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Musique Georges Garvarentz 1962{Refrain}Retiens la nuitPour nous deux jusqu'Ă  la fin du mondeRetiens la nuitPour nos cƓurs dans sa course vagabondeSerre-moi fort contre ton corpsIl faut qu'Ă  l'heure des foliesLe grand amour raye le jourEt nous fasse oublier la la nuitAvec toi, elle parait si belleRetiens la nuitMon amour, qu'elle devienne Ă©ternellePour le bonheur de nos deux cƓursArrĂȘte le temps et les heuresJe t'en supplie Ă  l'infiniRetiens la me demande pas d'oĂč me vient ma tristesseNe me demande pas, tu ne comprendrais dĂ©couvrant l'amour je frĂŽle la dĂ©tresseEn croyant au bonheur, la peur entre en mes joies.{Refrain} momo le berahNombre de messages 88Age 82Date d'inscription 27/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 749 Celia brabo alik ya benti, je suis un fan dial Johnny, continues, pour que les nouvelles generation soient en contact avec ce qu'on a baisersJohnny HallydayAime-moiComme je t'aimeSi tu veux bien me laisser fairePendant une journĂ©e entiĂšreJe suis capable pour te plaireDe te donner 24000 baisersJe prends des paris Ă  la rondeSans perdre plus de dix secondesJe promets devant tout le mondeDe te donner 24000 baisersJe ne sais pas ce qui ce passeVois-tu chĂ©rie plus je t'embrassePlus j'ai envie de t'embrasserJ'aime assez ça quand tu m'enlaceEt comme je ne suis pas de glaceJe ne laisserais pas ma placeQuand je te donne 24000 baisersJe fais un trait toutes les demi-heuresJ'en suis au moins Ă  huit cent milleEt je ne peux pas m'arrĂȘterJe prends des paris Ă  la rondeSans perdre plus de dix secondesJe promets devant tout le mondeDe te donner 24000 baisersEt lorsqu'une fois centenaireIl me faudra quitter la terreSans mĂȘme faire une priĂšreJe suis bien certain que Saint-PierreEn me voyant toujours sincĂšreMe permettra de t'embrasserTout le temps de l' vous ecouterais lzine dialna Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 844 Merci ma chere petite Celia, je creve pour Johnny, il m'a aide de passer d'enfant a femme, une etape tres tres dure, ou on decouvre les premiers emois, les premiers petits flirts...............ou papa ne nous permet plus de sortir car on a pris des rondeur, ou on doit se maquiller en secret, et on enleve ce maquillage avec un mouchoir et de la salive, et on frotte les yeux jusqu'a nous faire mal, alors on devient rebelle, car plus rien nous ait permis, et les claques sur la joue si on repond mal...................voici une chanson que j'adore HallydayQue je t'aimeParoles Gilles Thibaut. Musique Jean Renard 1969Quand tes cheveux s' Ă©talentComme un soleil d' Ă©tĂ©Et que ton oreillerRessemble aux champs de blĂ©Quand l'ombre et la lumiĂšredessinent sur ton corpsDes montagnes des forĂȘtsEt des Ăźles aux trĂ©sorsQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !Quand ta bouche se fait douceQuand ton corps se fait durQuand le ciel de tes yeuxD'un seul coup n'est plus pĂ»rQuand tes mains voudraient bienQuand tes doigts n'osent pasQuand ta pudeur dit nonD' une toute petite voixQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !Quand tu n'te sens plus chatteEt que tu deviens chienneEt qu'Ă  l'appel du loupTu brises enfin tes chaĂźnesQuand ton premier soupirSe finit dans un criQuand c'est moi qui dis nonQuand c'est toi qui dit ouiQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime !Quand mon corps sur ton corpsLourd comme un cheval mortNe sait pas ne sait plusS' il existe encoreQuand on a fait l'AmourComme d'autres font la guerreQuand c'est moi le soldatQui meure et qui la perdQue je t'aime, que je t'aime, que je t'aime,Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime ! nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 925 Gall - PoupĂ©e de cire poupĂ©e de son Paroles Je suis une poupĂ©e de cire, une poupĂ©e de son Mon cƓur est gravĂ© dans mes chansons PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Suis-je meilleure, suis-je pire qu'une poupĂ©e de salon? Je vois la vie en rose bonbon PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir Je suis partout Ă  la fois brisĂ©e en mille Ă©clats de voix Autour de moi, j'entends rire les poupĂ©es de chiffon Celles qui dansent sur mes chansons PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Elles se laissent sĂ©duire pour un oui, pour un non L'amour n'est pas que dans les chansons PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Mes disques sont un miroir dans lequel chacun peut me voir Je suis partout Ă  la fois brisĂ©e en mille Ă©clats de voix Seule parfois je soupire, je me dis "À quoi bon "Chanter ainsi l'amour sans raison "Sans rien connaĂźtre des garçons?" Je n'suis qu'une poupĂ©e de cire, qu'une poupĂ©e de son Sous le soleil de mes cheveux blonds PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Mais un jour je vivrai mes chansons PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son Sans craindre la chaleur des garçons PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1211 cliquez pour ecouter Francoise Hardy Tous les garçons et les filles, comme si c'etait hier quelle nostalgie, merci ma celia pour nous avoir ouvert cette petite porte de bonheur, je me vois assise sur mon lit, le pick-up full volume,rue Pierre Parent quartier La Fonciere, j'ai 15 ans et le monde m'appartient............ Tous les Garçons et les Filles Françoise Hardy Tous les garçons et les filles de mon Ăąge Se promĂšnent dans la rue deux par deux Tous les garçons et les filles de mon Ăąge Savent bien ce que c'est qu'ĂȘtre heureux Et les yeux dans les yeux Et la main dans la main Ils s'en vont amoureux Sans peur du lendemain Oui mais moi, je vais seule Par les rues, l'Ăąme en peine Oui mais moi, je vais seule Car personne ne m'aime. Mes jours comme mes nuits Sont en tous points pareils Sans joie et pleins d'ennui Personne ne murmure je t'aime» Ă  mon oreille Tous les garçons et les filles de mon Ăąge Font ensemble des projets d'avenir Tous les garçons et les filles de mon Ăąge Savent trĂšs bien ce qu'aimer veut dire Et les yeux dans les yeux Et la main dans la main Ils s'en vont amoureux Sans peur du lendemain Oui mais moi, je vais seule Par les rues, l'Ăąme en peine Oui mais moi, je vais seule Car personne ne m'aime. Mes jours comme mes nuits Sont en tous points pareils Sans joie et pleins d'ennui Oh! quand donc pour moi brillera le soleil? Comme les garçons et les filles de mon Ăąge ConnaĂźtrai-je bientĂŽt ce qu'est l'amour? Comme les garçons et les filles de mon Ăąge Je me demande quand viendra le jour OĂč les yeux dans ses yeux Et la main dans sa main J'aurai le coeur heureux Sans peur du lendemain Le jour oĂč je n'aurai Plus du tout l'Ăąme en peine Le jour oĂč moi aussi J'aurai quelqu'un qui m'aime Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1219 Cette jolie petite Bulgare dĂ©buta sa carriĂšre en 1962 avec une trĂšs jolie chanson intitulĂ© "La plus belle pour aller danser" qui fut Ă©crite et composĂ© par Charles Asnavour. Dans les annĂ©es 60, elle Ă©pouse Johnny Hallyday, et incarneront enssemble l'un des couples les plus mythiques des sixties. Aujourd'hui, Sylvie est une artiste incontournable qui continue Ă  faire rĂȘver les petites filles et les petits garçons que fut certains et Ă©dition par le Mar 8 Mai 2007 - 1223, Ă©ditĂ© 1 fois Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1222 Françoise Hardy commenca sa carriĂšre avec une belle balade romantique intiulĂ© "Tous les garçons et les filles" et dans laquelle la jeunesse de l'Ă©poque s'identifiait. Elle sĂ©duit tous les Ăąges avec ses chansons aux couleurs nostalgiques et mĂ©lancoliques. Avec son look d'Ă©tudiante evanescente, la jeune fille aux cheveux longs incarne la fille idĂ©al pour bon nombre de rock star comme mick Jagger ou encore Bob Dylane qui lui Ă©criva d'ailleurs un trĂšs jolie poĂȘme au dos d'une pochette de l'un de ses albums. Françoise incarne sans conteste l'icĂŽne des sixties, ses chansons sont Ă  l'image mĂȘme de sa touchante personnalitĂ© et elle continue toujours Ă  nous Ă©mouvoir et nous Ă©merveillĂ© avec ses jolis textes poignants et rĂ©alistes. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1231 Dans les annĂ©es 60, France Gall mĂȘle sa voix de jeune adolescente rĂȘveuse aux textes de Serge Gainsbourg tels que "Dents de lait, dents de loup" ou encore "PoupĂ©e de cire, poupĂ©e de son" chanson avec Laquelle France remporta l'Eurovision. C'est essentielement dans les annĂ©es 70 qu'elle connaitra un vĂ©ritable succĂ©s avec de trĂšs belles chansons comme le trĂšs beau "Ma dĂ©clartion". Chanteuse d'Ă©motions, elle demeure indispensable pour les amoureux de la chanson française. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1232 Annie Chancel dite Sheila, incarne dans les annĂ©es 60 la chanteuse populaire. Avec des chansons comme "L'Ă©cole est finie", "Jolie petite sheila", "PremiĂšre surprise partie", elle exprime la gaitĂ© et l'euphorie de la jeunesse. Aujourd'hui, l'eternelle chanteuse Ă  couettes est restĂ©e une artiste pleine de vivacitĂ© et de spontanĂ©itĂ©. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1432 Voici le plus beau playboy des sixties. Avec ses jolis yeux bleus couleur ocĂ©an et sa façon de ne pas se prendre au sĂ©rieux, Jacques Dutronc a sĂ©duit plus d'un coeur. Ses chansons au ton contestataire telles que "Les Cactus" ou encore "L'opportuniste" ont fait de lui une star incontournable des annĂ©es 60. Au dĂ©but des annĂ©es 70 il commence une carriĂšre cinĂ©matographique avec "Antoine et SĂ©bastien" de Jean-Marie Perrier et connaitra par la suite un trĂšs grand succĂšs. DrĂŽle, distant, et sensible Dutronc reste aujourd'hui un artiste unique et particulier en son genre. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1446 Inutile de prĂ©senter l'eternel idole des jeunes, celui qui a traversĂ© tous les temps, toutes les modes, toutes les musiques. Commencant sa carriĂšre Ă  l'Ăąge de 17ans Johnny Hallyday est devenu en plus de 40 ans une vrai bĂȘte de scĂšne. Sa prĂ©sence et son allure Ă  la James Dean transcende toutes les gĂ©nĂ©rations. Aujourd'hui, il est la Star française la plus incontournable la plus Hallyday, de son vrai nom Jean-Philippe Smet, est nĂ© le 15 juin 1943 Ă  Paris. Ses parents, Huguette et LĂ©on, se sĂ©parent en 1944 et Johnny part vivre chez une de ses tantes, ancienne actrice de cinĂ©ma muet, qui mĂšne une vie itinĂ©rante avec ses deux filles danseuses. Johnny suit l'Ă©cole par correspondance, mais ce qu'il apprend et le passionne le plus reste le spectacle danse, guitare, chant, petits films 1957, la famille s'installe Ă  Paris, dans le IXe arrondissement. Johnny s'y fait des amis, dont certains deviendront aussi chanteurs Jacques Dutronc, Eddy Mitchell. C'est Ă  ce pĂ©riode qu'il dĂ©couvre Elvis Presley. C'est une rĂ©vĂ©lation et Johnny utilise ses talents artistiques pour interprĂ©ter les chansons de son idole au Golf Drouot. Il est dĂ©couvert par Jacques Wolfsohn, directeur artistique chez Vogue. SubjuguĂ© par le talent du jeune artiste, il lui signe un contrat pour enregistrer son premier 45 tours qui sort en 1960 sous le pseudonyme Johnny Hallyday. En 1961, il change de maison de disque et signe chez Philips, qui lui donne les moyens d'exploser. Johnny devient l'idole des jeunes. Tout juste ĂągĂ© de 18 ans, Johnny met le feu partout oĂč il passe. Du Golf Drouot Ă  l'Alhambra, de l'Olympia au Palais des sports, ses fans cassent les fauteuils quand il se roule sur scĂšne. Johnny enchaĂźne les tubes Retiens la nuit, Pas cette chanson, L'idole des jeunes, Elle est terrible, Da doo ron ron, etc. En 1965 il Ă©pouse Sylvie Vartan qui lui donne un fils l'annĂ©e suivante de sa liaison avec Nathalie Baye, naĂźtra une fille Laura en 1983. Les ans passent et Johnny, imperturbable, surfe sur les tendances avec une aisance folle. Il enchaĂźne les succĂšs et travaille toujours avec les plus grands Berger, Goldman, Obispo, Zazie, etc. pour toujours rester au sommet dans le coeur du public. Public qu'il convie rĂ©guliĂšrement pour des shows gigantesques comme Ă  la Tour Eiffel devant plus de 400000 vedette, bĂȘte de scĂšne inĂ©galable et homme aux multiples facettes, Johnny Hallyday rĂ©unit Ă  lui seul quelques chiffres impressionnants 80 millions de disques vendus, 900 chansons, 100 tournĂ©es, 18 albums de platine et 17 millions de spectateurs Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1450 Salvatore Adamo est un chanteurcompositeurfrancophone nĂ© le 1er novembre1943 Ă  Comiso Sicile. En 1947, son pĂšre part travailler en Belgique dans les mines, accompagnĂ© de sa famille. Il grandit Ă  dĂ©cembre 1959, il remporte un radio-crochet aprĂšs avoir Ă©tĂ© repĂȘchĂ©, et sort un premier 45 tours, qui passe inaperçu. Il part Ă  Paris et rencontre un premier succĂšs en 1963 avec Sans toi ma mie. Suivent Tombe la neige 1963, Vous permettez Monsieur 1964, Les Filles du bord de mer et Mes mains sur tes hanches 1965 Inch'Allah 1967.Jacques Brel a dit de lui qu’il Ă©tait un tendre jardinier de l’amour » et Raymond Devos Adamo... c'est chanson, c'est poĂšmes, c'est vibrations ! »Son succĂšs est international particuliĂšrement au Japon, il chantera ses chansons en de nombreuses autres langues italien, espagnol, allemand, nĂ©erlandais, japonais, portugais, turc. Son succĂšs au Japon s’explique par le fait que la structure musicale de sa chanson Tombe la neige, un refrain de cinq syllabes, correspond Ă  une forme traditionnelle de la chanson japonaise HaĂŻku. Les Japonais se sont donc appropriĂ© cette chanson et parfois la revendiquent eux-mĂȘmes comme appartenant Ă  leur patrimoine selon une anecdote rapportĂ©e par Salvatore Adamo annĂ©es 1980 le verront un peu en retrait. En 1984 il sera victime d'un accident cardiaque. En 2003 sort l'album Zanzibar avec la collaboration de son ami, le chanteur Arno, ce dernier a d'ailleurs repris avec brio "Les filles du bord de mer". En 2004, suite Ă  des problĂšmes de santĂ©, il doit annuler de nombreux concerts, notamment au Festival des Vieilles Charrues. En 2007, sort La part de l'ange suivit d'une 1993 Adamo est ambassadeur d'UNICEF pour la arrĂȘtĂ© royal du 4 juillet2001, le roi des Belges Albert II de Belgique lui concĂšde le titre nobiliaire de chante Ă  l'Olympia en 1965, 1967, 1969, 1971 et 1977. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1455 Pascal Danel est un chanteur et compositeur français d'origine corse nĂ© le 31 mars1944 Ă  Paris. AprĂšs avoir Ă©tĂ© funambule Ă  moto, et reçu une bourse au conservatoire de théùtre de la rue Blanche, il dĂ©marre dans le groupe rock "Les PanthĂšres", puis se lance en solo dans la chanson en premiers tubes en 1965, "Hop lĂ  tu as Vu ! " et "Je m'en Fous" seront suivis par un N°1, "La Plage aux Romantiques", disque d'or en France et un hit dans plusieurs pays, puis par le succĂšs international de "Kilimandjaro", repris dans plus de 180 versions dans le monde, et disque de platine en France, ainsi qu'en Italie, Espagne, Pays Bas, Allemagne, Japon, Moyen Orient, etc. Ce titre sera un des plus grands standards français de la enregistre alors nombre de ses disques en italien, espagnol ou mĂȘme japonais et multiplie les tournĂ©es en France et Ă  l'Ă©tranger, plusieurs passages Ă  l'Olympia et de nombreuses Ă©missions de tĂ©lĂ© et radio. Pascal chantera plusieurs fois Ă  la tĂ©lĂ©vision en marchant sur un fil chez Guy Lux et chez Michel Drucker, avec qui il dĂ©bute dans un programme qu'il partage avec Jacques Dutronc et Jimi Hendrix.Les tubes suivent, comme "Les Trois DerniĂšres Minutes", "Comme une Enfant" ou "La Neige est en Deuil", jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 60. Quelques autres 45 tours marchent cependant moins annĂ©es 70 lui apporteront d'autres succĂšs "Mamina", un gros tube repris Ă©galement par Dalida, "Ton Ame", primĂ©e Ă  la Rose d'Or et elle aussi reprise par Dalida en français et en italien, "Je Suis un Aventurier" N°2 du Hit Parade, "Rotterdam", "Pour un Amour", et quelques compose aussi le tube "Chanson pour Anna" pour Daniel guitariste et chef d'orchestre de 1969 Ă  1974 est Laurent Voulzy, avec qui il Ă©crit aussi plusieurs son succĂšs discographique s'Ă©mousse, malgrĂ© quelques petits hits Ă  la fin des 1979 cependant, "La Plage aux Romantiques" ressort et atteint Ă  nouveau le Top 5. Pascal publie ensuite un nouvel album et fait un dernier Olympia dĂ©but 1980, puis une importante tournĂ©e d'Ă©tĂ© en revient comme producteur tĂ©lĂ© dans les annĂ©es 80, avec Cadence 3 prĂ©sentĂ©e en compagnie de Guy Lux, et dont il compose aussi le gĂ©nĂ©rique, puis Macadam, une Ă©mission de variĂ©tĂ©s scĂ©narisĂ©e et sans prĂ©sentateur, dont il Ă©crit certains numĂ©ros en compagnie d'Étienne Roda-Gil. et enfin comme scĂ©nariste et compositeur pour un tĂ©lĂ©film en 1989, Pascal est N°1 avec "La Plage aux Romantiques" de l'Ă©mission de TF1 "SuccĂšs Fous", oĂč les tĂ©lĂ©spectateurs votent pour leur tube prĂ©fĂ©rĂ©. Il est aussi N°3 avec "Kilimandjaro" dans un autre numĂ©ro de cette mĂȘme compilation produite par son fils est disque d'or et bien classĂ©e dans les ventes, puis ils enchaĂźnent avec un album en langue Corse en 1994 et d'autres revient avec un nouvel album et un spectacle au Cirque d'Hiver en 2007, il est le 10 janvier au petit journal Montparnasse et Ă  partir de mars l'un des quelques membres de l'imposante tournĂ©e "Age Tendre et TĂȘte de Bois", qui traverse la France durant des mois, devant les salles combles du ZĂ©nith et de Bercy enregistre Ă©galement un titre des Beatles en duo instrumental sur l'album de son fils Jean-Pierre Danel "Guitar Connection 2", Ă  sortir en mars. Il a interprĂ©tĂ© la chanson Kilimandjaro et diverses autres en 6 a reçu un disque de diamant pour 15 millions de disques vendus Ă  l'occasion du 35Ăšme anniversaire de son premier a Ă©tĂ© abandonnĂ© Ă  la naissance et n'a connu sa mĂšre qu'Ă  l'Ăąge de 24 a Ă©tĂ© funambule Ă  moto avec la troupe des Diables fils Jean-Pierre Danel est un guitariste et producteur a composĂ© la musique du tĂ©lĂ©film "L'Enfant et le PrĂ©sident", avec Michael GĂ©nĂ©ral De Gaulle a citĂ© Kilimandjaro parmi ses chansons chanson "Ton Ame", prĂ©sentĂ©e en italien au festival de Venise en 1972 a Ă©tĂ© censurĂ©e par le entend Kilimandjaro dans le film Le VĂ©lo de Ghislain Lambert 2001, avec BenoĂźt Poelvoorde et JosĂ© classĂ©s dans les Hits [modifier]Je m'en Fous 1965 N°18 Hop LĂ  Tu As Vu ! 1965 N°16 La plage aux Romantiques 1966 N°1 Pierrot le Sait 1966 N°33 Jeanne 1967 N°16 Kilimandjaro 1967 N°1 Les Trois DerniĂšres Minutes 1967 N°6 Comme Une Enfant 1967 N°1 Mon Ami 1967 N°13 Avec Un Bout de Crayon 1967 N°38 Le Funambule 1968 N°21 La Neige est en Deuil 1968 N°14 L'Italie 1968 N°32 Allez Viens On Danse 1968 N°24 Dans la Main d'une Fille 1969 N°42 Un Jour d'EtĂ© 1969 N°27 Mamina 1970 N°4 Ton Ame 1972 Prix de la Rose d'Or N°17 Notre Dame 1972 N°48 Je Suis un Aventurier 1973 N°2 Pour Un Amour 1973 N°11 Le Petit Prince n'est pas Mort 1973 N°7 Comme on Est Bien Ensemble 1973 N°21 Rotterdam 1974 N°13 La Communale de mes 10 ans 1978 N°26 Si l'On Vivait Ensemble 1978 N°41 Et j'Ai Soudain Beaucoup d'Amis 1979 N°50 La Plage aux Romantiques 1979 N°5 Les Grands Oiseaux 1980 N°44 Un Homme Fou d'Amour 1981 N°41 Et Si On Partait d'Ici 1982 N°19 La Robe d'Organdi 1983 N°48 Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1458 KILIMANDJAROIl n'ira pas beaucoup plus loinLa nuit viendra bientĂŽtIl voit lĂ -bas dans le lointainLes neiges du KilimandjaroElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormirElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormir, dormir, dormirDans son dĂ©lire il lui revientLa fille qu'il aimaitIls s'en allaient main dans la mainIl la revoit quand elle riaitElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormirElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormir, dormir, dormirVoilĂ  sans doute Ă  quoi il penseIl va mourir bientĂŽtElles n'ont jamais Ă©tĂ© si blanchesLes neiges du KilimandjaroElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormirElles te feront un blanc manteauOĂč tu pourras dormir, dormir, dormir, dormir bientĂŽtecoutez la chanson faites clic Ă©dition par le Mar 8 Mai 2007 - 1506, Ă©ditĂ© 2 fois Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1501 Christophe ? Le plus improbable des chanteurs français ; le plus imprĂ©visible Ă©galement. Aucun plan de carriĂšre le concernant puisqu'il ne fonctionne que par envies et coups de coeur. Ainsi peut-on rĂ©sumer sa vie de chanteur en plusieurs pĂ©riodes d'abord Aline, le premier vĂ©ritable tube dans l'histoire de la chanson, en 1965. A vingt ans... Ensuite les marionnettes, quelques 45 tours et puis plus rien ; oĂč plutĂŽt l'homme se retire et chante quelques chansons dans un cirque... avant de revenir avec l'album le plus ambitieux des annĂ©es 70 Les paradis perdus... suivront Les mots bleus, senorita, petite fille du soleil, daisy, la dolce vita... lors de ces annĂ©es 70 ; et puis encore " Le beau bizarre ", album Ă©trange et culte son Berlin de Lou reed Ă  lui. il Ă©pate et il Ă©tonne. Et il dĂ©tonne... Et puis en 1979 revend 1 million 5 d'exemplaires de son 45 tours " aline "... Durant les annĂ©es 80, il se cherchera eret continuera Ă  triturer les sons, sortira uin album en 1980 " pas vu pas pris" puis uun album de reprise en 1983, enfin quelques 45 tours succĂšs fou, ne raccroche pas, j'l'ai pas touchĂ©e jusqu'en 1988 avec ChiquĂ© chiquĂ©... avant de disparaĂźtre, puis de rĂ©apparaĂźtre en 1996 avec l'album Bevilacqua. Un chef d'oeuvre qui sera boudĂ©. De nouveau le silence, puis Comm'so la terre penchait en 2001; aussi sublime que son prĂ©dĂ©cesseur... une voix donnant la chair de poule. il est bien prĂ©sent en 2002 avec son retour trimphale Ă  l'olympia, couronnĂ© par une victoire de la musique plus que mĂ©ritĂ©e. A dĂ©couvrir de toute rugence et pour prolonger le plaisir CHRISTOPHENom d'origine Daniel Bevilacqua‱ Date de naissance 13 Octobre 1945‱ Lieu de naissance Juvisy sur Orge‱ Genre musical VariĂ©tĂ©s‱ Ses plus grands succĂšs ‱ Aline - Les Marionnettes - Je suis parti - Je chante pour un ami - Monsieur le professeur - Les paradis perdus - Les mots bleus - SuccĂ©s fou - Senorita.‱ Principaux albums Mes chansons, mes passions - ChiquĂ©, ChiquĂ©. nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1607 ET ELVIS LE ROI DU ROCKNROLL!!!!!!!!!!!J'ADORAIS DANSER SES ROCKSYAHSSARA LA BELLE VIEElvis Presley Jailhouse rock "Best artist of the century [8]" -The warden threw a party in the county prison band was there and they began to band was jumpin' and the joint began to should've heard those knocked out jailbirds rock, everybody, let's in the whole cell blockwas dancin' to the Jailhouse Murphy played the tenor saxophone,Little Joe was blowin' on the slide drummer boy from Illinois went crash, boom, bang,the whole rhythm section was the Purple rock, everybody, let's in the whole cell blockwas dancin' to the Jailhouse forty-seven said to number three"You're the cutest jailbird I ever did sure would be delighted with your company,come on and do the Jailhouse Rock with me."Let's rock, everybody, let's in the whole cell blockwas dancin' to the Jailhouse sad sack was a sittin' on a block of stoneway over in the corner weepin' all warden said, "Hey, buddy, don't you be no you can't find a partner use a wooden chair."Let's rock, everybody, let's in the whole cell blockwas dancin' to the Jailhouse Henry said to Bugs, "For Heaven's sake,no one's lookin', now's our chance to make a break."Bugsy turned to Shifty and he said, "Nix nix,I wanna stick around a while and get my kicks."Let's rock, everybody, let's in the whole cell blockwas dancin' to the Jailhouse nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1610 Elvis Presley Don't be cruel You know I can be found, sitting home all alone,If you can't come around, at least please be cruel to a heart that's if I made you mad for something I might have said,Please, let's forget the past, the future looks bright ahead,Don't be cruel to a heart that's don't want no other love,Baby it's just you I'm thinking stop thinking of me, don't make me feel this way,Come on over here and love me, you know what I want you to be cruel to a heart that's should we be apart?I really love you baby, cross my walk up to the preacher and let us say I do,Then you'll know you have me, and I'll know I'll have you too,Don't be cruel to a heart that's don't want no other love,Baby it's just you I'm thinking be cruel to a heart that's be cruel to a heart that's don't want no other love,Baby it's just you I'm thinking nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 8 Mai 2007 - 1613 Elvis Presley It's now or never It's now or never,come hold me tightKiss me my darling,be mine tonightTomorrow will be too late,it's now or neverMy love won't I first saw youwith your smile so tenderMy heart was captured,my soul surrenderedI'd spend a lifetimewaiting for the right timeNow that your nearthe time is here at now or never,come hold me tightKiss me my darling,be mine tonightTomorrow will be too late,it's now or neverMy love won't like a willow,we would cry an oceanIf we lost true loveand sweet devotionYour lips excite me,let your arms invite meFor who knows whenwe'll meet again this wayIt's now or never,come hold me tightKiss me my darling,be mine tonightTomorrow will be too late,it's now or neverMy love won't wait.