynski étudie à Lublin le droit canon et les sciences économiques. Il soutient en 1929 un […] […] Lire la suite
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Au moins 89 personnes ont été tuées en une semaine dans des affrontements entre gangs à Port-au-Prince, capitale d’Haïti où les prix s’envolent et les carences de carburant s’aggravent toujours davantage, menaçant l’aide humanitaire pourtant cruciale pour les habitants. Au moins 89 personnes ont été assassinées et 16 autres sont portées disparues », a indiqué le Réseau national de défense des droits humains dans un communiqué, précisant que le bilan partiel de ces violences fait également état de 74 blessés par balle ou à l’arme blanche ». Depuis jeudi, les rafales d’armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l’aire métropolitaine deux factions de gangs s’y affrontent sans que la police, en manque d’hommes et d’équipements, n’intervienne. Le long des corridors des bidonvilles qui s’y sont formés au fil des quatre dernières décennies, des milliers de familles n’ont d’autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Certains habitants sont victimes de balles perdues à l’intérieur même de leurs modestes logements, faits de simples tôles, mais les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessés. Nous appelons tous les belligérants à permettre le passage des secours vers Brooklyn nom du quartier de Cité Soleil où se concentrent les violences, NDLR et à épargner les civils », a exhorté mercredi Mumuza Muhindo, chef de mission de Médecins sans Frontières. Champ de bataille » Entravée dans ses opérations d’évacuations des victimes, l’organisation humanitaire a néanmoins opéré une quinzaine de blessés par jour en moyenne depuis vendredi, dans son hôpital situé à proximité de Cité Soleil. Le long de la seule route menant à Brooklyn, nous avons rencontré des cadavres en décomposition ou brûlés », a ajouté Mumuza Muhindo. Il peut s’agir de personnes tuées lors des affrontements ou essayant de fuir et qui ont été abattues. C’est un vrai champ de bataille ». Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l’ensemble des activités à travers la capitale car c’est à Cité Soleil que se situe le terminal pétrolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d’Haïti. À travers la capitale, les stations-service ne distribuent plus une goutte de carburant, faisant drastiquement flamber les prix au marché noir. En colère face à cette situation, des chauffeurs de taxi moto ont érigé mercredi quantité de barricades à travers les principaux axes routiers de Port-au-Prince. Face à ce mouvement spontané, seuls les courts déplacements à moto à l’intérieur des quartiers étaient possibles, ont pu constater des journalistes de l’AFP. Soumis à de tels aléas, les habitants de la capitale peinent à organiser leurs activités quotidiennes, déjà entravées par le risque d’enlèvement. Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, séquestrant des personnes de toute origine socio-économique et de toute nationalité. Jouissant d’une très large impunité, les bandes criminelles ont amplifié leurs actions au fil des semaines au moins 155 enlèvements ont été commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalé le Centre d’analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publié mercredi. L’exil face aux enlèvements Quantité d’Haïtiens qui le peuvent fuient vers la République dominicaine ou les États-Unis. Beaucoup, n’ayant ni les moyens économiques ni les visas, risquent leur vie en prenant place sur des bateaux de fortune, espérant atteindre la Floride. Nombreux échouent sur les côtes cubaines ou bahamiennes ou sont stoppés en mer par les garde-côtes américains. Plus de 1200 migrants en situation irrégulière ont été renvoyés en Haïti au cours du seul mois de juin, selon les statistiques de l’Office national des migrations. À leur retour, ils retrouvent leurs difficultés pour survivre, glanant des petits boulots informels dans un pays où l’inflation annuelle a franchi la barre des 20 % depuis déjà trois ans. Face aux conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale, ce taux pourrait dépasser les 30 % d’ici la fin de l’année, alertent les économistes. Nous constatons une augmentation significative de la faim dans la capitale et dans le sud du pays, Port-au-Prince étant la plus durement touchée », s’est inquiété mardi Jean-Martin Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial PAM en Haïti. Pour contourner les zones périphériques de Port-au-Prince, aux mains des gangs, l’agence onusienne utilise les voies aériennes et des routes maritimes pour envoyer de l’aide dans le sud et le nord du pays. Près de la moitié des 11 millions d’Haïtiens souffrent déjà d’insécurité alimentaire dont 1,3 million qui est confronté à une situation d’urgence humanitaire précédant le stade de la famine, selon la classification du PAM. À voir en vidéo