[b] nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 9 Mai 2007 - 1805 SHEILAParole de chanson L'Ă©cole est finieDonne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieNous irons danser ce soir peut-ĂȘtreOu bien chahuter tous entre amisRien que d'y penser j'en perds la tĂȘteMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieDonne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieJ'ai bientĂŽt dix-sept ans un cƓur tout neufEt des yeux d'angeToi tu en as dix-huit mais tu en fais dix-neufC'est ça la chanceDonne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieDonne-moi ta main et prends la mienneNous avons pour nous toute la nuitOn s'amusera quoi qu'il advienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieAu petit matin devant un crĂšmeNous pourrons parler de notre vieLaissons au tableau tous nos problĂšmesMais oui Mais oui l'Ă©cole est finie. kakyMedaille d'OrNombre de messages 1392Age 78Date d'inscription 23/10/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 9 Mai 2007 - 2311 ...salam chere miss soly...he bien tu nous gates vraiment avec u tel sujet qui nous rappelle tant et tant de bons souvenirs...mais ah il y a un petit mais...comment oublier un garçon qui a aussi marquer cette epoque par son immense talent et surtout qu il adore "casablanca"je parle bien sur de monsieur herve vilar...amitiĂ©s...kaki... nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 9 Mai 2007 - 2332 a tes ordres kakivoici la fameuse chanson de herve vilard "CAPRI"HervĂ© Vilar Capri, c'est finiParoles HervĂ© Vilard. Nous n'irons plus jamais,OĂč tu m'as dit je t'aime,Nous n'irons plus jamais,Comme les autres annĂ©es,Nous n'irons plus jamais,Ce soir c'est plus la peine,Nous n'irons plus jamais,Comme les autres annĂ©es;Capri, c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un n'irons plus jamais,OĂč tu m'as dit je t'aime,Nous n'irons plus jamais,Comme les autres annĂ©es;Parfois je voudrais bien,Te dire recommençons,Mais je perds le courage,Sachant que tu diras c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un n'irons plus jamais,Mais je me souviendrais,Du premier rendez-vous,Que tu m'avais donnĂ©,Nous n'irons plus jamais,Comme les autres annĂ©es,Nous n'irons plus jamais,Plus jamais, plus c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un oh c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amour,Capri,oh c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un capri, oh c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amourOh capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un capri, oh c'est fini,Et dire que c'Ă©tait la villeDe mon premier amourOh capri, c'est fini,Je ne crois pasQue j'y retournerai un jour. nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Jeu 10 Mai 2007 - 2201 Les Chaussettes Noires Dactylo rock Monsieur le Directeur, sans mĂȘme le savoirDe tous les hommes, vous ĂȘtes le plus veinard !Vous avez desdi bi di bi di bi diDactylos Rockdi bi di bi di bi diElles sont les plus parfaitesElles tapent en chantant Ă  tue-tĂȘteWoah !Be bop a lula !Be bop a lula !Elles travaillent le jour et la nuitEt mĂȘme parfois tous les samedisLes dactylos rockdi bi di bi di bi diDactylo rockdi bi di bi di bi diElles sont les plus parfaitesElles chantent en tapant Ă  tue-tĂȘteWoah ! Be bop a lula !Be bop a lula !Dans tous les bureauxDe bas en hautLes dactylos tapent Ă  gogoEt leurs patrons leurs disent "go !"Go !Elles sont douces et trĂšs joliesCe sont les plus belles filles de ParisLes dactylos Rockdi bi di bi di bi diDactylo rockdi bi di bi di bi diPour faire leur conquĂȘteLes directeurs perdent la tĂȘteElles valent bien ça !Elles valent bien ça !Dans tous les bureauxDe bas en hautOn chantera trĂšs bientĂŽtLe Rock des dactylosGo !Monsieur le DirecteurSans mĂȘme le savoirDe tous les hommesVous ĂȘtes le plus veinardVous avez desdi bi di bi di bi diDactylos Rockdi bi di bi di bi diElles sont les plus parfaitesElles tapent en chantant Ă  tue-tĂȘteWoah !Be bop a lula !Be bop a lula ! nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Ven 11 Mai 2007 - 1351 Sous le ciel de Paris - Edith PIAF Sous le ciel de Paris S'envole une chanson Hum Hum Elle est nŚ™e d'aujourd'hui Dans le cƓur d'un garŚ—on Sous le ciel de Paris Marchent des amoureux Hum Hum Leur bonheur se construit Sur un air fait pour eux Sous le pont de Bercy Un philosophe assis Deux musiciens quelques badauds Puis les gens par milliers Sous le ciel de Paris Jusqu'au soir vont chanter Hum Hum L'hymne d'un peuple Ś™pris De sa vieille citŚ™ Prژs de Notre Dame Parfois couve un drame Oui mais ڐ Paname Tout peut s'arranger Quelques rayons Du ciel d'Ś™tŚ™ L'accordŚ™on D'un marinier L'espoir fleurit Au ciel de Paris Sous le ciel de Paris Coule un fleuve joyeux Hum Hum Il endort dans la nuit Les clochards et les gueux Sous le ciel de Paris Les oiseaux du Bon Dieu Hum Hum Viennent du monde entier Pour bavarder entre eux Et le ciel de Paris A son secret pour lui Depuis vingt siژcles il est Ś™pris De notre ÖŸle Saint Louis Quand elle lui sourit Il met son habit bleu Hum Hum Quand il pleut sur Paris C'est qu'il est malheureux Quand il est trop jaloux De ses millions d'amants Hum Hum Il fait gronder sur nous Son tonnerr' Ś™clatant Mais le ciel de Paris N'est pas longtemps cruel Hum Hum Pour se fair' pardonner Il offre un arc en ciel nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 13 Mai 2007 - 1507 CharlyJ'ecris peu mais je lis toutNombre de messages 426Age 76Date d'inscription 08/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 13 Mai 2007 - 1537 eh ben CELIA...on ne risque pas de s'ennuyer au piano-bar avec toute cette belle musique... Bisous nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Lun 14 Mai 2007 - 803 Alain BarriĂšre Elle etait si jolie Elle Ă©tait si jolieQue je n'osais l'aimerElle Ă©tait si jolieJe ne peux l'oublierElle Ă©tait trop jolieQuand le vent l'emmenaitElle fuyait ravieEt le vent me disait...Elle est bien trop jolieEt toi je te connaisL'aimer toute une vieTu ne pourras jamaisOui mais elle est partieC'est bĂȘte mais c'est vraiElle Ă©tait si jolieJe ne l'oublierai jamaisAujourd'hui c'est l'automneEt je pleure souventAujourd'hui c'est l'automneQu'il est loin le printempsDans le parc oĂč frissonnentLes feuilles au vent mauvaisSa robe tourbillonnePuis elle disparaĂźt...Elle Ă©tait si jolieQue je n'osais l'aimerElle Ă©tait si jolieJe ne peux l'oublierElle Ă©tait trop jolieQuand le vent l'emmenaitElle Ă©tait si jolieJe n'oublierai jamais nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 15 Mai 2007 - 1149 [b]Nino Ferrer Mirza Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la Z'avez pas vu Mirza ? Oh la la la la la la OŚ© est donc passŚ™ ce chien Je le cherche partout OŚ© est donc passŚ™ ce chien Il va me rendre fou OŚ© est donc passŚ™ ce chien Oh! Ö·a y est, je le vois ! Veux tu venir ici, Je n'le rŚ™pŚ™terai pas Veux-tu venir ici, Mmmmm, sale bښte va ! Veux-tu venir ici Oh! Il est reparti OŚ© est donc passŚ™ ce chien Je le cherche partout OŚ© est donc passŚ™ ce chien Il va me rendre fou OŚ© est donc passŚ™ ce chien Oh! Ö·a y est je le vois ! C'est bien la derniژre fois Que je te cherche comme Ś—a Veux tu venir ici Je n'le rŚ™pژterai pas Veux tu venir ici Oh et ne bouge pas Veux tu venir ici Oh yeah ! satanŚ™ Mirza [b][color=blue] nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 16 Mai 2007 - 1258 HervŚ™ Vilard Un monde fait pour nous 1969 Nous attendons tant de la vie ڐ chaque instant Et si jamais le monde n'est pas assez grand Nous serons bien nous battre pour bŚ’tir le notre Nous avons vingt ans et notre amour va nous emporter Dژs aujourd'hui vers un pays bien loin d'ici Vers un pays oŚ© nous vivrons ڐ l'infini comme dans un paradis Un monde ڐ la mesure de nos je t'aime A la mesure de notre chance Aux dimensions de notre amour Un monde que nous pourrons bŚ’tir nous mښme OŚ© chaque jour tout recommence Un monde fait pour nous Un monde Un monde ڐ la mesure de nos je t'aime A la mesure de notre chance Un monde fait pour nous la, la, la nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 20 Mai 2007 - 1428 Bob Azzam MUSTAPHA ChŚ™ri je t'aime chŚ™ri je t'adore, Como la salsa de pomodoro. Y'a Mustapha, y'a Mustapha AnavaŚ™ badia Mustapha Ö·a va chŚ™rim faila attaarim ÖčronquŚ™rim matchŚ™ Ś™ma hatchim. Thala aya Mustapha yaŚ™mil quŚ™lam HŚ™nŚ™al quamŚ™ bŚ™mane avŚ™nŚ™al quŚ™lam Where my live oh guest oh guest, yes my love Oh guest oh guest Oh guest oh guest Y'a Mustapha, y'a Mustapha AnavaŚ™ badia Mustapha Ö·a va chŚ™rim faila atha harim ÖčronquŚ™rim matchŚ™ Ś™ma hatchim. Quand je t'ai vu sur le bacon Tu m'as dit monte et ne fait pas d' faŚ—on. ChŚ™ri je t'aime chŚ™ri je t'adore, Como la salsa de pomodoro Y'a Mustapha, y'a Mustapha AnavaŚ™ badia Mustapha Ö·a va chŚ™rim faila atha harim ÖčronquŚ™rim matchŚ™ Ś™ma hatchim. Tu m'as allumŚ™ avec une allumette Et tu m'as fait perdre la ڐ tښte ChŚ™ri je t'aime chŚ™ri je t'adore, Como la salsa de pomodoro Y'a Mustapha, y'a Mustapha AnavaŚ™ badia Mustapha Ö·a va chŚ™rim faila atha harim ÖčronquŚ™rim matchŚ™ Ś™ma hatchim. nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Sam 26 Mai 2007 - 1834 Adamo - Vous permettez, monsieur ? Aujourd'hui, c'est le bal des gens que vous ĂȘtes jolies!Pas question de penser aux foliesles folies sont affaires de n'oublie pas les belles maniĂšres,on demande au papa s'il permet;et comme il se mĂ©fie des gourmets,il vous passe la permettez, Monsieur,que j'emprunte votre fille?Et, bien qu'il me sourie,moi, je sens qu'il se permettez, Monsieur?Nous promettons d'ĂȘtre sagescomme vous l'Ă©tiez Ă  notre Ăągejuste avant le qu'un mĂštre environ nous sĂ©pare,nous voguons par-delĂ  les doit dire, entre nous, on se marreĂ  les voir ajuster leurs d'amour dans nos mains qui s'Ă©treignent!Que d'Ă©lans vers ton cƓur dans le mien!Le regard des parents, s'il retient,n'atteint pas la tendresse oĂč l'on [b][color=blue] nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 29 Mai 2007 - 1156 Salvatore Adamo À demain sur la lune À demain sur la luneAux quatre coins des dieuxÀ demain sur la luneÀ trois bornes des cieuxIl y aura un carrosseQui nous emmĂšneraVoir mes rĂȘves de gosseEt tu t'y reconnaĂźtrasEt pour toi ma jolieLe vent, ce magicienJouera une symphonieDe mille musiciensA demain sur la lune...LĂ  nous verrons la terreComme une boule de NoĂ«lSe balancer lĂ©gĂšreAu grand sapin du cielEt d'Ă©toile en Ă©toileNos chevaux volerontA l'heure oĂč le ciel se voileDe mille rĂȘves blancs {blonds?}A demain sur la lune...Le vent te couvriraD'un voile de dentellesEt tu t'endormirasDans la nuit la plus belleMoi moi, moi je te berceraiJ'attendrai ton rĂ©veilPuis je t'embrasseraiA la barbe du soleilA demain sur la lune...A demain sur la lune...{ad lib} nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 3 Juin 2007 - 2213 Sheila L'Ă©cole est finie Donne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieNous irons danser ce soir peut-ĂȘtreOu bien chahuter tous entre amisRien que d'y penser j'en perds la tĂȘteMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieDonne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieJ'ai bientĂŽt dix-sept ans un cƓur tout neufEt des yeux d'angeToi tu en as dix-huit mais tu en fais dix-neufC'est ça la chanceDonne-moi ta main et prends la mienneLa cloche a sonnĂ© ça signifieLa rue est Ă  nous que la joie vienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieDonne-moi ta main et prends la mienneNous avons pour nous toute la nuitOn s'amusera quoi qu'il advienneMais oui Mais oui l'Ă©cole est finieAu petit matin devant un crĂšmeNous pourrons parler de notre vieLaissons au tableau tous nos problĂšmesMais oui Mais oui l'Ă©cole est finie. nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Lun 4 Juin 2007 - 2235 Sheila PremiĂšre surprise-partie {Refrain}Ce soir pour la premiĂšre foisMes parents m'ont enfin permisD'inviter des amis chez moiC'est ma premiĂšre surprise-partieDepuis plus de cinq ou six moisJ'avais vainement essayĂ©C'Ă©tait pareil Ă  chaque foisQuand j'demandais, on m'refusaitMon pĂšre prenait ça de hautMa mĂšre disait qu'c'Ă©tait trop tĂŽtIls se sont enfin mis d'accordAprĂšs des heures de discussionSans reconnaĂźtre qu'ils avaient tortIls m'ont donnĂ© la permissionPremiĂšre surprise-partie,PremiĂšre surprise-partie,PremiĂšre surprise-partie,.........{au Refrain}Il faut venir n'hĂ©sitez pasOn fera de la place Ă  la maisonOn va s'amuser croyez-moiEt profiter de la permission{au Refrain}C'est ma premiĂšre surprise-partieC'est ma premiĂšre surprise-partie...........- Reina AlfonsoJ'ecris peu mais je lis toutNombre de messages 145Age 74Date d'inscription 24/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 17 Juin 2007 - 1723 Magnifique celia, mais je n'ai pas encore vu "Charles Aznavour", pour moi il restera a etre mon chanteur prefere ainsi qu' continue a ecouter toute cette musique des annees 60 etc... merci celia et continue BIZOU tanjaouiMedaille d'OrNombre de messages 1148Age 53Date d'inscription 27/08/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Dim 17 Juin 2007 - 2035 Bravo Celia,C'est gĂ©nial toutes ces paroles, grĂące Ă  toi j'ai appris une chose Je croyais que HervĂ© Villard disait "...la vie" en fait c'est "la ville" dans Capri. Ciao nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 20 Juin 2007 - 935 merci mes amisa la demande de notre cher tanjaoui je vousplace toutes les chansons de Charles aznavourchaque jour 2 chansonsCharles Aznavour Il faut savoir Il faut savoir encore sourireQuand le meilleur s'est retirĂ©Et qu'il ne reste que le pireDans une vie bĂȘte Ă  pleurerIl faut savoir, coĂ»te que coĂ»teGarder toute sa dignitĂ©Et malgrĂ© ce qu'il nous en coĂ»teS'en aller sans se retournerFace au destin qui nous dĂ©sarmeEt devant le bonheur perduIl faut savoir cacher ses larmesMais moi, mon cƓur, je n'ai pas suIl faut savoir quitter la tableLorsque l'amour est desserviSans s'accrocher l'air pitoyableMais partir sans faire de bruitIl faut savoir cacher sa peineSous le masque de tous les joursEt retenir les cris de haineQui sont les derniers mots d'amourIl faut savoir rester de glaceEt taire un cƓur qui meurt dĂ©jĂ Il faut savoir garder la faceMais moi, mon cƓur, je t'aime tropMais moi, je ne peux pasIl faut savoir mais moiJe ne sais pas...- nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 20 Juin 2007 - 936 Charles Aznavour Yerushalaim De temps en tempsComme un enfantMa pensĂ©e te dessineYerushalaimDe loin en loinTu n' est plus qu' unRĂȘve qui tombe en ruineYerushalaimTel ces Ă©migrantsDont les yeux brĂ»lantsS' ouvrent Ă  l' Ă©cho de ton nomD' au-delĂ  des mersSouvent Ă  traversD' hostiles et dures rĂ©gionsJ' Ă©tais venuMains vides et pieds nuÀ toi YerushalaimPour me garderTu as clouĂ©L' amour dans ma poitrineYerushalaimOĂč sont mes joiesN' y a-t-il pasDe bonheur sans Ă©pines ?YerushalaimTout s' est acharnĂ©Pour nous dĂ©chirerEt le brouillard de nos pleuresA troublĂ© l' azurÉlevant un murEntre son cƓur et mon cƓurMais j' ai en moiL' espoir toutefoisQue l' amour encoreRenaisse et vive encorePour nous Ă  Yerushalaim samuel azerrafNombre de messages 20Date d'inscription 29/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 20 Juin 2007 - 1913 LES BELLES CHANSONS QUE J'AIMECLIQUEE SAMUEL tanjaouiMedaille d'OrNombre de messages 1148Age 53Date d'inscription 27/08/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mer 20 Juin 2007 - 1925 Salut Ă  toutes et Ă  tous,Celia merci pour ces cadeaux Bonne soirĂ©e nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Ven 22 Juin 2007 - 1552 Charles Aznavour Que c'est triste Venise Que c'est triste VeniseAu temps des amours mortesQue c'est triste VeniseQuand on ne s'aime plusOn cherche encore des motsMais l'ennui les emporteOn voudrais bien pleurerMais on ne le peut plusQue c'est triste VeniseLorsque les barcarollesNe viennent soulignerQue des silences creuxEt que le cƓur se serreEn voyant les gondolesAbriter le bonheurDes couples amoureuxQue c'est triste VeniseAu temps des amours mortesQue c'est triste VeniseQuand on ne s'aime plusLes musĂ©es, les Ă©glisesOuvrent en vain leurs portesInutile beautĂ©Devant nos yeux déçusQue c'est triste VeniseLe soir sur la laguneQuand on cherche une mainQue l'on ne vous tend pasEt que l'on ironiseDevant le clair de lunePour tenter d'oublierCe qu'on ne se dit pasAdieu tout les pigeonsQui nous ont fait escorteAdieu Pont des SoupirsAdieu rĂȘves perdusC'est trop triste VeniseAu temps des amours mortesC'est trop triste VeniseQuand on ne s'aime plus nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Ven 22 Juin 2007 - 1555 Charles Aznavour AĂŻe! mourir pour toi AĂŻe! mourir pour toiA l'instant oĂč ta main me frĂŽleLaisser ma vie sur ton Ă©pauleBercĂ© par le son de ta voixAĂŻe! mourir d'amourT'offrir ma derniĂšre secondeEt sans regret quitter le mondeEn emportant mon plus beau jourPour garder notre bonheurComme il est lĂ Ne pas connaĂźtre la douleurPar toiEt la terrible certitudeDe la solitudeAĂŻe! mourir pour toiPrendre le meilleur de nous-mĂȘmesDans le souffle de ton je t'aimeEt m'endormir avec mes joiesParle-moiConsole-moiJ'ai peur du jour qui va naĂźtreIl sera le dernier peut-ĂȘtreQue notre bonheur va connaĂźtreSerre-moiApaise-moiQuand j'ai l'angoisse du pireNe dis rien quand tu m'entends direQu'au fond mourir pour mourirAĂŻe! mourir pour toiA l'instant oĂč ta main me frĂŽleLaisser ma vie sur ton Ă©pauleBercĂ© par le son de ta voixAĂŻe! mourir d'amourT'offrir ma derniĂšre secondeEt sans regret quitter le mondeEn emportant mon plus beau jourPour garder notre bonheurComme il est lĂ Ne pas connaĂźtre la douleurPar toiEt la terrible certitudeDe la solitudeAĂŻe! mourir pour toiPrendre le meilleur de nous-mĂȘmesDans le souffle de ton je t'aimeEt m'endormir avec mes joiesMourir pour toi...- Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Ven 22 Juin 2007 - 1624 Merci Celia ma cherieShabat Shalombisous Soly HannahJ'ecris peu mais je lis toutNombre de messages 207Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Sam 23 Juin 2007 - 1413 TRES BONNE IDEE CELIA DE NOUS AVOIR MIS LES CHANSONS DE NOTRE ENFANCE ET AVEC TA PERMISSION J'AIMERAIS METTRE UNE TRES BELLE CHANSON DE ADAMO Paroles de Inch'allahJ'ai vu l'orient dans son Ă©crinAvec la lune pour banniĂšreEt je comptais en un quatrainChanter au monde sa lumiĂšreMais quand j'ai vu JĂ©rusalemCoquelicot sur un rocherJ'ai entendu un requiemQuand sur lui je me suis penchĂ©Ne vois-tu pas humble chapelleToi qui murmures paix sur la terreQue les oiseaux cachent de leurs ailesCes lettres de feu danger frontiĂšreLe chemin mĂšne Ă  la fontaineTu voudrais bien remplir ton seauArrĂȘte-toi Marie-MadeleinePour eux ton corps ne vaut pas l'eauInch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'AllahEt l'olivier pleure son ombreSa tendre Ă©pouse son amieQui repose sous les dĂ©combresPrisonniĂšres en terre ennemieSur une Ă©pine de barbelĂ©sLe papillon guette la roseLes gens sont si Ă©cervelĂ©sQu'ils me rĂ©pudieront si j'oseDieu de l'enfer ou Dieu du cielToi qui te trouves ou bon te sembleSur cette terre d'IsraĂ«lIl y a des enfants qui tremblentInch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'AllahLes femmes tombent sous l'orageDemain le sang sera laveLa route est faite de courageUne femme pour un pavĂ©Mais oui j'ai vu JĂ©rusalemCoquelicot sur un rocherJ'entends toujours ce requiemLorsque sur lui je suis penchĂ©Requiem pour 6 millions d'ĂąmesQui n'ont pas leur mausolĂ©e de marbreEt qui malgrĂ© le sable infĂąmeOn fait pousser 6 millions d'arbresInch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Sam 23 Juin 2007 - 1724 Charles Aznavour Ave Maria Ave MariaAve MariaCeux qui souffrent viennent Ă  toiToi qui as tant souffertTu comprends leurs misĂšresEt les partagesMarie courageAve MariaAve MariaCeux qui pleurent sont tes enfantsToi qui donnas le tienPour laver les humainsDe leurs souilluresMarie la pureAve MariaAve MariaCeux qui doutent sont dans la nuitMariaÉclaire leur cheminEt prends-les par la mainAve MariaAve Maria, Ave MariaAmen nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Sam 23 Juin 2007 - 1727 Charles Aznavour Donne tes seize ans Viens, donne tes seize ansAu bonheur qui prend formePour que ton corps d'enfantPeu Ă  peu se transformeViens, n'hĂ©site pasMets ta main dans ma mainSimplement, et donne tes seize ansViens, donne tes seize ansAux amours Ă©ternellesC'est le plus beau printempsDe la vie qui t'appelleViens, au creux de moiMets ta joue sur ma joueTendrement, et donne tes seize ansUn jour, lorsque la vie aura fanĂ© nos joursUn jour, nous penserons qu'il fut bien courtLe printemps des amoursViens, donne tes seize ansÀ ta fureur de vivreLe chemin des AmantsEst le seul qu'il faut suivreViens, donne ton cƓurMon amour Ă  l'amourQui attend, pour prendre tes seize ansDonne tes seize ansDonne tes seize ans HannahJ'ecris peu mais je lis toutNombre de messages 207Date d'inscription 24/02/2007Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Sam 23 Juin 2007 - 1740 JE SAIS QUE CE N'EST PAS UNE CHANSON DE NOTRE ENFANCE MAIS ELLE EST SI BELLE QUE JE NE M'EMPECHE PAS DE VOUS LA METTRE. Shot at 1969-12-31 Patrick Bruel Au cafĂ© des dĂ©lices Paroles et Musique FĂ©lix Gray, Patrick Bruel 1999 "Juste avant"Tes souvenirs se voilentÇa fait comme une Ă©clipseUne nuit plein d'Ă©toilesSur le port de TunisLe vent de l'Ă©ventailDe ton grand-pĂšre assisAu CafĂ© des DĂ©licesTes souvenirs se voilentTu vois passer le trainEt la blancheur des voilesDes femmes tenant un filsEt l'odeur du jasminQu'il tenait dans ses mainsAu CafĂ© des DĂ©licesYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilTes souvenirs se voilentTu la revois la filleLe baiser qui fait malAu port El KantaouiLes premiers mots d'amourSur les chansons veloursAbibi AbibiTes souvenirs se voilentTu les aimais ces fruitsLes noyaux d'abricotPour toi, c'Ă©taient des billesEt les soirĂ©es de fĂȘteQu'on faisait dans nos tĂȘtesAux plages d'HammametYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilTes souvenirs se voilentÀ l'avant du bateauEt ce quai qui s'Ă©loigneVers un monde nouveauUne vie qui s'arrĂȘtePour un jour qui commenceC'est peut-ĂȘtre une chanceYalil yalil tu n'oublieras pasYalil yalil ces parfums d'autrefoisYalil yalil tu n'oublieras pasYalil yalil mĂȘme si tu t'en vasYalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalilUne nuit plein d'Ă©toilesSur le port de TunisEt la blancheur des voilesDes femmes tenant un filsLe vent de l'Ă©ventailDe ton grand-pĂšre assisEt l'odeur du jasminQu'il tenait dans ses mainsAu CafĂ© des DĂ©lices nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Lun 25 Juin 2007 - 1301 Charles Aznavour For me, Formidable You are the one for me, for me, for me, formidableYou are my love very, very, very, vĂ©ritableEt je voudrais pouvoir un jour enfin te le direTe l' Ă©crireDans la langue de ShakespeareMy daisy, daisy, daisy, dĂ©sirableJe suis malheureux d' avoir si peu de motsÀ t'offrir en cadeauxDarling I love you, love you, darling I want youEt puis c' est Ă  peu prĂšs toutYou are the one for me, for me, for me, formidableYou are the one for me, for me, for me, formidableBut how can youSee me, see me, see me, si minableJe ferais mieux d'aller choisir mon vocabulairePour te plaireDans la langue de MoliĂšreToi, tes eyes, ton nose, tes lips adorablesTu n'as pas compris tant pisNe t'en fais pas et viens-t-en dans mes brasDarling I love you, love you,Darling, I want youEt puis le reste on s'en foutYou are the one for me, for me, for me, formidableJe me demande mĂȘmePourquoi je t'aimeToi qui te moques de moi et de toutAvec ton air canaille, canaille, canailleHow can I love you nanoucheMedaille d'OrNombre de messages 1803Age 75Date d'inscription 07/11/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 26 Juin 2007 - 1646 Charles Aznavour De t'avoir aimĂ©e De t'avoir aimĂ©e, aimĂ©e comme un fouAimĂ©e a genoux, bien plus que deboutÀ n'en plus dormir, Ă  n'en plus mangerQue me reste-t-il, de t'avoir aimĂ©e ?De t'avoir aimĂ©e, de l'Ăąme et des yeuxÀ en oublier, jusqu'au nom de DieuPour ne plus avoir, qu'un nom Ă  crierQue me reste-t-il, de t'avoir aimĂ©e ?Reste que ma voix, sans Ă©cho soudainRestent que mes doigts, qui n'agrippent rienReste que ma peau, qui cherche tes mainsEt surtout la peur, de t'aimer encoreDemain presque mortDe t'avoir aimĂ©e, aimĂ©e de douleurÀ m'en dĂ©chirer le ventre et le cƓurJusqu'Ă  en mourir, jusqu'Ă  m'en damnerQue me reste-t-il, de t'avoir aimĂ©e ?Ne me reste plusQu'un amour que tuViens d'Ă©carteler- Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 10 Juil 2007 - 204 A la ronde du muguet a la ronde du muguet Sans rire et sans parler Le premier qui rira au piquet pour une fois. Soly AnidjarWEBMASTERNombre de messages 42570Age 70Date d'inscription 13/07/2006Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Mar 10 Juil 2007 - 205 Ca c'est la bombe atomique. ce n'est pas du trafic c'est une chose tres magnifique ca vient d'Amerique C'est les Japonais Qui l'ont bien sonne Des bonbons leur ont donne ils sont capitule. Si tu as une fiancee, qui ne fait que t'agacer donne lui la bombe atomique, ca va lui passer. willa andek chi mra kbeha A'atilha l' bombe atomique Ou tahrab alik. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 PAROLES DES CHANSONS QUI ONT BERCE NOTRE JEUNESSE 1960 Page 1 sur 5Aller Ă  la page 1, 2, 3, 4, 5 Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR YAHASRA NOS CHANSONS CHOUCHOU HIER ET AUJOURD'HUISauter vers
TOIQUI SAIT est une chanson en Français. TOI QUI SAIS. Tu m'as dit : "Reprenons notre liberté. C'est fini, il vaut beaucoup mieux nous quitter. Et refaire sa vie chacun de son cÎté. Voici la fin d'un long poÚme" Je t'ai dit : "C'est bien ! Mais il te faut m'aider : 'y a quelqu'un qui m'aime et m'attend à cÎté.

Paroles de la chanson "Gentil coquelicot" Chanson "Gentil coquelicot" pour chanter avec les enfants. Paroles avec version pour carnet de chants. Retrouvez encore plus d'idées de Chanson printemps Gentil coquelicot le texte de la chanson Je descendis dans mon jardin Je descendis dans mon jardin Pour y cueillir du romarin. Refrain Gentil coquelicot, Mesdames, Gentil coquelicot, nouveau. J'en avais pas cueilli trois brins J'en avais pas cueilli trois brins Qu'un rossignol vint sur ma main. Refrain Il me dit trois mots en latin Il me dit trois mots en latin Que les hommes ne valent rien. Refrain Et les garçons encore bien moins Et les garçons encore bien moins Des dames, il ne me dit rien. Refrain Des dames, il ne me dit rien Des dames, il ne me dit rien Mais des demoiselles beaucoup de bien. Refrain Gentille coquelicot écouter la chanson Ecouter la chanson Gentil coquelicot Gentil coquelicot la fiche à imprimer Cliquez sur l'image pour l'imprimer

\n \n chanson tu m avais dit pour le printemps
DĂ©couvrezPrintemps, tu m'avais dit de Loig Morin sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicitĂ© ou achetez des CDs et MP3 maintenant sur Amazon.fr. PubliĂ© le 18/04/2008 Ă  1625 , mis Ă  jour le 21/04/2008 Ă  1602 La chanteuse tchĂšque Marta Kubisova a incarnĂ© le vent de libertĂ© qui souffla en 1968 avant d'ĂȘtre interdite de scĂšne par le pouvoir communiste aprĂšs la rĂ©pression du printemps de Prague. "Le printemps fut comme un jaillissement d'une Ă©nergie longtemps Ă©touffĂ©e avec la levĂ©e de la censure, un vent frais soufflait partout", se souvient la chanteuse qui prĂȘta sa voix Ă  l'air le plus cĂ©lĂšbre de l'Ă©poque, la "PriĂšre pour Marta". La chanson est restĂ©e le symbole de cette immense espĂ©rance de libertĂ©, ensuite brutalement Ă©crasĂ©e par les chars fois le pays repris en main par un rĂ©gime alignĂ© sur Moscou, elle fut interdite et l'artiste rĂ©duite au silence pendant 19 ans, de 1970 Ă  dĂ©cennies plus tard, Marta Kubisova se dit toujours partisane d'Alexander Dubcek, qui, aprĂšs sa nomination en janvier 1968 Ă  la tĂȘte du parti communiste tchĂ©coslovaque, tenta son "socialisme Ă  visage humain". Une voie originale que le Kremlin n'accepta pas et rĂ©prima par la force en aoĂ»t de la mĂȘme annĂ©e."L'arrivĂ©e de Dubcek, c'Ă©tait comme celle de Gorbatchev vingt ans plus tard. On peut la voir comme une ultime tentative de rĂ©habiliter une certaine idĂ©e avant qu'elle ne se vide totalement de sa teneur", estime la l'Ă©poque, elle enregistre une chanson spĂ©cialement dĂ©diĂ©e Ă  Dubcek "Tu n'es pas seul Ă  espĂ©rer".La censure levĂ©e, un vaste dĂ©bat agite toutes les couches sociales, sur les cruautĂ©s staliniennes commises aprĂšs le putsch communiste Ă  Prague en 1948, mais aussi sur l'Ă©tat de la culture et de l'Ă©conomie. Des rĂ©formes Ă©conomiques et politiques sont engagĂ©es par Dubcek, qui espĂšre les voir entĂ©rinĂ©es en septembre 1968 par un congrĂšs extraordinaire du parti."A cette Ă©poque-lĂ , les gens et surtout les jeunes ont eu l'impression qu'il fallait vraiment faire quelque chose de nouveau aprĂšs ces annĂ©es 1950 horrifiantes oĂč la peur Ă©tait omniprĂ©sente...", se souvient Marta Kubisova, aujourd'hui ĂągĂ©e de 65 trĂšs populaire, la chanteuse cotoie la rĂ©volte Ă©tudiante Ă  Paris au printemps 1968, lorsqu'elle se produit pendant quatre semaines Ă  l'Olympia, avec d'autres artistes tchĂšques, en alternance avec JosĂ©phine Baker."On avait un succĂšs Ă©poustoufflant, les gens nous criaient +victory+, on ressentait trĂšs fort les liens qui nous unissaient. Bruno Coquatrix m'a offert un nouveau contrat de six mois, mais j'ai prĂ©fĂ©rĂ© de regagner Prague il y avait dans les rues, la mĂȘme atmosphĂšre de libertĂ© et de changement qu'Ă  Paris. Mais ceux qui disaient qu'il ne fallait pas croire aux SoviĂ©tiques, avaient malheureusement raison", la nuit du 20 au 21 aoĂ»t, l'Ă©phĂ©mĂšre espoir de dĂ©mocratie disparait sous les chenilles des blindĂ©s."A trois heures du matin, ma mĂšre a fait irruption dans ma chambre et m'a criĂ© +Marta, lĂšve-toi, le pays est occupĂ©!+ ... Je n'aurais jamais cru que les Russes pouvaient nous occuper".La chanteuse rĂ©agit Ă  sa façon elle enregistre sa cĂ©lĂšbre "PriĂšre pour Marta", une chanson allĂ©gorique appelant Ă  la paix pour un peuple redevenu maĂźtre de son le limogeage de Dubcek, elle refuse de se soumettre au nouveau rĂ©gime pro-brejnĂ©vien de Gustav Husak. Le pouvoir la punit par une interdiction professionnelle. Elle devra ensuite, pendant deux dĂ©cennies, travailler comme ouvriĂšre puis comme secrĂ©taire. leprintemps de tes yeux, de regret en regret je cours aprĂšs nous deux. Je ne pourrais jamais t'oublier de ma vie, alors je cours aprĂšs ce que tu m'avais dit. Notre amour est mort. Tu m'avais dit nous deux, et moi je te croyais. Tu m'avais dit je veux, et moi je te voulais. Tu m'avais dit je t'aime et tu m'as fait l'amour. Tu m'avais dit je t Auteur Dialoguiste Écrivain Parolier ScĂ©nariste - © Short Édition - Toute reproduction interdite sans autorisation AppuyĂ© sur sa canne, Nathan attend que le scan de son visage se termine et que les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Un matin, elles ne s’ouvriront pas, pense-t-il. J’aurai tellement mal dormi, j’aurai tellement une sale gueule, qu’il ne me reconnaĂźtra pas et que les portes ne s’ouvriront pas. Il se recule et regarde l’écran son visage numĂ©risĂ© s’aurĂ©ole de vert. Aujourd’hui encore, les portes vont s’ouvrir. — Bonjour Nathan. Et bienvenue. Puis-je vous proposer un peu de musique ? — Non merci. Donne-moi la mĂ©tĂ©o plutĂŽt. — Aujourd’hui, il fera trois degrĂ©s au minimum et dix au maximum. Actuellement, il fait huit degrĂ©s. — Il va neiger ? — Pas de neige prĂ©vue dans la journĂ©e, Nathan, mais on peut s’attendre Ă  quelques flocons dans la nuit. Puis-je faire autre chose pour vous, Nathan ? — Oui que tu fermes tes portes et que tu fasses ton vrai boulot. Je veux descendre. Les portes de l’ascenseur se ferment et une petite musique se fait timidement entendre. — J’avais dit pas de musique. — Je suis lĂ  pour faire de ce moment une expĂ©rience agrĂ©able, Nathan. — Tu parles d’une expĂ©rience ! Je veux juste descendre, y’ a rien d’expĂ©rimental lĂ  — dedans ! — Vous dĂ©sirez descendre ? — Oui, oui je veux descendre ! — Nathan, dĂ©sirez-vous descendre ? — C’est ce que je viens de te dire oui, je veux descendre alors descends-moi ! — Nathan, vous devez me confirmer que vous voulez descendre. Nathan regarde l’écran en face de lui toute la conversation qu’il vient d’avoir avec l’ascenseur est retranscrite mot pour mot. En dessous de la derniĂšre phrase, trois petits points clignotent dans l’attente de sa prochaine rĂ©plique. — ConfirmĂ© ! Il descend. Il ne le sent pas, mais il sait qu’il descend les chiffres dĂ©filent, dĂ©croissent, dĂ©gringolent Ă  la mĂȘme vitesse que sa descente. — Nathan, j’ai un appel pour une descente dois-je m’arrĂȘter ? — Qui c’est ? — Fleur et sa mĂšre. Vous les connaissez, Nathan. Et vous les apprĂ©ciez. Il y a trois jours, vous avez entamĂ© dans cette mĂȘme cabine, une conversation avec la petite Fleur. Voici oĂč vous vous ĂȘtes arrĂȘtĂ©s. La conversation de Fleur et de Nathan s’affiche sur l’écran. En dessous de la derniĂšre rĂ©plique de Fleur, trois petits points clignotent. — Ce sera Ă  vous de continuer la conversation, Nathan. Dois-je m’arrĂȘter ? — J’ai envie de voir personne aujourd’hui. — Cette excuse n’est pas recevable Nathan. — Bon, ben, j’ai pas le temps d’arrĂȘter ma descente, je suis pressĂ©. — Nathan, d’aprĂšs votre agenda que je suis actuellement en train de parcourir, vous n’avez aucun rendez-vous ce matin. Votre premier impĂ©ratif de la journĂ©e est Ă  15 h 30. Votre seconde excuse n’est donc pas recevable. Fleur et sa mĂšre viennent de me confirmer leur demande je vais devoir m’arrĂȘter, Nathan. Les portes s’ouvrent sur une petite fille habillĂ©e en princesse. DerriĂšre elle, une belle, grande et fine jeune femme tient un paquet cadeau sous le bras. — Bonjour Fleur. Bonjour Annabelle. Et bienvenue. Puis-je vous proposer un peu de musique ? — Oui, s’il te plaĂźt, mets-moi la chanson de la derniĂšre fois, avec les coccinelles et les papillons. — La chanson des coccinelles et des papillons pour Fleur. — ConfirmĂ© ! Les portes se referment et le dĂ©filĂ© des chiffres indique que la descente reprend. Fleur se balance d’un pied sur l’autre au rythme de la chanson idiote en regardant Nathan. Annabelle, debout derriĂšre sa fille, les mains posĂ©es sur les petites Ă©paules de l’enfant, dĂ©visage aussi Nathan. Du coin de l’Ɠil, Nathan voit les trois points clignotants lui signifier qu’on attend quelque chose de lui. Soudain, il entend sa propre voix prononcer des mots qu’il a dĂ©jĂ  dits il y a quelques jours — Connais-tu Les Fables de La Fontaine », Fleur ? Puis il entend une nouvelle fois, la rĂ©ponse de Fleur — Non, Nathan. C’est quoi ? C’est un endroit pour aller boire ? La comptine s’arrĂȘte et la petite fille se stabilise et attend. Mais Nathan n’a pas envie de parler aujourd’hui. Il baisse les yeux sur les carrĂ©s de moquette. — Maman, je veux descendre. — Fleur, le prochain sera peut-ĂȘtre bondĂ© on a de la chance d’avoir trouvĂ© celui-ci. Regarde il est presque vide. — JE VEUX DESCENDRE ! ConfirmĂ© ! Les chiffres se figent et les portes s’ouvrent. La petite fille et sa mĂšre sortent sans mĂȘme regarder Nathan. — Bonne journĂ©e Fleur. Bonne journĂ©e Annabelle. À votre prochain service. Une nouvelle fois, les portes se ferment. — Nathan, j’ai une demande urgente pour une nouvelle descente. Mais cette demande se trouve au-dessus. Cela va m’obliger Ă  remonter un peu. — Oui, mais moi, je veux descendre. — Cette nouvelle demande est pour une descente urgente. Ceci va lĂ©gĂšrement retarder la vĂŽtre, mais je vous rappelle, Nathan, que d’aprĂšs votre agenda, vous n’avez pas lieu d’ĂȘtre pressĂ© ce matin. — OK. Va pour la demande. — Dois-je accepter la demande de descente Nathan ?— Oui, je... heu... chiffres reprennent le dĂ©compte Ă  rebours, s’arrĂȘtent et les portes s’ouvrent un jeune couple attend. Lui, il lui tient les cheveux et elle, elle pleure son Rimmel sur ses joues. — Avance, sale conne ! L’homme pousse la femme qui se retrouve dans les bras de Nathan. Il sort un petit revolver de la poche de son manteau. — Et toi, tu la lĂąches, compris ? — Bonjour Jonas. Bonjour Anna. Et bienvenue. Puis-je vous proposer un peu de musique ? Nathan fixe l’arme pointĂ©e sur son visage. La jeune femme s’est recroquevillĂ©e dans un coin. L’homme baisse les yeux sur elle et sourit. — Oui, mets-nous de la musique. Et mets-la-nous bien fort parce que je sens que j’ai envie de faire du bruit ! — De la musique forte pour Jonas. — ConfirmĂ© ! Les portes se referment, la musique dĂ©marre et couvre le bruit des coups de pied que Jonas envoie dans l’abdomen d’Anna. Elle couvre aussi les coups que Nathan donne sur les portes de l’ascenseur. Elle couvre Ă©galement le coup de feu que Jonas tire dans la tĂȘte d’Anna. Elle couvre encore la voix paniquĂ©e de Nathan — ArrĂȘte-toi ! ArrĂȘte-toi et ouvre tes portes ! — Nathan, dĂ©sirez-vous que je m’arrĂȘte et que j’ouvre mes portes ? — Oui, ouvre tes putains de portes ! Ce type est complĂštement fou ! Il vient de tuer la fille ! — La fille s’appelle Anna. DĂ©sirez-vous que j’affiche son identitĂ© ? Souhaitez-vous connaĂźtre votre pourcentage de compatibilitĂ© sociale avec Anna, Nathan ? — Non, je veux que tu m’ouvres tes portes ! — Nathan, dois-je m’arrĂȘter et ouvrir mes portes ? — Oui ! Ouvre ! — Nathan, vous devez me confirmer l’ouverture de mes portes. Il y va de votre confort et de votre sĂ©curitĂ©, Nathan. Je dois m’assurer que c’est bien ce que vous voulez parce que ma prioritĂ© est de faire de ce moment une expĂ©rience agrĂ©able, Nathan. La musique couvre toujours la voix de Nathan qui maintenant appelle Ă  l’aide. La musique couvre un nouveau coup de feu. La musique s’arrĂȘte et le corps de Nathan tombe bruyamment sur le sol. Jonas s’approche de l’écran. — Parking. — DĂ©sirez-vous descendre jusqu’au parking, Jonas ? — Oui. Et vite. ConfirmĂ©. Le dĂ©compte des chiffres s’accĂ©lĂšre tandis que l’ascenseur descend rapidement les Ă©tages. Puis ses portes s’ouvrent. Jonas enjambe le corps de Nathan et sort de l’ascenseur. — Bonne journĂ©e Jonas. À votre prochain service. Vous aimerez aussi !Nouvelles Mon crime parfaitCapucineV Le crime parfait ça n'existe pas ! Parce que pour eux un crime parfait, c'est un crime sans indice. Aucune poĂ©sie lĂ -dedans ! Ce n'est pas Ă  la police de dĂ©finir le crime parfait. Ils n'ont ... [+]Nouvelles La vie est un jeuCharlie COSA — Retourne Ă  l'intĂ©rieur ! Kern venait d'apparaitre Ă  la lisiĂšre de la forĂȘt sous le regard sidĂ©rĂ© de Camille. Elle recula avec hĂ©sitation son ami, qui revenait seul, courait ... [+]LivreNitro-collection 8 € DĂ©couvrezTu m'avais dit de Nicole Croisille sur Amazon Music. Écoutez de la musique en streaming sans publicitĂ© ou achetez des CDs et MP3 maintenant sur Amazon.fr. Choisir vos prĂ©fĂ©rences en matiĂšre de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires qui sont nĂ©cessaires pour vous permettre d'effectuer des achats, pour amĂ©liorer vos expĂ©riences
alpha T artiste Tino Rossi titre Joli mois de mai Les paroles de la chanson Joli mois de mai »Tino Rossi C’était trop beau pour ĂȘtre vrai Joli mois que le mois de mai Oh, mon amour, comme il pleuvait! Joli mois que le mois de mai Quel temps choisi pour le muguet Joli temps que le temps de mai Au vent glacĂ©, ma main tremblait Joli vent que le vent de mai Je revois l’auberge dĂ©serte OĂč, seul, un garçon s’ennuyait Le chef de gare et son quinquet Joli train que le train de mai L’amour qui gĂšle au bout du quai Joli mois que le mois de mai J’avais rĂȘvĂ© de ce dimanche-lĂ  Si longtemps Tu m’avais dit que ce sera le gala Du printemps Je le voyais si charmant, si lĂ©ger Et si doux EnsoleillĂ© comme il faut au premier Rendez-vous C’était trop beau pour ĂȘtre vrai Joli soir que le soir de mai L’odeur du poĂȘle qui fumait Joli soir que le soir de mai Dans la gouttiĂšre, un chat pleurait Jolie nuit que la nuit de mai La pluie tapait sur les volets Jolie pluie que la pluie de mai Mais pour mieux braver l’infortune Nous faisions de nouveaux projets Et c’est ainsi que, sans regrets Sans Ă©gard pour le temps qu’il fait Tu m’as jurĂ© qu’on s’aimerait Tout au moins tout le mois de mai
Vivele vent - Les Amis de Boubi (Comptines pour enfants) Chante avec Boubi et ses amis ! Boubi, l'ami des tout-petits, accompagne les enfants en chansons. InterprĂšte Bourvil 1 -Un oranger sur le sol irlandais On ne le verra jamais Un jour de neige embaumĂ© de lilas Jamais on ne le verra Qu'est ce que ça peut faire? Qu'est ce que ça peut faire? Tu dors auprĂšs de moi PrĂšs de la riviĂšre OĂč notre chaumiĂšre Bat comme un coeur plein de joie. 2 -Un oranger sur le sol irlandais On ne le verra jamais Mais dans mes bras quelqu'un d'autre que toi Jamais on ne le verra Qu'est ce que ça peut faire? Qu'est ce que ça peut faire? Tu dors auprĂšs de moi L'eau de la riviĂšre Fleure la bruyĂšre Et ton sommeil est Ă  moi. 3 -Un oranger sur le sol irlandais On ne le verra jamais Un jour de neige embaumĂ© de lilas Jamais on ne le verra Qu'est ce que ça peut faire? Qu'est ce que ça peut faire? Toi, mon enfant, tu es lĂ  ! Toi, mon enfant, tu es lĂ  ! BALLADE NORD IRLANDAISE BALLADE NORD IRLANDAISE Renaud SĂ©chan - Renaud - 1991 J'ai voulu planter un oranger LĂ  oĂč la chanson n'en verra jamais LĂ  oĂč les arbres n'ont jamais donnĂ© Que des grenades dĂ©goupillĂ©es Jusqu'Ă  Derry ma bien aimĂ©e Sur mon bateau j'ai naviguĂ© J'ai dit aux hommes qui se battaient Je viens planter un oranger Buvons un verre, allons pĂȘcher Pas une guerre ne pourra durer Lorsque la biĂšre et l'amitiĂ© Et la musique nous feront chanter Tuez vos dieux Ă  tout jamais Sans aucune croix l'amour ne se plaĂźt Ce sont les hommes pas les curĂ©s Qui font pousser les orangers Je voulais planter un oranger LĂ  oĂč la chanson n'en verra jamais Il a fleuri et il a donnĂ© Les fruits sucrĂ©s de la libertĂ© BALS POPULAIRES LES LES BALS POPULAIRES Michel Sardou , annĂ©es 70/80 Dans les bals populaires L'ouvrier parisien La casquette en arriĂšre, Tourne, tourne, tourne bien Dans les bals populaires Les Rachel du samedi Du bleu sur les paupiĂšres Tournent, tournent, tournent aussi REFRAIN Mais lĂ -bas, prĂšs du comptoir en bois Nous on danse pas. On est lĂ  pour boire un coup, On est lĂ  pour faire les fous Et pour se reboire un coup Et pas payer nos verres. Pour boire un coup Et j' dirais mĂȘme un bon coup Et rigoler entre nous Sur des airs populaires bis 2 Dans les bals populaires Quand l'accordĂ©on joue Le tango des grand-mĂšres Elles dansent entre elles et l'on s'en fout Dans les bals populaires On chante un peu c'qu'on veut Moins on fait de maniĂšre Et plus ça tourne, tourne mieux AU REFRAIN Dans les bals populaires3 Chacun veut sa chanson L'orchestre joue ce qu'il sait faire Ça tourne, tourne, plus ou moins rond Dans les bals populaires Quand le barman s'endort MĂȘme aprĂšs la derniĂšre Ça tourne,tourne, tourne encor' AU REFRAIN BAMBINO BAMBINO Les yeux battus la mine triste , et les joues blĂȘmes Tu ne dors plus, Tu n'es plus que l'ombre de toi-mĂȘme Seul dans la rue tu rĂŽdes, comme une Ăąme en peine Et tous les soirs sous sa fenĂȘtre, on peut te voir Je sais bien que tu l'adores Bambino Bambino Et qu'elle a de jolies yeux Bambino Bambino Mais tu es trop jeune encore Bambino Bambino Pour jouer les amoureux Et gratte, gratte sur ta mandoline Mon petit Bambino Ta musique est plus jolie Que tout le ciel de l'Italie Et canta, canta de ta voix cĂąline Mon petit Bambino Tu peux chanter tant que tu veux Elle ne te prend pas au sĂ©rieux Avec tes cheveux si blonds Bambino Bambino Tu as l'air d'un chĂ©rubin Bambino Bambino Va plutĂŽt jouer au ballon Bambino Bambino Comme font tous les gamins BARCAROLE DES CONTES D'HOFFMAN BARCAROLLE DES CONTES D'HOFFMANN - Offenbach - 1880 - AltĂ©ry Belle nuit Oh nuit d'amour Souris Ă  nos ivresses Nuit plus douce que le jour Oh belle nuit d'amour Le temps fuit et sans retour Emporte nos tendresses Loin de cet heureux sĂ©jour Le temps fuit sans retour ZĂ©phyrs embrasĂ©s Bercez-nous de vos caresses ZĂ©phyrs embrasĂ©s Bercez-nous de vos caresses Donnez-nous vos baisers Bercez-nous De vos baisers Bercez-nous De vos baisers Belle nuit Oh nuit d'amour Souris Ă  nos ivresses Nuit plus douce que le jour Oh belle nuit d'amour Oh belle nuit d'amour Souris Ă  nos ivresses Souris Ă  nos ivresses Nuit d'amour Belle nuit Oh belle nuit d'amour BASTILLE À LA À LA BASTILLE REFRAIN À la Bastille, on l’aime bien, Lily peau d’chien, Elle est si belle et si gentille, On l’aime bien. Qui ça ? On l’aime bien, Qui ça ? À la Bastille ! 1. Quand elle Ă©tait petite, le soir elle allait À Sainte Marguerite, oĂč qu’elle s’ dessalait. Maint’nant qu’elle est grande, elle marche le soir Avec ceux d’la bande, rue Richard Lenoir ! 2. Elle Ă  la peau douce, aux tĂąches de sang, À l’odeur de rousse qui donne le frisson Et de sa prunelle, au ton vert de gris L’amour Ă©tincelle, dans ses yeux d’souris ! 3. Quand le soleil brille, dans ses cheveux roux D’la Bastille lui fait les yeux doux Et quand elle s’promĂšne, du bout d’ l’arsenal Tout l’quartier s’amĂšne au pont du canal ! BATEAU DE PECHE LE LE BATEAU DE PÈCHE AndrĂ© Homez - Paul Misraki C’était un petit, tout petit voilier, Un petit bateau de pĂȘche. On l’avait bĂąti d’un bout de papier Et d’un vieux noyau de pĂȘche. Dans un petit port entre deux roseaux, On l’avait mis Ă  l’amarre Il appareillait dĂšs qu’il faisait beau. Pour naviguer sur la mare. Mais un jour, Le petit bateau fit un rĂȘve À son tour, Il voulut entreprendre un voyage au long cours Alors il s’en fut magnifiquement Tout lĂ -bas vers les tropiques, La vie qu’il menait lui donnait vraiment Des idĂ©es misanthropiques. En l’apercevant chaque nĂ©nuphar Craignait qu’un malheur n’arrive, Et le ver luisant qui servait de phare Lui criait “Rejoins la rive”. Mais il rĂ©pondit d’un air malsĂ©ant “Je ne crains pas les dĂ©boires, Aussi bien le fleuve et les ocĂ©ans Ce n’est pas la mer Ă  boire ! Quel plaisir De voguer ainsi sur les ondes, Quel plaisir De pouvoir naviguer au grĂ© de son dĂ©sir ! Le ciel est tout bleu et le vent lĂ©ger Tous ces braves gens divaguent Je me moque bien d’ailleurs du danger Car je n’ai pas peur des vagues”. Il ne savait pas qu’à cĂŽtĂ© de lui Un canard faisait trempette ; Pour notre bateau qui Ă©tait si petit Cela fit une tempĂȘte. Et rapidement, je vous en rĂ©ponds, Les Ă©vĂ©nements se gĂątent 36 /265 L’eau s’est engouffrĂ©e dans les entreponts Adieu la jolie frĂ©gate. “Sauve-qui-peut !” Criait le navire en dĂ©tresse, “Sauve-qui-peut Je ne vais plus jamais revoir le beau ciel bleu”. BEAU LA VIE C'EST C'EST BEAU LA VIE Delecluse, Senlis, - Jean Ferrat Le vent dans tes cheveux blonds Le soleil Ă  l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie Un oiseau qui fait la roue Sur un arbre dĂ©jĂ  roux Et son cri par-dessus tout Que c'est beau, c'est beau la vie Tout ce qui tremble et palpite Tout ce qui lutte et se bat Tout ce que j'ai cru trop vite À jamais perdu pour moi Pouvoir encore regarder Pouvoir encore Ă©couter Et surtout pouvoir chanter Que c'est beau, c'est beau la vie Le jazz ouvert dans la nuit Sa trompette qui nous suit Dans une rue de Paris Que c'est beau, c'est beau la vie La rouge fleur Ă©clatĂ©e D'un nĂ©on qui fait trembler Nos deux ombres Ă©tonnĂ©es Que c'est beau, c'est beau la vie Tout ce que j'ai failli perdre Tout ce qui m'est redonnĂ© Aujourd'hui me monte aux lĂšvres En cette fin de journĂ©e Pouvoir encore partager Ma jeunesse, mes idĂ©es Avec l'amour retrouvĂ© Que c'est beau, c'est beau la vie Pouvoir encore te parler Pouvoir encore t'embrasser Te le dire et le chanter Oui c'est beau, c'est beau la vie BEAUX DIMANCHES DE PRINTEMPS LES LES BEAUX DIMANCHES DE PRINTEMPS Paroles Jean Laurent - Musique Gaston Gabaroche 1934 - InterprĂšte RĂ©da Caire - 1 - Non chantĂ© ici Comme je t'aimais, comme on s'aimait J'Ă©tais alors encore enfant Et dans la vie gaiement j'allais Le coeur lĂ©ger comme le printemps Les fleurs des champs et les prĂ©s verts Dont le parfum vous ennivrait Étaient pour moi tout l'univers Comme je t'aimais, comme on s'aimait ! Refrain Les beaux dimanches de printemps Quand on allait Ă  Robinson Danser sous les lampions tremblants Ou s'allonger sur le gazon Comme des oiseaux dans les buissons On s'embrassait Ă  chaque instant Quand on allait Ă  Robinson Les beaux dimanches de printemps. 2 -Comme je t'aimais, comme on s'aimait ! Et puis le soir je me souviens Sous les guinguettes, comme on chantait Le coeur bercĂ© de doux refrains J'Ă©tais grisĂ© de mon bonheur GrisĂ© d'air pur et l'on rentrait Les bras chargĂ©s de jolies fleurs Comme je t'aimais, comme on s'aimait ! Refrain Les beaux dimanches de printemps Quand on allait Ă  Robinson Danser sous les lampions tremblants Ou s'allonger sur le gazon Comme des oiseaux dans les buissons On s'bĂ©cotait Ă  chaque instant Quand on allait Ă  Robinson Les beaux dimanches de printemps. 3 -Comme je t'aimais, comme on s'aimait ! Mais ce beau temps est bien passĂ© Sans un baiser, d'un air distrait, Tu m' dis adieu, toujours pressĂ©e Alors je vis du souvenir Des soirs d'Ă©tĂ© oĂč l'on faisait Des rĂȘves fous pour l'avenir Comme je t'aimais, comme on s'aimait ! Refrain Les beaux dimanches de printemps Quand on allait Ă  Robinson Comme il est loin ce joli temps OĂč je chantais comme un pinson J'ignorais toutes les trahisons La jalousie, la voix qui ment Quand on allait Ă  Robinson Les beaux dimanches de printemps. BÉCASSINE IS MY COUSINE BÉCASSINE IS MY COUSINE Chantal Goya Elle est nĂ©e un beau matin dans un berceau de bois Son pĂšre et sa mĂšre n'en revenaient pas De voir cet enfant rose dodue Ă  la fois Avec un nez qu'on ne voyait pas AussitĂŽt le village se prĂ©parait dĂ©jĂ  Pour venir fĂȘter ce baptĂȘme, mais voilĂ  Il fallait un nom, elle n'en avait pas Mais son papa qui se trouvait lĂ  A dit "puisqu'elle ira en classe, A Clocher les BĂ©casses Moi j'ai trouvĂ© comment il faut l'appeler" REFRAIN 1 BĂ©cassine, c'est ma cousine BĂ©cassine, on est voisine Quand je m'en vais voir ma grand-mĂšre Qui habite au bord de la mer Je retrouve ma BĂ©cassine Qui m'emmĂšne au bout de la terre BĂ©cassine, c'est ma cousine BĂ©cassine, eh lĂ  cousine ! Marie-qui-louche m'amuse beaucoup Ensemble on fait les quatre cents coups BĂ©cassine, tu nous rends fous Un soir BĂ©cassine est parti pour le pensionnat Aider les enfants pour les vacances Ă  Etretat Je m'ennuyais d'elle, on s'Ă©crivait, oui mais voilĂ  Ce n'Ă©tait plus du tout comme autrefois Quand je partais avec elle Ă  la ville, dans son automobile Dans son avion, faire des loopings au-dessus des Ăźles REFRAIN 2 x3} Becassine is my cousine, Becassine is my voisine Oh when I'm feel I'm getting high I like dancing all the night, I find again my Becassine and all together we get high BÉLINDA BÉLINDA Claude François Il faut que je vous chante pour oublier Une Ă©toile filante qui m'a quittĂ© Vous pouvez m'aidez Ă  la trouver Elle a les yeux bleus Belinda Elle a le front blond Belinda Ça fait dix fois qu'elle s'en va et qu'elle revient C'est elle qui fait mon cƓur et qui dĂ©fait mon cƓur de ses mains Si vous la voyer Vous la reconnaitrez Elle a les yeux bleus Belinda Elle a le front blond Belinda Je devrais en avoir l'habitude Et l'attendre comme je l'ai fait souvent Mais j'entends crier ma solitude Je l'appelle et ma voix tombe dans le vent Elle est dans mon sommeil comme une fleur Un soleil sans soleil et sans chaleur Vous pouvez m'aider Ă  la trouver Elle a les yeux bleus Belinda Elle a le front blond Belinda Elle a les yeux bleus Belinda Elle a le front blond Belinda Elle a les yeux bleus Belinda Elle a le front blond Belinda BELLA RAGAZZINA BELLA RAGAZZINA Paroles G. Koger, H. Vendresse Musique Vincent Scotto InterprĂšte Tino Rossi 1936 1 -ChĂ©rie, tu m'avais promis tes caresses C'est pourquoi plein d'espoir Dans l'ombre je viens ce soir Il ne faut pas oublier ta promesse Car les baisers perdus Vois-tu, ne se retrouvent plus Allons, viens donc... - Refrain Bella Ragazzina Picola bambina Dans la nuit divine Viens tout prĂšs de moi Ma voix t'implore Mon coeur t'adore Dans la paix profonde Oubliant le monde Pour une seconde Je veux plein d'Ă©moi T'aimer encore Rien qu'une fois Tra la la la Tra la la la la Ô Ragazzina Je suis fou de toi ! 2 -Jusqu'au matin, sous un ciel plein d'Ă©toiles Je veux sans me lasser Te chĂ©rir et te bercer PassionnĂ©ment je lĂšverai ton voile Pour poser sur ton cou Les baisers d'amour les plus fous Allons, viens donc... BELLE HISTOIRE UNE, UN BEAU ROMAN UNE BELLE HiSTOIRE, UN BEAU ROMAN Michel Fugain C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui Il rentrait chez lui, La-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont trouvĂ©s au bord du chemin Sur l'autoroute des vacances C'Ă©tait sans doute un jour de chance Ils avaient le ciel à portĂ©e de main Un cadeau de la providence Alors pourquoi penser au lendemain Ils se sont cachĂ©s dans un grand champ de blĂ© Se laissant porter par les courants Se sont racontĂ©s leur vies qui commençaient Ils n'Ă©taient encore que des enfants, des enfants Qui s'Ă©taient trouvĂ©s au bord du chemin Sur l'autoroute des vacances C'Ă©tait sans doute un jour de chance Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains Comme on cueille la providence Refusant de penser au lendemain C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui Il rentrait chez lui, la-haut vers le brouillard Elle descendait dans le midi, le midi Ils se sont quittĂ©s au bord du matin Sur l'autoroute des vacances C'Ă©tait fini le jour de chance Ils reprirent alors chacun leur chemin SaluĂšrent la providence en se faisant un signe de la main Il rentra chez lui, la-haut vers le brouillard Elle est descendue La-bas dans le midi C'est un beau roman, c'est une belle histoire C'est une romance d'aujourd'hui BELLE DE CADIX LA LA BELLE DE CADIX Vandair - Lopez - 1946 - Luis Mariano La Belle de Cadix a des yeux de velours La Belle de Cadix vous invite Ă  l'amour Les caballeros sont lĂ  Si, dans la posada On apprend qu'elle danse ! Et pour ses jolis yeux noirs Les hidalgos le soir Viennent tenter la chance ! Mais malgrĂ© son sourire et son air engageant La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant ! Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay ! ter Ne veut pas d'un amant ! La Belle de Cadix a des yeux langoureux La Belle de Cadix a beaucoup d'amoureux Juanito de Cristobal Tuerait bien son rival Un soir au clair de lune ! Et Pedro le matador Pour l'aimer plus encor' Donnerait sa fortune ! Mais malgrĂ© son sourire et son air engageant La Belle de Cadix n'a jamais eu d'amant ! Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay ! ter N'a jamais eu d'amant ! La Belle de Cadix est partie un beau jour La Belle de Cadix est partie sans retour ! Elle a dansĂ© une nuit Dans le monde et le bruit Toutes les seguidillas ! Et puis dans le clair matin Elle a pris le chemin Qui mĂšne Ă  Santa Filla ! La Belle de Cadix est entrĂ©e au couvent Mais malgrĂ© son sourire et son air engageant La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant ! Chi-ca ! Chi-ca ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay ! ter Est entrĂ©e au couvent ! Ah ! BELLE ÎLE EN MER BELLE ÎLE EN MER, MARIE-GALANTE A. Souchon - L. Voulzy, -1986 Belle-Île-en-Mer Marie-Galante Saint-Vincent Loin Singapour Seymour, Ceylan Vous c'est l'eau, c'est l'eau Qui vous sĂ©pare Et vous laisse Ă  part Moi des souvenirs d'enfance En France Violence Manque d'indulgence Par les diffĂ©rences que j'ai CafĂ© LĂ©ger Au lait mĂ©langĂ© SĂ©parĂ© petit enfant Tout comme vous Je connais ce sentiment De solitude et d'isolement Belle-Île-en-Mer Marie-Galante Saint-Vincent Loin Singapour Seymour, Ceylan Vous c'est l'eau, c'est l'eau Qui vous sĂ©pare Et vous laisse Ă  part Comme laissĂ© tout seul en mer Corsaire Sur terre Un peu solitaire L'amour je le voyais passer OhĂ©, ohĂ© Je le voyais passer SĂ©parĂ© petit enfant Tout comme vous Je connais ce sentiment De solitude et d'isolement 38 /265 Belle-Île-en-Mer Marie-Galante Saint-Vincent Loin Singapour Seymour, Ceylan Vous c'est l'eau, c'est l'eau Qui vous sĂ©pare Et vous laisse Ă  part Karukera CalĂ©donie Ouessant Vierges des mers Tous seules Tout le temps Vous c'est l'eau C'est l'eau Qui vous sĂ©pare Et vous laisse Ă  part Hou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou BELLE ISABELLE BELLE ISABELLE Paroles Pierre Tchernia - Musique Jo Moutet InterprĂšte Georges GuĂ©tary - 1 - Au mois de mai, belle Isabelle, Quand tu es nĂ©e, belle Isabelle, On t'a nommĂ©e belle Isabelle Tu Ă©tais fraĂźche comme une fleur des champs Et ta maman, belle Isabelle, En te berçant, belle Isabelle, Chante souvent, belle Isabelle Cette chanson que lui chantait sa maman. La la la la La vie est belle, belle Isabelle La la la la Comme un bouquet au mois de mai. 2 -Tu as grandi, belle Isabelle, D'autres t'ont dit, belle Isabelle, Que tu es si belle, Isabelle, Qu'ils ont envie de le dire toute la vie Profites-en, belle Isabelle, Car le printemps, belle Isabelle, Ça n'a qu'un temps, belle Isabelle, Il faut cueillir le lilas quand il est lĂ . La la la la La vie est belle, belle Isabelle, La la la la Les amoureux vont deux par deux. 3 -Un jour, naĂźtra une Isabelle, Tu souriras, belle Isabelle, Tu chanteras, belle Isabelle, Cette chanson que te chantait ta maman Y 'aura toujours des Isabelle Vive l'amour, la vie est belle Chacun son tour, belle Isabelle, D'avoir seize ans et d'attendre le printemps. La la la la La vie est belle, Belle Isabelle La la la la Belle Isabelle. BELLE NUIT, Ô NUIT D'AMOUR BELLE NUIT, Ô NUIT D'AMOUR Belle nuit, ĂŽ nuit d'amour, souris Ă  nos ivresses Nuit plus douce que le jour, ĂŽ belle nuit d'amour Le temps fuit et, sans retour, emporte nos tendresses Loin de cet heureux sĂ©jour, le temps fuit sans retour ZĂ©phirs embrasĂ©s, versez-nous vos caresses ZĂ©phirs embrasĂ©s, versez-nous vos caresses
Toitu m'avais choisie, j'Ă©tais ta reine. De la fĂȘte Italienne. A la primavera, oĂč tu m'avais dit je t'aime. A la primavera, j'avais quinze ans Ă  peine. La primavera, le printemps de ma vie, En Italie. Il y avait mes frĂšres, mon oncle LĂ©on. Tout le monde
InterprĂštes HĂŽtel, motel, impair et passe / La limousine est dans ton lit / Épouvantail aux seins de glace / Extase, sextase and ecstasy / / Ferme les yeux, le ciel est vide / Les anges ont shinĂ© leurs motos / M
 Au pied du mur / Dans le coma / Par les temps durs / Par les temps froids / Au pire du pire / Au pire de moi / Quand j’osais dire / “J’ai besoin d’toi” / / J’ai besoin d’toi / Pour me dĂ©fendre / Cont
 J’passe ma vie ent’ deux accords / Ent’ deux villes, ent’ deux shows, ent’ deux bars / Tu t’imagines que j’vis et revis ma jeunesse / Pourtant, c’est moĂ© qui meurt de peur que tu m’laisses / / J’pass
 Les images se mĂ©langent / Dans la poudre et le sang / La mĂ©moire me dĂ©mange / La mĂ©moire me dĂ©mange / / C’t’à quelle heure / C’t’à quelle heure / C’t’à quelle heure / / Le prĂ©sent? / Le prĂ©sent? / 
 BrĂ»le ta langue sur sa peau / Perds la vue dans sa voix / Fais-la rire, tiens-la au chaud / Aime-la mieux que moi / Tous les drames rĂȘvent de toucher son Ăąme / Si tu la touches, t’as pus le choix / L’
 Pose et repose encore jusqu’au matin / Pose et repose ton corps / Contre le mien, tout va bien / Ferme les yeux, oublie / Ne pense Ă  rien / Ferme les yeux et fuis / Jusqu’à demain, tout va bien / / N
 Celui qui a voulu voir le bout de sa vie / Celui qui a connu la chaleur de ton lit / Celui qui a touchĂ© le ciel de tes cheveux / Ne sait plus oublier mĂȘme en fermant les yeux / Apres avoir Ă©tĂ© le plus
 Le soleil se dĂ©tache dans le ciel de carbone / Et la laideur se cache sous les voiles des madones / Toi, tu vois comme un flash sous une pluie d’étoiles / Le serpent noir qui crache des larmes de cris
 Crime que j’t’adore quand tu rentres dans place / Pis qu’tous les matamores s’dĂ©placent la carcasse / Pour te laisser passer, pour te r’garder voler / Papillon diaphragme au travers d’la boucane / / 
 La rage au corps / La mort au cƓur / J’te veux encore / J’en vis et j’en meurs / / Tu m’jettes pis tu m’prends / Mais lĂ  c’est une fois de trop / Veux-tu boire tout mon sang / Me ronger jusqu’aux os?
 Elle t’emmĂšne danser et tourner / Elle se dĂ©hanche, la blanche tornade / Elle vient dĂ©sabuser, te fouetter / La blanche tempĂȘte de sable / / Elle vient t’envoĂ»ter, t’ensorceler / FiĂšvre brĂ»lante qui 
 Parce que je sais que tu existes / CachĂ©e derriĂšre mes rĂȘves fous / Parce que je sais que tu es triste / Quand tu penses Ă  nous / / Parce que je sais que tu t’en vas / À chaque jour, un peu plus loin
 Hey, hey, hey, hey / Hey, hey, hey, hey / / J’t’un fumeux d’trac / Vendeur d’amour / Qui boit d’la peur / / Quand j’mange la claque / J’t’un gars qui braque / Les projecteurs / / Comme le bĂątar
 Tu peux serrer les poings / Tu peux me rire au nez / Ça ne me fait plus rien / Puisqu’elle m’a pardonnĂ© / / Tu peux changer de rue / En me tournant le dos / Je te ris au cul / Puisqu’elle touche Ă  ma
 Si tu veux faire du rock / Ça t’prend d’la rage / Une couple de bocks / Pis un gros nuage / C’t’un cri baroque / Qui t’sort d’la cage / Quand tu dis fuck / Parce que t’en baves / / Dans l’fond d’la c
 C’est une grande dame au trafic rock and roll / Un drame sonore qui a du soul / On entend le chant des sirĂšnes downtown / L’enfer du dĂ©cor underground / / La belle Catherine a mis son rouge Ă  lĂšvres 
 ArrivĂ© de nulle part / Je ne suis pas d’ici / Je suis du dĂ©sespoir / Comme on est d’un pays / / Il n’y a pas de blessure / Dont on ne guĂ©rit pas / Mais je sais ce que dure / Les sanglots dans la voix
 Qu’est-ce que tu faisais / Pendant ma vie sans toi? / Pour qui tu dansais / Pendant ta vie sans moi? / Qu’est-ce que tu cherchais / Pendant ta vie lĂ -bas? / Comment tu te brĂ»lais / La nuit dans d’autr
 Elle, elle, elle / Elle, elle, elle / Elle, elle, elle / Elle, elle, elle / Des femmes sont passĂ©es, sans rien dire / M’ont donnĂ© l’envie de les retenir / Des femmes sont restĂ©es une heure ou moins / 
 Jusqu’au bout de la pluie / Jusqu’au bout de ma voix / Jusqu’au bout de mes cris / Jusqu’au bout de mes doigts / Jusqu’au bout de mes nuits / Jusqu’au bout de la route / Debout dans ma folie / Jusqu’à
 On s’rend des comptes, on s’fait honte, on s’emprisonne / On s’mange le coeur, c’est d’valeur, on s’empoisonne / On s’dynamite en hypocrite, on s’donne une chance / Une dĂ©cisive en rĂ©cidive, quitte ou
 Je voyage en enfer / Dans les bas fonds de la rue / NoyĂ© dans la boucane / Entre les bouteilles de biĂšre / Parmi les femmes qui travaillent nues / / Au milieu d’une bande de solitaires apeurĂ©s / Accr
 C’est une princesse vraiment unique, c’est la sirĂšne des / alcooliques / On lui parle comme une amie, c’est une dĂ©esse dans la nuit / À qui on dit tout ce qu’on dit pas, elle t’écoute, elle te / juge 
 Quand t’es partie, j’avais pu rien Ă  perdre / À part ma vie pis une veille guitare dĂ©saccordĂ©e / Quand t’es partie, j’avais juste envie d’me perdre / J’me suis perdu Ă  force de te chercher / / Quand 
 J’ai pu rien Ă  dire / J’ai mĂȘme pu envie d’boire / J’ai pu envie d’sortir / J’ai presque peur dans le noir / Je veux juste dormir / Histoire de m’faire accroire / Qu’le bonheur a vu pire / / Au diabl
 Deux cƓurs au vif / Ça tourne Ă  l’infection / L’infirmiĂšre de service / Nous veut bien de l’affection / / Mais nous sommes deux sinistres / Impassibles Ă©paves au bout du bar / On a vu trop d’rĂ©cifs /
 Toujours, toujours dit oui / À la bouche qui mord dans le cuir de ma vie / Toujours, toujours dit oui / À l’amour qui dĂ©vore, qu’importe le prix / Toujours, toujours dit oui / Quand j’ai mal, je le cr
 Quand je t’ai vue, c’est elle que j’ai r’connue / Peut-ĂȘtre que je voulais me mentir / Tu m’as cru et j’ai su que t’étais fait pour me maudire / Plus je te regarde et plus j’entends ses rĂȘves / J’veux
 Ouh ouh ouh ouh / Ouh ouh ouh ouh / / Le jet set, la clique qui s’éclate / Les robes qui flashent, les tapis rouges / Les soirĂ©e trash de taches / C’est ben beau / Mais penses-y comme faut / / 
 Ils ont tous dans leurs larmes quelque chose qui dĂ©range / Un signal d’alarme qui dĂ©sarme et sĂ©duit mĂȘme les anges / / Ils ont tous dans les yeux ce que tu ne vois pas / Qui n’appartient qu’à eux, qu
 On fumait des rouleuses / Sur un sofa dĂ©foncĂ© / Et dĂ©jĂ  les filles malheureuses / Venaient nous consoler / / Ça s’oublie pas / Les annĂ©es de poĂšmes / Je chantais n’importe quoi / Tu Ă©coutais du Cohen
 Nah nah nah-nah-nah nah nah / / Allez, viens, j’te paye une broue / ToĂ©, t’as l’coeur Ă  bonne place / Quand un des nĂŽtres mange un coup / T’es l’premier sautĂ© s’a glace / C’est plus que nos histoir
 Y a des soirs comme ça / On a peur de la folie / Des fois, on sait qu’il ne faut pas / Se noyer seul dans la nuit / Des soirs, on a peur de tout / Des fois, ça fait mal, l’insomnie / Y a des soirs par
 Si il faut briser ses poings sur la face de l’ennemi, je / briserai les miens sur la face de la vie / / Si il faut frapper plus fort que ceux qui nous menacent / / Je fracasserai la mort et les anné  lls ont les mains propres et les poches pleines / D’argent soutirĂ© dans les miennes / Ils ont de belles cravates, les salauds / Ces bureaucrates qui veulent ma peau / Avant mĂȘme que je dĂ©grise / Ils m
 Hey! / Ah, oh, hey / / Elle est mon eau-de-vie / La tempĂ©rature grimpe quand elle entre / Elle me sourit / Et toute la nuit, on danse / Avec elle, le rythme devient pervers / Avec elle, jusqu’au ma
 Tes cheveux gris / Tes mains qui tremblent / Ton insomnie / Tes nuits blanches / Ton foie malade / Ta vue qui baisse / La sĂ©rĂ©nade de tes malaises / / Tes craintes qui s’entassent / Sous le poids des
 Ce monde s’ra jamais beau / Le monde est tellement fou / Ce monde, j’en aurais fait cadeau / Heureusement, tu changes tout / / La nuit, y fait jamais chaud / La nuit, c’est comme un loup / Le loup vo
 Une chambre de motel sur le bord de la “ 117 “ / J’attends de tes nouvelles les mains derriĂšre la tĂȘte / Je dessine au plafond les courbes de ton corps / Dans le bruit des camions qui montent vers le 
 Tu m’avais dit les mots les plus fous / Ceux qu’on ne croĂźt qu’une seule fois / Tout c’que tu veux, si tu veux tout / Je te promets n’importe quoi / Tu m’avais dit les mots les plus doux / Je n’aimera
 Sans hĂ©siter dans mon cƓur de bĂątard / Tu as plantĂ© tes griffes / J’avais oubliĂ© qu’un regard / Pouvait frapper comme une gifle / / Patient, je t’attends depuis lors / PrĂȘt Ă  reluire dans l’effort / 
 C’est une histoire d’amour / Une histoire sans danger / Une histoire de tous les jours / On vient de s’rencontrer / / C’est une histoire banale / Une histoire sans pitiĂ© / Une histoire qui fera mal /
 J’ai le cƓur qui claque / Et j’en connais la cause / Pris la main dans l’sac / J’ai un peu forcĂ© sur la dose / Messieurs, les corbeaux / Qui attendez ma mort / J’vous dis que bientĂŽt / Vous danserez s
 Nuit de fous / Rush d’adrĂ©naline / Rendez-vous / Pour les jeux sublimes / Nuit de zoo / Du genre qui nous allume / Loups-garous / Sortons de la brume / / Nuit de fous / Diable dans sa limousine / Par
 Reste lĂ  / Envers et contre moi / Reste lĂ , le monde est guĂ©ri / Je t’en prie / Reste lĂ  / Je devine oĂč tu vas / MĂȘme Ă  l’autre bout du monde / Tu restes ici / Tu me poursuis / / Reste lĂ  / Dans mes 
 Les murs des bars qui penchent / Et les marins qui s’y accrochent / Les annĂ©es noires et les nuits blanches / Avec du vent au fond des poches / / Les injures et les coups / Mes vieux chums du bout du
 Tu danses / Comme un harem, tu fais l’amour / En transe / Tu m’fais voir la lune en plein jour / Je t’ai bue / Comme si je buvais l’innocence / Tes yeux nus / Me font encore des avances / Ton cul / Ne
 À travers la fumĂ©e / Rampant sur la scĂšne / L’ange invite au pĂ©chĂ© / Tous les fidĂšles obscĂšnes / / Tendre et douce fiĂšvre / Sur l’autel de l’offrande / Mon royaume pour ses lĂšvres / Et ma paye pour l
 Si je savais parler aux femmes / Je lui parlerais si doux / La bouche Ă  peine ouverte / Ma main sur ses genoux / / Si je savais parler aux femmes / Je lui parlerais si bas / Qu’elle devrait pour m’en
 Je suis membre viscĂ©ral / Membre du rĂšgne animal / J’ai la langue bestiale / / Pour le bien conjugal / Allez, viens qu’on s’étale / Pour goĂ»ter le pĂȘchĂ© original / / Pas de tabous, rien d’anormal / 
 J’entre avec l’aube / Dans le village endormi / Mon vieux sac de cuir Ă  l’épaule / Étranger en ce pays / / CernĂ©, besoin de repos / D’un cafĂ©, d’un bain chaud / D’un lit bordĂ© de draps blancs / Terre
 Aimer / Comme j’t’ai aimĂ©e / J’pensais pas qu’ça s’pouvait / J’savais pas qu’ça existait / / T’aimer / T’aimer comme j’t’ai aimĂ©e / Y a pas un homme au monde / MĂȘme sur le toit du monde / Qui t’aimer
 Comme un glacier qui craque / Une corde qui claque / Et la nuit qui plaque / Sont des accords majeurs / / Comme une ombre insomniaque / PiĂ©gĂ© dans un cul d’sac / Plus qu’une flĂšche Ă  son arc / En att
 L’hiver s’en va, c’est dur Ă  croire / mais on a passĂ© Ă  travers; / la terre dĂ©gĂšle, les filles sont belles, / dans l’hĂŽtel y fait chaud. / / Y en a qui s’promĂšnent / avec une p’tite chaĂźne en or d’in
 [Refrain] / Une chance que j’t’ai / Je t’ai, tu m’as / Une chance qu’on s’a / / Quand tu m’appelles “ mon p’tit loup “ / Avec ta petite voix / Tu panses mes bleus / Tu tues tous mes papillons noirs
 J’t’ai dit “va-t’en” / Je l’ai pensĂ© pour un instant / J’t’ai dit “va-t’en” inconsciemment / Avec des mots dĂ©ments / Qui t’rentrent dedans / / J’étais blessant / Versant des larmes de bourreau / Sur 
 Marjolaine le printemps fleurit Marjolaine, j'Ă©tais soldat Mais aujourd'hui Je reviens prĂšs de toi Tu m'avais dit : "Je t'attendrai" Je t'avais dit: "Je reviendrai" J'Ă©tais parti encore enfant Suis revenu un homme maintenant Marjolaine, toi si Une Ă©dition source d'inspiration tout autour du monde ! L’EAU, le thĂšme de cette 14Ăšme Ă©dition en lien avec Dis moi dix mots au fil de l’eau PlanĂšte Bleue, de la mer au ciel, du ciel Ă  la terre et de la terre Ă  la mer, le voyage de l’eau recommence Ă  l’infini. EcosystĂšme, sĂ©cheresse ou inondation, pollution et pĂ©nurie
 L’eau nous constitue, elle nous entoure, chante Ă  nos oreilles, elle est la vie. Liquide, solide ou gazeuse, elle est partout, prĂ©cieuse, indispensable. Ils se sont laissĂ© guider par l’eau, ses reflets changeants, ses mouvements, ses chemins
 Quel a Ă©tĂ© le message de l’eau ? Ce sont 1056 textes de 103 pays des 5 continents qui ont voguĂ© jusqu’à Chansons sans FrontiĂšres LES LAURÉATS Les Prix 1er Prix Normandie pour la Paix Zoheir Guermouche, 38 ans, AlgĂ©rie. Texte Ainsi va l’eau 2Ăšme Prix Jocelyn Danga, 26 ans, RDC Texte Entre deux horizons Prix Dis-moi dix mots Simon Landron, 41 ans, France/TaĂŻwan. Texte A l’eau Prix Français Langue Maternelle Roger Clavet, 66 ans, Canada. Texte Les yeux mouillĂ©s Prix Jeune Public Neyel Hadj Abderrahmane, 15 ans, AlgĂ©rie. Texte Source de la vie Mention PoĂ©sie du Grand Jury CSF14, catĂ©gorie Dis-moi dix mots, JefftĂ© Saintermo, 28 ans, HaĂŻti. Texte PloufMention spĂ©ciale du Grand Jury CSF14, catĂ©gorie Français Langue Maternelle Pascal Haumont, 59 ans, Belgique. Texte Sombres histoires d’eaux Mention spĂ©ciale du Jury Jeune Public ChloĂ© El Hayek, 13 ans, Liban. Texte Une goutte compte Mention PoĂ©sie du Jury Jeune Public Janie Gautier, 15 ans, Canada. Texte La force de l’eau Coup de CƓur du Jury Jeune Public Arina Udavikhina, 16 ans, Russie/Malte. Texte GrĂące Ă  l’eau Clin d’Ɠil spĂ©cial de l’équipe de CSF et du Jury Jeune Public Noam Courcelle, 7 ans, Maroc. Texte La baleine Flic Flac SĂ©lection Prix 1 et 2 – ICI SĂ©lection Prix Dis-moi dix mots – ICI SĂ©lection Prix Jeune Public – ICI SĂ©lection Prix Français Langue ÉtrangĂšre – ICI Les laurĂ©ats 1er PrixRĂ©gion Normandie 2Ăšme Prix PrixDis-moi dix mots 1er Prix Jeune PublicVille de Caen 2Ăšme Prix Jeune Public Prixjeune public Prix Françaislangue maternelle Prix Jeune Publicfrançais langue maternelle 1er PrixRĂ©gion Normandie 2Ăšme Prix PrixDis-moi dix mots 1er Prix Jeune PublicVille de Caen 2Ăšme Prix Jeune Public Prixjeune public Prix Françaislangue maternelle Prix Jeune Publicfrançais langue maternelle Les mentions Pascal Haumont, 59 ans, Belgique LaurĂ©at du Prix français langue maternelle de la 13Ăšme Ă©dition avec le texte Extinction L’annĂ©e derniĂšre, j’avais bouclĂ© extinction’ en quelques heures. Ce n’est que plusieurs mois aprĂšs l’écriture de ce texte que j’ai dĂ©couvert le concours Chansons sans FrontiĂšres. Et comme le thĂšme collait parfaitement, j’ai tentĂ© ma chance. Cette annĂ©e, l’exercice fut plus difficile puisque j’ai dĂ» inventer sur un thĂšme imposĂ©. La trame fut vite trouvĂ©e mais je dois avouer que certains vers me coĂ»tĂšrent quelques nuits blanches. Et mĂȘme si le thĂšme Ă©tait l’eau’, non, cette annĂ©e, je n’ai pas Ă©crit les paroles dans mon bain. Comme pour extinction’, mon texte est rĂ©solument Ă©cologique. Parce que la planĂšte est en danger et que je suis atterrĂ© par le manque d’action. Depuis le succĂšs de l’annĂ©e passĂ©e, j’ai Ă©crit d’autres chansons et j’espĂšre qu’un jour, un musicien les fera vivre. Je profite donc de l’occasion pour lancer un appel aux musiciens sans frontiĂšres’. Je suis ouvert Ă  toutes propositions. SOMBRES HISTOIRES D’EAUX Couplet 1 En allant Charles, trainer, le long des golfes clairs j’y ai vu des reflets, qui ne vont pas te plaire Et dans le plat pays, bien loin de la madrague Arrivent des vagues de fioul pour arrĂȘter les vagues. Refrain Le flux et le reflux ne me font plus marrer Ă  coller du goudron aux bateaux amarrĂ©s, aux ailes des oiseaux, fantĂŽmes dĂ©semparĂ©s. La mouette rit jaune quand noire est la marĂ©e ! x2 Couplet 2 Vingt mille lieues sous les mers, J’ai sondĂ© les abysses, Nulles traces du Nautilus, ni carcasse ni hĂ©lice. Mais j’ai vu en revanche, dans un champs d’algues brunes Un bidet louis quinze tachetĂ© de bitume. Couplet 3 J’ai vu l’épaisse fumĂ©e d’un pĂ©trolier en feu Caresser le granit des MoaĂŻ silencieux, Et dans leurs yeux de pierre coulaient des larmes de sel. Cette annĂ©e l’üle de PĂąques ne fĂȘtera pas NoĂ«l. Couplet 4 Le beau Danube bleu, ne sent plus la rose, Strauss. Poubelle Ă  ciel ouvert, triste mĂ©tamorphose. Y valser aujourd’hui tĂȘte la premiĂšre En deux, quatre ou mille temps, serait bien tĂ©mĂ©raire. Couplet 5 La truite vagabonde, je l’ai cherchĂ©e en vain J’ai fait chou blanc Schubert, et dans le mauvais vin j’irai noyer la mort de nos belles riviĂšres que de sombres usines abreuvent de misĂšre. Couplet 6 C’n’est plus une polĂ©mique, Victor mais c’est un fait la banquise fond fond fond, petite marionnette Ă  nos doigts suspendue. Je l’ai vue perdre les eaux et accoucher de pĂŽles sans griffes ni museaux. Couplet 7 Avec cette chanson, je lance un SOS, un appel au secours, un appel de dĂ©tresse, une plainte dĂ©chirante que je hurle Ă  la lune, une bouteille Ă  la mer, oui je sais encore une. Partagez cette Ă©dition sur Inscription Ă  l'infolettre CSF Monde Nom Email Je souhaite recevoir l'infolettre CSF Monde et j'accepte que mes donnĂ©es personnelles soient enregistrĂ©es et traitĂ©es Ă  cette fin. leprintemps de tes yeux, de regret en regret je cours aprĂšs nous deux. Je ne pourrais jamais t'oublier de ma vie, alors je cours aprĂšs ce que tu m'avais dit. Notre amour est mort. Tu m'avais dit nous deux, et moi je te croyais. Tu m'avais dit je veux, et moi je te voulais. Tu m'avais dit je t'aime et tu m'as fait l'amour. Tu m'avais dit je t'aime pour mieux partir un jour, un jour. Writer(s Paroles de la chanson Merci... pour tout merci papa par Michel Sardou C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. On est dans l'coup papa, Et jusqu'au cou. Toi tu t'envoies en l'air Et nous voilĂ  sur terre. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup . Vous direz Ă  mes filles, quand elles auront quinze ans, Qu'elles sont nĂ©es un jour d'un Ă©clat de printemps. Leur maman Ă©tait belle et j'en avais envie Mais le ciel m'est tĂ©moin que je n'ai rien promis. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. On est dans l'coup papa, Et jusqu'au cou. Toi tu t'envoies en l'air Et nous voilĂ  sur terre. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. Vous direz Ă  mes filles, quand elles auront quinze ans, De se mĂ©fier des hommes qui leur disent en chantant Des paroles d'argent pour atteindre leur cƓur Et font en mĂȘme temps le geste du semeur. C'est un beau coup papa, Un coup de trop. Coucou et nous voilĂ , AnnĂ©e zĂ©ro. Toi tu as disparu Au premier coin de rue. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. Vous direz Ă  mes filles, si vous les rencontrez, De bien jouir de la vie que je leur ai donnĂ©e, De jouer Ă  tous les jeux et surtout Ă  l'amour, Et d'oublier demain pour le bonheur du jour. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. On est dans l'coup papa, Et jusqu'au cou. Toi tu t'envoies en l'air Et nous voilĂ  sur terre. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. C'est un beau coup papa, Un coup de trop. Coucou et nous voilĂ , AnnĂ©e zĂ©ro. Toi tu as disparu Au premier coin de rue. C'est un beau coup papa, Merci beaucoup. RevientChaque printemps. Je lui demande pourquoi reviens-tu. L'hirondelle me dit : "c'est ici que le printemps est le plus beau". Petite hirondelle, laisse moi te dire. Cette annĂ©e le printemps est encore plus beau. Nous avons construit de grosses
11 thoughts on “Chant – BumbaĂŻa – Les ogres de Barback” Elle est magnifique et j’adore les Ogres de Barback. Merci beaucoup !!!!! J’adore ! Les CM de l’école l’ont chantĂ©e l’annĂ©e derniĂšre d’ailleurs, c’était beau ! 🙂 Fan des ogres depuis euhh leur dĂ©but ?! j’essaye de faire une chanson d’eux chaque annĂ©e en classe. Celle-ci remporte un franc succĂšs. Les Ă©lĂšves la rĂ©clament systĂ©matiquement ! C’est effectivement une chouette chanson, que j’inscris dorĂ©navant sur ma liste de chorale. Merci bien et bravo aux Ogres de Barback ! Bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Bonsoir, j’adore aussi les Ogres et BumbaĂŻa en particulier mais je voudrais savoir si tu utilises une version instrumentale ou bien si tu fais chanter les Ă©lĂšves sur la version du CD ? Alors, de mĂ©moire j’avais une version instrumentale quelque part sur internet mais je ne sais plus oĂč. Ceci dit, on a beaucoup chantĂ© directement via l’album des Ogres il me semble. Merci pour le partage de tous ces titres
 j’étais en manque d’inspiration!!! Contente que ça puisse t’inspirer. 🙂 Bonjour, j’adore cette chanson mais j’avoue que je bloque complĂštement sur le refrain en mongol. Je n’arrive pas Ă  entendre en phonĂ©tique. Comment avez vous fait pour l’apprendre avec vos Ă©lĂšves ? Merci pour vos retours. Il me semble que je les avais laissĂ©s se dĂ©patouiller phonĂ©tiquement. On avait beaucoup chantĂ© sur la bande son. Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es.

Tailleton arbre et sĂšme ton champ, gagne ton pain blanc. L’hirondelle et la fauvette, c’est la forĂȘt qui me l’a dit. L’hirondelle et la fauvette, ont dĂ©jĂ  fait leur nid. Y a le printemps qui te rĂ©veille, t’as le bonjour du printemps {x2} Y a le printemps qui t’ensoleille, oh, le coquin de printemps {x2} Le printemps nous a

Pour ma journĂ©e “spĂ©ciale printemps”, voici une sĂ©lection de chansons pour les enfants, sur le thĂšme du printemps, par des auteurs cĂ©lĂšbres comme Henri DĂšs, Anny et Jean-Marc Versini, Anne Sylvestre
 Et pour aller plus loin, vous pourrez complĂ©ter ces titres avec mes poĂšmes pour le printemps, pour les petits, les moyens, et les plus grands ! 😉 C’est le printemps Paroles et musique Henri DĂšs J’suis content – C’est l’printempsAujourd’hui j’ai rien Ă  faireQuelle aubaine – TurlutaineJe marche le nez en l’air J’suis content – C’est l’printempsLes arbres sont en couleurDans les nids – Les petitsS’égosillent tous en choeur Le matin, le matinNe rime plus avec chagrinA midi, Ă  midiJe n’aurai pas plus de soucisA 4 heures, Ă  4 heuresÇa rime avec tartine au beurreEt le soir, et le soirÇa rime toujours avec espoir Jsuis content – C’est l’printempsQui vient juste aprĂšs l’hiverLe voilĂ  – Youp’ lalaC’est joli pis c’est pas cher J’suis content – C’est l’printempsC’est pour moi qu’elles butinentLes abeilles – Dans l’soleilMe prĂ©parent mes tartines Le matin, le matin
 J’suis content – C’est l’printempsJe compte les rossignolsJ’suis gĂątĂ© – C’est congĂ©Je n’irai pas Ă  l’école J’suis content – C’est l’printempsPoussent des petits bourgeonsDans les prĂ©s – Sur mon nezPoussent des petits boutons Le matin, le matin
 J’suis content – Dans l’étangY’a de nouveau des grenouillesElles s’enlacent – Elles s’embrassentY’en a mĂȘme qui s’tripatouillent J’suis content – C’est l’printempsJ’aurai bientĂŽt une p’tite soeurC’est maman – En chantantQui me l’a dit tout Ă  l’heure Le matin, le matin
 J’suis content – C’est l’printemps ! Le petit printemps Anny et Jean-Marc Versini Le petit printempsL’hiver on l’attendEt quand il est lĂ On ouvre ses bras Le petit printempsN’a pas mis longtempsCette annĂ©e encoreIl a su Ă©clore Le petit printempsMoi je suis partantPour aller au boisCueillir des lilas Le petit printempsVoila le beau tempsChantons d’une voixTralala lala Le petit printempsL’hiver on l’attendEt quand il est lĂ On ouvre ses bras Le grand nettoyage de printemps Le grand nettoyage de printempsSortons les balais, les chiffonsCar maintenant il est grand tempsDe laver la vie du sol au plafond Le grand nettoyage de printempsÀ la poubelle tous les grognonsLes rabats-joie, les pas-contentsNous on a envie d’s’éclater Ă  fond. Effacer d’un coup d’épongeTous les soucis qui nous rongentFaire disparaitre les tachesDe tous les gens qui sont vachesBien nettoyer au torchonNos caractĂšres de cochonsEt astiquer Ă  la cirePour faire briller nos sourires Le grand nettoyage de printemps
 Diluer Ă  l’eau d’JavelToutes les mauvaises nouvellesPasser un sacrĂ© savonAux chagrins et puis s’en vontLessiver au “Super Plus”Le passĂ© qui fait des p’luchesFaut qu’on frotte qu’on Ă©poussettePour faire reluire nos fossettes Le grand nettoyage de printemps
Le grand nettoyage de printemps

 Nous on a envie d’s’éclater Ă  fond 3 fois V’lĂ  l’printemps gnan gnan Anne Sylvestre V’lĂ  l’printemps mais pas pour moiÇ’ui qui vient sans qu’on l’appelleV’lĂ  l’printemps pour les d’moisellesPour tout l’monde et pas pour moi V’lĂ  l’printemps et ça se voitÇa dĂ©gouline de feuillesEt ça vient sans qu’on le veuilleMais l’printemps ça sert Ă  quoi ? V’lĂ  l’printemps gnan gnanV’lĂ  l’printemps, DeniseV’lĂ  l’printemps, FernandV’lĂ  l’printemps, qu’on se le dise V’lĂ  l’printemps pour un tas d’gensFaut voir comme ça les Ă©nerveV’lĂ  l’printemps, y faut qu’ça serveMais l’printemps c’est dĂ©goĂ»tant V’lĂ  l’printemps, Monsieur l’AbbĂ©V’lĂ  l’printemps, Soeur Marie-AngeC’est-y qu’vous ça vous dĂ©rangeC’est-y qu’ça vous f’rait rĂȘver V’lĂ  l’printemps gnan gnanV’lĂ  l’printemps, HuguetteV’lĂ  l’printemps, FlorentV’lĂ  l’printemps, faisons la fĂȘte V’lĂ  l’printemps, Monsieur l’PrĂ©fetV’lĂ  l’printemps, M’arne la ComtesseV’lĂ  l’printemps pour toutes les fessesEt pour tous les porte-monnaie V’lĂ  l’printemps pour les matonsV’lĂ  l’printemps pour les bidassesEt pour les marchands d’godassesEt pour les marchands d’canons V’lĂ  l’printemps gnan gnanV’lĂ  l’printemps, SimoneV’lĂ  l’printemps, GontrandEt l’printemps moi, ça m’étonne V’lĂ  l’printemps pour les enfantsAlors lĂ , lĂ , ça fleuronneÇa verdit, ça papillonneAlors lĂ , c’est du printemps Et ça court aprĂšs le ventEt ça rit, ça cabrioleEt ça rend la tĂȘte folleHeureus’ment Heureus’ment y a les enfantsPour embellir le printempsS’il y avait pas les enfantsQu’est-ce que ça s’rait dĂ©goĂ»tant L’printempslalalala lalalalalalalala lalalala Le nouveau printemps Anny et Jean-Marc Versini Toujours on l’attendLe nouveau printempsMais il prend son tempsPour sortir Ă  tempsTout en sifflotantJe m’en vais gaimentVoir les primevĂšresQui sont nĂ©es d’hier Bien douce est la briseQui souffle Ă  sa guiseCe petit air fraisDans les peupliersEn bras de chemiseEt le cƓur ceriseQu’il fait bon allerDans la grande allĂ©e Le soleil iriseLa source d’oĂč gisentDe doux ricochetsD’une eau clairsemĂ©eRitournelle exquiseDes clochers d’égliseQu’on entend tinterDans le soir cuivrĂ© Toujours on l’attend
 L’hirondelle et le papillon Henri DĂšs C’est l’histoire d’un papillonQui sortait de son coconEt le voilĂ  tout joyeuxQui s’envole vers les cieuxArrivant Ă  tire-d’aileUne petite hirondelleSe disait c’est ma journĂ©eV’lĂ  mon petit-dĂ©jeuner Refrain 2 foisAh non non non c’est pas comme çaJe voudrais tout recommencerEll’ ne va tout de mĂȘme pas le boulotter C’est l’histoire d’un papillonQui sortait de son coconÀ l’image du bonheurS’envolant de fleur en fleurMais que le monde est cruelUne petite hirondelleSe disait ça c’est superVoilĂ  mon petit dessert Refrain 2 foisAh non non non c’est pas comme çaJe voudrais tout recommencerEll’ ne va tout de mĂȘme pas le boulotter C’est l’histoire d’un papillonQui sortait de son coconEt qui veut pas s’ faire mangerPour commencer la journĂ©eAh que le monde est gentilPar le soleil Ă©blouieNotre hirondelle passaÀ cĂŽtĂ© de son repas Refrain 2 foisAh oui oui oui c’est mieux comme çaJe ne voudrais plus rien changerElle a qu’à manger des mouches et des araignĂ©es Related posts ï»żEtnous on s'aimerait toujours. Et si. Ce n'Ă©tait pas les autres qui me l'avaient dit. Si ce n'Ă©tait pas par eux que je l'avais appris. Si tendrement tu m'avais prise dans tes bras. En me jurant que tu ne recommencerai pas. Si tu avais compris que je t'aimais assez. Pour faire comme si. Tout ça n'avait jamais existĂ©. Brooklyn Beckham et Nicola Peltz se sont mariĂ©s le 9 avril dernier Ă  Palm Beach. Et pour cĂ©lĂ©brer leur amour, les tourtereaux avaient choisi une chanson d'amour le plus beau jour de leur vie, Brooklyn Beckham et Nicola Peltz avaient tout prĂ©vu au dĂ©tail prĂšs. Les jeux tourtereaux se sont dit "oui" le 9 avril dernier, lors d'un mariage cĂ©lĂ©brĂ© Ă  Palm Beach, en Floride, dans une propriĂ©tĂ© de la famille Peltz. Une robe de mariĂ©e signĂ©e Valentino Haute Couture pour la fille de milliardaire, un costume noir pour Brooklyn Beckham et un slow rempli d'amour devant un parterre d'invitĂ©s. Le magazine Vogue rĂ©vĂšle que le couple a choisi un tube des annĂ©es 60, Can't help falling in love d'Elvis Prelsey, interprĂ©tĂ© en live par l'artiste sud-africain Lloyiso pour l'ouverture de leur Nicola Peltz avait accordĂ© une danse Ă  son pĂšre sur le titre Wind Beneath My Wings de Bette Midler, sorti en 1988. Des classiques qui fonctionnent toujours ! Du cĂŽtĂ© de David Beckham, l'ancienne star de football Ă©tait aussi omniprĂ©sente malgrĂ© elle. En effet, le rabbin a confondu Brooklyn Beckham avec son pĂšre ! "Brooklyn aurait trouvĂ© drĂŽle, que mĂȘme Ă  ce moment-lĂ , il soit confondu avec son pĂšre", avait confiĂ© une Beckham "le souffle coupĂ©"Au cours de l'interview accordĂ©e au magazine Vogue, Brooklyn Beckham a rĂ©vĂ©lĂ© avoir Ă©tĂ© subjuguĂ© par sa femme en la dĂ©couvrant dans sa robe blanche. "Le point culminant de tout le mariage pour moi a Ă©tĂ© de la voir pour la premiĂšre fois dans cette robe. C'Ă©tait la premiĂšre fois de ma vie que j'avais l'impression de ne pas pouvoir reprendre mon souffle", a-t-il dĂ©monstration de leur amour devant plusieurs centaines d'invitĂ©s.© INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 2/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Rien n'a Ă©tĂ© laissĂ© au hasard © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 3/18 - Brooklyn et David Beckham Les mariĂ©s avaient minutieusement choisi les musiques de leur mariage © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 4/18 - Les Beckham et les Peltz Les amoureux ont ainsi dansĂ© sur un titre d'Elvis Presley © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 5/18 - Brooklyn Beckham et Harper Beckham "Can't help falling in love with you" d'Elvis Presley, une ode Ă  l'amour © JLPPA 6/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et sa femme Nicola Peltz-Beckham sur Instagram. © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 7/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Les deux mannequins se sont unis pour la vie © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 8/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Le premier mariage au sein des enfants Beckham © INSTAGRAM/NICOLA PELTZ 9/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Une union grandeur nature © © Mega / KCS PRESSE 10/18 - Victoria et David Beckham Victoria et David sont les heureux parents de Brooklyn © © Mega / KCS PRESSE 11/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Une union qui a fait sourire le couple mythique © LCD//SIPA 12/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham en Floride © Backgrid UK 13/18 - Victoria, David et Brooklyn Beckham Photocall de la soirĂ©e "GQ Men of the Year" Awards Ă  Londres le 3 septembre 2019. © STARMAX 14/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et sa fiancĂ©e Nicola Peltz Ă  la soirĂ©e du Met Gala Met Ball 2021 "Celebrating In America A Lexicon Of Fashion" au Metropolitan Museum of Art Ă  New York City, New York, Etats-Unis, le 13 septembre 2021. © OLIVIER BORDE / BESTIMAGE 15/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Photocall du dĂ©filĂ© Givenchy collection Printemps-EtĂ© 2022 lors de la fashion week Ă  la "U Arena" Paris La DĂ©fense Arena Ă  Nanterre, le 3 octobre 2021. © SGP 16/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et sa fiancĂ©e Nicola Peltz - Photocall du dĂ©filĂ© de mode printemps-Ă©tĂ© 2022 "Valentino" lors de la fashion week de Paris. Le 1er octobre 2021 © The ImageDirect 17/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et sa femme Nicola Peltz-Beckham se rendent au Bemelmans Bar de l'hĂŽtel Carlyle aprĂšs le Met Gala Ă  New York, le 2 mai 2022. © Backgrid USA 18/18 - Brooklyn Beckham et Nicola Peltz-Beckham Brooklyn Beckham et sa femme Nicola Peltz-Beckham arrivent Ă  l'after-party du Grand Prix de F1 Ă  Miami, le 8 mai 2022. Chantait chantait une chanson. Que rĂ©pĂ©taient deux autres compagnons . Marjolaine, toi si jolie. Marjolaine, le printemps fleurit. Marjolaine, jÂŽĂ©tais soldat. Mais aujourdÂŽhui. Je reviens prĂšs de toi. Tu mÂŽavais dit : "Je tÂŽattendrai" Je tÂŽavais dit: "Je reviendrai" JÂŽĂ©tais parti encore enfant. Suis revenu un homme maintenant. Marjolaine, toi si jolie. Marjolaine, je nÂŽai pas

Tu m'avais dit Tu m'avais dit nous deux C'est tout un avenir. Tu m'avais dit Je veux des lits de souvenirs. Tu m'avais dit je t'aime, Et tu m'as fait l'amour. Tu m'avais dit je t'aime Et tu partis un jour. Mon amour est mort. Tu m'avais dit c'est toi, C'est toi que j'attendais Dans le dĂ©sert sans vie OĂč ma vie se perdait. Tu m'avais dit demain, Demain c'est aujourd'hui, Tu m'avais dit demain, Et puis tu es parti. Mon amour est mort Puisque tu vis sans moi, Puisqu'une autre a chaud dans tes bras, Que tu fais avec elle Les mĂȘmes gestes de la nuit Que nous faisions ensemble. Alors je cours aprĂšs Le printemps de tes yeux, De regret en regret Je cours aprĂšs nous deux. Je ne pourrais jamais T'oublier de ma vie, Alors je cours aprĂšs Ce que tu m'avais dit. Notre amour est mort. Tu m'avais dit nous deux, Et moi je te croyais. Tu m'avais dit je veux, Et moi je te voulais. Tu m'avais dit je t'aime Et tu m'as fait l'amour. Tu m'avais dit je t'aime Pour mieux partir un jour, Un jour. CreditsWriters Hubert Giraud, Eddy Marnay Lyrics powered by Link © 2022 All rights reserved. Website image policy Rockol Rockol only uses images and photos made available for promotional purposes “for press use” by record companies, artist managements and agencies. Said images are used to exert a right to report and a finality of the criticism, in a degraded mode compliant to copyright laws, and exclusively inclosed in our own informative content. Only non-exclusive images addressed to newspaper use and, in general, copyright-free are accepted. Live photos are published when licensed by photographers whose copyright is quoted. Rockol is available to pay the right holder a fair fee should a published image’s author be unknown at the time of publishing. Feedback Please immediately report the presence of images possibly not compliant with the above cases so as to quickly verify an improper use where confirmed, we would immediately proceed to their removal.

tum'avais dit que j'Ă©tais ton ami, ton frĂšre ton amant et ton amoureux tu m'avais dit c'est une chance de s'ĂȘtre trouver tous les deux. c'Ă©tait toi que j'attendais c'Ă©tait toi que j'espĂ©rais dans le matin clair de ma vie mais j'entendais des violons, j'aurai pu faire des chansons de tout ce que tu m'avais dit. tu m'avais dit les mots les
Lyrics for Tu m'avais dit by Nicole CroisilleTu mâ€Čavais dit nous deux C'est tout un avenir. Tu mâ€Čavais ditJe veux des lits de souvenirs. Tu m'avais dit je t'aime, Et tu mâ€Čas fait lâ€Čamour. Tu m'avais dit je tâ€Čaime Et tu partis un jour. Mon amour est mort. Tu m'avais dit câ€Čest toi, C'est toi que jâ€Čattendais Dans le dĂ©sert sans vie OĂč ma vie se perdait. Tu m'avais dit demain, Demain c'est aujourdâ€Čhui, Tu mâ€Čavais dit demain, Et puis tu es parti. Mon amour est mort Puisque tu vis sans moi, Puisqu'une autre a chaud dans tes bras, Que tu fais avec elle Les mĂȘmes gestes de la nuit Que nous faisions ensemble. Alors je cours aprĂšs Le printemps de tes yeux, De regret en regret Je cours aprĂšs nous deux. Je ne pourrais jamais Tâ€Čoublier de ma vie, Alors je cours aprĂšs Ce que tu m'avais dit. Notre amour est mort. Tu mâ€Čavais dit nous deux, Et moi je te croyais. Tu m'avais dit je veux, Et moi je te voulais. Tu mâ€Čavais dit je t'aime Et tu m'as fait lâ€Čamour. Tu mâ€Čavais dit je t'aime Pour mieux partir un jour, Un Hubert Giraud, Eddy Marnay
\n\n \nchanson tu m avais dit pour le printemps
Providedto YouTube by Believe SASPrintemps, tu m'avais dit · Loig Morin · Loig Morin · Loig MorinPrintemps℗ Loig MorinReleased on: 2021-04-09Auto-generated
GUILLAUME APOLLINAIRE ALCOOLS 1898 POÈMES 1913TROISIÈME ÉDITIONnrf PARIS ÉDITIONS DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE 35 ET 37, RUE MADAME, 1920 ALCOOLS DU MÊME AUTEUR L’ENCHANTEUR POURRISSANT, bois gravĂ©s par AndrĂ© Derain 1909 L’HÉRÉSIARQUE ET Cie 1910 LE BESTIAIRE OU CORTÈGE D’ORPHÉE, bois gravĂ©s par Raoul Dufy 1911 LES PEINTRES CUBISTES 1912 ALCOOLS, poĂšmes 1898-1913 1913 CASE D’ARMONS 1915 LE POÈTE ASSASSINÉ, couverture en couleur par Cappiello et portrait dessinĂ© par AndrĂ© Rouveyre 1916 VITAM INPENDERE AMORI, dessins d’AndrĂ© Rouveyre 1917 LES MAMELLES DE TIRÉSIAS, musique de Germaine Albert-Birot, dessins de S. Ferat 1918 CALLIGRAMMES, portrait de l’auteur gravĂ© par Gaudon d’aprĂšs un dessin de Picasso 1918 LE FLÂNEUR DES DEUX RIVES 1919 ƒUVRES POSTHUMES AUX ÉDITIONS DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE LA FEMME ASSISE, roman 1920 GUILLAUME APOLLINAIRE ALCOOLS 1898 POÈMES 1913 TROISIÈME ÉDITION nrf PARIS ÉDITIONS DE LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE 35 ET 37, RUE MADAME, 1920 Tous droits de reproduction et de traduction rĂ©servĂ©s pour tous pays y compris la RussieCopyright by librairie Gallimard 1920 ZONE À la fin tu es las de ce monde ancien BergĂšre ĂŽ tour Eiffel le troupeau des ponts bĂȘle ce matin Tu en as assez de vivre dans l’antiquitĂ© grecque et romaine Ici mĂȘme les automobiles ont l’air d’ĂȘtre anciennes La religion seule est restĂ©e toute neuve la religion Est restĂ©e simple comme les hangars de Port-Aviation Seul en Europe tu n’es pas antique ĂŽ Christianisme L’EuropĂ©en le plus moderne c’est vous Pape Pie X Et toi que les fenĂȘtres observent la honte te retient D’entrer dans une Ă©glise et de t’y confesser ce matin Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut VoilĂ  la poĂ©sie ce matin et pour la prose il y a les journaux Il y a les livraisons Ă  25 centimes pleines d’aventures policiĂšres Portraits des grands hommes et mille titres divers J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oubliĂ© le nom Neuve et propre du soleil elle Ă©tait le clairon Les directeurs les ouvriers et les belles stĂ©no-dactylographes Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent Le matin par trois fois la sirĂšne y gĂ©mit Une cloche rageuse y aboie vers midi Les inscriptions des enseignes et des murailles Les plaques les avis Ă  la façon des perroquets criaillent J’aime la grĂące de cette rue industrielle SituĂ©e Ă  Paris entre la rue Aumont-ThiĂ©ville et l’avenue des Ternes VoilĂ  la jeune rue et tu n’es encore qu’un petit enfant Ta mĂšre ne t’habille que de bleu et de blanc Tu es trĂšs pieux et avec le plus ancien de tes camarades RenĂ© Dalize Vous n’aimez rien tant que les pompes de l’Église Il est neuf heures le gaz est baissĂ© tout bleu vous sortez du dortoir en cachette Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collĂšge Tandis qu’éternelle et adorable profondeur amĂ©thyste Tourne Ă  jamais la flamboyante gloire du Christ C’est le beau lys que tous nous cultivons C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent C’est le fils pĂąle et vermeil de la douloureuse mĂšre C’est l’arbre toujours touffu de toutes les priĂšres C’est la double potence de l’honneur et de l’éternitĂ© C’est l’étoile Ă  six branches C’est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs Il dĂ©tient le record du monde pour la hauteur Pupille Christ de l’Ɠil VingtiĂšme pupille des siĂšcles il sait y faire Et changĂ© en oiseau ce siĂšcle comme JĂ©sus monte dans l’air Les diables dans les abĂźmes lĂšvent la tĂȘte pour le regarder Ils disent qu’il imite Simon Mage en JudĂ©e Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur Les anges voltigent autour du joli voltigeur Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane Flottent autour du premier aĂ©roplane Ils s’écartent parfois pour laisser passer ceux que transporte la Sainte-Eucharistie Ces prĂȘtres qui montent Ă©ternellement en Ă©levant l’hostie L’avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles À tire-d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D’Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts L’oiseau Roc cĂ©lĂ©brĂ© par les conteurs et les poĂštes Plane tenant dans les serres le crĂąne d’Adam la premiĂšre tĂȘte L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri Et d’AmĂ©rique vient le petit colibri De Chine sont venus les pihis longs et souples Qui n’ont qu’une seule aile et qui volent par couples Puis voici la colombe esprit immaculĂ© Qu’escortent l’oiseau-lyre et le paon ocellĂ© Le phĂ©nix ce bĂ»cher qui soi-mĂȘme s’engendre Un instant voile tout de son ardente cendre Les sirĂšnes laissant les pĂ©rilleux dĂ©troits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigle phĂ©nix et pihis de la Chine Fraternisent avec la volante machine Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule Des troupeaux d’autobus mugissants prĂšs de toi roulent L’angoisse de l’amour te serre le gosier Comme si tu ne devais jamais plus ĂȘtre aimĂ© Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastĂšre Vous avez honte quand vous vous surprenez Ă  dire une priĂšre Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pĂ©tille Les Ă©tincelles de ton rire dorent le fonds de ta vie C’est un tableau pendu dans un sombre musĂ©e Et quelquefois tu vas la regarder de prĂšs Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantĂ©es C’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était au dĂ©clin de la beautĂ© EntourĂ©e de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardĂ© Ă  Chartres Le sang de votre SacrĂ©-CƓur m’a inondĂ© Ă  Montmartre Je suis malade d’ouĂŻr les paroles bienheureuses L’amour dont je souffre est une maladie honteuse Et l’image qui te possĂšde te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse C’est toujours prĂšs de toi cette image qui passe Maintenant tu es au bord de la MĂ©diterranĂ©e Sous les citronniers qui sont en fleur toute l’annĂ©e Avec tes amis tu te promĂšnes en barque L’un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague Tu te sens tout heureux une rose est sur la table Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose La cĂ©toine qui dort dans le cƓur de la rose ÉpouvantĂ© tu te vois dessinĂ© dans les agates de Saint-Vit Tu Ă©tais triste Ă  mourir le jour oĂč tu t’y vis Tu ressembles au Lazare affolĂ© par le jour Les aiguilles de l’horloge du quartier juif vont Ă  rebours Et tu recules aussi dans ta vie lentement En montant au Hradchin et le soir en Ă©coutant Dans les tavernes chanter des chansons tchĂšques Te voici Ă  Marseille au milieu des pastĂšques Te voici Ă  Coblence Ă  l’hĂŽtel du GĂ©ant Te voici Ă  Rome assis sous un nĂ©flier du Japon Te voici Ă  Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laideElle doit se marier avec un Ă©tudiant de Leyde On y loue des chambres en latin Cubicula locanda Je m’en souviens j’y ai passĂ© trois jours et autant Ă  Gouda Tu es Ă  Paris chez le juge d’instruction Comme un criminel on te met en Ă©tat d’arrestation Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’ñge Tu as souffert de l’amour Ă  vingt et Ă  trente ans J’ai vĂ©cu comme un fou et j’ai perdu mon temps Tu n’oses plus regarder tes mains et Ă  tous moments je voudrais sangloter Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a Ă©pouvantĂ© Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres Ă©migrants Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare Ils ont foi dans leur Ă©toile comme les rois-mages Ils espĂšrent gagner de l’argent dans l’Argentine Et revenir dans leur pays aprĂšs avoir fait fortune Une famille transporte un Ă©dredon rouge comme vous transportez votre cƓurCet Ă©dredon et nos rĂȘves sont aussi irrĂ©els Quelques-uns de ces Ă©migrants restent ici et se logent Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges Je les ai vus souvent le soir ils prennent l’air dans la rue Et se dĂ©placent rarement comme les piĂšces aux Ă©checs Il y a surtout des Juifs leurs femmes portent perruque Elles restent assises exsangues au fond des boutiques Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux Tu prends un cafĂ© Ă  deux sous parmi les malheureux Tu es la nuit dans un grand restaurant Ces femmes ne sont pas mĂ©chantes elles ont des soucis cependantToutes mĂȘme la plus laide a fait souffrir son amant Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercĂ©es J’ai une pitiĂ© immense pour les coutures de son ventre J’humilie maintenant Ă  une pauvre fille au rire horrible ma bouche Tu es seul le matin va venir Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle MĂ©tive C’est Ferdine la fausse ou LĂ©a l’attentive Et tu bois cet alcool brĂ»lant comme ta vie Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi Ă  pied Dormir parmi tes fĂ©tiches d’OcĂ©anie et de GuinĂ©e Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyanceCe sont les Christ infĂ©rieurs des obscures espĂ©rances Adieu Adieu Soleil cou coupĂ© LE PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours aprĂšs la peine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face Ă  face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des Ă©ternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’EspĂ©rance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passĂ© Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure LA CHANSON DU MAL-AIMÉ À Paul LĂ©autaud Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour Ă  la semblance Du beau PhĂ©nix s’il meurt un soir Le Matin voit sa renaissance Un soir de demi-brume Ă  Londres Un voyou qui ressemblait Ă  Mon amour vint Ă  ma rencontre Et le regard qu’il me jeta Me fit baisser les yeux de honte Je suivis ce mauvais garçon Qui sifflotait mains dans les poches Nous semblions entre les maisons Onde ouverte de la mer Rouge Lui les HĂ©breux moi Pharaon Que tombent ces vagues de briques Si tu ne fus pas bien aimĂ©e Je suis le souverain d’Égypte Sa sƓur-Ă©pouse son armĂ©e Si tu n’es pas l’amour unique Au tournant d’une rue brĂ»lant De tous les feux de ses façades Plaies du brouillard sanguinolent OĂč se lamentaient les façades Une femme lui ressemblant C’était son regard d’inhumaine La cicatrice Ă  son cou nu Sortit saoule d’une taverne Au moment oĂč je reconnus La faussetĂ© de l’amour mĂȘme Lorsqu’il fut de retour enfin Dans sa patrie le sage Ulysse Son vieux chien de lui se souvint PrĂšs d’un tapis de haute lisse Sa femme attendait qu’il revĂźnt L’époux royal de Sacontale Las de vaincre se rĂ©jouit Quand il la retrouva plus pĂąle D’attente et d’amour yeux pĂąlis Caressant sa gazelle mĂąle J’ai pensĂ© Ă  ces rois heureux Lorsque le faux amour et celle Dont je suis encore amoureux Heurtant leurs ombres infidĂšles Me rendirent si malheureux Regrets sur quoi l’enfer se fonde Qu’un ciel d’oubli s’ouvre Ă  mes vƓux Pour son baiser les rois du monde Seraient morts les pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur ombre J’ai hivernĂ© dans mon passĂ© Revienne le soleil de PĂąques Pour chauffer un cƓur plus glacĂ© Que les quarante de SĂ©baste Moins que ma vie martyrisĂ©e Mon beau navire ĂŽ ma mĂ©moire Avons-nous assez naviguĂ© Dans une onde mauvaise Ă  boire Avons-nous assez divaguĂ© De la belle aube au triste soir Adieu faux amour confondu Avec la femme qui s’éloigne Avec celle que j’ai perdue L’annĂ©e derniĂšre en Allemagne Et que je ne reverrai plus Voie lactĂ©e ĂŽ sƓur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nĂ©buleuses Je me souviens d’une autre annĂ©e C’était l’aube d’un jour d’avril J’ai chantĂ© ma joie bien-aimĂ©e ChantĂ© l’amour Ă  voix virile Au moment d’amour de l’annĂ©e AUBADE CHANTÉE À LÆTARE, UN AN PASSÉ C’est le printemps viens-t’en PĂąquette Te promener au bois joli Les poules dans la cour caquĂštent L’aube au ciel fait de roses plis L’amour chemine Ă  ta conquĂȘte Mars et VĂ©nus sont revenus Ils s’embrassent Ă  bouches folles Devant des sites ingĂ©nus OĂč sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus Viens ma tendresse est la rĂ©gente De la floraison qui paraĂźt La nature est belle et touchante Pan sifflote dans la forĂȘt Les grenouilles humides chantent Beaucoup de ces dieux ont pĂ©ri C’est sur eux que pleurent les saules Le grand Pan l’amour JĂ©sus-Christ Sont bien morts et les chats miaulent Dans la cour je pleure Ă  Paris Moi qui sais des lais pour les reines Les complaintes de mes annĂ©es Des hymnes d’esclave aux murĂšnes La romance du mal-aimĂ© Et des chansons pour les sirĂšnes L’amour est mort j’en suis tremblant J’adore de belles idoles Les souvenirs lui ressemblant Comme la femme de Mausole Je reste fidĂšle et dolent Je suis fidĂšle comme un dogue Au maĂźtre le lierre au tronc Et les Cosaques Zaporogues Ivrognes pieux et larrons Aux steppes et au dĂ©calogue Portez comme un joug le Croissant Qu’interrogent les astrologues Je suis le Sultan tout-Puissant Ô mes Cosaques Zaporogues Votre Seigneur Ă©blouissant Devenez mes sujets fidĂšles Leur avait Ă©crit le Sultan Ils rirent Ă  cette nouvelle Et rĂ©pondirent Ă  l’instant À la lueur d’une chandelle RÉPONSE DES COSAQUES ZAPOROGUES AU SULTAN DE CONSTANTINOPLE Plus criminel que Barrabas Cornu comme les mauvais anges Quel BelzĂ©buth es-tu lĂ -bas Nourri d’immondice et de fange Nous n’irons pas Ă  tes sabbats Poisson pourri de Salonique Long collier des sommeils affreux D’yeux arrachĂ©s Ă  coup de pique Ta mĂšre fit un pet foireux Et tu naquis de sa colique Bourreau de Podolie Amant Des plaies des ulcĂšres des croĂ»tes Groin de cochon cul de jument Tes richesses garde-les toutes Pour payer tes mĂ©dicaments Voie lactĂ©e ĂŽ sƓur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nĂ©buleuses Regret des yeux de la putain Et belle comme une panthĂšre Amour vos baisers florentins Avaient une saveur amĂšre Qui a rebutĂ© nos destins Ses regards laissaient une traĂźne D’étoiles dans les soirs tremblants Dans ses yeux nageaient les sirĂšnes Et nos baisers mordus sanglants Faisaient pleurer nos fĂ©es marraines Mais en vĂ©ritĂ© je l’attends Avec mon cƓur avec mon Ăąme Et sur le pont des Reviens-t’en Si jamais revient cette femme Je lui dirai Je suis content Mon cƓur et ma tĂȘte se vident Tout le ciel s’écoule par eux Ô mes tonneaux des DanaĂŻdes Comment faire pour ĂȘtre heureux Comme un petit enfant candide Je ne veux jamais l’oublier Ma colombe ma blanche rade Ô marguerite exfoliĂ©e Mon Ăźle au loin ma DĂ©sirade Ma rose mon giroflier Les satyres et les pyraustes Les Ă©gypans les feux follets Et les destins damnĂ©s ou faustes La corde au cou comme Ă  Calais Sur ma douleur quel holocauste Douleur qui doubles les destins La licorne et le capricorne Mon Ăąme et mon corps incertain Te fuient ĂŽ bĂ»cher divin qu’ornent Des astres des fleurs du matin Malheur dieu pĂąle aux yeux d’ivoire Tes prĂȘtres fous t’ont-ils parĂ© Tes victimes en robe noire Ont-elles vainement pleurĂ© Malheur dieu qu’il ne faut pas croire Et toi qui me suis en rampant Dieu de mes dieux morts en automne Tu mesures combien d’empans J’ai droit que la terre me donne Ô mon ombre ĂŽ mon vieux serpent Au soleil parce que tu l’aimes Je t’ai menĂ©e souviens-t’en bien TĂ©nĂ©breuse Ă©pouse que j’aime Tu es Ă  moi en n’étant rien Ô mon ombre en deuil de moi-mĂȘme L’hiver est mort tout enneigĂ© On a brĂ»lĂ© les ruches blanches Dans les jardins et les vergers Les oiseaux chantent sur les branches Le printemps clair l’avril lĂ©ger Mort d’immortels argyraspides La neige aux boucliers d’argent Fuit les dendrophores livides Du printemps cher aux pauvres gens Qui resourient les yeux humides Et moi j’ai le cƓur aussi gros Qu’un cul de dame damascĂšne Ô mon amour je t’aimais trop Et maintenant j’ai trop de peine Les sept Ă©pĂ©es hors du fourreau Sept Ă©pĂ©es de mĂ©lancolie Sans morfil ĂŽ claires douleurs Sont dans mon cƓur et la folie Veut raisonner pour mon malheur Comment voulez-vous que j’oublie LES SEPT ÉPEES La premiĂšre est toute d’argent Et son nom tremblant c’est PĂąline Sa lame un ciel d’hiver neigeant Son destin sanglant gibeline Vulcain mourut en la forgeant La seconde nommĂ©e Noubosse Est un bel arc-en-ciel joyeux Les dieux s’en servent Ă  leurs noces Elle a tuĂ© trente BĂ©-Rieux Et fut douĂ©e par Carabosse La troisiĂšme bleu fĂ©minin N’en est pas moins un chibriape AppelĂ© Lul de Faltenin Et que porte sur une nappe L’HermĂšs Ernest devenu nain La quatriĂšme MalourĂšne Est un fleuve vert et dorĂ© C’est le soir quand les riveraines Y baignent leurs corps adorĂ©s Et des chants de rameurs s’y traĂźnent La cinquiĂšme Sainte-Fabeau C’est la plus belle des quenouilles C’est un cyprĂšs sur un tombeau OĂč les quatre vents s’agenouillent Et chaque nuit c’est un flambeau La sixiĂšme mĂ©tal de gloire C’est l’ami aux si douces mains Dont chaque matin nous sĂ©pare Adieu voilĂ  votre chemin Les coqs s’épuisaient en fanfares Et la septiĂšme s’extĂ©nue Une femme une rose morte Merci que le dernier venu Sur mon amour ferme la porte Je ne vous ai jamais connue Voie lactĂ©e ĂŽ sƓur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nĂ©buleuses Les dĂ©mons du hasard selon Le chant du firmament nous mĂšnent À sons perdus leurs violons Font danser notre race humaine Sur la descente Ă  reculons Destins destins impĂ©nĂ©trables Rois secouĂ©s par la folie Et ces grelottantes Ă©toiles De fausses femmes dans vos lits Aux dĂ©serts que l’histoire accable Luitpold le vieux prince rĂ©gent Tuteur de deux royautĂ©s folles Sanglote-t-il en y songeant Quand vacillent les lucioles Mouches dorĂ©es de la Saint-Jean PrĂšs d’un chĂąteau sans chĂątelaine La barque aux barcarols chantants Sur un lac blanc et sous l’haleine Des vents qui tremblent au printemps Voguait cygne mourant sirĂšne Un jour le roi dans l’eau d’argent Se noya puis la bouche ouverte Il s’en revint en surnageant Sur la rive dormir inerte Face tournĂ©e au ciel changeant Juin ton soleil ardente lyre BrĂ»le mes doigts endoloris Triste et mĂ©lodieux dĂ©lire J’erre Ă  travers mon beau Paris Sans avoir le cƓur d’y mourir Les dimanches s’y Ă©ternisent Et les orgues de Barbarie Y sanglotent dans les cours grises Les fleurs aux balcons de Paris Penchent comme la tour de Pise Soirs de Paris ivres du gin Flambant de l’électricitĂ© Les tramways feux verts sur l’échine Musiquent au long des portĂ©es De rails leur folie de machines Les cafĂ©s gonflĂ©s de fumĂ©e Crient tout l’amour de leurs tziganes De tous leurs siphons enrhumĂ©s De leurs garçons vĂȘtus d’un pagne Vers toi toi que j’ai tant aimĂ©e Moi qui sais des lais pour les reines Les complaintes de mes annĂ©es Des hymnes d’esclave aux murĂšnes La romance du mal-aimĂ© Et des chansons pour les sirĂšnes LES COLCHIQUES Le prĂ© est vĂ©nĂ©neux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-lĂ  ViolĂątres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne Les enfants de l’école viennent avec fracas VĂȘtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mĂšres Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupiĂšres Qui battent comme les fleurs battent au vent dĂ©ment Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand prĂ© mal fleuri par l’automne PALAIS À Max Jacob Vers le palais de Rosemonde au fond du RĂȘve Mes rĂȘveuses pensĂ©es pieds nus vont en soirĂ©e Le palais don du roi comme un roi nu s’élĂšve Des chairs fouettĂ©es de roses de la roseraie On voit venir au fond du jardin mes pensĂ©es Qui sourient du concert jouĂ© par les grenouilles Elles ont envie des cyprĂšs grandes quenouilles Et le soleil miroir des roses s’est brisĂ© Le stigmate sanglant des mains contre les vitres Quel archer mal blessĂ© du couchant le troua La rĂ©sine qui rend amer le vin de Chypre Ma bouche aux agapes d’agneau blanc l’éprouva Sur les genoux pointus du monarque adultĂšre Sur le mai de son Ăąge et sur son trente et un Madame Rosemonde roule avec mystĂšre Ses petits yeux tout ronds pareils aux yeux des Huns Dame de mes pensĂ©es au cul de perle fine Dont ni perle ni cul n’égale l’orient Qui donc attendez-vous De rĂȘveuses pensĂ©es en marche Ă  l’Orient Mes plus belles voisines Toc toc Entrez dans l’antichambre le jour baisse La veilleuse dans l’ombre est un bijou d’or cuit Pendez vos tĂȘtes aux patĂšres par les tresses Le ciel presque nocturne a des lueurs d’aiguilles On entra dans la salle Ă  manger les narines Reniflaient une odeur de graisse et de graillon On eut vingt potages dont trois couleur d’urine Et le roi prit deux Ɠufs pochĂ©s dans du bouillon Puis les marmitons apportĂšrent les viandes Des rĂŽtis de pensĂ©es mortes dans mon cerveau Mes beaux rĂȘves mort-nĂ©s en tranches bien saignantes Et mes souvenirs faisandĂ©s en godiveaux Or ces pensĂ©es mortes depuis des millĂ©naires Avaient le fade goĂ»t des grands mammouths gelĂ©s Les os ou songe-creux venaient des ossuaires En danse macabre aux plis de mon cervelet Et tous ces mets criaient des choses nonpareilles Mais nom de Dieu ! Ventre affamĂ© n’a pas d’oreilles Et les convives mastiquaient Ă  qui mieux mieux Ah ! nom de Dieu ! qu’ont donc criĂ© ces entrecĂŽtes Ces grands pĂątĂ©s ces os Ă  moelle et mirotons Langues de feu oĂč sont-elles mes pentecĂŽtes Pour mes pensĂ©es de tous pays de tous les temps CHANTRE Et l’unique cordeau des trompettes marines CRÉPUSCULE À Mademoiselle Marie Laurencin FrĂŽlĂ©e par les ombres des morts Sur l’herbe oĂč le jour s’extĂ©nue L’arlequine s’est mise nue Et dans l’étang mire son corps Un charlatan crĂ©pusculaire Vante les tours que l’on va faire Le ciel sans teinte est constellĂ© D’astres pĂąles comme du lait Sur les trĂ©teaux l’arlequin blĂȘme Salue d’abord les spectateurs Des sorciers venus de BohĂȘme Quelques fĂ©es et les enchanteurs Ayant dĂ©crochĂ© une Ă©toile Il la manie Ă  bras tendu Tandis que des pieds un pendu Sonne en mesure les cymbales L’aveugle berce un bel enfant La biche passe avec ses faons Le nain regarde d’un air triste Grandir l’arlequin trismĂ©giste ANNIE Sur la cĂŽte du Texas Entre Mobile et Galveston il y a Un grand jardin tout plein de roses Il contient aussi une villa Qui est une grande rose Une femme se promĂšne souvent Dans le jardin toute seule Et quand je passe sur la route bordĂ©e de tilleuls Nous nous regardons Comme cette femme est mennonite Ses rosiers et ses vĂȘtements n’ont pas de boutons Il en manque deux Ă  mon veston La dame et moi suivons presque le mĂȘme rite LA MAISON DES MORTS À Maurice Raynal S’étendant sur les cĂŽtĂ©s du cimetiĂšre La maison des morts l’encadrait comme un cloĂźtre À l’intĂ©rieur de ses vitrines Pareilles Ă  celles des boutiques de modes Au lieu de sourire debout Les mannequins grimaçaient pour l’éternitĂ© ArrivĂ© Ă  Munich depuis quinze ou vingt jours J’étais entrĂ© pour la premiĂšre fois et par hasard Dans ce cimetiĂšre presque dĂ©sert Et je claquais des dents Devant toute cette bourgeoisie ExposĂ©e et vĂȘtue le mieux possible En attendant la sĂ©pulture Soudain Rapide comme ma mĂ©moire Les yeux se rallumĂšrent De cellule vitrĂ©e en cellule vitrĂ©e Le ciel se peupla d’une apocalypse Vivace Et la terre plate Ă  l’infini Comme avant GalilĂ©e Se couvrit de mille mythologies immobiles Un ange en diamant brisa toutes les vitrines Et les morts m’accostĂšrent Avec des mines de l’autre monde Mais leur visage et leurs attitudes Devinrent bientĂŽt moins funĂšbres Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique Les morts se rĂ©jouissaient De voir leurs corps trĂ©passĂ©s entre eux et la lumiĂšre Ils riaient de leur ombre et l’observaient Comme si vĂ©ritablement C’eĂ»t Ă©tĂ© leur vie passĂ©e Alors je les dĂ©nombrai Ils Ă©taient quarante-neuf hommes Femmes et enfants Qui embellissaient Ă  vue d’Ɠil Et me regardaient maintenant Avec tant de cordialitĂ© Tant de tendresse mĂȘme Que les prenant en amitiĂ© Tout Ă  coup Je les invitai Ă  une promenade Loin des arcades de leur maison Et tous bras dessus bras dessous Fredonnant des airs militaires Oui tous vos pĂ©chĂ©s sont absous Nous quittĂąmes le cimetiĂšre Nous traversĂąmes la ville Et rencontrions souvent Des parents des amis qui se joignaient À la petite troupe des morts rĂ©cents Tous Ă©taient si gais Si charmants si bien portants Qui bien malin qui aurait pu Distinguer les morts des vivants Puis dans la campagne On s’éparpilla Deux chevau-lĂ©gers nous joignirent On leur fit fĂȘte Ils coupĂšrent du bois de viorne Et de sureau Dont ils firent des sifflets Qu’il distribuĂšrent aux enfants Plus tard dans un bal champĂȘtre Les couples mains sur les Ă©paules DansĂšrent au son aigre des cithares Ils n’avaient pas oubliĂ© la danse Ces morts et ces mortes On buvait aussi Et de temps Ă  autre une cloche Annonçait qu’un nouveau tonneau Allait ĂȘtre mis en perce Une morte assise sur un banc PrĂšs d’un buisson d’épine-vinette Laissait un Ă©tudiant AgenouillĂ© Ă  ses pieds Lui parler de fiançailles Je vous attendrai Dix ans vingt ans s’il le faut Votre volontĂ© sera la mienne Je vous attendrai Toute votre vie RĂ©pondait la morte Des enfants De ce monde ou bien de l’autre Chantaient de ces rondes Aux paroles absurdes et lyriques Qui sans doute sont les restes Des plus anciens monuments poĂ©tiques De l’humanitĂ© L’étudiant passa une bague À l’annulaire de la jeune morte Voici le gage de mon amour De nos fiançailles Ni le temps ni l’absence Ne nous feront oublier nos promesses Et un jour nous aurons une belle noce Des touffes de myrte À nos vĂȘtements et dans vos cheveux Un beau sermon Ă  l’église De longs discours aprĂšs le banquet Et de la musique De la musique Nos enfants Dit la fiancĂ©e Seront plus beaux plus beaux encore HĂ©las ! la bague Ă©tait brisĂ©e Que s’ils Ă©taient d’argent ou d’or D’émeraude ou de diamant Seront plus clairs plus clairs encore Que les astres du firmament Que la lumiĂšre de l’aurore Que vos regards mon fiancĂ© Auront meilleure odeur encore HĂ©las ! la bague Ă©tait brisĂ©e Que le lilas qui vient d’éclore Que le thym la rose ou qu’un brin De lavande ou de romarin Les musiciens s’en Ă©tant allĂ©s Nous continuĂąmes la promenade Au bord d’un lac On s’amusa Ă  faire des ricochets Avec des cailloux plats Sur l’eau qui dansait Ă  peine Des barques Ă©taient amarrĂ©es Dans un havre On les dĂ©tacha AprĂšs que toute la troupe se fut embarquĂ©e Et quelques morts ramaient Avec autant de vigueur que les vivants À l’avant du bateau que je gouvernais Un mort parlait avec une jeune femme VĂȘtue d’une robe jaune D’un corsage noir Avec des rubans bleus et d’un chapeau gris OrnĂ© d’une seule petite plume dĂ©frisĂ©e Je vous aime Disait-il Comme le pigeon aime la colombe Comme l’insecte nocturne Aime la lumiĂšre Trop tard RĂ©pondait la vivante Repoussez repoussez cet amour dĂ©fendu je suis mariĂ©e Voyez l’anneau qui brille Mes mains tremblent Je pleure et je voudrais mourir Les barques Ă©taient arrivĂ©es À un endroit oĂč les chevau-lĂ©gers Savaient qu’un Ă©cho rĂ©pondait de la rive On ne se lassait point de l’interroger Il y eut des questions si extravagantes Et des rĂ©ponses tellement pleines d’à-propos Que c’était Ă  mourir de rire Et le mort disait Ă  la vivante Nous serions si heureux ensemble Sur nous l’eau se refermera Mais vous pleurez et vos mains tremblent Aucun de nous ne reviendra On reprit terre et ce fut le retour Les amoureux s’entr’aimaient Et par couples aux belles bouches Marchaient Ă  distances inĂ©gales Les morts avaient choisi les vivants Et les vivants Des mortes Un genĂ©vrier parfois Faisait l’effet d’un fantĂŽme Les enfants dĂ©chiraient l’air En soufflant les joues creuses Dans leurs sifflets de viorne Ou de sureau Tandis que les militaires Chantaient des tyroliennes En se rĂ©pondant comme on le fait Dans la montagne Dans la ville Notre troupe diminua peu Ă  peu On se disait Au revoir À demain À bientĂŽt Beaucoup entraient dans les brasseries Quelques-uns nous quittĂšrent Devant une boucherie canine Pour y acheter leur repas du soir BientĂŽt je restai seul avec ces morts Qui s’en allaient tout droit Au cimetiĂšre OĂč Sous les Arcades Je les reconnus CouchĂ©s Immobiles Eh bien vĂȘtus Attendant la sĂ©pulture derriĂšre les vitrines Ils ne se doutaient pas De ce qui s’était passĂ© Mais les vivants en gardaient le souvenir C’était un bonheur inespĂ©rĂ© Et si certain Qu’ils ne craignaient point de le perdre Ils vivaient si noblement Que ceux qui la veille encore Les regardaient comme leurs Ă©gaux Ou mĂȘme quelque chose de moins Admiraient maintenant Leur puissance leur richesse et leur gĂ©nie Car il y a-t-il rien qui vous Ă©lĂšve Comme d’avoir aimĂ© un mort ou une morte On devient si pur qu’on en arrive Dans les glaciers de la mĂ©moire À se confondre avec le souvenir On est fortifiĂ© pour la vie Et l’on n’a plus besoin de personne CLOTILDE L’anĂ©mone et l’ancolie Ont poussĂ© dans le jardin OĂč dort la mĂ©lancolie Entre l’amour et le dĂ©dain Il y vient aussi nos ombres Que la nuit dissipera Le soleil qui les rend sombres Avec elles disparaĂźtra Les dĂ©itĂ©s des eaux vives Laissent couler leurs cheveux Passe il faut que tu poursuives Cette belle ombre que tu veux CORTÈGE À M. LĂ©on Bailby Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air À la limite oĂč notre sol brille dĂ©jĂ  Baisse ta deuxiĂšme paupiĂšre la terre t’éblouit Quand tu lĂšves la tĂȘte Et moi aussi de prĂšs je suis sombre et terne Une brume qui vient d’obscurcir les lanternes Une main qui tout Ă  coup se pose devant les yeux Une voĂ»te entre vous et toutes les lumiĂšres Et je m’éloignerai m’illuminant au milieu d’ombres Et d’alignements d’yeux des astres bien-aimĂ©s Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air À la limite oĂč brille dĂ©jĂ  ma mĂ©moire Baisse ta deuxiĂšme paupiĂšre Ni Ă  cause du soleil ni Ă  cause de la terre Mais pour ce feu oblong dont l’intensitĂ© ira s’augmentant Au point qu’il deviendra un jour l’unique lumiĂšre Un jour Un jour je m’attendais moi-mĂȘme Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Pour que je sache enfin celui-lĂ  que je suis Moi qui connais les autres Je les connais par les cinq sens et quelques autres Il me suffit de voir leurs pieds pour pouvoir refaire ces gens Ă  milliersDe voir leurs pieds paniques un seul de leurs cheveux Ou leur langue quand il me plaĂźt de faire le mĂ©decin Ou leurs enfants quand il me plaĂźt de faire le prophĂšte Les vaisseaux des amateurs la plume de mes confrĂšres La monnaie des aveugles les mains des muets Ou bien encore Ă  cause du vocabulaire et non de l’écritureUne lettre Ă©crite par ceux qui ont plus de vingt ans Il me suffit de sentir l’odeur de leurs Ă©glises L’odeur des fleuves dans leurs villes Le parfum des fleurs dans les jardins publics Ô Corneille Agrippa l’odeur d’un petit chien m’eĂ»t suffi Pour dĂ©crire exactement tes concitoyens de Cologne Leurs rois-mages et la ribambelle ursuline Qui t’inspirait l’erreur touchant toutes les femmes Il me suffit de goĂ»ter la saveur du laurier qu’on cultive pour que j’aime ou que je bafoueEt de toucher les vĂȘtements Pour ne pas douter si l’on est frileux ou non Ô gens que je connais Il me suffit d’entendre le bruit de leurs pas Pour pouvoir indiquer Ă  jamais la direction qu’ils ont priseIl me suffit de tous ceux-lĂ  pour me croire le droit De ressusciter les autres Un jour je m’attendais moi-mĂȘme Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes Et d’un lyrique pas s’avançaient ceux que j’aime Parmi lesquels je n’étais pas Les gĂ©ants couverts d’algues passaient dans leurs villesSous-marines oĂč les tours seules Ă©taient des Ăźles Et cette mer avec les clartĂ©s de ses profondeurs Coulait sang de mes veines et fait battre mon cƓur Puis sur terre il venait mille peuplades blanches Dont chaque homme tenait une rose Ă  la main Et le langage qu’ils inventaient en chemin Je l’appris de leur bouche et je le parle encore Le cortĂšge passait et j’y cherchais mon corps Tous ceux qui survenaient et n’étaient pas moi-mĂȘme Amenaient un Ă  un les morceaux de moi-mĂȘme On me bĂątit peu Ă  peu comme on Ă©lĂšve une tour Les peuples s’entassaient et je parus moi-mĂȘme Qu’ont formĂ© tous les corps et les choses humaines Temps passĂ©s TrĂ©passĂ©s Les dieux qui me formĂątes Je ne vis que passant ainsi que vous passĂątes Et dĂ©tournant mes yeux de ce vide avenir En moi-mĂȘme je vois tout le passĂ© grandir Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore PrĂšs du passĂ© luisant demain est incolore Il est informe aussi prĂšs de ce qui parfait PrĂ©sente tout ensemble et l’effort et l’effet MARIZIBILL Dans la Haute-Rue Ă  Cologne Elle allait et venait le soir Offerte Ă  tous en tout mignonne Puis buvait lasse des trottoirs TrĂšs tard dans les brasseries borgnes Elle se mettait sur la paille Pour un maquereau roux et rose C’était un juif il sentait l’ail Et l’avait venant de Formose TirĂ©e d’un bordel de ChangaĂŻ Je connais gens de toutes sortes Ils n’égalent pas leurs destins IndĂ©cis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal Ă©teints Leurs cƓurs bougent comme leurs portes LE VOYAGEUR À Fernand Fleuret Ouvrez-moi cette porte oĂč je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l’Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre Avec le paquebot orphelin vers les fiĂšvres futures Et de tous ces regrets de tous ces repentirsTe souviens-tu Vagues poissons arques fleurs surmarines Une nuit c’était la mer Et les fleuves s’y rĂ©pandaient Je m’en souviens je m’en souviens encore Un soir je descendis dans une auberge triste AuprĂšs de Luxembourg Dans le fond de la salle il s’envolait un Christ Quelqu’un avait un furet Un autre un hĂ©risson L’on jouait aux cartes Et toi tu m’avais oubliĂ© Te souviens-tu du long orphelinat des gares Nous traversĂąmes des villes qui tout le jour tournaient Et vomissaient la nuit le soleil des journĂ©es Ô matelots ĂŽ femmes sombres et vous mes compagnonsSouvenez-vous-en Deux matelots qui ne s’étaient jamais quittĂ©s Deux matelots qui ne s’étaient jamais parlĂ© Le plus jeune en mourant tomba sur le cĂŽtéÔ vous chers compagnons Sonneries Ă©lectriques des gares chant des moissonneusesTraĂźneau d’un boucher rĂ©giment des rues sans nombre Cavalerie des ponts nuits livides de l’alcool Les villes que j’ai vues vivaient comme des folles Te souviens-tu des banlieues et du troupeau plaintif des paysagesLes cyprĂšs projetaient sous la lune leurs ombres J’écoutais cette nuit au dĂ©clin de l’étĂ© Un oiseau langoureux et toujours irritĂ© Et le bruit Ă©ternel d’un fleuve large et sombre Mais tandis que mourants roulaient vers l’estuaire Tous les regards tous les regards de tous les yeux Les bords Ă©taient dĂ©serts herbus silencieux Et la montagne Ă  l’autre rive Ă©tait trĂšs claire Alors sans bruit sans qu’on pĂ»t voir rien de vivant Contre le mont passĂšrent des ombres vivaces De profil ou soudain tournant leurs vagues faces Et tenant l’ombre de leurs lances en avant Les ombres contre le mont perpendiculaire Grandissaient ou parfois s’abaissaient brusquement Et ces ombres barbues pleuraient humainement En glissant pas Ă  pas sur la montagne claire Qui donc reconnais-tu sur ces vieilles photographies Te souviens-tu du jour oĂč une abeille tomba dans le feu C’était tu t’en souviens Ă  la fin de l’étĂ© Deux matelots qui ne s’étaient jamais quittĂ©s L’aĂźnĂ© portait au cou une chaĂźne de fer Le plus jeune mettait ses cheveux blonds en tresse Ouvrez-moi cette porte oĂč je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l’Euripe MARIE Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mĂšre-grand C’est la maclotte qui sautille Toutes les cloches sonneront Quand donc reviendrez-vous Marie Des masques sont silencieux Et la musique est si lointaine Qu’elle semble venir des cieux Oui je veux vous aimer mais vous aimer Ă  peine Et mon mal est dĂ©licieux Les brebis s’en vont dans la neige Flocons de laine et ceux d’argent Des soldats passent et que n’ai-je Un cƓur Ă  moi ce cƓur changeant Changeant et puis encor que sais-je Sais-je oĂč s’en iront tes cheveux CrĂ©pus comme mer qui moutonne Sais-je oĂč s’en iront tes cheveux Et tes mains feuilles de l’automne Que jonchent aussi nos aveux Je passais au bord de la Seine Un livre ancien sous le bras Le fleuve est pareil Ă  ma peine Il s’écoule et ne tarit pas Quand donc finira la semaine LA BLANCHE NEIGE Les anges les anges dans le ciel L’un est vĂȘtu en officier L’un est vĂȘtu en cuisinier Et les autres chantent Bel officier couleur du ciel Le doux printemps longtemps aprĂšs NoĂ«l Te mĂ©daillera d’un beau soleilD’un beau soleil Le cuisinier plume les oiesAh ! tombe neigeTombe et que n’ai-je Ma bien-aimĂ©e entre mes bras POÈME LU AU MARIAGED’ANDRÉ SALMON Le 13 juillet 1909 En voyant des drapeaux ce matin je ne me suis pas dit VoilĂ  les riches vĂȘtements des pauvres Ni la pudeur dĂ©mocratique veut me voiler sa douleur Ni la libertĂ© en honneur fait qu’on imite maintenant Les feuilles ĂŽ libertĂ© vĂ©gĂ©tale ĂŽ seule libertĂ© terrestre Ni les maisons flambent parce qu’on partira pour ne plus revenirNi ces mains agitĂ©es travailleront demain pour nous tousNi mĂȘme on a pendu ceux qui ne savaient pas profiter de la vieNi mĂȘme on renouvelle le monde en reprenant la Bastille Je sais que seuls le renouvellent ceux qui sont fondĂ©s en poĂ©sieOn a pavoisĂ© Paris parce que mon ami AndrĂ© Salmon s’y marie Nous nous sommes rencontrĂ©s dans un caveau maudit Au temps de notre jeunesse Fumant tous deux et mal vĂȘtus attendant l’aube Épris Ă©pris des mĂȘmes paroles dont il faudra changer le sensTrompĂ©s trompĂ©s pauvres petits et ne sachant pas encore rireLa table et les deux verres devinrent un mourant qui nous jeta le dernier regard d’OrphĂ©eLes verres tombĂšrent se brisĂšrent Et nous apprĂźmes Ă  rire Nous partĂźmes alors pĂšlerins de la perdition À travers les rues Ă  travers les contrĂ©es Ă  travers la raisonJe le revis au bord du fleuve sur lequel flottait OphĂ©lie Qui blanche flotte encore les nĂ©nuphars Il s’en allait au milieu des Hamlets blafards Sur la flĂ»te jouant les airs de la folie Je le revis prĂšs d’un moujik mourant compter les bĂ©atitudes En admirant la neige semblable aux femmes nues Je le revis faisant ceci ou cela en l’honneur des mĂȘmes parolesQui changent la face des enfants et je dis toutes ces chosesSouvenir et Avenir parce que mon ami AndrĂ© Salmon se marie RĂ©jouissons-nous non pas parce que notre amitiĂ© a Ă©tĂ© le fleuve qui nous a fertilisĂ©sTerrains riverains dont l’abondance est la nourriture que tous espĂšrentNi parce que nos verres nous jettent encore une fois le regard d’OrphĂ©e mourantNi parce que nous avons tant grandi que beaucoup pourraient confondre nos yeux et les Ă©toilesNi parce que les drapeaux claquent aux fenĂȘtres des citoyens qui sont contents depuis cent ans d’avoir la vie et de menues choses Ă  dĂ©fendreNi parce que fondĂ©s en poĂ©sie nous avons des droits sur les paroles qui forment et dĂ©font l’UniversNi parce que nous pouvons pleurer sans ridicule et que nous savons rireNi parce que nous fumons et buvons comme autrefois RĂ©jouissons-nous parce que directeur du feu et des poĂštesL’amour qui emplit ainsi que la lumiĂšre Tout le solide espace entre les Ă©toiles et les planĂštes L’amour veut qu’aujourd’hui mon ami AndrĂ© Salmon se marie L’ADIEU J’ai cueilli ce brin de bruyĂšre L’automne est morte souviens-t’en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyĂšre Et souviens-toi que je t’attends SALOMÉ Pour que sourie encore une fois Jean-Baptiste Sire je danserais mieux que les sĂ©raphins Ma mĂšre dites-moi pourquoi vous ĂȘtes triste En robe de comtesse Ă  cĂŽtĂ© du Dauphin Mon cƓur battait battait trĂšs fort Ă  sa parole Quand je dansais dans le fenouil en Ă©coutant Et je brodais des lys sur une banderole DestinĂ©e Ă  flotter au bout de son bĂąton Et pour qui voulez-vous qu’à prĂ©sent je la brode Son bĂąton refleurit sur les bords du Jourdain Et tous les lys quand vos soldats ĂŽ roi HĂ©rode L’emmenĂšrent se sont flĂ©tris dans mon jardin Venez tous avec moi lĂ -bas sous les quinconcesï»żNe pleure pas ĂŽ joli fou du roi Prends cette tĂȘte au lieu de ta marotte et danse N’y touchez pas son front ma mĂšre est dĂ©jĂ  froid Sire marchez devant trabants marchez derriĂšre Nous creuserons un trou et l’y enterrerons Nous planterons des fleurs et danserons en rond Jusqu’à l’heure oĂč j’aurai perdu ma jarretiĂšreï»żLe roi sa tabatiĂšreï»żL’infante son rosaireï»żLe curĂ© son brĂ©viaire LA PORTE La porte de l’hĂŽtel sourit terriblement Qu’est-ce que cela peut me faire ĂŽ ma maman D’ĂȘtre cet employĂ© pour qui seul rien n’existe Pi-mus couples allant dans la profonde eau triste Anges frais dĂ©barquĂ©s Ă  Marseille hier matin J’entends mourir et remourir un chant lointain Humble comme je suis qui ne suis rien qui vaille Enfant je t’ai donnĂ© ce que j’avais travaille MERLIN ET LA VIEILLE FEMME Le soleil ce jour-lĂ  s’étalait comme un ventre Maternel qui saignait lentement sur le ciel La lumiĂšre est ma mĂšre ĂŽ lumiĂšre sanglante Les nuages coulaient comme un flux menstruel Au carrefour oĂč nulle fleur sinon la rose Des vents mais sans Ă©pine n’a fleuri l’univers Merlin guettait la vie et l’éternelle cause Qui fait mourir et puis renaĂźtre l’univers Une vieille sur une mule Ă  chape verte S’en vint suivant la berge du fleuve en aval Et l’antique Merlin dans la plaine dĂ©serte Se frappait la poitrine en s’écriant Rival Ô mon ĂȘtre glacĂ© dont le destin m’accable Dont ce soleil de chair grelotte veux-tu voir Ma MĂ©moire venir et m’aimer ma semblable Et quel fils malheureux et beau je veux avoir Son geste fit crouler l’orgueil des cataclysmes Le soleil en dansant remuait son nombril Et soudain le printemps d’amour et d’hĂ©roĂŻsme Amena par la main un jeune jour d’avril Les voies qui viennent de l’ouest Ă©taient couvertes D’ossements d’herbes drues de destins et de fleurs Des monuments tremblants prĂšs des charognes vertes Quand les vents apportaient des poils et des malheurs Laissant sa mule Ă  petits pas s’en vint l’amante À petits coups le vent dĂ©fripait ses atours Puis les pĂąles amants joignant leurs mains dĂ©mentes L’entrelac de leurs doigts fut leur seul laps d’amour Elle balla mimant un rythme d’existence Criant depuis cent ans j’espĂ©rais ton appel Les astres de ta vie influaient sur ma danse Morgane regardait du haut du mont Gibel Ah ! qu’il fait doux danser quand pour vous se dĂ©clare Un mirage oĂč tout chante et que les vents d’horreur Feignant d’ĂȘtre le rire de la lune hilare Et d’effrayer les fantĂŽmes avant-coureurs J’ai fait des gestes blancs parmi les solitudes Des lĂ©mures couraient peupler les cauchemars Mes tournoĂźments exprimaient les bĂ©atitudes Qui toutes ne sont rien qu’un pur effet de l’Art Je n’ai jamais cueilli que la fleur d’aubĂ©pine Aux printemps finissants qui voulaient dĂ©fleurir Quand les oiseaux de proie proclamaient leurs rapines D’agneaux mort-nĂ©s et d’enfants-dieux qui vont mourir Et j’ai vieilli vois-tu pendant ta vie je danse Mais j’eusse Ă©tĂ© tĂŽt lasse et l’aubĂ©pine en fleurs Cet avril aurait eu la pauvre confidence D’un corps de vieille morte en mimant la douleur Et leurs mains s’élevaient comme un vol de colombes ClartĂ© sur qui la nuit fondit comme un vautour. Puis Merlin s’en alla vers l’est disant Qu’il monte Le fils de la MĂ©moire Ă©gale de l’Amour Qu’il monte de la fange ou soit une ombre d’homme Il sera bien mon fils mon ouvrage immortel Le front nimbĂ© de feu sur le chemin de Rome Il marchera tout seul en regardant le ciel La dame qui m’attend se nomme Viviane Et vienne le printemps des nouvelles douleurs CouchĂ© parmi la marjolaine et les pas-d’ñne Je m’éterniserai sous l’aubĂ©pine en fleurs SALTIMBANQUES À Louis Dumur Dans la plaine les baladins S’éloignent au long des jardins Devant l’huis des auberges grises Par les villages sans Ă©glises Et les enfants s’en vont devant Les autres suivent en rĂȘvant Chaque arbre fruitier se rĂ©signe Quand de trĂšs loin ils lui font signe Ils ont des poids ronds ou carrĂ©s Des tambours des cerceaux dorĂ©s L’ours et le singe animaux sages QuĂȘtent des sous sur leur passage LE LARRON CHƒUR Maraudeur Ă©tranger malheureux malhabile Voleur voleur que ne demandais-tu ces fruits Mais puisque tu as faim que tu es en exil Il pleure il est barbare et bon pardonnez-lui LARRON Je confesse le vol des fruits doux des fruits mĂ»rs Mais ce n’est pas l’exil que je viens simuler Et sachez que j’attends de moyennes tortures Injustes si je rends tout ce que j’ai volĂ© VIEILLARD Issu de l’écume des mers comme Aphrodite Sois docile puisque tu es beau NaufragĂ© Vois les sages te font des gestes socratiques Vous parlerez d’amour quand il aura mangĂ© CHƒUR Maraudeur Ă©tranger malhabile et malade Ton pĂšre fut un sphinx et ta mĂšre une nuit Qui charma de lueurs Zacinthe et les Cyclades As-tu feint d’avoir faim quand tu volas les fruits LARRON Possesseurs de fruits mĂ»rs que dirai-je aux insultes OuĂŻr ta voix figure en nĂ©nie ĂŽ maman Puisqu’ils n’eurent enfin la pubĂšre et l’adulte Du prĂ©texte sinon que s’aimer nuitamment Il y avait des fruits tout ronds comme des Ăąmes Et des amandes de pomme de pin jonchaient Votre jardin marin oĂč j’ai laissĂ© mes rames Et mon couteau punique au pied de ce pĂȘcher Les citrons couleur d’huile et Ă  saveur d’eau froide Pendaient parmi les fleurs des citronniers tordus Les oiseaux de leur bec ont blessĂ© vos grenades Et presque toutes les figues Ă©taient fendues L’ACTEUR Il entra dans la salle aux fresques qui figurent L’inceste solaire et nocturne dans les nues Assieds-toi lĂ  pour mieux ouĂŻr les voix ligures Au son des cinyres des Lydiennes nues Or les hommes ayant des masques de théùtre Et les femmes ayant des colliers oĂč pendait La pierre prise au foie d’un vieux coq de Tanagre Parlaient entre eux le langage de la ChaldĂ©e Les autans langoureux dehors feignaient l’automne Les convives c’étaient tant de couples d’amants Qui dirent tour Ă  tour Voleur je te pardonne. Reçois d’abord le sel puis le pain de froment Le brouet qui froidit sera fade Ă  tes lĂšvres Mais l’outre en peau de bouc maintient frais le vin blanc Par ironie veux-tu qu’on serve un plat de fĂšves Ou des beignets de fleurs trempĂ©s dans du miel blond Une femme lui dit Tu n’invoques personne Crois-tu donc au hasard qui coule au sablier Voleur connais-tu mieux les lois malgrĂ© les hommes Veux-tu le talisman heureux de mon collier Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de noix la besace du hĂ©ros Il est plus noble que le paon pythagorique Le dauphin la vipĂšre mĂąle ou le taureau Qui donc es-tu toi qui nous vins grĂące au vent scythe Il en est tant venu par la route ou la mer ConquĂ©rants Ă©garĂ©s qui s’éloignaient trop vite Colonnes de clins d’yeux qui fuyaient aux Ă©clairs CHƒUR Un homme bĂšgue ayant au front deux jets de flammes Passa menant un peuple infime pour l’orgueil De manger chaque jour les cailles et la manne Et d’avoir vu la mer ouverte comme un Ɠil Les puiseurs d’eau barbus coiffĂ©s de bandelettes Noires et blanches contre les maux et les sorts Revenaient de l’Euphrate et les yeux des chouettes Attiraient quelquefois les chercheurs de trĂ©sors Cet insecte jaseur ĂŽ poĂšte barbare Regagnait chastement Ă  l’heure d’y mourir La forĂȘt prĂ©cieuse aux oiseaux gemmipares Aux crapauds que l’azur et les sources mĂ»rirent. Un triomphe passait gĂ©mir sous l’arc-en-ciel Avec de blĂȘmes laurĂ©s debout dans les chars Les statues suant les scurriles les agnelles Et l’angoisse rauque des paonnes et des jars Les veuves prĂ©cĂ©daient en Ă©grenant des grappes Les Ă©vĂȘques noirs rĂ©vĂ©rant sans le savoir Au triangle isocĂšle ouvert au mors des chapes Pallas et chantaient l’hymne Ă  la belle mais noire Les chevaucheurs nous jetĂšrent dans l’avenir Les alcancies pleines de cendre ou bien de fleurs Nous aurons des baisers florentins sans le dire Mais au jardin ce soir tu vins sage et voleur Ceux de ta secte adorent-ils un signe obscĂšne ; BelphĂ©gor le soleil le silence ou le chien Cette furtive ardeur des serpents qui s’entr’aiment L’ACTEUR Et le larron des fruits cria Je suis chrĂ©tien CHƒUR Ah ! Ah ! les colliers tinteront cherront les masques Va-t’en va-t’en contre le feu l’ombre prĂ©vaut Ah ! Ah ! le larron de gauche dans la bourrasque Rira de toi comme hennissent les chevaux FEMME Larron des fruits tourne vers moi tes yeux lyriques Emplissez de noix la besace du hĂ©ros Il est plus noble que le paon pythagorique Le dauphin la vipĂšre mĂąle ou le taureau CHƒUR Ah ! Ah ! nous secouerons toute la nuit les sistres La voix ligure Ă©tait-ce donc un talisman Et si tu n’es pas de droite tu es sinistre Comme une tache grise ou le pressentiment Puisque l’absolu choit la chute est une preuve Qui double devient triple avant d’avoir Ă©tĂ© Nous avouons que les grossesses nous Ă©meuvent Les ventres pourront seuls nier l’asĂ©itĂ© Vois les vases sont pleins d’humides fleurs morales Va-t’en mais dĂ©nudĂ© puisque tout est Ă  nous OuĂŻs du chƓur des vents les cadences plagales Et prends l’arc pour tuer l’unicorne ou le gnou L’ombre Ă©quivoque et tendre est le deuil de ta chair Et sombre elle est humaine et puis la nĂŽtre aussi Va-t’en le crĂ©puscule a des lueurs lĂ©gĂšres Et puis aucun de nous ne croirait tes rĂ©cits Il brillait et attirait comme la pantaure Que n’avait-il la voix et les jupes d’OrphĂ©e Et les femmes la nuit feignant d’ĂȘtre des taures L’eussent aimĂ© comme on l’aima puisqu’en effet Il Ă©tait pĂąle il Ă©tait beau comme un roi ladre Que n’avait-il la voix et les jupes d’OrphĂ©e La pierre prise au foie d’un vieux coq de Tanagre Au lieu du roseau triste et du funĂšbre faix Que n’alla-t-il vivre Ă  la cour du roi d’Édesse Maigre et magique il eĂ»t scrutĂ© le firmament PĂąle et magique il eĂ»t aimĂ© des poĂ©tesses Juste et magique il eĂ»t Ă©pargnĂ© les dĂ©mons Va-t’en errer crĂ©dule et roux avec ton ombre Soit ! la triade est mĂąle et tu es vierge et froid Le tact est relatif mais la vue est oblongue Tu n’as de signe que le signe de la croix LE VENT NOCTURNE Oh ! les cimes des pins grincent en se heurtant Et l’on entend aussi se lamenter l’autan Et du fleuve prochain Ă  grand’voix triomphales Les elfes rire au vent ou corner aux rafales Attys Attys Attys charmant et dĂ©braillĂ© C’est ton nom qu’en la nuit les elfes ont raillĂ© Parce qu’un de tes pins s’abat au vent gothique La forĂȘt fuit au loin comme une armĂ©e antique Dont les lances ĂŽ pins s’agitent au tournant Les villages Ă©teints mĂ©ditent maintenant Comme les vierges les vieillards et les poĂštes Et ne s’éveilleront au pas de nul venant Ni quand sur leurs pigeons fondront les gypaĂštes LUL DE FALTENIN À Louis de Gonzague Frick SirĂšnes j’ai rampĂ© vers vos Grottes tiriez aux mers la langue En dansant devant leurs chevaux Puis battiez de vos ailes d’anges Et j’écoutais ces chƓurs rivaux Une arme ĂŽ ma tĂȘte inquiĂšte J’agite un feuillard dĂ©fleuri Pour Ă©carter l’haleine tiĂšde Qu’exhalent contre mes grands cris Vos terribles bouches muettes Il y a lĂ -bas la merveille Au prix d’elle que valez-vous Le sang jaillit de mes otelles À mon aspect et je l’avoue Le meurtre de mon double orgueil Si les bateliers ont ramĂ© Loin des lĂšvres Ă  fleur de l’onde Mille et mille animaux charmĂ©s Flairant la route Ă  la rencontre De mes blessures bien-aimĂ©es Leurs yeux Ă©toiles bestiales Éclairent ma compassion Qu’importe ma sagesse Ă©gale Celle des constellations Car c’est moi seul nuit qui t’étoile SirĂšnes enfin je descends Dans une grotte avide J’aime Vos yeux Les degrĂ©s sont glissants Au loin que vous devenez naines N’attirez plus aucun passant Dans l’attentive et bien-apprise J’ai vu feuilloler nos forĂȘts Mer le soleil se gargarise OĂč les matelots dĂ©siraient Que vergues et mĂąts reverdissent Je descends et le firmament S’est changĂ© trĂšs vite en mĂ©duse Puisque je flambe atrocement Que mes bras seuls sont les excuses Et les torches de mon tourment Oiseaux tiriez aux mers la langue Le soleil d’hier m’a rejoint Les otelles nous ensanglantent Dans le nid des SirĂšnes loin Du troupeau d’étoiles oblongues LA TZIGANE La tzigane savait d’avance Nos deux vies barrĂ©es par les nuits Nous lui dĂźmes adieu et puis De ce puits sortit l’EspĂ©rance L’amour lourd comme un ours privĂ© Dansa debout quand nous voulĂ»mes Et l’oiseau bleu perdit ses plumes Et les mendiants leurs Ave On sait trĂšs bien que l’on se damne Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser main dans la main À ce qu’a prĂ©dit la tzigane L’ERMITE À Felix FĂ©nĂ©on Un ermite dĂ©chaux prĂšs d’un crĂąne blanchi Cria Je vous maudis martyres et dĂ©tresses Trop de tentations malgrĂ© moi me caressent Tentations de lune et de logomachies Trop d’étoiles s’enfuient quand je dis mes priĂšres Ô chef de morte Ô vieil ivoire Orbites Trous Des narines rongĂ©es J’ai faim Mes cris s’enrouent Voici donc pour mon jeĂ»ne un morceau de gruyĂšre Ô Seigneur flagellez les nuĂ©es du coucher Qui vous tendent au ciel de si jolis culs roses Et c’est le soir les fleurs de jour dĂ©jĂ  se closent Et les souris dans l’ombre incantent le plancher Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre L’amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie La mourre jeu du nombre illusoire des doigts Seigneur faites Seigneur qu’un jour je m’enamoure J’attends celle qui me tendra ses doigts menus Combien de signes blancs aux ongles les paresses Les mensonges pourtant j’attends qu’elle les dresse Ses mains enamourĂ©es devant moi l’Inconnue Seigneur que t’ai-je fait Vois Je suis unicorne Pourtant malgrĂ© son bel effroi concupiscent Comme un poupon chĂ©ri mon sexe est innocent D’ĂȘtre anxieux seul et debout comme une borne Seigneur le Christ est nu jetez jetez sur lui La robe sans couture Ă©teignez les ardeurs Au puits vont se noyer tant de tintements d’heures Quand isochrones choient des gouttes d’eau de pluie J’ai veillĂ© trente nuits sous les lauriers-roses As-tu suĂ© du sang Christ dans GethsĂ©mani CrucifiĂ© rĂ©ponds Dis non Moi je le nie Car j’ai trop espĂ©rĂ© en vain l’hĂ©matidrose J’écoutais Ă  genoux toquer les battements Du cƓur le sang roulait toujours en ses artĂšres Qui sont de vieux coraux ou qui sont des clavaires Et mon aorte Ă©tait avare Ă©perdument Une goutte tomba Sueur Et sa couleur Lueur Le sang si rouge et j’ai ri des damnĂ©s Puis enfin j’ai compris que je saignais du nez À cause des parfums violents de mes fleurs Et j’ai ri du vieil ange qui n’est point venu De vol trĂšs indolent me tendre un beau calice J’ai ri de l’aile grise et j’îte mon cilice TissĂ© de crins soyeux par de cruels canuts Vertuchou Riotant des vulves des papesses De saintes sans tetons j’irai vers les citĂ©s Et peut-ĂȘtre y mourir pour ma virginitĂ© Parmi les mains les peaux les mots et les promesses MalgrĂ© les autans bleus je me dresse divin Comme un rayon de lune adorĂ© par la mer En vain j’ai suppliĂ© tous les saints aĂ©mĂšres Aucun n’a consacrĂ© mes doux pains sans levain Et je marche Je fuis ĂŽ nuit Lilith ulule Et clame vainement et je vois de grands yeux S’ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux S’étoiler calmement de splendides pilules Un squelette de reine innocente est pendu À un long fil d’étoile en dĂ©sespoir sĂ©vĂšre La nuit les bois sont noirs et se meurt l’espoir vert Quand meurt le jour avec un rĂąle inattendu Et je marche je fuis ĂŽ jour l’émoi de l’aube Ferma le regard fixe et doux de vieux rubis Des hiboux et voici le regard des brebis Et des truies aux tetins roses comme des lobes Des corbeaux Ă©ployĂ©s comme des tildes font Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mĂ»r Non loin des bourgs oĂč des chaumiĂšres sont impures D’avoir des hiboux morts clouĂ©s Ă  leur plafond Mes kilomĂštres longs Mes tristesses plĂ©niĂšres Les squelettes de doigts terminant les sapins Ont Ă©garĂ© ma route et mes rĂȘves poupins Souvent et j’ai dormi au sol des sapiniĂšres Enfin Ô soir pĂąmĂ© Au bout de mes chemins La ville m’apparut trĂšs grave au son des cloches Et ma luxure meurt Ă  prĂ©sent que j’approche En entrant j’ai bĂ©ni les foules des deux mains CitĂ© j’ai ri de tes palais tels que des truffes Blanches au sol fouillĂ© de clairiĂšres bleues Or mes dĂ©sirs s’en vont tous Ă  la queue leu leu Ma migraine pieuse a coiffĂ© sa cucuphe Car toutes sont venues m’avouer leurs pĂ©chĂ©s Et Seigneur je suis saint par le vƓu des amantes ZĂ©lotide et Lorie Louise et Diamante On dit Tu peux savoir ĂŽ toi l’effarouchĂ© Ermite absous nos fautes jamais vĂ©nielles Ô toi le pur et le contrit que nous aimons Sache nos cƓurs cache les jeux que nous aimons Et nos baisers quintessenciĂ©s comme du miel Et j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poĂ©tesses nues des fĂ©es des fornarines Aucun pauvre dĂ©sir ne gonfle ma poitrine Lorsque je vois le soir les couples s’enlaçant Car je ne veux plus rien sinon laisser se clore Mes yeux couple lassĂ© au verger pantelant Plein du rĂąle pompeux des groseilliers sanglants Et de la sainte cruautĂ© des passiflores AUTOMNE Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bƓuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant lĂ -bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidĂ©litĂ© Qui parle d’une bague et d’un cƓur que l’on brise Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’étĂ© Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises L’ÉMIGRANT DE LANDOR ROAD À AndrĂ© Billy Le chapeau Ă  la main il entra du pied droit Chez un tailleur trĂšs chic et fournisseur du roi Ce commerçant venait de couper quelques tĂȘtes De mannequins vĂȘtus comme il faut qu’on se vĂȘte La foule en tous les sens remuait en mĂȘlant Des ombres sans amour qui se traĂźnaient par terre Et des mains vers le ciel plein de lacs de lumiĂšre S’envolaient quelquefois comme des oiseaux blancsMon bateau partira demain pour l’AmĂ©riqueEt je ne reviendrai jamais Avec l’argent gagnĂ© dans les prairies lyriques Guider mon ombre aveugle en ces rues que j’aimais Car revenir c’est bon pour un soldat des Indes Les boursiers ont vendu tous mes crachats d’or fin Mais habillĂ© de neuf je veux dormir enfin Sous des arbres pleins d’oiseaux muets et de singes Les mannequins pour lui s’étant dĂ©shabillĂ©s Battirent leurs habits puis les lui essayĂšrent Le vĂȘtement d’un lord mort sans avoir payĂ© Au rabais l’habilla comme un millionnaireï»żAu dehors les annĂ©esï»żRegardaient la vitrineï»żLes mannequins victimesï»żEt passaient enchaĂźnĂ©es IntercalĂ©es dans l’an c’étaient les journĂ©es veuves Les vendredis sanglants et lents d’enterrements De blancs et de tout noirs vaincus des cieux qui pleuvent Quand la femme du diable a battu son amant Puis dans un port d’automne aux feuilles indĂ©cises Quand les mains de la foule y feuillolaient aussi Sur le pont du vaisseau il posa sa valiseï»żEt s’assit Les vents de l’OcĂ©an en soufflant leurs menaces Laissaient dans ses cheveux de longs baisers mouillĂ©s Des Ă©migrants tendaient vers le port leurs mains lasses Et d’autres en pleurant s’étaient agenouillĂ©s Il regarda longtemps les rives qui moururent Seuls des bateaux d’enfant tremblaient Ă  l’horizon Un tout petit bouquet flottant Ă  l’aventure Couvrit l’OcĂ©an d’une immense floraison Il aurait voulu ce bouquet comme la gloire Jouer dans d’autres mers parmi tous les dauphinsï»żEt l’on tissait dans sa mĂ©moireï»żUne tapisserie sans finï»żQui figurait son histoire Mais pour noyer changĂ©es en poux Ces tisseuses tĂȘtues qui sans cesse interrogentIl se maria comme un doge Aux cris d’une sirĂšne moderne sans Ă©poux Gonfle-toi vers la nuit Ô Mer Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guettĂ© de loin avidement Des cadavres de jours rongĂ©s par les Ă©toiles Parmi le bruit des flots et les derniers serments ROSEMONDE À AndrĂ© Derain Longtemps au pied du perron de La maison oĂč entra la dame Que j’avais suivie pendant deux Bonnes heures Ă  Amsterdam Mes doigts jetĂšrent des baisers Mais le canal Ă©tait dĂ©sert Le quai aussi et nul ne vit Comment mes baisers retrouvĂšrent Celle Ă  qui j’ai donnĂ© ma vie Un jour pendant plus de deux heures Je la surnommai Rosemonde Voulant pouvoir me rappeler Sa bouche fleurie en Hollande Puis lentement je m’allai Pour quĂȘter la Rose du Monde LE BRASIER À Paul-NapolĂ©on Roinard J’ai jetĂ© dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et mĂȘme feu Ce PassĂ© ces tĂȘtes de morts Flamme je fais ce que tu veux Le galop soudain des Ă©toiles N’étant que ce qui deviendra Se mĂȘle au hennissement mĂąle Des centaures dans leurs haras Et des grand’plaintes vĂ©gĂ©tales OĂč sont ces tĂȘtes que j’avais OĂč est le Dieu de ma jeunesse L’amour est devenu mauvais Qu’au brasier les flammes renaissent Mon Ăąme au soleil se dĂ©vĂȘt Dans la plaine ont poussĂ© des flammes Nos cƓurs pendent aux citronniers Les tĂȘtes coupĂ©es qui m’acclament Et les astres qui ont saignĂ© Ne sont que des tĂȘtes de femmes Le fleuve Ă©pinglĂ© sur la ville T’y fixe comme un vĂȘtement Partant Ă  l’amphion docile Tu subis tous les tons charmants Qui rendent les pierres agiles Je flambe dans le brasier Ă  l’ardeur adorable Et les mains des croyants m’y rejettent multiple innombrablementLes membres des intercis flambent auprĂšs de moi Éloignez du brasier les ossements Je suffis pour l’éternitĂ© Ă  entretenir le feu de mes dĂ©lices Et des oiseaux protĂšgent de leurs ailes ma face et le soleil Ô MĂ©moire Combien de races qui forlignent Des Tyndarides aux vipĂšres ardentes de mon bonheur Et les serpents ne sont-ils que les cous des cygnes Qui Ă©taient immortels et n’étaient pas chanteurs Voici ma vie renouvelĂ©e De grands vaisseaux passent et repassent Je trempe une fois encore mes mains dans l’OcĂ©an Voici le paquebot et ma vie renouvelĂ©e Ses flammes sont immenses Il n’y a plus rien de commun entre moi Et ceux qui craignent les brĂ»lures Descendant des hauteurs oĂč pense la lumiĂšre Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles L’avenir masquĂ© flambĂ© en traversant les cieux Nous attendons ton bon plaisir ĂŽ mon amie J’ose Ă  peine regarder la divine mascarade Quand bleuira sur l’horizon la DĂ©sirade Au delĂ  de notre atmosphĂšre s’élĂšve un théùtre Que construisit le ver Zamir sans instrument Puis le soleil revint ensoleiller les places D’une ville marine apparue contremont Sur les toits se reposaient les colombes lasses Et le troupeau de sphinx regagne la sphingerie À petits pas Il orra le chant du pĂątre toute la vie LĂ -haut le théùtre est bĂąti avec le feu solide Comme les astres dont se nourrit le videï»żEt voici le spectacle Et pour toujours je suis assis dans un fauteuil Ma tĂȘte mes genoux mes coudes vain pentacle Les flammes ont poussĂ© sur moi comme des feuilles Des acteurs inhumains claires bĂȘtes nouvelles Donnent des ordres aux hommes apprivoisĂ©sï»żTerre Ô DĂ©chirĂ©e que les fleuves ont reprisĂ©e J’aimerais mieux nuit et jour dans les sphingeries Vouloir savoir pour qu’enfin on m’y dĂ©vorĂąt RHÉNANES NUIT RHÉNANE Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme Écoutez la chanson lente d’un batelier Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds Debout chantez plus haut en dansant une ronde Que je n’entende plus le chant du batelier Et mettez prĂšs de moi toutes les filles blondes Au regard immobile aux nattes repliĂ©es Le Rhin le Rhin est ivre oĂč les vignes se mirent Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y reflĂ©ter La voix chante toujours Ă  en rĂąle-mourir Ces fĂ©es aux cheveux verts qui incantent l’étĂ© Mon verre s’est brisĂ© comme un Ă©clat de rire MAI Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous ĂȘtes si jolies mais la barque s’éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arriĂšre Les pĂ©tales tombĂ©s des cerisiers de mai Sont les ongles de celle que j’ai tant aimĂ©e Les pĂ©tales flĂ©tris sont comme ses paupiĂšres Sur le chemin du bord du fleuve lentement Un ours un singe un chien menĂ©s par des tziganes Suivaient une roulotte traĂźnĂ©e par un Ăąne Tandis que s’éloignait dans les vignes rhĂ©nanes Sur un fifre lointain un air de rĂ©giment Le mai le joli mai a parĂ© les ruines De lierre de vigne vierge et de rosiers Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes LA SYNAGOGUE Ottomar Scholem et Abraham Loeweren CoiffĂ©s de feutres verts le matin du sabbat Vont Ă  la synagogue en longeant le Rhin Et les coteaux oĂč les vignes rougissent lĂ -bas Ils se disputent et crient des choses qu’on ose Ă  peine traduireBĂątard conçu pendant les rĂšgles ou Que le diable entre dans ton pĂšreLe vieux Rhin soulĂšve sa face ruisselante et se dĂ©tourne pour sourireOttomar Scholem et Abraham Loeweren sont en colĂšre Parce que pendant le sabbat on ne doit pas fumer Tandis que les chrĂ©tiens passent avec des cigares allumĂ©s Et parce qu’Ottomar et Abraham aiment tous deux Lia aux yeux de brebis et dont le ventre avance un peu Pourtant tout Ă  l’heure dans la synagogue l’un aprĂšs l’autreIls baiseront la thora en soulevant leur beau chapeau Parmi les feuillards de la fĂȘte des cabanes Ottomar en chantant sourira Ă  Abraham Ils dĂ©chanteront sans mesure et les voix graves des hommesFeront gĂ©mir un LĂ©viathan au fond du Rhin comme une voix d’automneEt dans la synagogue pleine de chapeaux on agitera les loulabimHanoten ne Kamoth bagoim tholahoth baleoumim LES CLOCHES Mon beau tzigane mon amant Écoute les cloches qui sonnent Nous nous aimions Ă©perdument Croyant n’ĂȘtre vus de personne Mais nous Ă©tions bien mal cachĂ©s Toutes les cloches Ă  la ronde Nous ont vus du haut des clochers Et le disent Ă  tout le monde Demain Cyprien et Henri Marie Ursule et Catherine La boulangĂšre et son mari Et puis Gertrude ma cousine Souriront quand je passerai Je ne saurai plus oĂč me mettre Tu seras loin Je pleurerai J’en mourrai peut-ĂȘtre LA LORELEY À Jean SĂšve À Bacharach il y avait une sorciĂšre blonde Qui laissait mourir d’amour tous les hommes Ă  la ronde Devant son tribunal l’évĂȘque la fit citer D’avance il l’absolvit Ă  cause de sa beautĂ© Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits Ceux qui m’ont regardĂ© Ă©vĂȘque en ont pĂ©ri Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie Je flambe dans ces flammes ĂŽ belle Loreley Qu’un autre te condamne tu m’as ensorcelĂ© ÉvĂȘque vous riez Priez plutĂŽt pour moi la Vierge Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protĂšge Mon amant est parti pour un pays lointain Faites-moi donc mourir puisque je n’aime rien Mon cƓur me fait si mal il faut bien que je meure Si je me regardais il faudrait que j’en meure Mon cƓur me fait si mal depuis qu’il n’est plus lĂ  Mon cƓur me fit si mal du jour oĂč il s’en alla L’évĂȘque fit venir trois chevaliers avec leurs lances Menez jusqu’au couvent cette femme en dĂ©mence Va-t’en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants Tu seras une nonne vĂȘtue de noir et blanc Puis ils s’en allĂšrent sur la route tous les quatre La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut Pour voir une fois encore mon beau chĂąteau Pour me mirer une fois encore dans le fleuve Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves LĂ -haut le vent tordait ses cheveux dĂ©roulĂ©s Les chevaliers criaient Loreley Loreley Tout lĂ -bas sur le Rhin s’en vient une nacelle Et mon amant s’y tient il m’a vue il m’appelle Mon cƓur devient si doux c’est mon amant qui vient Elle se penche alors et tombe dans le Rhin Pour avoir vu dans l’eau la belle Loreley Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil SCHINDERHANNES À Marius-Ary Leblond Dans la forĂȘt avec sa bande Schinderhannes s’est dĂ©sarmĂ© Le brigand prĂšs de sa brigande Hennit d’amour au joli mai Benzel accroupi lit la Bible Sans voir que son chapeau pointu À plume d’aigle sert de cible À Jacob Born le mal foutu Juliette Blaesius qui rote Fait semblant d’avoir le hoquet Hannes pousse une fausse note Quand Schulz vient portant un baquet Et s’écrie en versant des larmes Baquet plein de vin parfumĂ© Viennent aujourd’hui les gendarmes Nous aurons bu le vin de mai Allons Julia la mam’zelle Bois avec nous ce clair bouillon D’herbes et de vin de Moselle Prosit Bandit en cotillon Cette brigande est bientĂŽt soĂ»le Et veut Hannes qui n’en veut pas Pas d’amour maintenant ma poule Sers-nous un bon petit repas Il faut ce soir que j’assassine Ce riche juif au bord du Rhin Au clair de torches de rĂ©sine La fleur de mai c’est le florin On mange alors toute la bande PĂšte et rit pendant le dĂźner Puis s’attendrit Ă  l’allemande Avant d’aller assassiner RHÉNANE D’AUTOMNE À Toussaint Luca Les enfants des morts vont jouer Dans le cimetiĂšre Martin Gertrude Hans et Henri Nul coq n’a chantĂ© aujourd’hui Kikiriki Les vieilles femmes Tout en pleurant cheminent Et les bons Ăąnes Braillent hi han et se mettent Ă  brouter les fleurs Des couronnes mortuaires C’est le jour des morts et de toutes leurs Ăąmes Les enfants et les vieilles femmes Allument des bougies et des cierges Sur chaque tombe catholique Les voiles des vieilles Les nuages du ciel Sont comme des barbes de biques L’air tremble de flammes et de priĂšres Le cimetiĂšre est un beau jardin Plein des saules gris et de romarins Il vous vient souvent des amis qu’on enterre Ah ! que vous ĂȘtes bien dans le beau cimetiĂšre Vous mendiants morts saouls de biĂšre Vous les aveugles comme le destin Et vous petits enfants morts en priĂšre Ah ! que vous ĂȘtes bien dans le beau cimetiĂšre Vous bourgmestres vous bateliers Et vous conseillers de rĂ©gence Vous aussi tziganes sans papiers La vie vous pourrit dans la panse La croix nous pousse entre les pieds Le vent du Rhin ulule avec tous les hiboux Il Ă©teint les cierges que toujours les enfants rallument Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts Des enfants morts parlent parfois avec leur mĂšre Et des mortes parfois voudraient bien revenir Oh ! je ne veux pas que tu sortes L’automne est plein de mains coupĂ©es Non non ce sont des feuilles mortes Ce sont les mains des chĂšres mortes Ce sont tes mains coupĂ©es Nous avons tant pleurĂ© aujourd’hui Avec ces morts leurs enfants et les vieilles femmes Sous le ciel sans soleil Au cimetiĂšre plein de flammes Puis dans le vent nous nous en retournĂąmes À nos pieds roulaient des chĂątaignes Dont les bogues Ă©taient Comme le cƓur blessĂ© de la madone Dont on doute si elle eut la peau Couleur des chĂątaignes d’automne LES SAPINS Les sapins en bonnets pointus De longues robes revĂȘtus Comme des astrologues Saluent leurs frĂšres abattus Les bateaux qui sur le Rhin voguent Dans les sept arts endoctrinĂ©s Par les vieux sapins leurs aĂźnĂ©s Qui sont de grands poĂštes Ils se savent prĂ©destinĂ©s À briller plus que des planĂštes À briller doucement changĂ©s En Ă©toiles et enneigĂ©s Aux NoĂ«ls bienheureuses FĂȘtes des sapins ensongĂ©s Aux longues branches langoureuses Les sapins beaux musiciens Chantent des noĂ«ls anciens Au vent des soirs d’automne Ou bien graves magiciens Incantent le ciel quand il tonne Des rangĂ©es de blancs chĂ©rubins Remplacent l’hiver les sapins Et balancent leurs ailes L’étĂ© ce sont de grands rabbins Ou bien de vieilles demoiselles Sapins mĂ©decins divagants Ils vont offrant leurs bons onguents Quand la montagne accouche De temps en temps sous l’ouragan Un vieux sapin geint et se couche LES FEMMES Dans la maison du vigneron les femmes cousentLenchen remplis le poĂȘle et mets l’eau du cafĂ©Dessus — Le chat s’étire aprĂšs s’ĂȘtre chauffé— Gertrude et son voisin Martin enfin s’épousent Le rossignol aveugle essaya de chanter Mais l’effraie ululant il trembla dans sa cageCe cyprĂšs lĂ -bas a l’air du pape en voyageSous la neige — Le facteur vient de s’arrĂȘterPour causer avec le nouveau maĂźtre d’école— Cet hiver est trĂšs froid le vin sera trĂšs bon— Le sacristain sourd et boiteux est moribond— La fille du vieux bourgmestre brode une Ă©tole Pour la fĂȘte du curĂ© La forĂȘt lĂ -bas GrĂące au vent chantait Ă  voix grave de grand orgue Le songe Herr Traum survint avec sa sƓur Frau SorgeKĂŠthi tu n’as pas bien raccommodĂ© ces bas— Apporte le cafĂ© le beurre et les tartinesLa marmelade le saindoux un pot de lait— Encore un peu de cafĂ© Lenchen s’il te plaĂźt— On dirait que le vent dit des phrases latines— Encore un peu de cafĂ© Lenchen s’il te plaĂźt— Lotte es-tu triste Ô petit cƓur — Je crois qu’elle aime— Dieu garde — Pour ma part je n’aime que moi-mĂȘme— Chut À prĂ©sent grand’mĂšre dit son chapelet— Il me faut du sucre candi Leni je tousse— Pierre mĂšne son furet chasser les lapins Le vent faisait danser en rond tous les sapinsLotte l’amour rend triste — Ilse la vie est douce La nuit tombait Les vignobles aux ceps tordus Devenaient dans l’obscuritĂ© des ossuaires En neige et repliĂ©s gisaient lĂ  des suaires Et des chiens aboyaient aux passants morfondusIl est mort Ă©coutez La cloche de l’église Sonnait tout doucement la mort du sacristainLise il faut attiser le poĂȘle qui s’éteint Les femmes se signaient dans la nuit indĂ©cise Septembre 1901-Mai 1902. SIGNE Je suis soumis au Chef du Signe de l’Automne Partant j’aime les fruits je dĂ©teste les fleurs Je regrette chacun des baisers que je donne Tel un noyer gaulĂ© dit au vent ses douleurs Mon Automne Ă©ternelle ĂŽ ma saison mentale Les mains des amantes d’antan jonchent ton sol Une Ă©pouse me suit c’est mon ombre fatale Les colombes ce soir prennent leur dernier vol UN SOIR Un aigle descendit de ce ciel blanc d’archangesEt vous soutenez-moi Laisserez-vous trembler longtemps toutes ces lampesPriez priez pour moi La ville est mĂ©tallique et c’est la seule Ă©toileNoyĂ©e dans tes yeux bleus Quand les tramways roulaient jaillissaient des feux pĂąlesSur des oiseaux galeux Et tout ce qui tremblait dans tes yeux de mes songesï»żQu’un seul homme buvait Sous les feux de gaz roux comme la fausse orongeï»żĂ” vĂȘtue ton bras se lovait Vois l’histrion tire la langue aux attentivesï»żUn fantĂŽme s’est suicidĂ© L’apĂŽtre au figuier pend et lentement saliveï»żJouons donc cet amour aux dĂ©s Des cloches aux sons clairs annonçaient ta naissanceï»żVois Les chemins sont fleuris et les palmes s’avancentï»żVers toi LA DAME Toc toc Il a fermĂ© sa porte Les lys du jardin sont flĂ©tris Quel est donc ce mort qu’on emporte Tu viens de toquer Ă  sa porte Et trotte trotte Trotte la petite souris LES FIANÇAILLES À Picasso Le printemps laisse errer les fiancĂ©s parjures Et laisse feuilloler longtemps les plumes bleues Que secoue le cyprĂšs oĂč niche l’oiseau bleu Une Madone Ă  l’aube a pris les Ă©glantines Elle viendra demain cueillir les giroflĂ©es Pour mettre aux nids des colombes qu’elle destine Au pigeon qui ce soir semblait le Paraclet Au petit bois de citronniers s’enamourĂšrent D’amour que nous aimons les derniĂšres venues Les villages lointains sont comme leurs paupiĂšres Et parmi les citrons leurs cƓurs sont suspendus Mes amis m’ont enfin avouĂ© leur mĂ©pris Je buvais Ă  pleins verres les Ă©toiles Un ange a exterminĂ© pendant que je dormais Les agneaux les pasteurs des tristes bergeries De faux centurions emportaient le vinaigre Et les gueux mal blessĂ©s par l’épurge dansaient Étoiles de l’éveil je n’en connais aucune Les becs de gaz pissaient leur flamme au clair de lune Des croque-morts avec des bocks tintaient des glas À la clartĂ© des bougies tombaient vaille que vaille Des faux-cols sur des flots de jupes mal brossĂ©es Des accouchĂ©es masquĂ©es fĂȘtaient leurs relevailles La ville cette nuit semblait un archipel Des femmes demandaient l’amour et la dulie Et sombre sombre fleuve je me rappelle Les ombres qui passaient n’étaient jamais jolies Je n’ai plus mĂȘme pitiĂ© de moi Et ne puis exprimer mon tourment de silence Tous les mots que j’avais Ă  dire se sont changĂ©s en Ă©toiles Un Icare tente de s’élever jusqu’à chacun de mes yeux Et porteur de soleils je brĂ»le au centre de deux nĂ©buleuses Qu’ai-je fait aux bĂȘtes thĂ©ologales de l’intelligence Jadis les morts sont revenus pour m’adorer Et j’espĂ©rais la fin du monde Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan J’ai eu le courage de regarder en arriĂšre Les cadavres de mes jours Marquent ma route et je les pleure Les uns pourrissent dans les Ă©glises italiennes Ou bien dans de petits bois de citronniers Qui fleurissent et fructifient En mĂȘme temps et en toute saison D’autres jours ont pleurĂ© avant de mourir dans des tavernes OĂč d’ardents bouquets rouaient Aux yeux d’une mulĂątresse qui inventait la poĂ©sie Et les roses de l’électricitĂ© s’ouvrent encore Dans le jardin de ma mĂ©moire Pardonnez-moi mon ignorance Pardonnez-moi de ne plus connaĂźtre l’ancien jeu des vers Je ne sais plus rien et j’aime uniquement Les fleurs Ă  mes yeux redeviennent des flammes Je mĂ©dite divinement Et je souris des ĂȘtres que je n’ai pas créés Mais si le temps venait oĂč l’ombre enfin solide Se multipliait en rĂ©alisant la diversitĂ© formelle de mon amour J’admirerais mon ouvrage J’observe le repos du dimanche Et je loue la paresse Comment comment rĂ©duire L’infiniment petite science Que m’imposent mes sens L’un est pareil aux montagnes au ciel Aux villes Ă  mon amour Il ressemble aux saisons Il vit dĂ©capitĂ© sa tĂȘte est le soleil Et la lune son cou tranchĂ© Je voudrais Ă©prouver une ardeur infinie Monstre de mon ouĂŻe tu rugis et tu pleures Le tonnerre te sert de chevelure Et tes griffes rĂ©pĂštent le chant des oiseaux Le toucher monstrueux m’a pĂ©nĂ©trĂ© m’empoisonne Mes yeux nagent loin de moi Et les astres intacts sont mes maĂźtres sans Ă©preuve La bĂȘte des fumĂ©es a la tĂȘte fleurie Et le monstre le plus beau Ayant la saveur du laurier se dĂ©sole À la fin les mensonges ne me font plus peur C’est la lune qui cuit comme un Ɠuf sur le plat Ce collier de gouttes d’eau va parer la noyĂ©e Voici mon bouquet de fleurs de la Passion Qui offrent tendrement deux couronnes d’épines Les rues sont mouillĂ©es de la pluie de naguĂšre Des anges diligents travaillent pour moi Ă  la maison La lune et la tristesse disparaĂźtront pendant Toute la sainte journĂ©e Toute la sainte journĂ©e j’ai marchĂ© en chantant Une dame penchĂ©e Ă  sa fenĂȘtre m’a regardĂ© longtemps M’éloigner en chantant Au tournant d’une rue je vis des matelots Qui dansaient le cou nu au son d’un accordĂ©on J’ai tout donnĂ© au soleil Tout sauf mon ombre Les dragues les ballots les sirĂšnes mi-mortes À l’horizon brumeux s’enfonçaient les trois-mĂąts Les vents ont expirĂ© couronnĂ©s d’anĂ©mones Ô Vierge signe pur du troisiĂšme mois Templiers flamboyants je brĂ»le parmi vous ProphĂ©tisons ensemble ĂŽ grand maĂźtre je suis Le dĂ©sirable feu qui pour vous se dĂ©voue Et la girande tourne ĂŽ belle ĂŽ belle nuit Liens dĂ©liĂ©s par une libre flamme Ardeur Que mon souffle Ă©teindra Ô Morts Ă  quarantaine Je mire de ma mort la gloire et le malheur Comme si je visais l’oiseau de la quintaine Incertitude oiseau feint peint quand vous tombiez Le soleil et l’amour dansaient dans le village Et tes enfants galants bien ou mal habillĂ©s Ont bĂąti ce bĂ»cher le nid de mon courage CLAIR DE LUNE Lune mellifluente aux lĂšvres des dĂ©ments Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands Les astres assez bien figurent les abeilles De ce miel lumineux qui dĂ©goutte des treilles Car voici que tout doux et leur tombant du ciel Chaque rayon de lune est un rayon de miel Or cachĂ© je conçois la trĂšs douce aventure J’ai peur du dard de feu de cette abeille Arcture Qui posa dans mes mains des rayons dĂ©cevants Et prit son miel lunaire Ă  la rose des vents 1909 La dame avait une robe En ottoman violine Et sa tunique brodĂ©e d’or Était composĂ©e de deux panneaux S’attachant sur l’épaule Les yeux dansants comme des anges Elle riait elle riait Elle avait un visage aux couleurs de France Les yeux bleus les dents blanches et les lĂšvres trĂšs rouges Elle avait un visage aux couleurs de France Elle Ă©tait dĂ©colletĂ©e en rond Et coiffĂ©e Ă  la RĂ©camier Avec de beaux bras nus N’entendra-t-on jamais sonner minuit La dame en robe d’ottoman violine Et en tunique brodĂ©e d’or DĂ©colletĂ©e en rond Promenait ses boucles Son bandeau d’or Et traĂźnait ses petits souliers Ă  boucles Elle Ă©tait si belle Que tu n’aurais pas osĂ© l’aimer J’aimais les femmes atroces dans les quartiers Ă©normes OĂč naissaient chaque jour quelques ĂȘtres nouveaux Le fer Ă©tait leur sang la flamme leur cerveau J’aimais j’aimais le peuple habile des machines Le luxe et la beautĂ© ne sont que son Ă©cume Cette femme Ă©tait si belle Qu’elle me faisait peur À LA SANTÉ I Avant d’entrer dans ma cellule Il a fallu me mettre nu Et quelle voix sinistre ulule Guillaume qu’es-tu devenu Le Lazare entrant dans la tombe Au lieu d’en sortir comme il fit Adieu adieu chantante ronde Ô mes annĂ©es ĂŽ jeunes filles II Non je ne me sens plus lĂ Moi-mĂȘme Je suis le quinze de laOnziĂšme Le soleil filtre Ă  traversLes vitres Ses rayons font sur mes versLes pitres Et dansent sur le papierJ’écoute Quelqu’un qui frappe du piedLa voĂ»te III Dans une fosse comme un ours Chaque matin je me promĂšne Tournons tournons tournons toujours Le ciel est bleu comme une chaĂźne Dans une fosse comme un ours Chaque matin je me promĂšne Dans la cellule d’à cĂŽtĂ© On y fait couler la fontaine Avec les clefs qu’il fait tinter Que le geĂŽlier aille et revienne Dans la cellule d’à cĂŽtĂ© On y fait couler la fontaine IV Que je m’ennuie entre ces murs tout nusEt peints de couleurs pĂąles Une mouche sur le papier Ă  pas menusParcourt mes lignes inĂ©gales Que deviendrai-je ĂŽ Dieu qui connais ma douleurToi qui me l’as donnĂ©e Prends en pitiĂ© mes yeux sans larmes ma pĂąleurLe bruit de ma chaise enchaĂźnĂ©e Et tous ces pauvres cƓurs battant dans la prisonL’Amour qui m’accompagne Prends en pitiĂ© surtout ma dĂ©bile raisonEt ce dĂ©sespoir qui la gagne V Que lentement passent les heures Comme passe un enterrement Tu pleureras l’heure oĂč tu pleures Qui passera trop vitement Comme passent toutes les heures VI J’écoute les bruits de la ville Et prisonnier sans horizon Je ne vois rien qu’un ciel hostile Et les murs nus de ma prison Le jour s’en va voici que brĂ»le Une lampe dans la prison Nous sommes seuls dans ma cellule Belle clartĂ© ChĂšre raison Septembre 1911 AUTOMNE MALADE Automne malade et adorĂ© Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigĂ© Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mĂ»rs Au fond du ciel Des Ă©perviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimĂ© Aux lisiĂšres lointaines Les cerfs ont bramĂ© Et que j’aime ĂŽ saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forĂȘt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille Ă  feuilleï»żLes feuillesï»żQu’on fouleï»żUn trainï»żQui rouleï»żLa vieï»żS’écoule HÔTELS La chambre est veuve Chacun pour soi PrĂ©sence neuve On paye au mois Le patron doute Payera-t-on Je tourne en route Comme un toton Le bruit des fiacres Mon voisin laid Qui fume un Ăącre Tabac anglais Ô La ValliĂšre Qui boite et rit De mes priĂšres Table de nuit Et tous ensemble Dans cet hĂŽtel Savons la langue Comme Ă  Babel Fermons nos portes À double tour Chacun apporte Son seul amour CORS DE CHASSE Notre histoire est noble et tragique Comme le masque d’un tyran Nul drame hasardeux ou magique Aucun dĂ©tail indiffĂ©rent Ne rend notre amour pathĂ©tique Et Thomas de Quincey buvant L’opium poison doux et chaste À sa pauvre Anne allait rĂȘvant Passons passons puisque tout passe Je me retournerai souvent Les souvenirs sont cors de chasse Dont meurt le bruit parmi le vent VENDÉMIAIRE Hommes de l’avenir souvenez-vous de moi Je vivais Ă  l’époque oĂč finissaient les rois Tour Ă  tour ils mouraient silencieux et tristes Et trois fois courageux devenaient trismĂ©gistes Que Paris Ă©tait beau Ă  la fin de septembre Chaque nuit devenait une vigne oĂč les pampres RĂ©pandaient leur clartĂ© sur la ville et lĂ -haut Astres mĂ»rs becquetĂ©s par les ivres oiseaux De ma gloire attendaient la vendange de l’aube Un soir passant le long des quais dĂ©serts et sombres En rentrant Ă  Auteuil j’entendis une voix Qui chantait gravement se taisant quelquefois Pour que parvint aussi sur les bords de la Seine La plainte d’autres voix limpides et lointaines Et j’écoutai longtemps tous ces chants et ces cris Qu’éveillait dans la nuit la chanson de Paris J’ai soif villes de France et d’Europe et du monde Venez toutes couler dans ma gorge profonde Je vis alors que dĂ©jĂ  ivre dans la vigne Paris Vendangeait le raisin le plus doux de la terre Ces grains miraculeux qui aux treilles chantĂšrent Et Rennes rĂ©pondit avec Quimper et Vannes Nous voici ĂŽ Paris Nos maisons nos habitants Ces grappes de nos sens qu’enfanta le soleil Se sacrifient pour te dĂ©saltĂ©rer trop avide merveille Nous t’apportons tous les cerveaux les cimetiĂšres les muraillesCes berceaux pleins de cris que tu n’entendras pas Et d’amont en aval nos pensĂ©es ĂŽ riviĂšres Les oreilles des Ă©coles et nos mains rapprochĂ©es Aux doigts allongĂ©s nos mains les clochers Et nous t’apportons aussi cette souple raison Que le mystĂšre clĂŽt comme une porte la maison Ce mystĂšre courtois de la galanterie Ce mystĂšre fatal fatal d’une autre vie Double raison qui est au delĂ  de la beautĂ© Et que la GrĂšce n’a pas connue ni l’Orient Double raison de la Bretagne oĂč lame Ă  lame L’ocĂ©an chĂątre peu Ă  peu l’ancien continent Et les villes du Nord rĂ©pondirent gaĂźment Ô Paris nous voici boissons vivantes Les viriles citĂ©s oĂč dĂ©goisent et chantent Les mĂ©talliques saints de nos saintes usines Nos cheminĂ©es Ă  ciel ouvert engrossent les nuĂ©es Comme fit autrefois l’Ixion mĂ©canique Et nos mains innombrables Usines manufactures fabriques mains OĂč les ouvriers nus semblables Ă  nos doigts Fabriquent du rĂ©el Ă  tant par heure Nous te donnons tous cela Et Lyon rĂ©pondit tandis que les anges de FourviĂšres Tissaient un ciel nouveau avec la soie des priĂšres DĂ©saltĂšre toi Paris avec les divines paroles Que mes lĂšvres le RhĂŽne et la SaĂŽne murmurent Toujours le mĂȘme culte de sa mort renaissant Divise ici les saints et fait pleuvoir le sang Heureuse pluie ĂŽ gouttes tiĂšdes ĂŽ douleur Un enfant regarde les fenĂȘtres s’ouvrir Et des grappes de tĂȘtes Ă  d’ivres oiseaux s’offrir Les villes du Midi rĂ©pondirent alors Noble Paris seule raison qui vis encore Qui fixes notre humeur selon ta destinĂ©e Et toi qui te retires MĂ©diterranĂ©e Partagez-vous nos corps comme on rompt des hosties Ces trĂšs hautes amours et leur danse orpheline Deviendront ĂŽ Paris le vin pur que tu aimes Et un rĂąle infini qui venait de Sicile Signifiait en battement d’ailes ces paroles Les raisins de nos vignes on les a vendangĂ©s Et ces grappes de morts dont les grains allongĂ©s Ont la saveur du sang de la terre et du sel Les voici pour ta soif ĂŽ Paris sous le ciel Obscurci de nuĂ©es famĂ©liques Que caresse Ixion le crĂ©ateur oblique Et oĂč naissent sur la mer tous les corbeaux d’Afrique Ô raisins Et ces yeux ternes et en famille L’avenir et la vie dans ces treilles s’ennuyent Mais oĂč est le regard lumineux des sirĂšnes Il trompa les marins qu’aimaient ces oiseaux-lĂ  Il ne tournera plus sur l’écueil de Scylla OĂč chantaient les trois voix suaves et sereines Le dĂ©troit tout Ă  coup avait changĂ© de face Visages de la chair de l’onde de tout Ce que l’on peut imaginer Vous n’ĂȘtes que des masques sur des faces masquĂ©es Il souriait jeune nageur entre les rives Et les noyĂ©s flottant sur son onde nouvelle Fuyaient en le suivant les chanteuses plaintives Elles dirent adieu au gouffre et Ă  l’écueil À leurs pĂąles Ă©poux couchĂ©s sur les terrasses Puis ayant pris leur vol vers le brĂ»lant soleil Les suivirent dans l’onde oĂč s’enfoncent les astres Lorsque la nuit revint couverte d’yeux ouverts Errer au site oĂč l’hydre a sifflĂ© cet hiver Et j’entendis soudain ta voix impĂ©rieuse Ô Rome Maudire d’un seul coup mes anciennes pensĂ©es Et le ciel oĂč l’amour guide les destinĂ©es Les feuillards repoussĂ©s sur l’arbre de la croix Et mĂȘme la fleur de lys qui meurt au Vatican MacĂšrent dans le vin que je t’offre et qui a La saveur du sang pur de celui qui connaĂźt Une autre libertĂ© vĂ©gĂ©tale dont tu Ne sais pas que c’est elle la suprĂȘme vertu Une couronne de trirĂšgne est tombĂ©e sur les dalles Les hiĂ©rarques la foulent sous leurs sandales Ô splendeur dĂ©mocratique qui pĂąlit Vienne la nuit royale oĂč l’on tuera les bĂȘtes La louve avec l’agneau l’aigle avec la colombe Une foule de rois ennemis et cruels Ayant soif comme toi dans la vigne Ă©ternelle Sortiront de la terre et viendront dans les airs Pour boire de mon vin par deux fois millĂ©naire La Moselle et le Rhin se joignent en silence C’est l’Europe qui prie nuit et jour Ă  Coblence Et moi qui m’attardais sur le quai Ă  Auteuil Quand les heures tombaient parfois comme les feuilles Du cep lorsqu’il est temps j’entendis la priĂšre Qui joignait la limpiditĂ© de ces riviĂšres Ô Paris le vin de ton pays est meilleur que celui Qui pousse sur nos bords mais aux pampres du nord Tous les grains ont mĂ»ri pour cette soif terrible Mes grappes d’hommes forts saignent dans le pressoir Tu boiras Ă  longs traits tout le sang de l’Europe Parce que tu es beau et que seul tu es noble Parce que c’est dans toi que Dieu peut devenir Et tous mes vignerons dans ces belles maisons Qui reflĂštent le soir leurs feux dans nos deux eaux Dans ces belles maisons nettement blanches et noires Sans savoir que tu es la rĂ©alitĂ© chantent ta gloire Mais nous liquides mains jointes pour la priĂšre Nous menons vers le sel les eaux aventuriĂšres Et la ville entre nous comme entre des ciseaux Ne reflĂšte en dormant nul feu dans ses deux eaux Dont quelque sifflement lointain parfois s’élance Troublant dans leur sommeil les filles de Coblence Les villes rĂ©pondaient maintenant par centaines Je ne distinguais plus leurs paroles lointaines Et TrĂšves la ville ancienne À leur voix mĂȘlait la sienne L’univers tout entier concentrĂ© dans ce vin Qui contentait les mers les animaux les plantes Les citĂ©s les destins et les astres qui chantent Les hommes Ă  genoux sur la rive du ciel Et le docile fer notre bon compagnon Le feu qu’il faut aimer comme on s’aime soi-mĂȘme Tous les fiers trĂ©passĂ©s qui sont un sous mon front L’éclair qui luit ainsi qu’une pensĂ©e naissante Tous les noms six par six les nombres un Ă  un Des kilos de papier tordus comme des flammes Et ceux-lĂ  qui sauront blanchir nos ossements Les bons vers immortels qui s’ennuient patiemment Des armĂ©es rangĂ©es en bataille Des forĂȘts de crucifix et mes demeures lacustres Au bord des yeux de celle que j’aime tant Les fleurs qui s’écrient hors de bouches Et tout ce que je ne sais pas dire Tout ce que je ne connaĂźtrai jamais Tout cela tout cela changĂ© en ce vin pur Dont Paris avait soif Me fut alors prĂ©sentĂ© Actions belles journĂ©es sommeils terribles VĂ©gĂ©tation Accouplements musiques Ă©ternelles Mouvements Adorations douleur divine Mondes qui vous ressemblez et qui nous ressemblez je vous ai bu et ne fus pas dĂ©saltĂ©rĂ© Mais je connus dĂšs lors quelle saveur a l’univers Je suis ivre d’avoir bu tout l’univers Sur le quai d’oĂč je voyais l’onde couler et dormir les bĂ©landres Écoutez-moi je suis le gosier de Paris Et je boirai encore s’il me plaĂźt l’univers Écoutez mes chants d’universelle ivrognerie Et la nuit de septembre s’achevait lentement Les feux rouges des ponts s’éteignaient dans la Seine Les Ă©toiles mouraient le jour naissait Ă  peine
Tum'avais dit, pour le printemps je t'offrirai un bel enfant nous Ă©tions fous, nous Ă©tions deux qu'il Ă©tait doux d'ĂȘtre amoureux Avec l'automne, les feuilles ce sont fanĂ©es c'est en hiver que c'est arrivĂ©. Tu conduisais vite, la route Ă©tait verglacĂ©e je crois qu'il neigeait, tu m'as quittĂ©. On s'Ă©tait dit, c'est pour la vie

Tu m'avais dit "Pour le printemps Je t'offrirai un bel enfant" Nous Ă©tions fous, nous Ă©tions deux Qu'il Ă©tait doux d'ĂȘtre amoureux Avec l'automne, les feuilles se sont fanĂ©es C'est en hiver que c'est arrivĂ©. Tu conduisais vite, la route Ă©tait verglacĂ©e Je crois qu'il neigeait, tu m'as quittĂ©. On s'Ă©tait dit "C'est pour la vie" Je porte encore ton anneau d'or J'aimerais crier, ne plus pleurer Ca sert Ă  quoi ? Jamais tu ne reviendras. ParlĂ© Oh mon Amour, mon tendre Amour Ce soir encore je suis tout seul, un peu perdu. ÉpinglĂ©e sur le mur de notre chambre, en face de mon lit Il y a ta derniĂšre lettre, un peu froissĂ©e. Je la connais par coeur Voix de femme, parlĂ© Mon ChĂ©ri, cet enfant que je t'avais promis pour le printemps, Tu sais, nous l'appellerons ClĂ©ment. Je suis folle de joie, je pars ce soir Demain je serai dans tes bras, je t'aime Avec l'automne, les feuilles se sont fanĂ©es C'est en hiver que c'est arrivĂ©. Tu conduisais vite, la route Ă©tait verglacĂ©e Je crois qu'il neigeait, tu m'as quittĂ© Mais je ne t'oublie pas Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM

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Voici deux sĂ©lections de chansons pour accompagner toutes celles qui sont en pleine pĂ©riode de renouveau. Pour beaucoup d’entre vous, une nouvelle annĂ©e scolaire commence et avec elle vient son lot d’habitudes Ă  prendre et d’autres Ă  perdre. Une sĂ©lection musicale sur le renouveau est donc autant de saison que la tarte aux pommes ou la soupe au potiron. Une sĂ©lection musicale qui, espĂ©rons-le, sentira bon les lendemains qui chantent. Mais eh, dis, c’est pas parce que t’es Ă©tudiante ou lycĂ©enne que t’as le monopole du renouveau. Nous aussi on y a droit. Et toi aussi, si ça se trouve, des changements dans ta vie viendront perturber ton Ă©quilibre et t’en prĂ©senter un nouveau, et IL FAUDRA T’Y FAIRE MA P’TITE BONNE FEMME. Parce que les pĂ©riodes de renouveau peuvent tout autant dĂ©signer une Ăšre de transition faite de doutes, d’angoisses mais surtout de promesse relis-moi donc ce guide de Hippie Jack pour bien la gĂ©rer ou de bonheur façon seconde naissance, j’ai divisĂ© cette sĂ©lection en plusieurs, pour plus de clartĂ©. Maintenant que les choses sont claires, j’enfile mon gros casque sur une oreille, je remue ma tĂȘte en rythme et j’en appelle Ă  la DJ S2P qui est en moi. J’ai dĂ©jĂ  le mouvement de professionnel. À peu prĂšs. Pour gĂ©rer le stress de la rentrĂ©e quand on flippe du changement VoilĂ , tu as dĂ©jĂ  fait quelques jours de cours, ou tu t’apprĂȘtes Ă  commencer seulement, oui ; pourtant, nous sommes dĂ©jĂ  le 23 septembre, mais certaines filiĂšres ne reprennent qu’en octobre et je m’efforce de ne pas les jalouser, alors je fais style je t’inclus si tu en es, car je ne suis qu’amour. Ce genre de situations est stressante, c’est vrai on doit se faire Ă  un environnement diffĂ©rent et trouver nos marques sans forcĂ©ment avoir Ă  nos cĂŽtĂ©s les personnes qui embellissaient notre quotidien l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Se refaire des copains, mĂ©moriser les salles, se souvenir d’un emploi du temps qui a complĂštement changĂ© par rapport au prĂ©cĂ©dent aprĂšs avoir passĂ© plusieurs mois sans faire marcher son cerveau sur ce genre de trucs
 Mais c’est aussi terriblement excitant, de se dire qu’on va rencontrer d’autres personnes et Ă©tendre son rĂ©seau social, vivre des trucs qui n’auront rien Ă  voir avec tes expĂ©riences et simplement changer de quotidien. Du coup, je te propose une sĂ©lection avec des chansons qui calment Ă  tous les coups, mais pas que. Par exemple, j’écoute Landslide, The times they are a-changing, Go forth pour laquelle on a aussi la version acoustique estampillĂ©e madmoiZelle ou Until the night is over quand le monde me paraĂźt hostile, aprĂšs une journĂ©e Ă©motionellement Ă©prouvante. En ce qui concerne Father and Son, vois ça plus comme un passage de tĂ©moin fais comme si j’étais ton pĂšre et que tu Ă©tais le fils que je n’ai pas. Fais comme si en fait, cette chanson fonctionnait avec quelques mois de diffĂ©rence et pas une gĂ©nĂ©ration entiĂšre et que je te tapotais le crĂąne en te disant que ouais, faut accepter les changements parfois, mais c’est pour ton bien. Je souhaite que I wanna be sedated te calme quand tu seras tellement nerveuse que t’aurais besoin d’une piqoĂ»ze de morphine et que Step te dĂ©tendra et que tu te rĂ©pĂšteras en t’endormant avant une journĂ©e stressante I feel it in my bones, I feel it in my bones, I’m stronger now ». Parce que quand on a peur du changement, chaque journĂ©e d’adaptation rend plus fort, et y a pas de petites victoires. À noter que ça marche aussi si tu changes de job et que tu dois t’habituer Ă  d’autres responsabilitĂ©s et d’autres collĂšgues et que tu n’as pas pu emporter avec toi , car la vie est bien faite. Et pour la version Grooveshark sans 1860, qui n’y sont pas. Quand tu as bien su gĂ©rer une pĂ©riode de dĂ©prime Imaginons que tu aies vĂ©cu une pĂ©riode de quelques jours, semaines ou mois avec un changement intense dans ton quotidien. Il a fallu que tu t’adaptes, ça t’a demandĂ© du temps, de l’énergie, et peut-ĂȘtre beaucoup de mouchoirs en papier aussi, si ça se trouve. Mais ce genre de pĂ©riode oĂč on se sent Ă  plat, oĂč on ne dort pas beaucoup et oĂč on se ronge les ongles jusqu’à l’hĂ©moglobine a franchement du bon aprĂšs, c’est vraiment un bonheur de se retrouver, de rĂ©aliser qu’on sort progressivement de la lose avec la sensation de se connaĂźtre un peu plus et d’avoir du taureau dans le sang tellement on est badass. Pour accompagner cette vitalitĂ© retrouvĂ©e, je ne vois pas grand chose de mieux que Proud Mary, version Ike et Tina quoique l’originale des Creedence Clearwater s’écoute Ă©galement avec joie des papilles. Alors ok, la chanson parle de la fiertĂ© d’une ancienne plongeuse pauvre qui s’en sort, et ce n’est pas forcĂ©ment ce qui se passe dans ta vie, mais c’est pas parce que ton existence est plus simple que tu n’as pas le droit de faire des bras d’honneur en pensant Ă  ce ceux ? Je sais pas hein, je t’impose rien. Je suppute, je demande qui aurai-en-t pu t’affaiblir. Je vis assez mal le fait d’avoir mis la version de Michael BublĂ© de Feeling Good, alors que celle de Nina Simone surpasse toutes les suivantes et de loin. Bon, du coup, j’ai mis les deux, parce que mes tympans auraient probablement pĂ©nĂ©trĂ© mon Ăąme pour me punir. Mais la version de Micky tu permets que je t’appelle Micky envoie tellement de la trompette qu’elle accompagne parfaitement le moment oĂč tu rĂ©alises que tu es plus forte qu’avant. Mieux encore quand je tombe dessus en rentrant Ă  pied chez moi la nuit, elle me donne l’impression, non pas d’ĂȘtre forte, mais d’ĂȘtre puissante. Genre je peux casser dĂ©chirer des feuilles format A4 avec mes cuisses et tout. Et c’est pas dĂ©gueulasse, comme sensation. Sensation que je retrouve quand je me mets Brand New Day Un jour nouveau des Weather Girls Ă  plein rĂ©gime dĂšs le matin. Parlons plus spĂ©cifique, maintenant Changing of the Seasons dans le teaser du clip de laquelle on peut voir une partie de l’équipe de madmoiZelle, j’espĂšre bien que tu penseras Ă  l’écouter si ta pĂ©riode de lose a dĂ©coulĂ© d’une rupture et que ton ex reviendra le chibre en l’air/la culotte mouillĂ©e pour te proposer un quicky. Et aprĂšs, tu lui chanteras mentalement Nothing from nothing leaves nothing, you gotta have something if you wanna be with me » comme dans la chanson de Billy Preston On n’a rien pour rien, tu dois avoir quelque chose si tu veux ĂȘtre avec moi » pour te rappeler que tu mĂ©rites mieux tellement tu dĂ©fonces tout. Tu dĂ©fonçais dĂ©jĂ  tout avant, mais la diffĂ©rence, c’est que maintenant, tu le sais – tu DOIS le savoir. Et pour la version Grooveshark sans Brand New Day des Weather Girls, qui y est introuvable. Et toi, quelles sont les chansons qui accompagnent le mieux tes pĂ©riodes de changement et de renaissance ?
NicoleCroisille Paroles de « Tu m'avais dit »: Tu m'avais dit "nous deux c'est tout un avenir" / Tu m'avais dit "je ve Deutsch English Español Français Hungarian Italiano Nederlands Polski PortuguĂȘs (Brasil) RomĂąnă Svenska TĂŒrkçe ΕλληΜÎčÎșÎŹ БългарсĐșĐž РуссĐșĐžĐč СрпсĐșĐž Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ æ—„æœŹ Dix chansons pour se prĂ©parer au retour du soleil Le printemps hĂ©site. Orages et pluies alternent, avec des tempĂ©ratures trĂšs infĂ©rieures Ă  la normale saisonniĂšre. Voici sept chansons pour faire venir le soleil prĂšs de chez vous... Écrite en 1939 juste avant la Seconde Guerre mondiale, la chanson commence de façon enjouĂ©e. Puis, aprĂšs le refrain, Charles Trenet alterne exclamations, onomatopĂ©es et rires. Si la chanson parle avant tout d’un phĂ©nomĂšne astronomique, l’éclipse qui fait se croiser le soleil et la lune, l’auditeur dĂ©couvre en filigrane un joli texte qui swingue sur la rencontre amoureuse. La musique est signĂ©e du grand Charles et du compositeur Albert Lasry qui a aussi travaillĂ© avec Lucienne Boyer, Juliette GrĂ©co et Édith Piaf. Trois ans plus tard, le soleil a inspirĂ© au Fou chantant une autre chanson plus mĂ©lancolique "Le Soleil a des rayons de pluie". EncouragĂ© par FĂ©lix Leclerc et Henri Salvador qui l’ont vu sur une scĂšne de cabaret, François Deguelt, jeune Charentais Ă©tudiant en philosophie, abandonna les Ă©tudes pour se lancer dans la chanson. Sa voix chaude soutenue par des chƓurs fĂ©minins aĂ©riens fit merveille en 1965. L’auteur-compositeur-interprĂšte a Ă©crit l'air de cette ritournelle dans sa voiture Ă  Paris... un jour de pluie. RĂ©sultat un succĂšs populaire avec plus de 300 000 albums PalmarĂšs des chansons,17 fĂ©vr. 1966Le premier grand slow de l’étĂ© est signĂ© Jean Ferrat! Avec "Ma mĂŽme", "Deux enfants au soleil" est l’autre chanson qui l'a fait connaĂźtre et rendu populaire. Écrite par Claude DelĂ©cluse, Jean Ferrat la chante en 1961 sur sa premiĂšre grande scĂšne, l’Alhambra, Ă  Paris. Quatre ans plus tard, Isabelle Aubret la reprend, suivie de MichĂšle Arnaud. L’astre solaire sera de nouveau convoquĂ© dans une dĂ©chirante chanson "Mourir au soleil", Ă©crite en 1967. Tilt magazine, 4 sept. 1967TirĂ©e de la comĂ©die musicale "Anna" avec Anna Karina dans le rĂŽle-titre, cette chanson composĂ©e par Serge Gainsbourg pour l'Ă©gĂ©rie de Jean-Luc Godard connut un vrai succĂšs. Lors des huit mois de rĂ©pĂ©tition, Serge Gainsbourg mit en confiance la comĂ©dienne qui ne savait pas chanter fleurs, cadeaux... L'enregistrement du play-back se fait en Ă  peine une heure, dans le studio d'Eddie Barclay, juste aprĂšs Mireille Mathieu qui y enregistrait avec l'orchestre de Paris. Le lundi au soleil de Claude François Midi trente, 18/11/1972En 1972, un tube envahit les radios privĂ©es "Le lundi au soleil", composĂ© par Patrick Juvet, et Ă©crit par Frank Thomas et Jean-Michel Rivat. L'histoire de la chanson viendrait de la rencontre de Cloclo avec un petit garçon qui lui chante "La Musica", croyant qu’il en est l'auteur. Claude François lui apprend qu'il s'agit de Patrick Juvet, apprĂ©cie la mĂ©lodie... et passe commande! Autre version ayant entendu Patrick Juvet au piano, il lui aurait demandĂ© de lui composer une mĂ©lodie. Les sept chansons inoubliables de Claude François Annie Gaudrat et Éric Charden incarnent dans les annĂ©es 1970 le couple idĂ©al de la France de Georges Pompidou. AprĂšs le succĂšs de "L'Avventura" en 1971, ils rĂ©cidivent un an plus tard avec "Il y a du soleil sur la France", un titre plein d' NumĂ©ro un, 12 janv. 1980 Une voix Ă©raillĂ©e et une histoire d'amour ces deux ingrĂ©dients parfaits font de la chanson de Richard Cocciante le tube de l'Ă©tĂ© 1979! ComposĂ©e par Jean-Paul DrĂ©au, c'est le plus grand succĂšs du chanteur qui fut pendant un temps l'un des coachs de l’émission"The Voice", version lire aussi MĂ©tĂ©o orages et pluies arrivent aussi en chansons Chantait chantait une chanson Que rĂ©pĂ©taient deux autres compagnons Marjolaine, toi si jolie Marjolaine, le printemps fleurit Marjolaine, j’étais soldat Mais aujourd’hui Je reviens prĂšs de toi Tu m’avais dit : "Je t’attendrai" Je t’avais dit: "Je reviendrai" J’étais parti encore enfant Suis revenu un homme maintenant Avoir 18 ans, c’est faire ses premiers pas dans le monde des adultes. C’est un cap important de la vie qu’il est important de marquer comme il se doit. Avoir 18 ans, c’est ouvrir la porte aux nouvelles aventures. C’est aussi une Ă©tape oĂč l’autonomie pointe le bout de son nez. Le passage Ă  la majoritĂ© est un moment que l’on ne vit qu’une fois. C’est pour cette raison qu’il faut en faire un instant dont on se souviendra pour toujours. Le texte d’anniversaire restera Ă  jamais gravĂ© sur une carte et une carte pour les 18 ans ça se garde, ainsi que le petit message Ă©crit dessus ! Je me souviens encore d’un texte d’anniversaire sur la carte de mes 18 ans, il m’avait fait beaucoup rire. Je vous propose de vous inspirer de ces citations et de ces textes d’anniversaire et Ă©crire Ă  votre tour une carte d’anniv’ drĂŽle, originale et qui se distingue des autres ! Textes d’anniversaires classiques Pas besoin d’inspiration pour trouver des textes d’anniversaires classiques Ă  l’occasion des 18 ans d’un ami ! Vous ne sortirez pas du lot sur la carte d’anniversaire mais le message sera transmis ! Te voilĂ  officiellement un adulte, joyeux anniversaire pour tes 18 ans C’est une nouvelle page qui se tourne. Finie l’adolescence, bienvenue dans l’ñge adulte bon anniv’ pour tes 18 ans Ne regrette rien, les meilleures annĂ©es sont Ă  venir ! Bon anniversaire pour tes 18 printemps ! 18 annĂ©es parcourues, le chemin continue ! Bon anniversaire mon ami. Bises 18 ans bienvenue dans l’ñge adulte, tu es enfin devenu lĂ©gitime aux yeux de la sociĂ©tĂ© ! Ça y est, tu as enfin 18 ans ! Que ce jour soit mĂ©morable et plein de bonheur. Joyeux anniversaire ! Travail, famille, amour que tous tes rĂȘves se concrĂ©tisent ! N’oublient pas que tu as le bel Ăąge alors voyages, rencontres des gens, profites en ! Bon anniversaire mon grand ! Joyeux anniversaire ! Pour ton 18e printemps, je te souhaite une vie Ă©panouie et pleine d’aventure. Profite bien de ta journĂ©e Happy birthday to you !Happy birthday to youuuuuuuuuu !Happy birthday to youuuuuuuuuuuuuuuu Mon pote !Happy birthday to you ! Heureux 18e anniversaire ! Parce que ce jour compte, j’ai dĂ©cidĂ© de t’écrire cette petite carte de vƓux avec toute mon affection. Sois heureuxse et comblĂ©e de bonheur. Une grande annĂ©e pour toi le bac, l’entrĂ©e Ă  l’universitĂ©, le permis de conduire et tout ça grĂące Ă  tes 18 ans ! Joyeux anniversaire ma fille. Aujourd’hui est un jour spĂ©cial pour toi. Avoir 18 ans, c’est passer enfin Ă  la maturitĂ© et Ă  l’indĂ©pendance. Puisses-tu t’armer de courage pour affronter cette nouvelle Ă©tape. Joyeux anniversaire. Heureux anniversaire. En ce jour, je te souhaite tout le bonheur du monde. Que ta vie soit remplie de joie et d’amour Joyeux 18e anniversaire ! En ce jour important, je te prĂ©sente mes meilleurs vƓux de bonheur. Que tous tes rĂȘves se rĂ©alisent. En ce jour particulier, que te souhaiter de mieux que tout le bonheur que la vie puisse offrir ! Profite bien de cette journĂ©e spĂ©ciale. Joyeux 18e anniversaire ! Le jour de tes 18 ans est un moment important de ta vie. Bon vent et fais en sorte que chaque instant soit inoubliable Pour tes 18 ans, je te souhaite beaucoup d’amour, de tendresse et plein de fous rires. Que tous tes projets d’avenir se concrĂ©tisent Ton 18e printemps est la premiĂšre Ă©tape de la concrĂ©tisation de tes rĂȘves. Joyeux anniversaire et mes meilleurs vƓux pour la suite de ton ans, dĂ©jĂ  ? Les annĂ©es passent si vite. Aujourd’hui est le commencement de tous tes projets. Joyeux anniversaire ! Aujourd’hui, tu t’apprĂȘtes Ă  franchir le pas vers de nouvelles aventures. Fais en sorte que chaque seconde compte. Joyeux 18e anniversaire ! À partir de ce jour, tu fais officiellement partie du monde des adultes. Je sais que tu as les Ă©paules pour les nouvelles responsabilitĂ©s qui t’attendent. Joyeux anniversaire ! Des messages d’anniversaire originaux pour 18 ans Un conseil Ă  prendre avec humour pour tes 18 ans si tu ne fais pas de folies quand tu es jeune, tu n’auras pas de quoi rire quand tu seras vieux. Joyeux 18e anniversaire ! Les meilleures annĂ©es de ta vie sont sur le point de commencer. Joyeux anniversaire pour tes 18 ans La vie est faite pour ĂȘtre vĂ©cue ! 18 ans, c’est l’ñge d’or pour commencer Ă  vivre de belles choses ! Profite Ă  fond, bon anniversaire ! Tant bien que mal, tes parents et toi-mĂȘme avez survĂ©cu Ă  ton adolescence ! Est ce que tu supporteras l’ñge adulte ? Joyeux anniversaire 18 ans ! Je te souhaite tout le bonheur du monde de vivre des nouveautĂ©s, des folies et cela chaque jour de ta majoritĂ© !!! N’oublie pas qu’à partir d’aujourd’hui, tu es un ADULTE ! Joyeux anniversaire ! 18 ans est un Ăąge Ă©tonnant tu cesses d’exister en tant qu’enfant, tu vas vivres tes premiĂšres fois et je ne parles pas que des premiers Ă©bats. A partir de 18 ans, tu vas dĂ©couvrir de si belles choses
 Tu nous raconteras ! Bon anniversaire mon grand ! Que la vie qui t’es rĂ©servĂ©e soit aussi grande et chouette que cette fĂȘte d’anniversaire ce soir ! Bienvenue dans l’ñge adulte, bon anniversaire A ton Ăąge, je sortais beaucoup plus en boite, je me couchais Ă  6h du matin tous les matins ! Profites-en ma chĂ©rie, on a qu’une vie. Bonne anniversaire. Mamie Faire rire, c’est toujours la meilleure recette pour se distinguer sur une carte d’anniversaire. Voici des exemples de textes d’anniversaire drĂŽles que vous pouvez mixer pour crĂ©er un petit mot plein d’humour Ă  votre ami ou fratrie de 18 ans ! Aujourd’hui, un petit oiseau m’a dit que tu avais 18 ans et je me suis dit, Oh putain merde, UN OISEAU QUI PARLE ! » Joyeux Anniversaire. Ne prends pas trop la vie au sĂ©rieux car tu n’en sortiras jamais en vie. Joyeux anniversaire 🙂 Enfin le jour oĂč tous les interdits tombent ! Plus rien d’interdit aux moins de 18 ans ! LibertĂ© absolue, pour tout et surtout pour tes parents ! Joyeux anniversaire 18 ans encore 3 fois ça avant d’ĂȘtre Ă  la retraite, courage et bon anniversaire ! 18 ans, une bonne raison de faire la fĂȘte n’est ce pas ? L’avantage c’est qu’à 18 ans on peut faire la fĂȘte tous les soirs ! Joyeux anniversaire 18 ans finis les boutons d’acnĂ©, la voix qui mue, les parents sur le dos ! Maintenant il va falloir bosser, voter et payer tes impĂŽts ! A 18 ans, on a enfin le droit de tout Conduire tout seul et payer ses amendes, son essenceAller en boĂźte le dimanche et galĂ©rer toute la semaine au travailS’acheter des fringues et les laver soi-mĂȘme ! 18 balais et toujours aussi nul en mĂ©nage ! Joyeux anniversaire Je te rassure, rien ne change entre hier et aujourd’hui tu vas juste pouvoir t’acheter des biĂšres tout seul et aller en prison si tu n’es pas sage ! Bon anniversaire mon pote ! L’ñge adulte ? Je te rassure, un homme reste un grand gamin jusqu’à ses 35 ans ! Joyeux anniversaire frangin ! Tu vas pouvoir boire, sortir, conduire et travailler on est pas sorti de la crise 🙂 bon anniversaire pour tes 18 printemps ! Je lĂšve mon verre pour porter un toast Ă  ton honneur ! 18 ans, ça se fĂȘte. Alors hop, un autre verre pour un autre toast, quand mĂȘme on a pas tous les zours 18 ans hips ! Core un ver et un toaste pour toa. Hips, et obliĂ© pa zelui ki condouiiiii c’est cl’ui lĂ  qui boa pa ! hips ! Certains voient le verre Ă  moitiĂ© vide, d’autres Ă  moitiĂ© plein ! En rĂ©alitĂ©, ce soir tous les verres sont plein, on trinque Ă  ta santĂ© ! Bon anniversaire mon ami ! Enfin ! Tu vas pouvoir dĂ©guster une bonne biĂšre, la conscience tranquille. Joyeux 18e anniversaire. Hey monma grande ! Ça y est, tu vas pouvoir passer ton permis de conduire. Ne fais pas trop de dĂ©gĂąts ! Joyeux anniversaire. Vive ton 18e printemps, vive ton permis, vive la fĂȘte, vive l’indĂ©pendance et surtout, vivement ton BAC sorry D’autres messages drĂŽles d’anniversaire pour 18 ans Ă  dĂ©couvrir ici Quelques exemples de SMS d’anniversaire pour 18 ans Le dire sur une carte d’anniversaire c’est l’idĂ©al, mais la plupart du temps, on fĂȘtera aussi joyeux anniversaire par texto ! Voici des exemples de textos que vous pouvez facilement copier coller pour envoyer par SMS Ă  l’occasion des 18 ans d’un ami ! Comment ça je suis en retour ? Les meilleurs en dernier ! Joyeux anniversaire copain ! Dis, tu nous as pas dĂ©jĂ  fait le mĂȘme coup l’annĂ©e derniĂšre ? Mais non, cette annĂ©e est exceptionnelle, c’est tes 18 ans ! Bon anniversaire Je te souhaite un 18e anniversaire rempli d’amour et de joie. Ici commence de belles aventures et de merveilleuses dĂ©couvertes. Joyeux 18e anniversaire. À tes 18 ans ! Puisse cette journĂ©e merveilleuse te combler de joie. Dans la vie, on est obligĂ© de vieillir mais on est pas obligĂ© de grandir Joyeux anniversaire pour tes 18 ans ! Des citations d’anniversaire pour fĂȘter 18 ans chansons, livres En allant glaner du cotĂ© des auteurs ou des chansons, on trouve quelques rĂ©fĂ©rences dont vous pouvez vous inspirer pour Ă©crire un texte d’anniversaire Ă  une personne de votre entourage qui fĂȘte ses 18 ans ! Tu viens d’avoir 18 ans, tu es beau comme un enfant. Et maintenant, fort comme un homme ! Je n’ai rien inventĂ© c’est Dalida qui l’a dit ! Joyeux anniversaire ! T’es l’ dĂ©but, moi la fin, Et tu n’auras plus jamais 18 ans demain ! Profite en bien. Joyeux anniversaire bonhomme ! inspirĂ© par Eddy Mitchelle Vous cherchez plus d’inspiration pour votre texte ? Avoir 18 ans, ce n’est pas juste le fait de souffler 18 bougies, ni couper un Ă©norme gĂąteau, ni recevoir un cadeau grandiose et encore moins recevoir son permis de conduire. C’est surtout un moment de tendresse que l’on partage avec les ĂȘtres que l’on chĂ©rit. C’est pour cela que les vƓux d’anniversaire, ces mots que l’on chuchote Ă  l’oreille ou ceux que l’on Ă©crit sur un bout de carton sont bien plus importants. Un proche cĂ©lĂšbre bientĂŽt son 18e anniversaire ? Offrez-lui le plus prĂ©cieux des cadeaux de jolis mots pleins d’affection, dont il se souviendra toujours. Il n’est pas facile de trouver l’inspiration pour Ă©crire un vƓu d’anniversaire qui sort de l’ordinaire. Retrouvez dans cette sĂ©lection de nombreuses idĂ©es de messages pour faire plaisir Ă  votre proche le jour de son 18e printemps. À vous de faire un choix entre les grands classiques, les messages drĂŽles d’anniversaire, les SMS, etc. A 18 ans, on marque le coup ! Grosse soirĂ©e avec les copains et la famille la carte d’anniversaire. Votre petit frĂšre vient d’avoir 18 ans et une carte d’anniversaire circule dans la soirĂ©e ? Votre soeur est maintenant entrĂ©e dans l’ñge adulte et vous cherchez une idĂ©e originale pour marquer le coup pour ses 18 ans ? Voici d’autres sites sur lesquels vous trouverez des idĂ©es de textes d’anniversaire pour cĂ©lĂ©brer les 18 printemps d’un proche ! des citations d’auteur que vous pouvez utiliser pour un mot d’ petits mots d’anniversaires drĂŽles, Ă  utiliser avec tact ! Vous avez eu une carte d’anniversaire pour vos 18 ans avec des textes drĂŽles ou originaux ? N’hĂ©sitez pas Ă  les partager en commentaire pour en faire profiter tout le monde ! OeWD7RM.